MEMOIRE AKOSSI 2ie Version Définitive4
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Présenté par
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………1
CHAPITRE V : METHODES……………………………………...………………………………26
5.1- Recherche bibliographique …………………………………….………………………………..26
5.2- Entretiens, Visites et travaux de terrain ………………………..………………………………..26
5.2.1- Entretien ……………………………………………………………………………….26
5.2.2- Visite et travaux de terrain .............................................................................................27
5.3- Traitement des données ................................................................................................................27
5.3.1 - Délimitation du bassin versant ……………………………………………..………...28
5.3.2 - Délimitation des sous bassins principaux. …………………………...……………….28
5.3.3 - Détermination des surfaces des bassins élémentaires ...................................................29
5.3.4 - Détermination de la longueur hydraulique et de la pente de chaque sous bassin du
réseau. ......................................................................................................................................29
5.3.5- Détermination des paramètres de dimensionnement ....................................................30
5.3.5.1- Choix de la période de retour (T) et de la durée de pluie................................30
5.3.5.2- Choix des coefficients de ruissellement (C)…………………………………30
5.3.5.3- Choix des coefficients a et b de Montana……………………………………31
5.3.5.4- Choix de la méthode de calcul de débits de pointe aux exutoires ………......31
5.3.5.5- Détermination des caractéristiques hydrauliques différents caniveaux.…......33
5.3.5.6- Détermination du volume des retenues d‟eau..................................................34
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
DISCUSSIONS..……………………………………………………………………………………..61
CONCLUSION ET PERSPECTIVES………………….………………………………………….63
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………..………………65
ANNEXES……………………………………………………………………………………………...
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DÉDICACE
Je dédie ce mémoire
À mon défunt Père AKOSSI Abraham et ma défunte Maman BROU Maye Joséphine
À ma fiancée N’GUESSAN Aya Nathalie, notre fils AKOSSI Abraham Enock Odilon et
notre fille AKOSSI Grace Melinda Esther. Vous qui me donnez la force malgré mes
longues heures d’absence consacrées à l’obtention de ce Diplôme, que Dieu vous bénisse
Amen
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REMERCIEMENTS
Ce travail que nous présentons ici a été effectué entièrement au Ministère de la
du Drainage (DAD).
J’exprime ma profonde gratitude à tous ceux et toutes celles qui de près ou de loin ont
Je ne saurai commencer sans toute fois exprimer ma reconnaissance à DIEU qui m’a
la dite Direction, qui ont bien voulu m’accueillir dans leur structure.
conseils pendant les moments difficiles pour la réussite de ce mémoire. Que tout le bien
que vous m’ayez apporté vous soit rendu au centuple. Merci une fois de plus.
Seydou de TERRABO Conseil, OGA Dominique d’ICI, BAMBA Seydou du BNETD. Ils ont
contribué à améliorer ce travail à travers leurs conseils, leur grande disponibilité et leurs
Kpli Delphin, Col. KOUNANDI Kouakou et ESSE Ferdinand pour leur soutien financier.
À tous les enseignants du 2iE pour leurs enseignements et leur encadrement pédagogique
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RESUME
La situation du bassin Gourou au cœur du district d‟Abidjan est un problème majeur pour les
autorités et populations abidjanaises. Ce bassin est à la base des inondations récurrentes qui
ont lieu au carrefour de l‟Indenié en dépit des réseaux de canalisation et des bassins de
retenue qui y existent.
C‟est dans sa mise en œuvre concrète que des études y sont menées, eu égard à l‟immensité
des problèmes et leurs récurrences, ceci pour les résoudre durablement.
Ce travail a donc pour objectif de contribuer à la résolution des problèmes de l‟ensablement et
de l‟inondation du carrefour de l‟Indenié en temps de pluie.
La réalisation de ce projet devra contribuer ainsi à l‟amélioration de l‟environnement urbain
dans le bassin Gourou et par ricochet du cadre de vie générale des populations de la capitale
économique ivoirienne.
En effet, la phase de recherche documentaire de notre étude a permis de dresser la carte du
bassin versant Gourou et ses sous bassins. Cette étude a permis de diagnostiquer les
infrastructures existantes d‟assainissement de la zone d‟étude après une visite de terrain.
Notre choix pour l‟évaluation des débits d‟eau pluviale arrivant à l‟exutoire du bassin Gourou
(carrefour de l‟Indenié) est porté sur la méthode superficielle de CAQUOT qui surestime des
débits de crue à évacuer. Cependant, cette étude montre que les réseaux de canalisation et les
bassins de retenue améliorés et entretenus sont capables d‟évacuer les eaux pluviales et se
posent en rempart contre les ensablements, les déchets solides ; les eaux usées, etc.
De ce qui précède, il est important de proposer autant d‟autres réseaux de canalisation que
d‟autres bassins de retenue de ceux existants avec des mécanismes de dessablement et des
travaux d‟assainissement afin de réduire le risque l‟inondation.
Mots clés : Bassin Gourou, inondation, ensablement, assainissement, déchets solides, eaux
usées.
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ABSTRACT
The presence of the "Gourou" basin in the core of Abidjan district represents a major problem
for authorities and for the population of this district. Most of the recurrent floods that occur to
the «Indenié» cross road, though the existence of restraint basins and water main systems, are
due to this "Gourou" basin.
In the vision of genuine implementation, researches are carried out, in consideration of the
recurrence and the large scale aspect of problems, in order to find sustainable solutions to
them.
This work aims mainly to give a help in the resolution of the silting up and flood that occur to
the "Indenié" cross road in rainy season.
The achievement of this project should thus contribute to the improvement of "Gourou" basin
environment. And at the same time, will permit to improve the Ivoirian‟s economic capital
population living area.
Indeed, the actual documentary research step of our study permits us to set up "Gourou" basin
slope and its under-basins map. This study also permits us to make the diagnostic of cleansing
structures existing in this area, after a visit paid in this place.
Then, we choose the superficial method of CAQUOT, that over estimates the rising floras to
be evacuated, for the evaluation of rain water flows arriving in "Gourou" basin outlet.
Therefore, this analyse states that improved and kept water main systems and restraint basins
are able to evacuate rain waters and are also used as efficient solution to silting ups, solids
waters and dish waters.
Apart from what stated above, it is necessary to suggest as much water main systems as other
restraint basins in down stream of the existing ones, with mecanisms of unsilting up and
cleansing systems in order reduce flood risk.
Key words: "Gourou" basin, flood, silting up, cleansing, solid wastes, dish waters.
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HDF : Hauteur-Durée-Fréquence.
HYDRO-CO : Hydrologie Conseil.
ICI : Ingénierie Conseil en Infrastructures.
IDF : Intensité-Durée-Fréquence.
IDH : Indice de Développement Humain.
IGN : Institut Géographique National.
INHP : Institut National d‟Hygiène Publique.
MCAU : Ministère de la Construction, de l‟Assainissement et de l‟Urbanisme.
