Memoire Fin D'Etude
Memoire Fin D'Etude
Memoire Fin D'Etude
Présenté Par
GUERAT Ali
KHATRA Mohammed Ikbal
Soutenu le : / / 2022
N° Série : ………/2022
Dédicaces
Nous dédions aussi ce travail à toute personne qui n’a jamais cru en
nous, à toute personne qui avait mis des pierres voire des rochers sur
notre chemin, on vous dit merci pour vos pierres car on les a utilisées
pour bâtir les escaliers qui nous ont mené là, où nous sommes
aujourd’hui.
Nous dédions également ce mémoire aux personnes barrières qui ont fait
face à nos rêves, qui ont essayé de nous briser et parfois nous casser,
nous tenons à leur dire que nous sommes toujours là où vous n’avez
jamais souhaité nous voir. Parce que la réussite, la vraie réussite c’est
d’épater ceux qui ont connu le moment où nous n’étions rien.
Remerciements
Nos remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont
contribué, de près ou de loin, à l’élaboration de ce mémoire, ainsi
qu’à la réussite de notre formation. Ce travail de fin d’études n’aurait
pas pu voir le jour sans l’aide, de nombreuses personnes. C’est
pourquoi, nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui nous ont
aidées et encouragées tout au long de l’élaboration de ce mémoire.
-Nos familles et nos amies qui nous ont toujours encouragées dans
nos choix personnels et professionnels. Ils ont toujours été là pour
nous afin de nous aider à franchir chaque étape de ces années
d’études. Ils nous ont également soutenues dans les moments heureux
comme dans les moments pénibles.
– Enfin à nos collègues de promotion avec qui nous avons passé des
moments qui resteront gravés dans notre mémoire.
Dédicaces………………………………………………………..
…………………. I
Remerciements…………………………………………………………………
….. II
Résumé…………………………………………………………………………
…. III
Table des
Matières………………………………………………………………… IV
Liste des
tableaux…………………………………………………………………. IX
Liste des
figures…………………………………………………………………… X
Introduction ………………….
…………………………………………………… 01
CHAPITRE 1
Aperçu sur la région d’In Amenas
CHAPITRE 2
Généralités sur le gas-lift
CHAPITRE 3
L’analyse nodale
CHAPITRE 4
Optimisation de gas-lift
4.1 L’injection de gas-lift au niveau du puits ZR-313-DO………………………… 6
70 2
6
Choix des corrélations-----------------------------------------------------------------------
4
6
La courbe de performance de puits ZR-313-DO-----------------------------------------------
6
6
Détermination du débit optimal de gas à injecter---------------------------------------
7
6
Paramètres influençant sur les puits en gas-lift------------------------------------------
9
8
IV.4 Résumé des résultats d’optimisation ----------------------------------------------------------------
0
8
IV.5 Résultats et discussion ---------------------------------------------------------------------------------
1
Conclusion & 8
Recommandations--------------------------------------------------------------------- 3
Bibliographie 8
------------------------------------------------------------------------------------------------ 5
Annexe 8
Les fiches techniques
A 6
Annexe 8
Système de production
B 9
Annexe 9
Les pertes de charge possible dans un système de production
C 0
Annexe 9
Les positions des différents nœuds
D 1
Liste des abréviations
Données de test
Tableau 5.1 62
-------------------------------------------------------------------------
PVT ZR-313-DO-D0
Tableau 5.5 63
------------------------------------------------------------------------
Données de test
Tableau 5.8 73
------------------------------------------------------------------------
PVT ZR-313-DO-D0
Tableau 5.12 74
------------------------------------------------------------------------
Données de test
Tableau 5.14 78
-------------------------------------------------------------------------
Introduction générale
Nous nous sommes posé quelques questions qui sont les suivantes :
Quelles sont les étapes principales pour optimiser le débit du gas injecté ?
Afin de résoudre la problématique, nous avons posées quelques hypothèses que nous
affirmant ou confirmant à la fin de ce travail :
Hypothèse 01 : Les étapes de l'optimisation sont des mesures sur terrain (sur les champs
pétroliers).
Hypothèse 02 : Les étapes de l'optimisation sont des calculs effectués par des logiciels
spéciaux.
Hypothèse 03 : Les étapes de l'optimisation sont une combinaison entre des
mesures sur terrain et des calculs par des logiciels spéciaux.
Dans le second chapitre, nous allons élaborer une généralité sur la technique du
Gas-lift.
Le chapitre qui suit contiendra une présentation sur l'analyse nodale, avec une
interprétation des deux courbes obtenue de performance du puits (in flow, out
flow).
Enfin nous finirons ce travail par le quatrième chapitre qui portera les résultats
pratiques obtenus par les calculs d’optimisation, suivie d’une interprétation des
résultats.
Introduction
Nous allons entamer ce premier chapitre par la présentation des champs DIN Amenas,
en commençant par sa situation géographique qui est très intéressante, Puis nous allons
présenter le champ Zarzaitine Nord Est.
AIN AMENAS est située dans le sud Algérien à 1600 Km d’Alger, à 730 Km au
sud de Hassi Massoud à la frontière Libyenne, au centre de ce qu’on appelle le bassin d’Illizi
à 240 Km de chef-lieu Illizi.
Elle représente le deuxième champ d’exploitation pétrolière en Algérie avec une capacité de
production de 5000m3/jour environ. L’exploitation du champ, situé dans une zone
géographique particulièrement défavorisée, a nécessité l’implantation d’un certain nombre
d’équipement.
C’est ainsi qu’à IN AMENAS, dans un rayon ne dépassant pas 5 Km, on dénombre trois
groupes d’installations majeures :
• Des centres de stockage.
• Des bases de vie.
• Des bases industrielles.
Cette région pétrolière est constituée de trois secteurs, qui sont :
• Le secteur Nord (ZARZAITINE) à 30 Km d’IN AMENAS.
Le secteur Est (EDJELLEH) à 70 Km D’IN AMENAS.
• Le secteur Ouest (TIGUENTOURINE, AL ADEB LARACH, HASSIKIEFAF…)
Ces trois secteurs sont des champs de production de pétrole et de gas appartenant à la
SONATRACH Direction Régional D’IN AMENS ; [1]
7
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
Bassin d’Illizi
La région
d’In Amenas
Plusieurs sociétés pétrolières étrangères ont opéré sur des permis de différentes tailles dans
le cadre de la prospection.
La C.R.E.P.S (compagnie de recherche et d'exploration du pétrole au Sahara) a eu la
grande part dans la région, pour ce qui est de l'exploration et la totalité des gisements lors de
l'exploitation.
La recherche dans le bassin d’Illizi a commencé en 1955 et a été encouragée par la
découverte par le forage du puits DL101 ou Edjeleh-101, en 1956, où jaillit pour la première
fois du pétrole dans le Sahara Algérien. En 1956, et après la découverte du champ d’Edjeleh
fut le tour du champ de Tiguentourine par le forage de TG101 dont les horizons producteurs
sont : Le carbonifère (B11, D2, D4 et D6), le Dévonien (F2, F4 et F6) et le Cambro-
Ordovicien (Unité IV en particulier).
La CREPS a foré le puits ZR1, en 1957, qui a donné de l’huile dans les horizons suivants :
Carbonifère :(B4, D0a, D2), Dévonien : (F2, F4) avec un gas cap dans le réservoir F4 et du
gas dans le Cambro-Ordovicien et les autres champs tels que: La Reculée (1956), El-Adeb
Larache (1958), Ouan Taredert (1958), Dome à Collenias (1958), Assekaifaf Sud (1958),
Assekaifaf Nord (1962), Tan Emellel découvert par EURAFREP en (1960), Tenere El
Beugra (1960), Gara (1962), Irlalène (1962), Ouest Ihansatene et Hassi Farida et Tihigaline
(1963).
8
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
La région dont le siège est à In Amenas, a été scindée en plusieurs secteurs d’exploitation :
secteur Est et secteur Ouest. Ces secteurs sont eux-mêmes composés de gisements que nous
essayons d'énumérer ci-après par ordre d’importance :
Secteur Est : Edjeleh, Zarzaitine Nord EST et Ouan Taredert.
