A1340551 Oudan v4 Cle245bf4
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A1340551 Oudan v4 Cle245bf4
RAPPORT D’ETUDE
DÉCEMBRE 2008
1 34 0551
2. ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE................................................................................3
2.1. DONNÉES DE L’ÉTUDE.................................................................................3
2.2. AMÉNAGEMENT DE L’OUDAN ET DU COMBRAY –ETUDE
HYDROLOGIQUE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE (SRAE) 1979....4
2.2.1. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE......................................................................................4
2.2.2. MÉTHODOLOGIE...................................................................................................4
2.3. AMÉNAGEMENT DE L’OUDAN ET DU COMBRAY – ETUDE
HYDRAULIQUE - MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE (SRAE) 1979.......4
2.4. ETUDE D’ÉCRÊTEMENT DES CRUES DE L’OUDAN
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE (SRAE )1985......................................5
2.5. ETUDE DE L’ÉCRÊTEMENT DES CRUES DE L’OUDAN – NOTE
COMPLÉMENTAIRE DIREN RHÔNE-ALPES 1992.................................5
2.6. CRÉATION D’UNE DIGUE POUR LA RÉGULATION DES CRUES DE
L’OUDAN BUREAU ISL 1996..................................................................6
2.7. ETUDE HYDRAULIQUE DU COMBRAY – ETUDE SILENE – MARS 1995. 7
2.7.1. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE DU COMBRAY RÉALISÉE PAR SILENE..................7
2.7.2. HYDROLOGIE RETENUE.......................................................................................7
2.7.3. FONCTIONNEMENT DU BASSIN ÉCRÊTEUR EXISTANT..................................8
3. HYDROLOGIE..................................................................................................... 9
3.1. L’HYDROLOGIE DE L’OUDAN......................................................................9
3.1.1. ANALYSE SPEED SUR L’OUDAN. ......................................................................9
3.1.2. REPRISE ET ANALYSE DES ÉTUDES PRÉCÉDENTES - COMPARAISON
AVEC LES RESULTATS SPEED OBTENUS. ...................................................10
3.1.3. SYNTHÈSE HYDROLOGIQUE SUR L’OUDAN...................................................12
3.2. HYDROLOGIE DU COMBRAY.....................................................................13
3.2.1. ANALYSE SPEED SUR LE COMBRAY. ............................................................13
3.2.2. REPRISE ET ANALYSE DES ÉTUDES PRÉCÉDENTES - COMPARAISON DES
RESULTATS SPEED OBTENUS.......................................................................14
3.2.3. SYNTHÈSE DE L’HYDROLOGIE SUR LE COMBRAY. ....................................15
3.3. ANALYSE DE L’ÉCRETEMENT LIE A LA RETENUE SECHE DE
L’OUDAN...................................................................................................16
3.3.1. FONCTIONNEMENT DE LA RETENUE SÈCHE SUR L’OUDAN.......................16
3.3.2. DÉBITS OBTENUS À L’AVAL DE LA RETENUE SÈCHE..................................19
3.3.3. CONCLUSION SUR LE FONCTIONNEMENT DE LA RETENUE SÈCHE.........20
3.4. ANALYSE DE L’ÉCRETEMENT LIE AUX BASSINS ÉCRÊTEURS SUR LE
COMBRAY.................................................................................................21
3.4.1. FONCTIONNEMENT DU GRAND BASSIN AMONT SUR LE COMBRAY. ........21
Annexe 6 : Cartes des aléas inondation déterminées par modèle pour la crue centennale écrêtée.
Annexe 7 : Cartes des aléas inondation déterminées par modèle pour la crue centennale non écrêtée.
Figures 2A, 2B et 2C : Localisation des points de calcul sur les secteurs modélisés (après page 32).
Figure 3 : Localisation des digues présentes sur l’Oudan dans la partie modélisée (après page 33).
