Zone de conservation de Ngorongoro
Facteurs affectant le bien en 2000*
- Infrastructures de transport de surface
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Imperfection de la gestion et manque de ressources financières (problèmes résolus)
- Populations résidant dans la zone autorisées à cultiver des récoltes à l'intérieur du site (problème résolu)
- Construction d'une route d'accès
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2000
$79,000 à ce jour, plus $275,000 pour le soutien de l'UICN en 1994 (financés par l'Allemagne)
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Montant total approuvé : 216 132 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2000**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 2000
Précédents débats :
Vingt-troisième session du Comité – Paragraphe X.28 et l'Annexe VIII.
Nouvelles informations : Le Centre est en contact avec l'Etat partie pour suivre l'avancement du processus de recherche de solutions possibles pour la construction d'une route d'accès à Ngorongoro. Aucune nouvelle information n'a été reçue au moment de la préparation du présent document.
Action requise
Le Bureau, à partir des informations complémentaires qui pourraient être disponibles lors de sa session, pourrait prendre les décisions appropriées à cet égard.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000
Le Secrétariat n'a reçu aucune nouvelle information concernant l'avancement du processus de recherche de solutions possibles pour la construction d'une route d'accès à Ngorongoro et sur l'étude de faisabilité relative à ce projet et signalée comme en cours. Le Centre a envoyé une lettre à l'Etat partie le 10 juillet 2000 pour l'informer de la décision du Bureau. Aucune réponse n'avait été reçue lors de la rédaction du présent rapport. L'UICN a cependant noté dans sa dernière mise à jour que le contractant Mak-Consult a établi un plan détaillé de la route et qu'il prévoit de la goudronner depuis Makuyuni jusqu'à la Porte de Loduare de l'Aire de conservation de Ngorongoro. Un document sur ce projet sera soumis au Gouvernement tanzanien à la fin de 2000. Une évaluation d'impact environnemental a été menée sur les divers itinéraires proposés pour le projet de route d'accès. Il a été décidé que la route devait éviter les zones sensibles sur le plan écologique. La route sera à vitesse limitée et comportera des ralentisseurs.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.B.41
Zone de conservation de Ngorongoro (République-Unie de Tanzanie); Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)
Le Bureau a écouté la lecture d’une lettre d’appréciation provenant du Directeur général des Parcs nationaux tanzaniens, datée du 20 juin 2000, dans laquelle l’État partie informe le Centre que les Parcs nationaux tanzaniens ont bien reçu les deux véhicules fournis par la vingt-troisième session ordinaire du Bureau (juillet 1999) pour les Parcs nationaux du Kilimanjaro et de Serengeti. La lettre indique que les véhicules étaient utilisés pour la gestion des Parcs nationaux du Kilimanjaro et de Serengeti en vue de renforcer les patrouilles de surveillance pour la lutte contre les incendies, améliorer les services vétérinaires, effectuer les études sur la quantité et la qualité de l’eau pour les animaux et pour la surveillance écologique en général. Ce soutien au Serengeti dans toute son étendue a dynamisé le personnel du Parc. Le Directeur général des Parcs tanzaniens a remercié le Centre et le Bureau du patrimoine mondial pour l’aide qu’ils lui avaient procurée.
En ce qui concerne la route d’accès à Ngorongoro, le Bureau a noté que le Centre était en contact avec l’État partie pour suivre l’avancement du processus de recherche de solutions possibles pour la construction d’une route d’accès à Ngorongoro et qu’aucune nouvelle information n’a été reçue.
L’observateur de la Tanzanie a remercié le Centre du patrimoine mondial de l’aide accordée à son pays et a assuré le Bureau que la Tanzanie communiquera au Centre les informations pertinentes concernant la construction de la route.
Ayant été informé que l’UICN avait entrepris une étude de faisabilité concernant la construction de la route, le Bureau a recommandé de rechercher un complément d’information à ce sujet auprès de l’Etat partie, à lui soumettre à sa vingt-quatrième session extraordinaire.
24 COM VIII.iii
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note:
La forêt de Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza (Bélarus/Pologne)
Parc national de Pirin (Bulgarie)
Réserve de faune du Dja (Cameroun)
Parc national du Gros Morne (Canada)
Parcs des Rocheuses canadiennes (Canada)
Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire)
Iles Galapagos (Equateur)
Parc national de Komodo (Indonésie)
Parc national de Lorentz (Indonésie)
Parc national /Forêt naturelle du Mont Kenya (Kenya)
Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)
Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
Parc national de Huascaran (Pérou)
Delta du Danube (Roumanie)
Lac Baïkal (Fédération de Russie)
Parc national du Niokolo-Koba (Sénégal)
Parc national de Doñana (Espagne)
Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)
Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)
Ile de Gough (Royaume-Uni)
Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)
Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
Mosi-oa-Tunya/Chutes Victoria (Zambie/Zimbabwe)
Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante et la transmettre au Comité pour en prendre note:
"Le Bureau demande au Centre et à l'UICN de continuer à suivre l'évolution de la situation sur ce site et il invite l'Etat partie à fournir régulièrement des rapports au Centre et à déposer au Centre un exemplaire du plan de gestion et de l'évaluation d'impact environnemental."
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.