Secteur Ouest : Tiguentourine, El-adeb Larache, Gara, la reculée et Assekaifaf (Nord et
Sud).
Actuellement l'arrêt (ferméen Avril 1983) : Tan Emellel, Dome à Collenias.
Non exploités : Hassi Ouan Abech, Iffefane Tehert Nord, Irlalene Ouest, Ihansatene, Hassi
Farida, Tin Essameid, et Tenere El Beugra.
Les différents champs d’AIN AMENASS et leur horizon producteur sont illustrée dans
le tableau ci-dessous :
9
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
I.4.1 Introduction :
Le gisement de Zarzaitine Nord-Est se situe dans le bloc 240, à sept kilomètres environ au nord
du champ de Zarzaitine dans la
partie sud-est du bassin d’Illizi,
à proximité de la frontière
libyenne, à1500 kilomètres
d’Alger (Figure I.1).
Il a été découvert en
1959 avec le forage du puits
ZR 301 ; ce sondage a mis en
évidence des hydrocarbures
dans huit réservoirs
individuels qui ont subi des
essais, des résultats significatifs ont été obtenus. De l’huile a été découverte dans trois zones
désignées comme Carbonifère B4, B6 et D0 ; des indices de gas ont été rencontrés dans cinq zones,
qui sont le Carbonifère B2a et B2b, le Dévonien F2 et F4 et le Cambro – Ordovicien. L’exploitation
du champ a commencé en 1964.
10
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
Le gisement Zarzaitine Nord Est inclus dans la concession de Zarzaitine défini par le décret du 27
octobre 1961, octroyant à la compagnie de recherche et d’exploitation de pétrole au Sahara (CREPS)
la concession des gisements d’hydrocarbures de Zarzaitine. Cette concession est d’une superficie de
425 Km², dont les limites sont reportées sur la planche (n°2).
Le périmètre d'exploitation du gisement de Zarzaitine Nord Est demandé ; dénommé "Périmètre
d’exploitation du gisement de Zarzaitine Nord-Est" est défini selon les limites du gisement par les
coordonnées géographiques suivantes :
11
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
12
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
13
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
Les couches pétrolifères sont essentiellement clastiques. En lithologie, elles consistent des grés,
grés argileux et silteux, à passées silteuses, marneuses et quelques calcaires intermittents.
Le Carbonifère
B0 : Banc de grés moyen sableux.
B2 : Formé généralement de deux bancs de grés poreux à grains fins, peu cimenté
B4 : Formé de deux bancs de grés poreux fin et moyen à faible ciment argileux.
B6 : Banc de grés moyen, faiblement argileux, poreux.
B8 : Grés moyen, peu cimenté poreux.
D0a : Ensemble argilo gréseux avec quelques bancs de grés moyens argileux, assez peu
perméable.
D0b : Argileux gréseux à sédimentation confuse, très peu perméable.
D2 : Ensemble argilo gréseux, avec de nombreux bancs de grés fins à moyen, peu cimenté.
D4 : Fines intercalations de grés argileux, quelques bancs assez poreux.
Dévonien
F2 : Complexe argilo-gréseux avec bancs de grés fins, et argile assez poreuse à la base.
F4 : Ensemble gréseux formé de niveaux argilo-gréseux, grès sableux, moyen à grossier à
faible ciment argileux, avec grès argileux fin à moyen
Cambro-ordovicien
Unité IV : grès siliceux fin, compact très fissuré avec lits de grès argileux à joints stylo-
lithiques.
Unité II : grès fin à moyen siliceux, fissuré. Ensemble argilo-gréseux, avec grès fin, argilo
siliceux, ou siliceux. Ensemble imperméable, présence de joints stylo-lithiques.
Les caractéristiques des fluides, et contacts des fluides et les conditions initiales, quantité
d'huiles initialement en place, épaisseurs, propriétés pétro physiques, propriétés moyennes du
réservoir Carbonifère B4, B6 et Doa, sont résumées dans le tableau ci-après.
14
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
Réservoirs B4 B6 D0
Epaisseurs, propriétés pétrophysiques
Epaisseur Totale 15 17 45
Epaisseur nette 5,5 10 7
Porosité 22 36 25
Perméabilité 69 60 41
Contacts des fluides et conditions initiales
Le gisement de Zarzaitine Nord Est a été mis en production en 1964, il produit en déplétion
naturelle, principalement par expansion des gas dissous. 29 puits ont été forés sur l’ensemble du
15
Chapitre I : Présentation du champ Zarzaitine Nord-Est
gisement. La plupart d’entre eux sont en complétion double afin de drainer simultanément deux
réservoirs B4 et D0a. Les puits d’huile produisaient par le Gas-lift.
En général, les puits forés sur le champ de Zarzaitine Nord-Est sont tubés en 7". Les colonnes de
production utilisées sont en 2"3/8.
28 puits ont été forés sur la structure de ZRNE dont 25 puits sont complétés sur le
carbonifères B4, B6 et D0, ils sont répartis comme suit :
- 10 puits fermés (3 puits sur le B4, 6 puits sur le Do, et un puits sur B4B6).
Autres puits :
- 3 puits d’observation (1 puits sur l’A, 1 puits sur le F4, et 1 puits sur B2).
Sur le champ de Zarzaitine Nord Est, il y a un centre de séparation d’huile qui comprend
les installations suivantes :
Le gas utilisé comme une moyenne d'activation de puits (Gas-Lift) est en provenance des
deux puits ZRNE302 et ZRNE 316.
16
Chapitre 2
Généralité sur le gas-lift
1
Chapitre II : Généralité sur le gas-lift
II.1 Introduction
Un puits peut être activé pour obtenir une plus grande production, mais surtout lorsque
l'effluent n'a plus suffisamment d'énergie pour accéder à la surface dans les conditions fixées
par le procédé.
Les causes sont multiples, mais on retiendra principalement la baisse de la pression statique
du réservoir ou l'augmentation du water cut de manière importante par venue d'eau de
formation ou d'eau d'injection.
L'activation des puits permet la production des puits non ou insuffisamment éruptifs, elle
concerne principalement les puits producteurs d'huile, mais ces techniques peuvent
s'appliquer aussi aux puits producteurs d'eau d'usages divers, tels ceux pour alimenter les
utilités ou un maintien de pression. Pour les puits producteurs d'huile, l’activation peut
s’imposer dès le début de l'exploitation lorsque le gisement ne renferme pas assez d'énergie
pour relever le fluide depuis le fond jusqu'aux installations de traitement de surface ou
lorsque l'indice de productivité du puits est jugé insuffisant.
On dit qu'un puits est éruptif lorsque, il débite en surface sans que l'on soit obligé de
recourir à une source d'énergie extérieure. Pour qu'un puits soit éruptif, il faut que la pression
de gisement soit supérieure à la contre pression exercée par la colonne de fluide présentée
dans le puits.
PG ¿ H . d . 0 , 098 ¿
PG : Pression de gisement en bar .
H : Profondeur du puits en m .
d : Densité de fluide.
Un puits est non éruptif lorsqu'il ne débite pas en surface par sa propre énergie, donc la
pression de gisement est inférieure ou égale à la contre pression exercée par la colonne du
fluide présente dans le puits;
PG≤H . d . 0 , 098
La non-éruption est rencontrée dans certains gisements nouveaux où la pression de fond
est faible, et dans le cas des gisements exploités depuis longtemps, et dans les puits qui ont
une pression de fond faible, alors que les réserves récupérables sont importantes.
Pour activer et mettre en production ces puits, on peut agir sur l'un des paramètres de non-
égalité ; (sur la hauteur " H " de la colonne de fluide ou sur la densité de fluide" d ").
→ La réduction de la hauteur " H " consiste à mettre le puits en pompage.
→ La réduction de la densité " d " consiste à injecter un fluide moins dense, qui peut être
le gas, ce procédé nommé ; gas-lift, qui fera l'objet de notre étude.
II.2.3 Le pompage
Dans la colonne de production (tubing), une pompe placée sous le niveau dynamique du
fluide dans le puits, cette pompe apporte une énergie qui permet au fluide de poursuivre son
chemin vers la surface.