MCUH : Ministère de la Construction, de l‟Urbanisme et de l‟Habitat.
OMD : Objectif du Millénaire en matière de Développement.
PCB : Polychlorobiphényles.
PDAD : Plan Directeur d‟Assainissement et de Drainage.
PNUD : Fond des Nations Unies pour le Développement.
PUIUR : Projet d‟Urgence d‟Infrastructures Urbaines.
PUR: Projet d‟Urgence de Réhabilitation.
RGPH : Recensement Général de la Population et de l‟Habitation.
SODECI : Société de Distribution d‟Eau de la Cote d‟Ivoire.
SODEXAM : Société d'Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et
Météorologique.
UNICEF: Fond des Nations Unies pour l'Enfance.
VRD : Voiries et réseaux divers.
ZCIT : Zone de convergence intertropicale.
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Figure 8: Graphe permettant de calculer le coefficient de débite (m) dans le cas d‟un déversoir à profil
Craeger .......................................................................................................................................... 36
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Tableau IV: Coefficient de ruissellement selon le type d‟occupation du sol d‟après [Satin, Selmi,
1999, p 103]................................................................................................................................... 30
Tableau V: Formules permettant de calculer le débit équivalent des bassins en série ......................... 32
Tableau VI: Formules permettant de calculer le débit équivalent des bassins en parallèle ................. 33
Tableau XIII: Comparaison des débits des canaux existants et ceux produits par les sous bassins .... 43
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Photo 12 : Dalot sur le canal C1 en aval des échangeurs (entrée de la baie de Cocody)…….22
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INTRODUCTION
Le déficit en assainissement, de sa plus stricte définition - ne pas disposer de toilettes saines,
des canaux d‟évacuations des eaux usées domestiques et industrielles – à celle du manque ou
de l‟insuffisance criante d‟ouvrages de drainage public des eaux pluviales urbaines, rend
compte de ce que les pays africains sont à la traine en matière d‟infrastructures de
développement. Il porte atteinte au bien-être de millions de personnes généralement pauvres
du faite de ses corolaires et implique donc une atteinte quotidienne à la dignité humaine
Selon le rapport sur l‟Indice de Développement Humain (IDH) du PNUD, 2,1 millions le
nombre de personnes en Côte d‟Ivoire n‟ont pas accès à un assainissement de base et par la
même occasion encourage les gouvernements à investir dans le secteur de l‟assainissement
afin d‟atteindre l‟Objectif du Millénaire en matière de Développement (PNUD, 2007-2008).
En Côte d‟Ivoire, le développement des équipements d‟assainissement pluvial principalement
à Abidjan, s‟est conformé aux plans directeurs d‟assainissement de 1970 et de 1981 qui
prévoyaient :
pour les eaux usées, un système en réseau séparatif constitué de collecteurs primaires
selon une orientation Nord-Sud, avec un émissaire de rejet en mer après prétraitement
pour la partie centrale de la ville, et des collecteurs secondaires à l‟est dans les
quartiers de Cocody et à l‟Ouest pour Yopougon) ;
Sur sept (07) phases de travaux que prévoyait le schéma directeur d‟assainissement initial,
seulement trois (03) ont été réalisées correspondant à 43% des besoins (Marc et al, 1999).
Les infrastructures mises en place dans le temps se sont dégradées et même vu dépassés dans
leur ensemble. Aussi l‟aménagement très partiel des bassins d‟orage provoque de graves
problèmes d‟inondations récurrentes dans les Communes comme Abobo, Cocody et
Yopougon Mais plus grave, les exutoires en lagune de la plupart des réseaux d‟eaux usées
risquent depuis de contaminer la nappe souterraine par leurs infiltrations. A Abidjan par an,
4,4 millions de m3 de rejets résiduaires des industries et des ménages sont déversés dans la
lagune Ebrié (Koné, 2008).
Cette situation précarise d‟avantage les conditions de vie des populations riveraines qui sont
menacées non seulement par les eaux de ruissellement, mais également par des maladies
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hydriques. Elle entraîne également la dégradation précoce de la voirie du fait d‟un mauvais
drainage, rendant difficile la mobilité des populations cibles ; et son corolaire de restriction
d‟accès aux services de base (santé, école, lieux de travail, etc.). Il est donc particulièrement
urgent d‟améliorer les conditions de vie de ces populations, par l‟assainissement de leur
environnement social et sanitaire.
Pour faire face à cette situation, l‟Etat, dans un Document de Stratégie de Réduction de la
Pauvreté a prévu : le renforcement des capacités opérationnelles des Structures en charge de
l'assainissement et de l'environnement, la création d‟un Fonds de l‟Assainissement, la
dépollution des plans d'eau et la création/réhabilitation des ouvrages d'assainissement.
C‟est en application de cette politique que l‟Etat de Côte d‟Ivoire à travers la Direction
Générale de l‟Assainissement, de Construction et de la Maintenance (DGACM) du Ministère
de la Construction, de l‟Urbanisme et de l‟Habitat (MCUH) depuis 2003, est à pieds d‟œuvre
pour réaliser le projet de gestion intégrée du carrefour de l‟Indenié par la mise en œuvre du
bassin Gourou du fait de sa position structurante en la matière au cœur du District d‟Abidjan.
des dalots.
Ces ouvrages drainent les eaux provenant d‟Abobo Sud, Williamsville, Camp de Gendarmerie
d‟Agban, Adjamé-Bracodi, Adjamé-220 logements, Cocody-Lycée Technique, Plateau
Indenié.
Le bassin versant Gourou qui alimente l‟exutoire que constitue le carrefour de l‟Indenié
couvre une superficie de 27,22 km2. Il s‟étend du Nord au Sud d‟Abidjan (d‟Abobo à
l‟échangeur de l‟Indenié à Adjamé) sur environ 9 km. D‟une largeur moyenne de 3 km, il est
limité à l‟Est par le prolongement du boulevard Latrille vers le quartier des II Plateaux et à
l‟Ouest par la ligne du chemin de fer (Adjamé-Anyama). Il comprend plusieurs talwegs et
débouche en aval sur la baie de Cocody par le canal Gourou, son exutoire principal. Ce bassin
connaît une urbanisation galopante et une occupation anarchique des thalwegs posant des
problèmes de déguerpissement.
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Les trafics urbains sont constamment perturbés par les eaux de ruissellement ;
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Ce travail est structuré autour de trois grandes parties formulées en huit (8) chapitres:
Première partie : Généralités
Cette première partie composée de trois (3) chapitres, traite des généralités concernant la
présentation de la structure d‟accueil et la zone d‟étude d‟une part et d‟autre part les différents
aspects du cadre institutionnel et réglementaire de l‟assainissement en Côte d‟Ivoire. En outre,
elle permettra de diagnostiquer les infrastructures d‟assainissement existantes de la zone
d‟étude.