Cette présente étude est conduite en prévision de l’élaboration future d’un Plan de
Prévention des Risques Naturels Prévisibles d’Inondation (PPRNPI).
o Analyse hydrologique
Dans les secteurs à forts enjeux, l’étude hydraulique s’est appuyée sur une modélisation
mathématique des écoulements.
Cette alternative à une modélisation complète du cours d’eau a présenté les avantages
suivants :
Elle a imposé également une enquête de terrain poussée, tant du point de vue
géophysique (dénivelé, occupations des sols, configuration du cours d’eau, etc.) que du
point de vue des enquêtes auprès des communes et des personnes concernées.
oOo
2. ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
L’objectif de cette première phase est d’analyser l’ensemble des études déjà effectuées sur
le secteur afin de valoriser au maximum l’existant. La synthèse du recueil d’information
s’attardera sur :
Grand Roanne :
• Département de la Loire, villes de Roanne, Riorges et Mably – Aménagement de
l’Oudan et du Combray – A. Etude hydrologique – Ministère de l’Agriculture – Juillet
1979
• Département de la Loire, villes de Roanne, Riorges et Mably – Aménagement de
l’Oudan et du Combray – B. Etude hydraulique de l’Oudan – Ministère de l’Agriculture
– Juillet 1979
• District de l’agglomération Roannaise – Etude de l’écrêtement des crues de l’Oudan –
Note complémentaire – DIREN Rhône-Alpes – Juillet 1992
• District de l’agglomération Roannaise – Création d’une digue pour la régulation des
crues de l’Oudan – Note justificative – ISL – décembre 1996
Symiroa :
• Département de la Loire, villes de Roanne, Riorges et Mably – Etude d’écrêtement des
crues de l’Oudan – Ministère de l’Agriculture – Juin 1985
• District de l’agglomération Roannaise - Etude hydraulique du Combray – Rapport
d’étude – SILENE – Mars 1995
2.2.2. MÉTHODOLOGIE
L’analyse des débits a été étudiée de la manière suivante :
• Analyse fréquentielle des pluies : les valeurs ont été calculées par ajustement
statistique à la loi de Gumbel. Les valeurs correspondent à une pluviométrie
assez modérée.
• Détermination du Gradex,
• Analyse des débits :
∗ Observations recueillies sur l’Oudan et d’autres rivières proches,
Cette étude a consisté à déterminer les conditions d’écoulement sans débordement des
crues exceptionnelles de l’Oudan dans sa traversée de l’agglomération de Roanne.
La crue du 26 mai 1977 a provoqué des inondations dans des lieux habités.
Le rapport étudie :
• La capacité du lit de l’Oudan dans son état actuel, après travaux d’entretien
effectués en fin d’année 1977,
• Les aménagements susceptibles de permettre le transit de la crue centennale.
Dans un premier temps, l’étude réalise la description du lit de l’Oudan, puis sa capacité
sous les différents ouvrages.
L’écoulement de la crue décennale dans les conditions actuelles est décrit, puis des crues
supérieures à la crue décennale. Enfin, des propositions d’aménagement de l’Oudan sont
proposées, dans le but d’évacuer la crue centennale.
Il est observé que le transit des débits de crue dans l’agglomération de Roanne pose des
problèmes pour des débits supérieurs à 16 m 3/s.
L’objectif de l’étude est donc d’étudier un écrêtement possible de la crue centennale, afin
de permettre son passage sans débordement dans Roanne.
Suite à l’étude d’écrêtement des crues de l’Oudan, cette note a pour objet de tester une
variante du système d’écrêtement :
Les écoulements des crues au pont SNCF à Riorges sont par ailleurs analysés :
Pour une situation après curage du souterrain SNCF (-40 cm) et du lit de l’Oudan à
l’amont de l’ouvrage. Le curage ne réduit pas sensiblement les lignes d’eau.
La diminution du débit (grâce à l’écrêtement) provoque un gain sensible sur la ligne d’eau,
ce qui permettrait de soulager le débouché du Combray.