Plusieurs techniques de pompage sont mises en œuvre pour pouvoir répondre aux
nombreux problèmes posés, tels que : la nature du fluide, la productivité du puits, la
complétion, et environnement terrestre ou offshore, ainsi que les critères économiques ; [7]
Les deux modes de pompages les plus répandus dans le monde sont les suivantes :
a) Le pompage aux tiges :
Une pompe volumétrique de fond est actionnée depuis la surface par l'intermédiaire des
tiges et d'un système de va-et-vient.
b) Le pompage centrifuge émergé :
Le pompage centrifuge est assuré par une pompe centrifuge électrique émergée à
l'intérieur de la colonne de production.
En plus de ces deux types de pompage, on trouve aussi :
c) Le pompage hydraulique :
Ce type de pompage est assuré par une pompe à pistons placé au fond du puits.
d) Le pompage rotatif :
Moineau à cavités progressant.
Le problème qui se pose est de déterminer quel système d'activation permettra de récupérer
l'huile plus vite et en plus grande quantité (récupération des réserves), et au moindre coût
(rentabilité).
Mais le coût global de l'activation (coût d'investissement et coût de fonctionnement) n'est pas
facile à évaluer.
En ce qui concerne l'investissement, s'il est relativement facile de prévoir le coût de matériel
spécifique d'activation (pompe, unité de pompage, compresseur pour le gas-lift,...), il est par
contre beaucoup plus difficile d'évaluer le coût lié au procédé d'activation dans
l'investissement initial ; [8]
En ce qui concerne le fonctionnement, si en cours d'exploitation, les frais d'exploitation et de
maintenance de système d'activation peuvent être assez facilement évalués.
Il est par contre beaucoup plus difficile de les prévoir à priori.
En effet, par exemple, la dépense d'énergie propre au procédé d'activation supposé, au
préalable, la connaissance du rendement énergétique du procédé, ce qui est loin d'être facile.
De plus, il n'est pas aussi simple d'évaluer les dépenses de traitement de la production
valorisable (huile et gas), ou non valorisable (eau, sable etsédiments).
Le choix d'une méthode d'activation des puits demande au préalable d'étudier les différents
procédés, et de déterminer lequel et le plus compatible avec les spécifications de production
requise (débits, et pression en tête principalement), avec les contraintes dues au gisement et à
son environnement.
a) Le premier critère :
Il tient à la source d'énergie nécessaire au procédé, à sa disponibilité et à son coût d'accès.
b) Le second critère :
Il est représenté par le couple des paramètres, hauteur (H) de refoulement de la pompe et le
débit liquide (Q) à produire, dont le produit (HQ) représente la puissance utile à mettre en
œuvre.
c) Le troisième critère :
Il tient compte l'ensemble des diverses contraintes d'exploitation qui proviennent notamment
des facteurs suivants :
- L'environnement général : l'état du site, les conditions climatiques, l'environnement
industriel, ainsi que les normes de sécurité, etc.
- L'infrastructure de surface et l'environnement immédiat : le fait que les puits soient
isolés ou, au contraire, groupée, influe sur le choix du procédé d'activation ainsi que les
équipements complémentaires de surface, (la place disponible, la maintenance,
d'automatisation ...).
La pression de gisement d’un puits éruptif chute après un certain temps, car le réservoir se
délite au fur et à mesure de la production. La pression va atteindre une valeur ne permettant
plus d’acheminer les fluides jusqu’aux surfaces, on aura ainsi un puits mort qui nécessitera
une réactivation.
L’une des méthodes d’activation pour ce genre de puits est le gas-lift, c’est le moyen
permettant de faire produire les puits non éruptifs ou d’augmenter le débit de certains puits
légèrement éruptifs.
C’est l’injection du gas qui va permettre l’acheminement de l’huile vers la surface par l’un
ou la combinaison des procède suivantes :
- Réduction du poids de la colonne de fluides.
- Expansion du gas injecté.
- Déplacement des fluides par du gas comprimé.
L'objectif d'une activation par le gas-lift est de réduire la pression fond en écoulement du
réservoir.
Le principe est d'injecter du gas aussi profondément que possible pour alléger la colonne du
fluide contenu dans le tubing. Ceci est similaire à un ajout de puissance en fond de trou pour
aider le réservoir à produire l'effluent qu'il contient et ce, jusqu'au séparateur.
La quantité de gas à injecter ne doit pas dépasser une limite au-delà de laquelle son efficacité
diminue. On parle de GLRt optimum.
Figure II.1 : Optimisation de débit d’injection de gas-lift. ; [10]
Certaines sont pilotées par la pression du tubing, d'autres par la pression du casing.
II.5.1.1 Avantages
- La flexibilité : c’est la principale qualité du gas-lift car il ne dépend pas de la variabilité des
paramètres Q, GOR, WOR, Pw f.
- En particulier, la Pw f par rapport au point de bulle n’a pas d’indice.
- Adaptation sur le puits dévié : fiabilité actuelle du matériel gas-lift sur des puits avec une
déviation atteignant 50°.
- Présence d’un matériel réduit et d’un coût faible.
Optimisation de l'injection du gas lift champ Zarzaitine Nord Est
8
Chapitre II : Généralité sur le gas-lift
II.5.1.2 Inconvénients
- Activation des puits à Pf faible : lors de l’avancement de la déplétion d’un gisement, les Pf
peuvent devenir trop faibles pour être compatible avec une activation par gas-lift ; dans ce
cas, un relais à l’aide d’un autre moyen d’activation deviendrait effectivement nécessaire.
- Nécessite de traitement en cas de formation des hydrates, il y aura nécessité de traiter le gas
soit par déshydratation soit par injection du méthanol.
-Le volume de gas d’injection requis peut être excessif pour les puits avec une grande entrée
d’eau (water cut).
- Il n’est pas utilisable avec un casing déformé.
- Mauvaise efficacité avec des puits profonds.
- Manipulation de gas haute pression.
Parmi les différentes utilisations du gas-lift, on peut citer
Ce point est extrêmement important, en effet lors de l'évolution de la vie des puits, il arrive
à une période où les puits peuvent être éruptifs sans avoir la capacité à redémarrer seuls.
Cette période peut avoir une durée extrêmement variable selon les puits et souvent difficile
à prévoir (des puits d'un même champ à caractéristiques identiques peuvent avoir des
réactions nettement différentes).
L'installation des mandrins gas-lift dans la complétion d'origine dans un environnement où
existe (pourrait exister décrochage toujours possible du GOR d'un des puits de champ), une
source de gas relativement à haute pression permettra souvent de régler ce problème de
redémarrage et d'éviter ainsi (ou de limiter) les pertes de production ; [11]
Sur les puits dont le GOR ou le GLR naturel est relativement inférieur à la moyenne
souvent rencontrée (80à100 m3/m3), le gas-lift permettra une augmentation de la production
des puits par rapport à l'éruptive naturelle.
Ces puits produisant d'eau pour divers usages tels que la réinjection dans un réservoir
d'huile, pour le maintien de pression, dans ce cas, il n'y a pas de différence entre la structure
générale dans ce puits et celle d’une structure de lavage d'huile.
Les puits d'injection d'eau pour le maintien de pression d'un gisement peuvent avoir à être
dégorgés périodiquement pour trouver ses capacités d'injection.
Dans le cas où les installations comprendraient une source de gas à haute pression et les
puits ont été équipés des mandrins, les opérations de dégorgement pourront être effectuées
par gas-lift, qui souvent couplé avec nettoyage à l'acide.
Les vannes de Gas-lift sont des injecteurs de gas qui fonctionnent comme des vannes
régulatrices tout ou rien.
II.6.1 .1 Principe général d'une vanne de Gas-lift
Le corps de vanne est en acier inoxydable. A l'intérieur, un clapet hémisphérique en
carbure de tungstène ouvre ou ferme sur un siège appelé orifice (port) en carbure de
tungstène ou en monel dimensionné en fonction du débit d'injection souhaité. Le clapet est
relié par une tige au servomoteur.
A la base du corps de vanne, la plupart des vannes de gas-lift sont équipées de clapet anti-
retour. Ceux-ci n'offrent pratiquement pas de résistance au passage du gas et empêchent le
retour inverse du fluide évitant ainsi le remplissage et l'annulaire quand le puits est fermé. Ils
sont très utiles aussi en cas d'opérations ultérieures de stimulation.