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A ce titre, il est le maître d‟ouvrage de tous les projets réalisés et à réaliser dans bassin versant
Gourou.
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Le bassin Gourou couvre une superficie de 2 750 hectares. Il s‟étend d‟Abobo à l‟échangeur
de l‟Indénié à Adjamé sur 9 kilomètres. Il est limité :
- au Sud par la baie de Cocody, son exutoire à travers les canaux C1 et C2.
Tout le bassin versant est aujourd‟hui urbanisé jusqu‟au lit mineur des thalwegs (et sous
bassins versants), avec des occupations anarchiques. Cela engendre les problèmes suivants :
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2.2.1 - Climatologie
Les communes d‟Adjamé, de Cocody et du Plateau, sont soumises à un climat équatorial de
transition (climat Attiéen), marqué par quatre (4) saisons nettement différenciées par le
régime pluviométrique, à défaut de variations importantes de la température (Eldin, 1971) :
la grande saison sèche, de décembre à avril, caractérisée par un ciel très nuageux et
brumeux, le matin, dégagé et ensoleillé, le reste de la journée. La tension de vapeur d‟eau est
forte car les effets de l‟harmattan sont moins marqués. Les précipitations sont rares ;
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la grande saison des pluies, de mai à juillet, caractérisée par de très fortes nébulosités,
des pluies fréquentes et abondantes, et souvent longues (24 heures ou plus) ;
la petite saison sèche, d‟août à septembre, caractérisée par une durée de l‟insolation
très faible. Le nombre de jours de pluies est élevé mais les quantités d‟eau recueillies sont très
faibles ;
la petite saison des pluies, d‟octobre à novembre, caractérisée par une température et
une tension de vapeur d‟eau très élevée. La durée de l‟insolation est importante.
La période de la grande saison des pluies correspond à celle des crues des fleuves de la
région. L‟inégale répartition des deux saisons pluvieuses est due aux mouvements ascendant
et descendant dans la direction nord-sud de la zone de convergence intertropicale(ZCIT). Le
ZCIT provient du contact entre les deux masses d‟air que sont l‟harmattan, vent chaud
soufflant du Nord-Est vers le Sud du pays, et la mousson, vent froid et humide d‟origine
atlantique et circulant vers le Nord.
2.2.2 - Pluviométrie
La courbe d‟évolution de la pluviométrie moyenne mensuelle de 1990 à 2006 (figure 3) dans
le secteur de l'étude met en évidence deux pics. Le pic majeur correspond au mois de juin qui
est le mois le plus pluvieux de l‟année avec 421,34 mm. La moyenne mensuelle est de 131,54
mm et le total annuel de pluie enregistrée sur la période d‟observation (1990-2006) varie de
1040 à 2079 mm, pour une moyenne de plus de 1400 mm.
Ces conditions climatiques engendrent des écoulements importants d'eau pendant la grande
saison des pluies dans les talwegs qui sont souvent inondés.
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2.2.3 - Température
La figure 4 fait état de l‟évolution de la température moyenne de 1990 à 2006. Les mois les
plus chauds de l‟année sont les mois de février, mars et avril, avec une température supérieure
à 27 °C. Ces mois correspondent à la grande saison sèche. Par contre, la température est
relativement basse de juillet à septembre, avec des valeurs inférieures à 25 °C.
La température moyenne annuelle est de 26,11°C, pendant que l‟amplitude moyenne annuelle,
de l‟ordre de 3°C, est faible. A l‟échelle inter-mensuelle, la variabilité thermique n‟est donc
pas assez importante.
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2.2.5 - Hygrométrie
L‟hygrométrie ou humidité relative varie à l‟inverse de la température et de l‟insolation. Elle
est assez élevée dans la région car les valeurs moyennes mensuelles varient de 80,21%, au
mois de décembre, à 87,78%, au mois d‟août (figure 6).
2.2.6 - Géomorphologie
La géomorphologie de la Côte d‟Ivoire présente trois (3) types de paysages (Avenard, 1971) :
le panneau le plus élevé couvre la région Ouest autour de la ville de Man. Cette zone
montagneuse regroupe les massifs des Dans et des Touras avec quelques surélévations ;
le panneau le plus affaissé, au Sud, est représenté par la zone des lagunes ;
le troisième panneau qui correspond à la majeure partie du modelé est caractérisé par
une succession de collines très monotones avec quelques fois des reliefs plus élevés.
Au niveau de la grande région d‟Abidjan (zone des lagunes), trois (3) ensembles
géomorphologiques peuvent être également individualisés. Ce sont :
les hauts plateaux, à deux niveaux (40 à 50m et 100 à 120 m), représentés par les
buttes du Continental Terminal, au Nord de la lagune Ebrié ;
les moyens plateaux, d‟altitude allant de 8 à 12 m, constituant les affleurements du
cordon littoral Quaternaire ;
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Les hauts plateaux du Tertiaire sont entaillés par des vallées profondes issues du Centre-Nord
de la région, à l‟exemple des ravins du Banco et du Gbangbo. Ces vallées qui jouent le rôle de
drains, délimitent des unités hydrogéologiques secondaires.
2.2.7 - Hydrographie
Dans la zone d‟influence directe du projet, il „existe pas de cours d‟eau à signaler dans le
cadre de cette étude.
Par ailleurs, dans la zone d‟influence indirecte du projet, on rencontre de nombreux cours
d‟eau de directions variables :
2.2.8 - Pédologie
ème
La pédologie de la région d‟Abidjan au 1/200 000 fait apparaître les sols ferralitiques, les
sols hydromorphes et les sols récents (Perraud, 1971).
Les sols ferralitiques qu‟on rencontre sur les bas et hauts plateaux présentent une structure
dans laquelle l‟altération des minéraux est complète. La mise en place de cette texture
pédologique provient du processus de ferralisation développé sous l‟influence des facteurs
paléo climatiques et des types très anciens de végétation.
L‟abondance des pluies et les températures élevées entraînent la constitution d‟un profil étagé
avec :
un premier horizon peu épais, pauvre en humus et riche en matière organique ;
un horizon de base très épais de teinte variable liée à la nature de la roche mère.
Les sols hydromorphes constituent le deuxième élément pédologique important du secteur
d‟Abidjan. Cette hydromorphie a été provoquée par une évolution pédologique dominée par
un excès d‟eau.
Les sols récents et très peu évolués, bien que spatialement plus réduits que les deux autres, se
sont développés dans le secteur littoral, en présentant un faciès assez grossier où dominent les
éléments sableux. Ce sont les dunes littorales.