La digue est homogène, de hauteur maximale 11.30 m, au-dessus des fondations. Le talus
amont est présente des pentes à 2.5/1, et le talus aval à 2/1. Les matériaux constitutifs de
la digue sont des limons et argiles.
La clé d’ancrage se situe à une profondeur de 2 m. L’étanchéité du barrage est réalisé dans
la masse (digue homogène).
∗ Vérification des conditions de stabilité,
La stabilité de la digue au glissement a été vérifiée pour trois situations : stabilité vis-à-vis
de l’occurrence de la crue de chantier, de la crue de projet, et de la crue de projet dans le
cas d’un drainage défectueux.
Il faut préciser que les travaux préconisés dans cette étude ont été réalisés.
oOo
3. HYDROLOGIE
Les sous bassins versants de l’Oudan sont tracés sur la figure 1 fournie au début du
rapport.
Les superficies mesurées sous Mapinfo sont cohérentes avec les superficies annoncées
dans les différents rapports antérieurs.
Période de 2 5 10 20 30 50 100
retour (ans)
Débit au droit du 4 6 8 9 10 16 24
pont SNCF (26.6
km2)
Débit aval 4 7 9 10 12 18 28
confluence
Combray (31.4
km2)
OUDAN crue décennale SRAE 1992 doc ISL+ résumé Sogreah 2008
digue Oudan 1996
Qre = 8mm
Débit entrée Roanne (pour 31.4 km2) 16.50 (+0 combray) 16.50 (+0 combray) 9 (dont 2 m3/s
Combray)
Avec prise en compte de la retenue sèche 9 m3/s 6.9 m3/s
OUDAN crue centennale SRAE 1992 doc ISL 1996? Sogreah 2008
Qre = 25 mm
Débit entrée Roanne (pour 31.4 km2) 39.60 (+0 40 (+0 Combray ?) 28(dont 3 m3/s
Combray) Combray)
Avec prise en compte de la retenue sèche 15.6 m3/s
15.67 m3/s
Nota bene : Bien que les données présentées dans les tableaux précédents (issues des études
antérieures) soient fondamentales pour comprendre l’hydrologie de l’Oudan et pour dimensionner le
bassin de rétention, certaines valeurs n’ont pas pu être renseignées car non trouvées dans les
différents documents en notre possession. La reconstitution de la logique et de la méthodologie
employée est donc sujette à caution.
L’étude hydrologique la plus récente est celle du SRAE de 1985 qui donne 16.5 m3/s en crue
décennale et 40 m3/s en crue centennale. Ces valeurs sont obtenues à l’entrée de la zone urbanisée de
Roanne (pont SNCF avant confluence avec l’Oudan) soit un bassin versant de 26.7 km2. Cette étude
s’appuie sur les mesures réalisées pendant 6 ans de 1978 à 1984 à l’entrée du souterrain des abattoirs.
A partir de l’ajustement des débits, le débit décennal a été déduit. Le débit centennal a été extrapolé
ensuite par la méthode du Gradex.
L’étude SRAE de 1985 fait apparaître également ces mêmes débits à l’aval de Roanne, pour un bassin
versant de 37.2 km2 c'est-à-dire que le SRAE a considéré que les apports liés au Combray d’une part
et aux bassins versants urbains dans Roanne ne contribuent pas à augmenter le débit de pointe de
l’Oudan.
L’explication donnée est que les bassins aval ne participent pas à l’augmentation du débit de crue de
part leur temps de concentration beaucoup plus faibles que celui de l’Oudan.
L’analyse hydrologique réalisée par SOGREAH à partir de la méthode Speed et des relations
pluie/débit mise en évidence sur l’Oudan et les bassins versants voisins (Teyssonne et Arconce) donne
des débits sensiblement plus faibles.
En revanche, il nous semble important de tenir compte des apports du Combray et de la partie aval de
Roanne, contrairement à ce qui a été fait dans les études précédentes.
Les valeurs SOGREAH restent dans tous les cas plus faibles que celles annoncées précédemment.