II.6.1.2 Types des vannes de gas-lift
Il existe deux types :
Les COV sont sensibles à la pression du casing, avec l'injection continue du gas comprimé
dans l'annulaire, lorsque la pression d'injection atteint la pression d'ouverture, le soufflet se
comprime par conséquent, la bille de clapet décale de son siège, ce qui permet au gas de
s'écouler à travers l'orifice.
Figure II.2 : Les vannes opérées par le casing (casing operated valves).
C'est la pression de l'azote dans le soufflet qui agit sur la section du soufflet.
Fc=P b . Ab
F0 =F C
Donc pour que la vanne s'ouvre, il faut que
D'où:
Ab Ap
Pcvo=Pb ( Ab− )−Pt( Ab− )
Ab−Ap Ab−Ap
Pcvo
: Pression à laquelle la vanne s'ouvre.
Vanne ouverte
Fov
Force tendant à maintenir la vanne ouverte
Fov =Pc . Ab
C'est la pression du casing :
Fc
Force tendant à fermer la vanne
Fc=P b . Ab
Fov =Fc
La vanne sera fermée quand
Pcvc=Pb Pcvc
D'où où : pression du casing quand la vanne est fermée.
N.B: la force nécessaire pour fermer la vanne dépend seulement de la pression du casing.
- Le soufflet (bellow) : dans ce cas la pression de tubing s'oppose à la pression de l'azote dans
le soufflet.
- La bille et son siège.
- Clapet anti-retour.
- Un verrou.
- Un corps.
Pt .( Ab−Ap )
- Pression tubing qui agit contre la section du soufflet :
Pc. Ap
- Pression du casing qui agit contre la surface de l’orifice :
Optimisation de l'injection du gas lift champ Zarzaitine Nord Est
14
Chapitre II : Généralité sur le gas-lift
Fc
Force tendant à maintenir la vanne fermée
Fc=P b . Ab
St .( Ab−Ap )
- Force du ressort : ;
Ptvo=P b ( Ab
Ab− Ap )
+St −Pcvo Ab− (
Ap
AB−Ap )
Ptvo
: Pression à laquelle la vanne s'ouvre.
AP
CEF=
Ab− Ap
La vanne étant opérée par le tubing, mais avec un effet du casing .
R=
Ap
Ab
l'équation devient :
Ptvo=P b
[ 1
1−R
+St −Pc
R
1−R ( )]
Supposant
Vanne ouverte
Force tend à maintenir la vanne ouverte
Plage d'ouverture
Ptvo , Ptvc
C'est la différence entre la pression d'ouverture et la pression de fermeture
Les mandrins sont des portes vannes qui permettent de fixer les valves sur le tubing
(figure), ces mandrins sont incorporés dans la colonne du tubing; il existe principalement
trois types:
-Les mandrins dits conventionnels.
-Les mandrins à poche latérale (side pocket mandrels).
-Les mandrins pour vannes concentriques.
La vanne est posée verticalement à l'aide d'un petit guide fixé sur le corps des mandrins,
ce guide assure aussi la protection lors des opérations de descente ou de remontée.
Ce mandrin utilisé avant l'invention du mandrin à poche latérale, il est utilisé
principalement sur des puits peu profonds, où les coûts de work over ne sont pas élevés. On
note que tout incident de fonctionnement sur la vanne oblige à tuer le puits et à remonter
l'équipement.
b) Les mandrins à poche latérale
Ce type de mandrin est fabriqué en acier forgé. Il se présente schématiquement comme un
tube ovalisé à fenêtre sur laquelle on a rapporté une poche comportant à sa base un siège de
vanne usiné et muni de trous de communication avec le casing. Ils sont incorporés dans le
train de tubing, et descendus vides ou avec des vannes pleines (Dummy valves) utilisées pour
tester le tubing) en cours de l'équipage du puits.
Des puits en gas-lift sont parfois équipés de packer avec un by-pass pour que le gas puisse
descendre le plus bas possible. Ce by-pass peut être concentrique au mandrin du packer ou
parallèle.
Au fond du tubing un clapet anti-retour pourra être placé, ce dispositif interdit tout retour
possible de fluide dans la formation, est indispensable en gas-lift intermittent, lorsque les
puits ont une forte déplétion.
C'est un packer situe dans la partie haute du puits avec un passage pour le gas d'injection
commandé par ligne de contrôle, permet de maintenir le volume de gas dans l'espace
annulaire en cas d'accident, cette sécurité est plus utilisée en offshore.
Le but de l’équipement du gas-lift est de faire circuler le gas dans le tubing ce qui va alléger
la colonne hydrostatique.
Si la pression de gas qui arrive n’est pas suffisante alors il faut un équipement de
compression en surface.
La pression de gas qui arrive souvent de la station de séparation est faible par rapport à la
pression d’injection désirée. Des compresseurs centrifuges (turbines) et/ou compresseurs
axiaux augmentent cette pression et envoient le gas dans le réseau à haute pression pour sa
distribution dans les puits avoisinants.
Il est formé d’un système des pipes (conduites) qui peut travailler à des très grandes
pressions, ce système distribue le gas pour tous les puits reliés à ce système.
Il est composé des pipelines qui acheminent le fluide des têtes des puits jusqu'au réseau de
distribution hautes pressions, la 1e phase consiste à transporter le brut des têtes de puits
jusqu'à la station de séparation. Après la séparation les pipes acheminent l’huile au stockage
et le gas est renvoyé à la station de compression puis à la déshydratation ; [12]
a) Gas-lift continu
L'équipement spécifique pour le gas-lift continu se réduit généralement à une duse
variable placée sur la conduite d'arrivée de gas, en amont de la vanne d'annulaire. Cette duse
a pour objet de régler le débit de gas injectés.
b) Gas-lift intermittent
L'équipement est un peu plus compliqué puisqu'il s'agit d'obtenir des injections de gas de
durée et de périodicité variables. Il est nécessaire dans ce but de mettre, à la place de la duse
variable du gas-lift continu, un intermittent qui assure :
Il faut connaître en surface les paramètres d’injection : pression débit ; en utilisant des
systèmes de mesures des débits de gas à orifice déprimo gène. En plus des manomètres et des
Il existe deux variantes dans le mode d'injection du gas pour le Gas-lift. Il est réalisé soit par
injection continue, soit intermittente ; [13]
a) Gas-lift continu
Une injection continue de gas naturel, à pression et à débit déterminés, à la base de la
colonne de production allège le poids volumique du fluide dans celle-ci et permet au mélange
ainsi constitué de remonter en surface, le puits étant ainsi redevenu éruptif par un ou plusieurs
des effets suivants :
- Réduction de la densité du fluide et du poids de la colonne afin que la pression différentielle
puits-réservoir augmente.
- Dilatation du gas injecté qui pousse le liquide à la surface ce qui diminue encore ce poids
de la colonne et par conséquent accroissement de la pression différentielle.
b) Gas-lift intermittent
Une injection intermittente est à fort débit d'un volume déterminé de gas sous pression
dans la partie basse de la colonne de production de façon à chasser vers le haut le volume de
liquide qu'elle contient. La pression sur la couche diminuante, celle-ci, se met à rééditer et le
liquide qui s'accumule au-dessus du point d'injection sera chassé de la même façon et ainsi de
suite.
c) Chambre lift
La chambre lift est une installation particulière de gas-lift intermittent. Les complétions à
chambre sont réservées au puits ayant de très basse pression de fond et produisant assez peu
de liquide.
La Chambre lift peut être technologiquement divisé en deux catégories:
- Chambre d’accumulation entre deux packer de tubage.
- Chambre d’accumulation à capacité cylindrique.
Notons que le premier type donne une capacité maximale de stockage d’huile au fond et
ne risque pas d’ensablement des fenêtres de la capacité cylindrique. Elle n’est valable qu’en
trous tubés.
Ainsi que le deuxième type n’est nécessaire qu’en trou ouvert ou si la hauteur de la couche
est très importante ou bien encore si le niveau statique du liquide est en dessous du toit des
perforations.
d) Choix entre le gas-lift continu et intermittent
En général, le gas-lift continu convient aux puits à bon indice de productivité (IP>1 m3/j/bar)
et le gas-lift intermittent aux puits à faible indice de productivité (IP<1 m3/j/bar)
D'une façon pratique, on constate que :
- Le gas-lift continu est bien adapté pour les débits liquides de 30 à 3000 m3/j.