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Aquifère du
80 1,4.10-1 à 2.10-1 10-3 à 4.10-5 0,5 à 1 Nord-Sud
Quaternaire
Aquifère du
Moi-Pliocène 0,14 à 20 0,05 à 0,2 Nord-Sud
160 10-5 à 10-6 5 à 80
(Continental
Terminal)
Aquifère du
Crétacé
50 inconnue inconnue 2 inconnu Nord-Sud
Supérieur ou
Maestrichtien
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Photo 1 : Carrefour de l‟Indenié : Dalots sur Photo 2 : Carrefour de l‟Indenié : Dalots sur C1
C2 en amont des échangeurs en amont des échangeurs
L‟analyse des photos ci-dessus, nous permet d‟observer la dégradation de voirie liée à
l‟érosion régressive (écoulement des eaux hors du canal C2), des dalots complètement
bouchés par le sable et les ordures charriées par l‟eau de ruissèlement ce qui sans doute
entrainera une inondation inévitable du carrefour de l‟Indenié en cas d‟averse.
L‟analyse des photos ci-dessus, nous permet d‟observer la dégradation de voirie liée à
l‟érosion régressive (écoulement des eaux hors du canal C2), des dalots complètement
bouchés par le sable et les ordures charriées par l‟eau de ruissèlement ce qui sans doute
entrainera une inondation inévitable du carrefour de l‟Indenié en cas d‟averse.
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La baie de Cocody, exutoire final du bassin versant Gourou est aujourd'hui très ensablée
comme l‟indiquent les photos ci-dessous. En effet, en amont du bassin Gourou, les
infrastructures de stockage temporaire, de collecte et d'évacuation des eaux de ruissellement
sont insuffisantes, ou détériorés ; toute chose qui favorise les apports de sédiments,
consécutifs à l'érosion régressive des sols, et les transports de matières solides par charriage,
principales causes des désagréments récurrents à l'échangeur de l'Indénié à l'aval et
l'envasement de la baie de Cocody. Plusieurs hectares sont envasés et couverts de plantes.
En outre, selon Kouadio (2000), les eaux de ruissellement entrainent vers la lagune via la
baie les résidus des engrais (nitrates et phosphores). Cette étude a permis de mettre en
évidence quatre (4) métaux lourds (cuivre, zinc, plomb, cadmium) dont leur concentration
totale varie entre 486 ppm et 146 ppm. Les analyses faites par le Centre Ivoirien Anti
Pollution (CIAPOL) en lagune de 1993 à 1998 montre que les polychlorobiphényles ou PCB
sont de loin, les pesticides les plus abondants retrouvés dans le plan lagunaire, suivis du
dichlorodiphényldichloroéthane (DDD) qui est un métabolite du dichlorodiphényl-
trichloroéthane (DDT) et enfin du Lindane. La baie lagunaire de Cocody est parmi les plus
polluées de la lagune Ebrié en Escherichia coli (plus de 4 cellules/100 ml) et bactérie sulfito-
réductrice (plus de 2,5 cellules/100 ml) (CIAPOL, 1998 ; Hykpo, 2001).
Photo 11 : Ensablement de la baie de Cocody Photo 12 : Dalot sur le canal C1 en aval des
échangeurs (entrée de la baie de Cocody)
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Conclusion partielle
Le manque d‟assainissement occasionne des préjudices dommageables au niveau socio-
économique, environnemental et sanitaire. Les principaux impacts sont :
Au niveau environnemental
dégradation du cadre de vie et la qualité des eaux (marines, lagunaires,
souterraines) ;
stagnation des eaux pluviales dans des quartiers ;
destruction de la voirie par le ruissellement.
Au niveau sanitaire
recrudescence des maladies hydriques ;
surgissement des immondices occasionnant un choc visuel ;
exposition des déchets de toute sorte pouvant occasionner des maladies graves.
Au niveau socio-économique
ralentissement des activités économiques ;
entrave à la circulation piétonne et routière ;
entrave à l‟activité touristique.
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CHAPITRE V : METHODES
Notre méthode de travail à consister de faire une recherche bibliographique, des entretiens,
des visites de travaux de terrain et le traitement des données acquises pendant les première
phases.
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Le plus long cheminement hydraulique, dans un bassin versant, est utilisé pour déterminer le
temps de concentration qui servira ensuite à la détermination de débit du cours d‟eau via
l‟intensité des pluies qui est fonction du temps de concentration.
Pour déterminer ce plus long cheminement hydraulique d‟un cours d‟eau, on trace d‟abord
son bassin versant. Puis du point où le bassin se referme, on suit le cours d‟eau en le
remontant jusqu‟à la limite la plus éloignée. On mesure cette longueur à laquelle on applique
l‟échelle de carte utilisée. On obtient ainsi une distance réelle en mètre (m) puis en kilomètre
(Km) et enfin en hectomètre (hm).
La pente longitudinale d‟un sous bassin élémentaire est déterminée par la formule suivante :
𝒁𝒉 − 𝒁𝒃
𝑰=
𝑳
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Tableau IV: Coefficient de ruissellement selon le type d‟occupation du sol d‟après [Satin, Selmi,
1999, p 103]
Type d'occupation du sol Coefficient C
Commercial 0.70<c <0.95
Résidentiels lotissements 0.30<c <0.50
collectifs 0.50<c <0.75
habitat dispersé 0.25<c <0.40
Industriels 0.50<c <0.80
Pars et jardins 0.05<c <0.25
Terrain de sports 0.10<c <0.30
Terrains vagues 0.05<c <0.15
Terrains agricoles drainés 0.05<c <0.13
non drainés 0.03<c <0.07
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𝟏
𝒂(𝑻) × µ(𝑴)𝒃(𝑻) 𝟏−𝒃(𝑻)×𝒇 𝒄×𝒃(𝑻) 𝟏 𝒅×𝒃(𝑻)+𝟏−𝜺
𝑸𝒃𝒓𝒖𝒕 (𝑻) = × 𝑰 𝟏−𝒃(𝑻)×𝒇 × 𝑪 𝟏−𝒃(𝑻)×𝒇 × 𝑨 𝟏−𝒃(𝑻)×𝒇
#
𝟔 × 𝜷 + 𝜹ɤ
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a(T), b(T) sont les coefficients de Montana, fonction de T exprimée avec l‟intensité i
en mm/mn et le temps t en mn
I représente la pente du bassin versant en m/m;
C représente le coefficient de ruissellement ;
A représente la superficie du bassin en ha;
β, δ, ε, μ, c, d, ƒ représentent les coefficients d‟ajustement :
0,84 ;
β + δ = 1,40 ; ε = 0,05 ; μ= 0,19 × M c= -0,41 ; d= 0,507 ; ƒ= -0,287 ; M=2.
𝑴 𝟎,𝟖𝟒𝙭𝒃(𝑻) 𝑳
Avec : 𝒎 = ( ) 𝟏−𝒃 𝑻 𝙭ƒ et 𝑴=
𝟐 𝑨
Le principe de l‟association des bassins dans la méthode de Caquot a pour but de déterminer
les débits équivalents dans les bassins disposés en série ou en parallèle.