Ceci peut s’expliquer par l’apparition de très fortes crues en 1977 et 1983 sur l’Oudan (non dépassées
sur la période 1983-2000). L’analyse effectuée en 1985 a de ce fait peut être surestimée les valeurs
décennales et centennales. En tout état de cause, les chroniques des mesures de débit sur ces
secteurs sont trop courtes (mise en place du bassin de rétention en 2000) pour avoir des éléments très
précis. Le principe de précaution demande donc à ce que les valeurs déterminées par le SRAE et
reprises par ISL soient conservées.
Le tableau ci-dessous récapitule les valeurs prises en compte dans la suite de l’étude pour déterminer
les zones inondables:
Les sous bassins versants du Combray sont tracés sur le plan joint en annexe.
Les superficies mesurées sous Mapinfo sont cohérentes avec les superficies annoncées
dans les différents rapports antérieurs.
Période de 2 5 10 20 30 50 100
retour (ans)
Ces débits ne prennent pas en compte la mise en place des bassins de rétention sur le
Combray.
COMBRAY crue SRAE 1979 SILENE 1995 SILENE 1995 Sogreah 2008
décennale
Etat actuel Etat futur Actuel Qre =
8mm
Bassin de rétention amont 2.2 m3/s 2.60 m3/s 6.75 m3/s 2.1 m3/s
(pour 4.68 km2)
(pour 5.25 km2)
COMBRAY crue SRAE 1979 SILENE 1995 SILENE 1995 Sogreah 2008
centennale
Etat actuel Etat futur Actuel Qre =
25 mm
Bassin de rétention amont 6.2 m3/s 6.40 m3/s 13.40 m3/s 6.5 m3/s
(pour 4.68 km2)
(pour 5.25 km2)
Les valeurs obtenues par le SRAE, Silène et par Sogreah pour l’état actuel sont très cohérentes.
Les valeurs « état futur » calculées par le bureau Silène en 1995 tiennent compte d’un pic de crue
généré par les apports urbains liés aux nouveaux aménagements sur Riorges.
Il faut noter que cet apport additionné aux apports pluviaux de la Villette dans la partie basse du
Combray sont à l’origine de la création du bassin aval réalisé sur le Combray, suite à l’étude Silène.
Il faut noter également que le débit réduit de 25 mm utilisé par Sogreah sur l’ensemble du bassin
versant (et déduit des relations probabiliste pluie-débit existantes sur l’Oudan et les bassins voisins)
n’est pas représentatif d’un bassin versant fortement urbanisé comme celui du Combray dans sa partie
aval. Dans ce cas également, le principe de précaution demande donc à ce que les valeurs
déterminées par SILENE soient conservées.
Ces débits s’entendent sans les bassins de rétention en place sur le Combray.
(*) Les apports pluviaux sur la partie aval génèrent un pic de 5.5 m3/s qui passe bien
avant le pic de crue centennale.
oOo
Une digue transversale aux écoulements barre la totalité de la vallée de l’Oudan. Cette
digue qui fait 320 m de long et au maximum 8 m de haut est équipée d’une vanne de fond
qui contrôle l’écoulement de l’Oudan ainsi qu’un déversoir de sécurité.
Le principe de fonctionnement de la vanne de fond est décrit dans le rapport SRAE de juin
85 (puis modifié par la note SRAE de juillet 92 afin d’écrêter davantage les petites crues).
Ce principe de fonctionnement a été repris par ISL sans modification a priori (voir note
justificative ISL décembre 1996).
Il s’agit
A) D’avoir les vannes ouvertes pour des débits normaux de l’Oudan (et donc la retenue
vide) avant la crue.
B) Mise de la vanne en position dite réduite (presque fermée totalement = ISL précise que
cette position correspond à 7 cm d’ouverture de la vanne de contrôle) quand le niveau
dépasse 305 NGF dans la retenue (c'est-à-dire 304.85 NGF dans la chambre de mesure)
car ce niveau correspond d’après ISL à un débit de 6 m3/s.