- Le gas-lift intermittent est utilisé pour les débits inférieurs à 80 m3/j.
- Dans la phase de recouvrement 30 à 80 m3/j, on préfère faire produire un puits à faible IP
en diminuant le diamètre de la colonne de production au profit de l'augmentation de la vitesse
de remontée du fluide.
- Le rendement du gas-lift intermittent est nettement inférieur à celui de gas-lift continu car
l'énergie du gas comprimé sous le bouchon de liquide est perdue à l'arrivée du gas en surface.
- Le gas-lift intermittent est la seule technique de gas-lift possible dans les puits bons
producteurs mais à faible pression de fond pour cause de pression de gisement faible au
départ ou puits fortement déplétés.
-En résumé, dans le domaine du gas-lift, 95% des puits produisent par gas-lift continu ; [14]
Le gas est injecté dans un petit tube concentrique appelé « macaroni ». Ce genre de profil
est très courant. Le système fonctionne de la même manière avec des tubes concentriques
d’un gros diamètre descendus au cours de la vie du puits. Ainsi, il n’est pas rare de voir des
tubings 7" recevoir un tube 4"½ pour activer le puits au Gas-lift. Cette solution se rencontre
en général dans des puits où le Gas-lift n’a pas été prévu à la fin du forage du puits et la pose
d’un tube concentrique est un moyen simple et peu coûteux d’activer le puits. Le macaroni
est en général grâce à une unité de snubbing, avec ou sans pression dans le puits. Dans tous
ces puits, la production se fait par le tubing initial et non pas dans l’espace annulaire.
Auto gas-lift
Si la complétion du puits le permet, l’huile de réservoir est liftée grâce au gas produit à
partir d’un réservoir de gas situé au-dessus et pénétrant dans la colonne de production par
perforation et dispositif d’injection entre deux packer. (c'est le cas d'Askaréne et de El Adeb
Larache en Algérie).
La pression en tête de puits joue un rôle important dans la production d'un puits,
lorsqu'elle est basse, elle donne un débit important, en outre, un faible volume de gas injecté
permet au puits de produire ce débit. Donc une pression en tête basse améliore l'efficacité du
puits.
Figure II.9 : Impact de débit d’injection de gas-lift sur la pression de la tête du puits.
Formule de R.V.SMITH
e P − P = Q γ T X f Z (e −1) ×0 . 925×10
2 s
s 2 2 −2
g g
1 2
d S
5
γ X
S = 0 . 0685 g
TZ
−−
T
: Température moyenne en °K.
P2 : pression d’injection au fond, en bar
P1 : pression d’injection en surface, en bar
F : coefficient de frottement, il est en fonction de Re et (ε/d).
18 γ Q
R e=
g g
μ d g
Où : Avec Qg en m3/h.
(ε/ d): Déterminé à l’aide d’un abaque.
Z : facteur de compressibilité.
γg : densité de gas.
La pression d’injection au fond est la pression sous laquelle le gas arrive au point
d’injection. Elle est choisie de telle façon à éviter l’adsorption de l’effluent par la formation,
elle est donnée par la loi suivante :
P = H . . D ×10γ
2
DF
d
2
(Bar)
P = H . . D ×10γ
2
DF
D −d
2 2
Pour le calcul des pertes de charge dans les canalisations horizontales du gas, on
applique la formule de WAYMOUTH.
( P
)
2
P −P = Q
2 2 ST γ T L f Z ×7 . 62×10
g
5
P
1 2 ginj
d
5
ST
Figure II.10 : Impact de débit d’injection de gas-lift sur la pression du fond du puits.
c) Puissance d’injection
La puissance d’injection du gas est donnée par la formule suivante :
P_hydraulique = (Qg x Pinj.t) /3600
Avec : P_hydraulique : la puissance d'injection en Watts (W)
Qg: le débit d'injection du gas en mètre cube par heure (m3 /h)
Pinj.t : la pression d'injection du gas à la tête du puits en (bar)
En utilisant les unités du champ la formule précédente devient
P_hydraulique = (Qg x Pinj.t) / 5.81* 1O7
Avec : P_hydraulique : en Watts (W)
Qg : en (MMscf /day)
Pinj.t : en (psia)
d) Profondeur de l'injection du gas
H inj =40 ×
( Pinj
P sur )
−1
Lors du démarrage d'un puits en gas-lift, sauf cas très particuliers de puits peu profonds et
disposant d'une source de gas haute pression, la pression d'injection de gas disponible est très
inférieure à la pression hydrostatique engendrée à la côte d'injection par la hauteur du fluide
‹‹ mort ›› en place dans le puits.
Ce fluide mort de gradient élevé, peut-être soit de l'effluent non gasé, soit du fluide de
complétion. Il sera donc obligatoire, et ceci pour les deux types de gas-lift (continu et
intermittent), de placer dans la colonne des points d'injection supplémentaires qui vont
permettre, par une gaséification étagée de la colonne, le vidange de l'espace annulaire et
l'évacuation du fluide mort par paliers successifs.
Le but est d'alléger progressivement l'effluent jusqu'à ce que le gas puisse passer par l'orifice
final d'injection.
On pourrait réaliser la décharge du fluide mort par des trous percés dans le tubing, mais cela
conduirait à une consommation excessive de gas et à une profondeur finale d'injection
limitée, car le gas passant par les orifices supérieurs serait perdu pour l'orifice le plus
profond.
En réalité, on va équiper la colonne de production de vannes de décharge. Le principe de ces
vannes est celui d'une vanne régulatrice de pression destinée à s'ouvrir dès que la pression du
gas dépasse une valeur pour laquelle la vanne a été préréglée.
De même, la vanne se ferme lorsque la pression de gas chute en dessous de cette valeur pré
réglée .les vannes sont disposées le long de la colonne de tubing, ancrées dans des mandrins
spéciaux dont les côtes ont été calculées au préalable. Celles-ci seront fonction de la pression
de gas d'injection disponible en tête du gradient de gas, du gradient statique du fluide mort et
de la contre-pression tubing au débit donné par GLR de décharge .
Toutefois, la vanne supérieure est habituellement positionnée et réglée pour une surpression
momentanée, la kick-off pressure.
Les vannes sont réglées des pressions d'injection de fermetures décroissantes avec la
profondeur.
Cela permet d'obtenir automatiquement et sans que l'on ait à intervenir en surface:
- La décharge du puits jusqu'au point d'injection finale.
- La fermeture des vannes de décharge au fur et mesure de la vidange de l'espace annulaire.
En effet, la pression en tête d'annulaire chute automatiquement en raison :
- D'un d’usage au gas moins important que le d’usage au liquide à travers la nouvelle vanne
qui vient d'émerger.
- D'une contre-pression dans le tubing qui diminue au fur et aux mesures l'effluent tubing se
gase.
- D'un d’usage de gas en surface plus important que le d’usage à travers n'importe laquelle
des vannes de gas-lift équipant le puits.
Au stade initial, les vannes seront fermées à l'exception de celles qui sont situées
suffisamment profond pour que la pression d'ouverture.
Dès que la pression est appliquée sur l'espace annulaire, toutes les vannes s'ouvrent (figure
a). La vanne supérieure est immergée. Poussée par la pression du gas d'injection, le liquide
annulaire est transféré dans le tubing à travers les vannes ouvertes, par le principe des vases
communicants. Puis la première vanne immerge.
Le gas pénètre dans le tubing et éjecte le liquide qui s'y trouve. Le niveau continue de
baisser dans l’annulaire (figure b) et le liquide, ainsi déplacé de l'annulaire dans le tubing, est
produit au fur et à mesure par gas-lift à partir de la première vanne.
Le processus se poursuit jusqu'au moment où la seconde vanne émerge (figure c). Il y a
alors l'éjection à partir de la seconde vanne du bouchon de liquide compris entre les vannes 1
et 2. La pression d'injection à l'ouverture de la vanne 2 étant inférieure à celle de la vanne 1,
la pression du gas dans l'espace annulaire décroît et la vanne 1 se ferme (figure d). Puis le
niveau continuant à chuter, le liquide déplacé de l'annulaire dans le tubing est produit en
surface par gas-lift à partir de la deuxième vanne.