Bassins en série
La détermination du débit équivalent des bassins en série est faite à partir des formules
consignées dans le tableau V ci-dessous :
𝐀é𝐪 = 𝑨𝒋
𝐶𝑗𝑥𝐴𝑗 ( 𝐿𝑗)2 𝐿𝑗
𝐶é𝑞 = 𝐼é𝑞 = 𝑀é𝑞 =
𝐴𝑗 (
𝐿𝑗
)2 𝐴𝑗
𝐼𝑗
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Bassin en parallèle
Les formules consignées dans le tableau VI ci-dessous permet de déterminer le débit
équivalent des bassins en parallèle.
Tableau VI: Formules permettant de calculer le débit équivalent des bassins en parallèle
les caniveaux à ciel ouvert sont les plus utilisés en assainissement des eaux
pluviales, leur coût de réalisation est relativement bas par rapport aux réseaux enterrés et
offrent un entretien beaucoup plus facile ;
les sections trapézoïdales bien qu‟elles possèdent une largeur au gueule grande
et risquant d‟avoir une grande emprise sur la voie public du fait de l‟étroitesse de certaine rue
sont celles même qui ont été utilisées dans les travaux antérieurs.
𝑺
𝑹𝒉 = S = y (b+my) et P = b+2y 𝟏 + 𝒎𝟐
Avec : 𝑷 sachant que :
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La méthode des pluies est utilisée pour le calcul du volume de la retenue. Cette méthode
découle des courbes IDF (Intensité-Durée-Fréquence) par l‟analyse statistique des pluies de la
zone du projet. En effet, les courbes IDF sont transformées en courbes HDF (Hauteur-Durée-
Fréquence). L‟application de cette méthode suppose cinq étapes (TERRABO, 2010) :
1) La détermination de toutes les valeurs fondamentales nécessaire au calcul, à savoir :
le débit Q de fuite admissible à l‟aval en m3/s : 𝑸𝒇 = 𝒎 × 𝑺 × 𝟐×𝒈×𝒉
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𝑸
L = largeur du déversoir avec 𝑳 = 𝟑
𝒎 𝟐𝒈𝑯𝟐
g = accélération de la pesanteur,
H = hauteur de la lame déversante,
E = épaisseur à la base du déversoir avec E = X + 0,30H
0.449
y = -0.334x2 + 0.3373x + 0.3872
0.424
0.399
p/H
0.374
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5
Figure 8: Graphe permettant de calculer le coefficient de débite (m) dans le cas d‟un déversoir à profil
Craeger
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SB11 SB12 SB13 SB14 SB15 SB16 SB17 SB18 SB19 SB20 SB21 Total
33 20 81 138 90 167 258 134 51 21 66 2722
La superficie totale des différentes unités hydrologiques (voir tableau VII) ainsi délimitées
varie de 15 à 473 ha et correspondant à la zone d‟étude est de l‟ordre de 2750 ha.
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SB11 SB12 SB13 SB14 SB15 SB16 SB17 SB18 SB19 SB20 SB21
0,65 0,65 0,65 0,75 0,8 0,85 0,85 0,8 0,8 0,85 0,85
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Les débits équivalent des sous bassins associés en série et /ou en parallèle ont été déterminés et consignés dans le tableau XII ci-dessous :
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6.7- Comparaison des résultats des différents canaux existants et canaux prévisionnels
Le tableau ci-dessous montre la comparaison entre les débits des canaux existants et les débits
produits par les sous bassins empruntant les différents tronçons ci-dessous désignés.
Tableau XIII: Comparaison des débits des canaux existants et ceux produits par les sous bassins
N° Tronçon Canal Dimensions Pente I Fruit de Débit capable Débit calculés Observation
(B;b;y) (m/m) berge m (m3/s) avec les SBV
1 a-b 24 6m x 2,5m x 1,75m 0,041930 1,00 106,49 46,02 Suffisant
2 b-c 24 6m x 2,5m x 1,75m 0,043347 1,00 108,27 104,68 Suffisant
3 c-d 23 7,95m x 3,2m x 0,041832 0,79 317,86 170,70 Suffisant
3,0m
4 d-e 22 7,95m x 3,2m x 0,041849 0,79 312,32 204,29 Suffisant
3,0m
5 e-f 21 7,95m x 3,2m x 0,043904 0,79 319,89 230,67 Suffisant
3,0m
6 f-g 18 8,5m x 3,4m x 0,043668 0,78 387,01 292,66 Suffisant
3,25m
7 g-h 13 10,0m x 4,0m x 0,039901 0,77 575,73 365,99 Suffisant
3,85m
8 h-i 11 10,52m x 4,21m x 0,040735 0,78 661,74 411,97 Suffisant
4,03m
9 i-j 5 9,0m x 1,60m 0,027862 / 187,91 260,51 Insuffisant
10 j-k 3 16,0m x 14m x 0,036415 0,67 350,40 284,53 Suffisant
1,5m
11 i-l 6 8,25m x 2,65m 0,053800 / 488,31 219,63 Suffisant
12 l-m 1 15m x 11m x 2,25m 0,036600 0,89 558,41 253,59 Suffisant
On remarque en observation que la quasi-totalité des canaux existants sont suffisant pour
évacuer les eaux pluviales par tronçon sauf celui du canal i-j (Voir Figure de l’annexe 5).
Cependant, on constate de façon récurrente les inondations au carrefour de l‟Indenié. Cette
inondation pourrait être du à l‟envasement et l‟ensablement des principaux canaux C1 et C2
après chaque pluie. Nous proposons la construction de bassins de retenue au niveau de trois
(3) sites se situant pratiquement à l‟exutoire du bassin Gourou afin de freiner l‟ensablement
des canaux principaux.
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6.8- Capacité des canaux principaux C1, C2 et leurs dalots en aval à évacuer la crue
Le tableau ci-dessous présente la capacité des deux canaux et des leurs dalots à évacuer le
débit d‟eau collecté par le bassin en amont.
D‟après le tableau qui précède, seul le canal C1 est suffisant pour évacuer les eaux pluviales.
Le canal C2 est insuffisant ainsi que les dalots. Dans le cas le plus favorable, il convient de
réaliser des ouvrages d‟écrêtement des crues sur le bassin versant Gourou pour garantir que
les débits qui parviennent aux canaux C1 et C2, n‟excèdent pas les débits capables comme
nous constatons plus haut. Il est par conséquent indispensable de créer des bassins de retenue
en vue d‟écrêter les crues.
Malgré la relative fréquence du curage des canaux et de leurs débouchés, force est de
constater que le carrefour de l‟Indénié est très ensablé et que le spectacle des dépôts solides
est désolant: Il est donc important de créer des bassins de retenue en vue de faire écran aux
dépôts solides qui vont boucher les dalots.
Les bassins sont dimensionnés pour écrêter la crue décennale sur les sous-bassins relatifs aux
sites et les débits capables des canaux. Ces bassins sont équipés de seuils déversoirs, de
dégrilleurs et de tamis qui concourent à bloquer les matériaux fins et grossiers.