Le processus se produit jusqu'au moment où la troisième vanne émerge (figure e). Il y a
alors l'injection à partir de la troisième vanne du bouchon de liquide compris entre les vannes
1 et deux étant alors fermés.
Ainsi, de proche, on atteint la profondeur finale d'injection (figure f), l'annulaire étant
graduellement vidé et le point d'injection étant atteint sans qu'il soit nécessaire de disposer
d'une source de gas à pression élevée.
Cette opération de décharge d'un puits est automatique, mais nécessite toutefois la présence
d'un opérateur qui devra, si nécessaire, suivre l'évolution du niveau annulaire à l'échométrie.
Il est à noter que, jusqu'à l'ouverture de la première vanne, le débit d'injection devra être
maintenu modeste, afin que la montée en pression de l'espace annulaire soit progressive et
que la vitesse de passage du liquide dans ces vannes risque en effet de les détériorer par
érosion.
III.1 Introduction
Tous les puits de production sont forés et complétés pour extraire du pétrole, du gas ou de l'eau du
réservoir. De l'énergie est nécessaire pour surmonter la perte de charge dans les installations
souterraines ainsi que dans les installations de surface lors de l'extraction de ces fluides. Le fluide
doit passer par des réservoirs de stockage, des canalisations et des équipements de surface pour
finalement atteindre le séparateur.
Les systèmes de production peuvent être simples ou inclure de nombreux composants qui
subissent des chutes de pression. La figure 1 (annexe) montre un système de production simple. Le
système se compose de trois étapes : - Écoulement à travers des milieux poreux (réservoirs). -
Circulation dans la colonne de production. - Écoulement à travers les équipements au sol. La figure 2
(annexe) montre les différentes pertes de charge dans le système du réservoir au séparateur.Les
différentes configurations des puits peuvent varier des systèmes simples (figure 1) à un système
plus compliqué (figure 2) ou toute autre combinaison ; la complétion la plus couramment utilisée
aujourd’hui est la configuration de la figure 2.
Pour résoudre les différents problèmes du système de production, les nœuds sont placés
dans des différents partis de notre système ; ces parties sont définies par des équations ou
corrélations.
La figure 3(Annexe) montre l’emplacement de plusieurs nœuds. Les nœuds sont classés
comme nœuds utilitaires (ou fonctionnels) quand la pression différentielle existant à travers
lui peut être représentée par quelques fonctions mathématiques ou physiques.
Le nœud 1 représente la pression du séparateur qui est réglée habituellement à une valeur
constante. La pression à nœud 1A est habituellement constante. La pression à nœud 1B est
constante et égale à zéro psi. Par conséquent, la pression du séparateur sera tenue constante à
une valeur plus grande que les deux pressions de la phase gaseuse de nœud 1A et la phase
liquide de nœud 1B. Dans cette étude, il sera assumé la pression du séparateur constante pour
tous les débits, et sera désigné comme nœud 1.
Dans le système, il y a deux pressions qui ne sont pas en fonction du débit ; ces pressions sont Pr
et Psep où la pression de la tête de puits Pwh si le puits est contrôlée par une duse (surface choke). La
sélection et le choix des différents composants sont très importants, mais à cause de l'interaction
parmi eux, un changement dans la chute de pression dans un composant peut changer le
comportement de la pression dans tous les autres (la compressibilité), donc nous pouvons optimiser
la performance du système dans le chemin le plus économique en isolant l'effet de chaque
composant sur la performance du système totale.
Les contours de base d'analyse Nodale ont été donnés en premier par Gilbert, en 1954, le
pionnier de production qui construit dans les 50s, a décrit l'interaction du réservoir, le puits,
et la duse de la tête du puits. L'usage pratique des idées de Gilbert a été limité à cause de la
restriction des méthodes disponibles dans son temps pour modeler la performance des
éléments individuels du système.
Quelque temps plus tard, la sélection large des modèles de calcul disponibles ainsi que et
l’invention des ordinateurs ont mené à la réapparition des idées de Gilbert. La contribution du
modèle de simulation numérique du système de la production permet d'optimiser la
production et le débit désiré.
La méthode de l'analyse du système a été nommée " Analyse Nodale " par K. E. Marron,
et ce terme a été généralement accepté.
Tous les composants sont soit en amont du nœud (in flow), soit en aval (out flow).
III.4.1 Procédure
III.4.2 Objectifs
III.4.3 Application
L'analyse du système nodal peut être utilisée pour analyser de nombreux problèmes de puits
de pétrole et de gas. Si l'effet des méthodes de remontée artificielle sur la pression peut être
exprimé en fonction du débit, la procédure peut être appliquée à la fois aux puits à
écoulement naturel et aux puits à remonter artificielle (par exemple gas-lift). Avec une
modification appropriée des expressions d'entrée et de sortie, le programme peut également
être appliqué à l'analyse des performances des puits d'injection ; certaines applications
possibles de l'analyse nodale incluent :
- Optimisation
- Dimensions des tuyaux.
- La taille des lignes de courant.
- Sac de gravier.
- Diamètre du starter.
- Équipement de levage artificiel.
- L'effet de la densité de perforation..
L’IPR (in flow Performance Relationship) d’un puits est la relation entre le débit et la
pression au niveau du nœud (PWf dans notre cas le nœud est au fond de puits) ; l’IPR peut
être illustré graphiquement en traçons Pwf en fonction du débit. Pourcela, on a plusieurs
méthodes empiriques qui sont développées, citons les méthodes qui suivent :
La loi fondamentale du mouvement des liquides dans les milieux poreux est la loi de
Darcy. Expression mathématique de Darcy de 1956 pour la vitesse d'un fluide homogène
dans un milieu poreux est proportionnelle au gradient de pression, et inversement
proportionnel à la viscosité liquide.
Pour l'écoulement turbulent, qui se produit à des vitesses plus élevées, une modification
spéciale de l'équation de Darcy est nécessaire. Quand l'écoulement turbulent existe,
l'application de l'équation de Darcy peut avoir comme conséquence des erreurs très graves.
l’indice de productivité est définit comme étant le nombre de barils produit par jour pour
chaque psi du drawdown (chute) de la pression de fond, le drawdown est défini comme la
différence entre la pression statique et la pression de fond dynamique, on peut l’écrire avec
une simple équation :
P = QO / (Pws – Pwf)
J : indice de productivité (bpd/psi)
Q : le débit produit (baril par jour)
pws
: Pression de fond statique (psi)
pwf
: Pression de fond dynamique (psi)
La méthode PI suppose que tous les taux de production futurs seront linéaires avec la
pression au fond du trou, ce qui n'est pas le cas lorsque la pression au fond du trou est
inférieure à la pression de bulle (pression de bulle, la pression à laquelle la première bulle est
libérée du liquide). Lorsque le gas est libéré du pétrole, un écoulement diphasique se produit
autour du puits, ce qui réduit l'indice de productivité.
Vogel rapporte les résultats d'une étude dans laquelle il a utilisé un modèle mathématique
de réservoir pour calculer l'IPR d'un puits. L'étude a porté sur plusieurs types de réservoirs
contenant des fluides aux caractéristiques différentes. L'équation finale de la méthode Vogel
est basée sur des calculs effectués sur 21 réservoirs conditionnés. Il s'est avéré applicable à
tout réservoir contenant une saturation en gas accrue et une pression réduite.
Nous avons constaté que l'on peut l’appliquer dans tout type de réservoir où la saturation en
gas augmente et la pression diminue.