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7.2- Caractéristiques des sites (sous bassin versant) pour les bassins de retenue
Les trois (3) sites à étudier se situant pratiquement à l‟exutoire du bassin Gourou (Voir la
figure de l’annexe 4), nous donnons ci-après leurs caractéristiques, en faisant abstraction des
bassins en amont de ces sites.
Lycée SB20
0,21 1,95 0,56 0,57 5,38 14,95
Technique
Fraternité SB18
1,34 5,00 1,63 1,34 2,77 54,02
Matin
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les ouvrages de rejet. Dans le cas de notre étude, le site de réalisation du bassin de retenue est
urbanisé. Donc nous donnons une section de la vidange de fond, avec celle-ci, il est calculé le
débit de fuite et le volume de la retenue qui permet d‟écrêter les eaux issues du bassin versant.
Il est ensuite vérifier que ce volume tient dans l‟espace disponible et minimise les
déplacements des habitations.
Selon le tableau ci-dessus, les volumes de stockage nécessaires pour écrêter la crue décennale
sont :
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Il est prouvé plus haut que le canal C1 est suffisant. Un bassin de retenue n‟est pas nécessaire
pour écrêter les crues. Le tableau ci-dessus indique que le volume requis varie de 463 à 1104
m3. Le volume de 4 500 m3 disponible prévu pour le stockage et le dépôt solide est largement
suffisant même pour une crue cinquantenale.
D‟après le tableau XVIII, le volume du bassin de retenue du site de Fraternité Matin est
suffisant pour écrêter la crue décennale.
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L‟ouvrage de Fraternité Matin est un bassin de retenue comprenant les mêmes éléments que
celui du Lycée Technique.
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7.3.4.3-Site de la CIE
L‟ouvrage comprend la fusion des canaux C1 et C2 rehaussés, un seuil déversoir et un regard
en béton armé, un pertuis de fond, un batardeau, des dégrilleurs et un tamis.
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sur les parois. Les parois des canaux sur ce site seront rehaussées. Les parois du canal C1 et du
petit canal qui débouche sur C1 en amont de la fusion seront également rehaussées de à 0,5 m.
L‟accès et la sortie de l‟ouvrage : se font par une rampe en béton armée, large
de 4m, avec une longueur de 20m et une pente de 10%.
Les assises des parties à bétonner : elles seront bien réglées et compactées
avant la mise en œuvre du béton.
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Les dalots ;
Le dessableur de la Cité SICOGI ;
Les canaux.
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Les ouvrages et les volumes à enlever au niveau du dessableur sont les suivants :
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L‟évaluation du coût de curage dépend des paramètres que sont : du volume de l‟ouvrage, la
quantité de la boue par unité de longueur à curer et la main d‟œuvre. Le coût de curage des
différents ouvrages est estimé à 199 994 660 FCFA. Le tableau suivant récapitule ces coûts.
HT TVA TTC
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Le curage des ouvrages trois fois dans l‟année aux périodes suivantes :
mois de Mars, avant le début de la grande saison pluvieuse ;
mois de Juillet à l‟intersaison ;
en Novembre, à la fin de la petite saison pluvieuse.
La présence d’un gardien sur chaque site qui jouera les rôles suivants :
surveiller les ouvrages et les équipements afin d‟éviter les dépôts d‟ordures et les vols ;
ouvrir en cas de besoin le batardeau pour laisser écouler l‟eau stockée dans la retenue ;
remonter le dégrilleur et le tamis installés dans le regard en vue de vider leur contenu en
dépôt solide ;
enlever régulièrement les dépôts solides et les stocker à proximité du bassin ;
alerter le Maître d‟ouvrage en cas d‟incident.
Dans le cadre de ce plan d‟urgence, la réalisation des ouvrages dimensionnés peut avoir des
impacts sur l‟environnement. Ces impacts peuvent être positifs comme négatifs. L‟évaluation
de ces impacts nécessite un travail de terrain approfondi pour une étude d‟impacts. Mais pour
faute de temps, cela n‟a pas pu être fait. Nous nous limiterons donc dans ce travail, à citer
approximativement des impacts potentiels du projet sur son environnement.
La réalisation des ouvrages d‟assainissement aura pour impact direct le bon drainage des eaux
pluviales au carrefour de l‟Indenié. Les endroits supposés inondables du carrefour seront
désengorgés d‟eau, ce qui favorisera la circulation des abidjanais, la réduction de la
prolifération des moustiques qui baignent dans les eaux stagnantes et la suppression des
sources de pollution (sources de vecteurs de maladies), de nuisance. Elle permettra donc
d‟assainir, d‟améliorer le cadre de vie des populations et limiter l‟érosion des terrains et des
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voiries. La réalisation de ces ouvrages nécessitera une mobilisation de la main d‟œuvre locale
et sera donc une source d‟emplois pour les chômeurs. Toutes fois, la mise en place de ce
projet, malgré ses effets positifs, présente aussi des impacts négatifs potentiels.
Les ouvrages d‟assainissement pluvial, bien qu‟ils résolvent de façon durable le problème
d‟évacuation d‟eau, leur mise en œuvre présente des impacts néfastes qui sont entre autres : le
rétrécissement de chaussée car les bassins de retenue occupent beaucoup d‟espace, les
excavations et l‟augmentation de la circulation associés aux activités de construction des
ouvrages. A cela s‟ajoutent les voies barrées, les déviations et les bruits des engins lors de la
construction des ouvrages. Mais aussi le comportement de la population à utiliser les bassins
comme lieu de rejet des eaux usées et des ordures ménagères. L‟absence d‟entretien de ces
ouvrages pénaliserait non seulement l‟ensemble des investissements effectués, mais aussi
augmenterait l‟insalubrité et donc les risques sanitaires de la ville toute entière. Au vu de ces
impacts négatifs, il serait nécessaire de proposer quelques mesures d‟atténuation.
Mesures opérationnelles
Pour assurer une longue durée de vie des ouvrages, il incombe aux autorités (municipales,
districts, ministérielles) de la ville d‟Abidjan de mener une campagne de sensibilisation de la
population permettant d‟inverser leur comportement. La mairie d‟Adjamé et celle du Plateau
doivent renforcer leurs services techniques chargés de l‟environnement afin d‟entretenir
régulièrement des caniveaux et bassins de retenue.
la prise de dispositions pour éviter que les eaux usées rejetées à tord dans les canaux
arrivent dans les bassins ;
la prise de dispositions pour que les bassins ne servent pas de dépôts d‟ordures ménagères
et qu‟elles soient enlevées le cas échéant ;
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la prise de dispositions pour que les bassins soient curés régulièrement, étant entendus
qu‟ils serviront en même temps de dessableurs ;
le curage des canaux en amont et surtout en aval pour que le débit restitué puisse s‟écouler
librement et à pleine section ;
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Pour réduire au mieux les désagréments des inondations au carrefour de l‟Indenié, le coût
estimatif total du projet est de 1 526 487 796 F CFA TTC et se décompose come suit :
Le tableau suivant nous indique le montant global qu‟il faut pour la réalisation du projet par
site.
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Quant au site 2 du Lycée Technique, la réalisation du bassin est estimée à 319 728 004 FCFA
comme le tableau ci-dessous le signifie.
Le montant estimatif pour la réalisation de cet ouvrage au niveau de Fraternité Matin s‟élève à
389 039 428 FCFA comme l‟indique le tableau suivant :
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DISCUSSIONS
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Optimisation des conditions d’évacuation des eaux pluviales du carrefour de l’Indenié à la baie de Cocody
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A Abidjan, on s‟amuse à dire que dès que le ciel s‟assombrit, le carrefour de l‟Indénié est
inondé, ceci pour exprimer la gravité de la situation.
Les études menées dans le bassin Gourou sur l‟optimisation des conditions d‟évacuation des
eaux pluviales de carrefour de l‟Indenié à la baie de Cocody permettent de retenir les points
suivants :
Les problèmes d‟inondation resteront entiers si les canaux et dalots existants ne sont
pas curés régulièrement surtout avant et pendant la saison pluvieuse et que les principaux
thalwegs ne sont pourvus de canaux en béton afin de freiner l‟ensablement des canaux C1 et
C2 .
Il est important de se pencher sur l‟établissement ou la révision des lois
urbanistiques qui pourraient apporter une réglementation en matière d‟occupation des sols et
des emprises de canaux en intégrant une administration des eaux pluviales. Cette
administration des eaux pluviales aura pour objectif, entre autres, la mise en place de zones
d‟infiltration et de stockage en vue de leur réutilisation éventuelle.
Par ailleurs, il faut mettre à la disposition de la D.A.D à travers une structure
autonome des moyens conséquents pour le suivi, le contrôle, et la télégestion des systèmes
d„assainissement évolutifs basé sur l„informatisation des données.
La réalisation des trois bassins de retenue le long des canaux principaux qui
débouchent sur le carrefour de l‟Indenié soulagera la population abidjanaise.
Il faut garantir le fonctionnement efficient des ouvrages de drainage des eaux pluviales
de ce réseau, des actions sont recommandées. Il s‟agit essentiellement de s‟assurer du respect
des cahiers de charges, sensibiliser les populations sur les bonnes pratiques en matière
d‟entretien des ouvrages de drainage.
Les projets en assainissement et surtout pour la réalisation des canaux et bassins étant
à coût élevé, les autorités étatiques doivent prendre le problème à bras le corps pour assurer
une vie pérenne aux ouvrages à réaliser.
L‟état doivent rechercher des fonds d‟appui auprès des partenaires au développement,
prêts à intervenir dans tout ce qui concerne l‟assainissement afin d‟améliorer les conditions de
vie de ses populations, par l‟assainissement de leur environnement social et sanitaire.
Les problèmes d„assainissement doivent être pris au sérieux par les décideurs compte
tenu de leurs impacts négatifs sur le bien-être des populations. Cela passera bien sur par
réalisation du nouveau schéma directeur de l‟assainissement élaboré par le BNETD.
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Recourir aux services du Génie Militaire pour curer les canaux et dalots au carrefour
de l‟Indenié ;
Le droit des personnes, des agglomérations urbaines et rurales de vivre dans un habitat
sain et dans un environnement protégé contre la pollution ;
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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YAO T. V. (2009). Contribution a la gestion durable des eaux pluviales dans un contexte de
changement climatique : cas de la ville de Korhogo. Mémoire de fin d’étude Master Spécialisé
Génie Sanitaire et Environnement, Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de
l’Environnement (2iE), 53p.
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FORMULES
PERIODE PARAMETRES
SUPERFICIELLES
DE RETOUR i=a.tb
Q (m3/s) = m.K.IU.CV.AW
P=1/F
a(F) b(F) K U V W
REGION I
10 ans 460 -0,37 1,58 0,17 1,12 0,85
5 ans 418 -0,37 1,42 0,17 1,12 0,85
2 ans 365 -0,37 1,22 0,17 1,12 0,85
1 an 310 -0,37 1,01 0,17 1,12 0,85
REGION II
10 ans 570 -0,48 2,24 ,23 1,16 0,82
5 ans 518 -0,48 2,01 0,23 1,16 0,82
2 ans 460 -0,48 1,75 0,23 1,16 0,82
1 an 375 -0,48 1,38 0,23 1,16 0,82
REGION III
10 ans 532 -0,46 2,03 0,22 1,15 0,83
5 ans 472 -0,46 1,77 0,22 1,15 0,83
2 ans 397 -0,46 1,45 0,22 1,15 0,83
1 an 330 -0,46 1,17 0,22 1,15 0,83
i : Intensité de la pluie (mm/h)
t : durée de l‟averse (mn) ≤120 mn
Q : débit en m3/s
I : Pente du bassin (m/m)
C : Coefficient de ruissellement du bassin
A : Surface du bassin (ha)
m : Coefficient de forme du bassin
Pour les valeurs de P supérieures à 10 ans, on multipliera les débits décennaux par les coefficients
suivants : P=20 ans : 1,20 ; P=50 ans : 1,50
𝟎,𝟖𝟒𝙭𝒃(𝑻)
𝑴 𝑳
𝒎 = ( ) 𝟏−𝒃 𝑻 𝙭ƒ ; 𝑴 = avec M≥0,8
𝟐 𝟏𝟎𝟎. 𝑨
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Annexe 3 : Bassin Gourou présentant les différents canaux d‟évacuation d‟eaux pluviales
Annexe 4 : Bassin Gourou présentant les sites de réalisation des bassins de retenue
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Annexe 4 : Bassin Gourou représentant les sites de réalisation des bassins de retenue
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001 Installation générale de chantier, amenée et repli du matériel général Ft 1,0 20 000 000 20 000 000
002 Provision pour déplacement de réseaux Prov 1,0 10 000 000 10 000 000
101 Déblais de toute nature mis en dépôt m3 26 310,0 3 500 92 085 000
Démolition de canaux (éléments en BA) y compris évacuation à la
102 m3 170,7 37 638 6 422 925
décharge)
SOUS TOTAL 100 98 507 925
201 BETON
201.1 Béton de propreté C150 sur une épaisseur de 10 cm m3 600,0 80 000 48 000 000
201.2 Béton de qualité Q350 au ciment CPA 350 m3 1 482,4 125 000 185 300 000
202 ARMATURE
202.1 Acier à haute adhérence kg 114 445,0 1 300 148 778 500
203 COFFRAGE
302.1 Fourniture et pose de batardeau (fer plein: 1,10x1,10x0,015m) u 1,0 375 000 375 000