La méthode originale de Vogel n’a pas pris en considération l’effet du facteur de skin non
nul. Plus tard, les modifications de Standing ont prolongé l’utilisation de cette méthode aux
réservoirs stimulés ou endommagés (skin ≠ 0).
qo p wf p wf
=1−0. 2( )−0 . 8( )2
q o max pr pr
[ ]
J p Pb p wf p
q=q b + b
1−0. 2( )−0 .8 ( wf )2
1. 8 pb pb
q b =J p ( p r − p b )
b
P r
P b
Pwf
q b AOF
Procédure:
pwf ≥ p b
Premier cas : pour
Jp
b
Le calcul de se fait en utilisant les données des tests et l’équation :
FE=1 FE≠1
q q
J p b= =
Pr −Pwf FE( Pr −Pwf )
pwf < pb
Généralisons l’IPR pour valeurs en utilisant l'équation suivante :
[ ]
J p ¿ pb p wf p wf
q FE≠1 =FE∗J pb ( p r −p b )+ FE∗
b
(1− ) 1 . 8−0 . 8∗FE( 1− )
1. 8 pb pb
pwf ≤ p b
Deuxième cas : pour
Jp
b
Calculer en utilisant les données de test et l’équation précédente.
pwf < pb
Généraliser l’IPR pour valeurs en utilisant la même équation précédente.
Fetkovitch a proposé une méthode pour établir l’IPR pour un puits d'huile en utilisant le
même type des équations qui ont été utilisées pour analyser les puits du gas, la forme
générale de méthode Fetkovitch est:
En 1976, J. B ont étudié l’effet de la turbulence (où la loi de Darcy n’est pas applicable)
sur la performance du puits :
p r −p wf
=Α + Β∗qo
qo
Α=
141 . 2∗μo∗ β o
Ko h [(ln
0. 472 r e
rw )
+S
]
2
2. 3 Ε−14∗β ∗ρ o
Β=
h2∗r w
ρo TR 0.5( p r −p wf )
Où est densité de l'huile évaluée à et
10
2. 329×10
β=
K 1o .2
Δp
qo qo
En traçant en fonction de , on va trouver une ligne droite dont la tangente est A
Δp
qo
et coupe l'axe dans le point B.
La construction d'un IPR avant la complétion de puits est exigée pour appliquer l'Analyse
Nodale, si aucun test stable n’est disponible nous pouvons utiliser encore l'équation Vogel
pour construire notre IPR par :
( pb , qb )
Supposer le débit de test .
J
Calculer par l'équation :
0 .000708∗K o∗h
J=
[
μo∗β o ln(
0 . 472∗r e
rw
)+S
'
]
pwf ≤ p b
Généraliser l'IPR pour les valeurs pour ceci, nous utilisons l'équation (3.5). Si
pwf > pb pb = pr
nous utilisons dans l'équation ; l'IPR est linéaire pour les valeurs de
pwf ≥ p b
Il plus pratique maintenant de compléter des puits en forant un drain horizontal dans la
zone productrice. Cette méthode de complétion possède plusieurs avantages en le comparant
à la complétion verticale conventionnelle. La génération des données pour construire un IPR
est mieux avec un modèle numérique de réservoir, et cela a été discuté par Sherrard et Al. Ils
ont aussi rapporté que la forme d'IPR mesurée pour des puits horizontaux complétée dans le
champ de Prudhoe Bay était semblable à ceux prédits par la méthode de Vogel ou Fetkovitch.
0 . 00708∗Κ H
J=
μo∗Βo∗X
où:
√
[ ]
2
( )
1 1+( L/2 r e ) B2 h
X = ln 1+ +
h L/2 r e L 2rw
B=√ K H / K V
KH
: Perméabilité effective dans la direction horizontale (md).
KV
: Perméabilité effective dans la direction verticale (md).
L
: Longueur de la section horizontale (feet).
h
: Épaisseur verticale de la formation (feet).
Bendekhlia et Aziz ont utilisé un modèle complexe de réservoir pour construire l’IPR pour
plusieurs puits et a trouvé que l'équation Vogel irait les données produites si elle est exprimée
comme:
qo p wf p wf
=(1−V ( )−(1−V )( )2 ) n
q o max pr pr
Pour appliquer cette équation aux données du puits au moins trois tests stables sont exigés
pour évaluer les trois inconnus, q o , V , et n ; mais si on a seulement deux tests stables
disponibles nous pouvons appliquer l'équation de Fetkovitch.
La performance d’un puits producteur dans un réservoir alimenté par un aquifère actif peut
être influencée par le fait que la pression statique de réservoir pR reste habituellement
constante et la pression de bulles peut-être assez basses, aussi la saturation de l'eau dans le
Optimisation de l'injection du gas lift champ Zarzaitine Nord Est
54
Chapitre III : L’analyse nodale
J=
0 . 00708∗Κ
[
Κ ro
+
Κ rw
]
( )
0. 472r e μo βo μw βw
( ln +S)
rw
q1 =q 2
En prenant
¿ ¿
q 2=J 2 ( p R 2 − pwf ) =q 1=J 1 ( pwf − p R 1 )
¿
p R 1 + pR 2 ( J 2 / J 1 )
pwf =
1+J 2 / J 1
Le seul effet de ce type de complétion sur la performance de production est causé par la
modification de la perméabilité de réservoir suite à un endommage ou une stimulation de la
formation.
- Pour l'huile:
2
pr − pwf =Α R∗q o + Β R∗q o
Α R=
141. 2∗μ o∗β o
K oR h [( ln
0 . 472 r e
rw ) + Sd
]
2 .3 Ε−14∗β 2∗β R∗ρ o
o
Β R= 2
h ∗r w
- Pour le gas
Α R=
1422∗μ g∗Ζ∗Τ
K gR h [( ln
0 . 472 r e
rw ) + Sd
]
2 .61 Ε−12∗β R∗γ g∗Τ
Β R=
h2∗r w
La valeur du coefficient de la vélocité β R peut être aussi calculée par l'équation suivante :
1 .2
β R=2. 33 Ε 10 / Κ R
et
Sd=
( ΚR
Κd )( )r
−1 ln d
rw
Κ oR
Où: : Perméabilité de réservoir non altéré par rapport l’huiler.
Κ gR
: Perméabilité de réservoir non altéré par rapport le gas.
Sd
: Facteur de Skin dû à la modification de la perméabilité autour du puits.
KR : Perméabilité de réservoir.
Κd
: Perméabilité de la zone.
rw
: Rayon Wellbore.
rd
: Rayon de la zone.
Macleod a présenté un modèle qui peut être utilisé pour estimer la chute de pression à
travers les perforations.
2
pr − pwf =( Α R +Α p )∗qo +( Β R + Β p )∗q o
Et;
Pour le gas
1422∗μ g∗Ζ∗Τ
Α p=
K gR h [ S p+ S pd ]
Si les données suffisantes concernant les perforations sont connues, les de valeurs S p et
S dp peut être calculé. S p est en fonction de la densité des perforations, la longueur et
diamètre de la perforation, rayon du wellbore, perméabilité de la zone endommagée, le
rapport de la perméabilité horizontale sur la perméabilité verticale et le rayon de la zone
[( ( )) ]
0 .5
h h KR
S p =( −1) ln −2
hp rw K v
h
Où: : l'épaisseur totale perforé.
hp
: Longueur de l’intervalle perforé.
KR
: Perméabilité du réservoir dans la direction horizontale.
Kv
: Perméabilité verticale.
Macleod a dérivé une équation pour calculer l'effet de l’écoulement à travers la zone
compacte comme:
( )( )
h KR KR
S dp= − ln(r dp /r p )
Lp N K dp K d
h
Où;
: Épaisseur totale de la formation.
hp
: Longueur de la perforation.
N
: Nombre total de perforation.
KR
: Perméabilité du réservoir non altéré.
K dp
: La perméabilité de la zone compacte.
rp
: Rayon de la perforation.
2
pr − pwf =( Α R +Α p + Α G )∗q o +(Β R +Β p +ΒG )∗q o
- Pour l'huile :
Pour la plupart des puits équipés en Gravel pack la formation aura une haute de
perméabilité à cause de la nature non consolidée du sable. Cela résultera de
2844∗μ g∗Ζ∗Τ∗L
Α G=
K G∗N∗r 2p
- Pour le gas :
1. 263 Ε−11∗β G∗γ g∗Ζ∗Τ∗L
Β G=
N∗r 2p
N
: Nombre total des perforations.
ΚG
: La perméabilité de gravier.
L
: Longueur du tunnel de la perforation est définie comme le rayon du trou moins le
rayon extérieur du ciment, ou moins le rayon intérieur du tubage (casing).