302.2 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 4,53x1,50m) u 1,0 835 410 835 410
302.3 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 2,00x1,50m) u 1,0 450 000 450 000
302.4 Fourniture et pose de dégrilleur amovible (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 560 000 560 000
302.5 Fourniture et pose de grille de tamisage (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 1 337 750 1 337 750
302.6 Fourniture et pose de palan et accessoires u 1,0 300 000 300 000
302.7 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 45x1,70m) u 1,0 7 500 000 7 500 000
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Optimisation des conditions d’évacuation des eaux pluviales du carrefour de l’Indenié à la baie de Cocody
001 Installation générale de chantier, amenée et repli du matériel général Ft 1,0 20 000 000 20 000 000
002 Provision pour déplacement de réseaux Prov 1,0 10 000 000 10 000 000
SOUS TOTAL 000 30 000 000
SECTION 100 : TERRASSEMENTS GENERAUX
101 Débroussement m² 3 715,0 200 743 000
102 Décapage de la terre végétale m² 3 715,0 150 557 250
3
103 Déblais de toute nature mis en dépôt m 13 600,0 3 500 47 600 000
Démolition de parois de canaux ( éléments en BA) y compris 3
104 m 81,7 37 638 3 075 401
évacuation à la décharge
SOUS TOTAL 100 51 975 651
SECTION 200 : GROS ŒUVRES
201 BETON
201.1 Béton de propreté C150 sur une épaisseur de 10 cm m3 151,6 80 000 12 127 200
3
201.2 Béton de qualité Q350 au ciment CPA 350 m 612,0 125 000 76 500 000
202 ARMATURE
202.1 Acier à haute adhérence kg 42 713,0 1 300 55 526 900
203 COFFRAGE
203.1 Coffrage ordinaire m² 186,1 6 500 1 209 585
203.2 Coffrage pour parements soignés m² 219,2 7 500 1 643 850
SOUS TOTAL 200 147 007 535
SECTION 300 : TRAVAUX GENERAUX
301 CLOTURE
301.1 Protection du côté de la voie express
Garde-corps métallique sur 1,5 m de hauteur reposant sur 2 rangées
301.1.1 ml 140,0 89 000 12 460 000
d'agglos + semelle
301.2 Protection du côté des habitations
301.2.1 Clôture de 2 m de hauteur en agglos 15 creux ml 250,0 50 000 12 500 000
302 AMENAGEMENT DES SURFACES NON BETONNEES
302.1 Protection par engazonnement m² 2 950,0 1 200 3 540 000
303 EQUIPEMENT DE L'OUVRAGE DE VIDANGE
303.1 Fourniture et pose de batardeau (fer plein: 1,10x1,10x0,015m) u 1,0 375 000 375 000
303.2 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 3,00x1,50m) u 1,0 750 000 750 000
303.3 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 2,00x1,50m) u 1,0 450 000 450 000
303.4 Fourniture et pose de dégrilleur amovible (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 560 000 560 000
303.5 Fourniture et pose de grille de tamisage (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 1 337 750 1 337 750
303.6 Fourniture et pose de palan et accessoires u 1,0 300 000 300 000
302.7 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 60x1,20m) u 1,0 8 500 000 8 500 000
304 AMENAGEMENT DE VOIE D'ACCES
304.1 Voie d'accès de 4 m de large en graveleux latéritique ft 1,0 1 200 000 1 200 000
SOUS TOTAL300 41 972 750
Montant Hors taxes 270 955 936
Montant de la TVA (à 18%) 48 772 068
Montant TTC 319 728 004
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Optimisation des conditions d’évacuation des eaux pluviales du carrefour de l’Indenié à la baie de Cocody
001 Installation générale de chantier, amenée et repli du matériel général Ft 1,0 20 000 000 20 000 000
002 Provision pour déplacement de réseaux Prov 1,0 10 000 000 10 000 000
SOUS TOTAL 000 30 000 000
SECTION 100 : TERRASSEMENTS GENERAUX
101 Abattage d'arbres Ø < 1m n 34,0 39 900 1 356 600
102 Déblais de toute nature mis en dépôt m3 34 766,0 3 500 121 681 000
Démolition de canaux (éléments en BA) y compris évacuation à la
103 m3 88,5 37 638 3 329 834
décharge
Remblais provenant de déblais y compris compactage (pour la zone
104 m3 157,7 4 545 716 747
à remblayer)
SOUS TOTAL 100 127 084 180
SECTION 200 : GROS ŒUVRES
201 BETON
201.1 Béton de propreté C150 sur une épaisseur de 10 cm m3 80,8 80 000 6 464 000
201.2 Béton de qualité Q350 au ciment CPA 350 m3 410,0 125 000 51 250 000
202 ARMATURE
202.1 Acier à haute adhérence kg 26 816,0 1 300 34 860 800
203 COFFRAGE
203.1 Coffrage ordinaire m² 283,3 6 500 1 841 450
203.2 Coffrage pour parements soignés m² 223,1 7 500 1 673 250
SOUS TOTAL 200 96 089 500
SECTION 300 : TRAVAUX GENERAUX
301 CLOTURE
301.1 Protection du côté de la voie express
Garde-corps métallique sur 1,5 m de hauteur reposant sur 2 rangées
301.1.1 ml 278,0 89 000 24 742 000
d'agglos + semelle
301.2 Protection du côté des habitations
301.2.1 Clôture de 2 m de hauteur en agglos 15 creux ml 360,0 50 000 18 000 000
301.2.1 Portail métallique à 2 vantaux m² 8,0 83 000 664 000
302 AMENAGEMENT DES SURFACES NON BETONNEES
302.1 Protection par engazonnement m² 9 360,0 1 200 11 232 000
302.2 Pérrés maçonnés au-dessus de la tête du dalot en aval m² 28,0 20 000 560 000
303 EQUIPEMENT DE L'OUVRAGE DE VIDANGE
303.1 Fourniture et pose de batardeau (fer plein: 1,10x1,10x0,015m) u 1,0 375 000 375 000
303.2 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 3,00x1,50m) u 1,0 750 000 750 000
303.3 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 2,00x1,50m) u 1,0 450 000 450 000
303.4 Fourniture et pose de dégrilleur amovible (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 560 000 560 000
303.5 Fourniture et pose de grille de tamisage (Section: 1,10x1,10m) u 1,0 1 337 750 1 337 750
303.6 Fourniture et pose de palan et accessoires u 1,0 300 000 300 000
302.7 Fourniture et pose de dégrilleur fixe (Section: 45x1,20m) u 1,0 7 100 000 7 100 000
304 AMENAGEMENT DE VOIE D'ACCES
304.1 Voie d'accès de 4 m de large en graveleux latéritique ml 15,0 30 000 450 000
304.2 Ouvrage de franchissement de canal u 1,0 10 000 000 10 000 000
SOUS TOTAL300 76 520 750
Montant Hors taxes 329 694 430
Montant de la TVA (à 18%) 59 344 997
Montant TTC 389 039 428
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Optimisation des conditions d’évacuation des eaux pluviales du carrefour de l’Indenié à la baie de Cocody
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