1. 47 Ε 7
β G=
Κ 0G.55
Un des composants les plus importants dans la totalité du système de puits est le tubing,
autant de 80 %de la perte charge totale peut-être consommée dans les fluides d’activation
(lifting fluids) du fond du puits jusqu’à la surface. Pour cette raison beaucoup des corrélations
et méthodes ont été données dans la littérature telle que: la méthode de Pottman et
Carpenter, la méthode d'Hagedorn et Brown, la méthode de Duns et Ros, la méthode de
Orkiszewki, la méthode de Azziz et all, la méthode de Beggs and Brill, la méthode de Mona
et Asheim, et la méthode Petroleum Experts.
IV.1 Introduction
Le gas-lift est l'un des moyens artificiels de remise en service d'un puits, son rôle est de
réduire le poids de la colonne hydrostatique, l'injection de gas diminue donc la perte de
charge dans le tubage. A cet effet, la perte de charge, ainsi que sa nature, est étudiée en
profondeur pour apprécier l'état du puits.
Données de test
Tableau IV.1 : Données de test.
Q (M3/J) 10,6
Pwf (psig) 253,22
Ps (psig) 579,94
T (°c) 62.72
Données de réservoir
Données de PVT
Tableau IV.5 : PVT ZR-313-DO_D0.
Paramètres Valeurs
Pression de bulle (bars) 82.07
Densité de l’huile (15 C)
0
0.823
Gravity spécifique du gas (air=1) 0.704
Salinité d’eau de formation (ppm) 30000
H2S en fraction 0
CO2 en fraction 0.0004
N2 en fraction 0.005
API 40.43
De nombreuses corrélations ont été établies sur les écoulements diphasiques dans le tubing
afin de matcher les données de production du puits avec une corrélation adéquate, dont
certaines sont générales et d’autres sont limitées à un domaine d’application réduit. Parmi les
corrélations utilisées dans le logiciel PIPESIM sont :
On remarque que la corrélation adéquate avec les données de production de puits ZR-313-
DO_D0est la corrélation de HAGDORN & BROWN.
D'après le graphe ci-dessus, le puits ZR-313-DO ne peut plus acheminer le fluide jusqu’à
la surface, par conséquent, il est devenu non éruptif. Donc, on est obligé de procéder vers
l’activation de puits.
On trace la courbe de l’out flow avec la courbe de l'in flow, l'intersection des deux courbes
nous donne le point de fonctionnement du système ; le débit de surface et la pression de fond
dynamique (Pwf etqo) sont présentés dans les tableaux ci-après.
Le gas-lift consiste à réduire la chute de pression circulant dans les tubes de production.
Dans un puits coulant, la perte de charge gravitationnelle peut être réduite en réduisant la
gravité spécifique de l'effluent, car il est difficile pour la force de frottement d'agir sur le
fluide.
Notre optimisation réside dans la détermination de la quantité de gas à injecter, ce qui
permet d'augmenter la vitesse du fluide, augmentant ainsi la perte de charge due au
frottement d'une part, et réduisant la perte de charge gravitationnelle d'autre part, ayant à un
moment donné deux effets opposés et de déterminer la meilleure valeur correspondant au
meilleur GLR.
Le point d’injection optimale est le point dans lequel l’augmentation de débit de gas
injecté devient inutile, où même peut introduire une chute de production dans le cas des forts
débits de gas injecté.
La courbe suivante montre le débit total produit en fonction du débit de gas injecté :
1 0 0 8 7000.009 15.4513
2 1000.001 10.9821 9 7999.991 15.3222
3 1999.999 14.2775 10 9000 15.1449
4 3000 14.9641 11 10000.01 14.9457
5 4000.009 15.3925 12 10999.99 14.7329
6 4999.991 15.5210 13 12000 14.5082
7 6000 15.5351
D'après le tableau ci-dessus, le débit optimal du gas injecté est 6000 sm3/j qu'il nous
adonne un débit maximal d’huile de 15.54 m3/J.
La production optimale d’un puits équipé en gas-lift est susceptible de s’affecter par
certains nombre de paramètres qui vont changer au cours du temps, ce changement provoque
des perturbations dans la production.
Parmi les paramètres les plus sensibles au champ Zarzaitine Nord Est, on peut citer :
Le diamètre intérieur de tubing (à cause des paraffines).
Water Cut.
GOR.
Dans le champ Zarzaitine Nord Est, le problème des dépôts organiques (les paraffines) est
très répandu, ces dépôts organiques font réduire le diamètre intérieur des tubings.
Dans notre cas, on va varier le diamètre intérieur de tubing du puits ZR-313-DO, et
enregistre le débit liquide produit correspond à chaque diamètre afin de construire une courbe
qui nous permet d’évaluer l’influence de la réduction de diamètre intérieur de tubing sur la
production.
Chapitre IV : Optimisation du gas lift
D’après le graphe, on remarque que le diamètre intérieur du tubing 2" 7/8 nous a donné un
débit d’huile maximum de 16.9 m3/j, par contre notre diamètre de tubing réel est 2" 3/8
donne un débit de 13.6 m3/j, donc on conclut que le choix de diamètre de tubing est un
paramètre très important.
Le problème de water cut toujours existe lors de la production et augmentée avec le temps.
Dans notre cas, on va varier le pourcentage de water cut et enregistrer le débit liquide
correspond à pourcentage afin de construire une courbe qui nous permet d’évaluer l’influence
de l’augmentation de water cut sur la production.
Chapitre IV : Optimisation du gas lift
D’après le graphe, on remarque que le rôle de GOR est très important dans la production
d’huile (comme source d’énergie), la production augmente proportionnellement avec
l’augmentation du GOR, mais à certains débits d’injection du gas, les pertes de charge
deviennent un obstacle devant la production d'huile dans lequel l’augmentation de débit de
gas injecté devient inutile.
Chapitre IV : Optimisation du gas lift
Conclusion
Générale
Conclusion & Recommandations
Conclusion générale
Dans ce travail, nous avons étudier la modélisation dynamique du puits actuellement conçu
ZR-313-DO_D0, l'optimisation de l'injection de gas-lift, et percevons l'effet des paramètres
de réservoir et de complétion sur les performances du puits.
Au terme de ce travail, les conclusions suivantes peuvent être tirées :
Les performances du puits ZR-313-DO_D0 ont été modélisées par le logiciel Pipesim, pour
lequel nous avons choisi la corrélation « VOGEL » pour tracer la courbe IPR et la corrélation «
HAGEDORN & BROWN » pour caractériser la perte de charge provoquée par l'écoulement vertical
de l'effluent dans le pipeline.
Recommandations
Sur la base de nos recherches, les recommandations suivantes peuvent être citées :
Promouvoir l'étude d'optimisation gas_lift des puits du champ pétrolifère de Zarzaitine
Nord-Est pour améliorer la récupération du pétrole.
L’augmentation de la fréquence des tests jaugeage est nécessaire, avec les mesures de pression de
fond pour mieux connaître la performance des puits lors de l'optimisation.
Assurer la stabilité des paramètres de l'injection de gas_lift et la conception des puits, afin d'établir
les profils de l'optimisation des puits.
Une étude économique est impérative pour prévoir la rentabilité du gas-lift surtout les puits qui
ont procédé à l'augmentation de débit d'injection du gas_lift.
Bibliographie
[1] " Production Optimization Using Nodale Analysis ", Beggs, H. D , OGCI, 1999.
[2] «Applied reservoir engineering» (volume 2): Charles R. Smith, G.W.Tracy, R.Lance
Farrar.
[3]" Techniques d’exploitation pétrolière " : Michel Caron, Denis Perrin, Georges Gaillon.
(édition 1995).
[5]" The technology of artificial lift methods " (volume 1) : Kermit E.Brown.
[6] "Récupération assistée par « GAS-LIFT » " , Serpio S.N._ Groupe SOCOTEC
INDUSTRIE
[10] - Mebrouki Ahmed, Mezzar Soufiane, Ould Habiboullah Med Vall : Etude et
optimisation de gas-lift effectué dans les puits pétroliers du champ de Haoud Berkaoui 2013.
[16] - Beggs, H. D.: “Production Optimisation Using Nodal Analysis”, OGCI, 1999
[17] - Le Procès Conduite Optimisée Des Puits Support De formation Cours EXP-PR-PR030
Révision 0.1