Dans cette phase (vanne en position réduite), le débit de fuite à travers la vanne est très
faible. Le bassin stocke donc la quasi-totalité de la crue qui arrive. La lecture de la variation
du niveau en fonction du temps permet donc d’appréhender le débit entrant dans la
retenue.
En fonction de cette vitesse et du niveau atteint dans la retenue, la vanne est alors
maintenue soit en position presque fermée soit en position semi-ouverte.
A noter qu’en supposant que le pilotage de la vanne et que les débits de fuite pour les deux
positions préréglées soient conformes aux hypothèses SRAE 92 (repris par ISL) , le niveau
d’eau maximal atteint pour une crue centennale est de 312.50 ce qui correspond au début
de surverse sur la grande largeur du seuil de sécurité et ce qui correspond à un débit
maximum de 9 m3/s transitant vers l’aval.
A noter également qu’il n’est pas possible, sans réaliser des mesures de débit in situ
pendant une crue de l’Oudan, de vérifier que la vanne de fond laisse bien passer le
débit initialement prévu par le SRAE 95.
Il n’est pas possible, sans faire de mesures in situ du débit transitant par la vanne qui
contrôle le débit de fuite, de vérifier si l’aménagement fonctionne comme prévu dans les
études de dimensionnement réalisées par le SRAE.
Ce bassin est situé sur la commune de Riorges à l’amont de la nouvelle zone d’activité de
la Villette.
Le niveau du plan d’eau (qui sert d’espace détente Cf. photos) est maintenu à la cote 291.8
m NGF, cote qui correspond au niveau de déversement sur une grille (photo en bas à
droite). Cette dernière permet aux eaux de se déverser dans un conduit vertical avant
d’être évacuées par un ouvrage de fuite circulaire d’un diamètre D=900mm.
Le bassin est en outre équipé d’un déversoir de crue de type rectangulaire (1.80m de
largeur par 0.70m de hauteur) calé à la cote 295m NGF. Le niveau de la route qui constitue
la digue est calé à 296m NGF.
Le fonctionnement du bassin écrêteur a été modélisé à l’aide du logiciel LAMIN (développé par Sogreah) en
fonction :
De la loi charge/débit recalculée par Sogreah sur l’ouvrage de fuite.
De la loi hauteur-surface du bassin.
Des différents hydrogrammes d’entrée (issus de l’étude Silène, voir paragraphe 2.2).
Plusieurs calculs de sensibilité ont été réalisés afin de tester la sensibilité du modèle aux différents
paramètres de calage (variation du coefficient de contraction sur la grille avaloir et au droit de la buse).
Un calcul a également été réalisé en prenant comme hypothèse une fermeture totale de la buse de fond.
Tous ces tests ont montré que le bassin est suffisamment dimensionné pour écrêter à sa valeur objectif la
crue centennale. Les débits restitués à l’aval du bassin varient de 4.3 à 5.4 m3/s pour un débit d’entrée de
13.4 m3/s.
16.00 298.000
Q entrant
14.00 Q sortant 297.000
niveau du plan d'eau
12.00 296.000
10.00 295.000
niveau en IGN 69
débit en m3/s
8.00 294.000
6.00 293.000
4.00 292.000
2.00 291.000
0.00 290.000
10.5
11.5
0.5
1.5
2.5
3.5
4.5
5.5
6.5
7.5
8.5
9.5
10
11
12
0
temps en heure
En prenant l’hypothèse d’un dysfonctionnement de la buse de vidange (buse totalement bouchée), le niveau
d’eau atteint dans le bassin est fortement augmenté ce qui conduit à une surverse massive par l’ouvrage de
décharge mais le débit aval reste égal à 5 m3/s (mobilisation d’un volume de stockage supérieur car le
niveau d’eau atteint dans le bassin est supérieur).
Il faut cependant noter ici que l’aménagement s’avère insuffisant dans le cas d’un hydrogramme de crue
supérieur à celui proposé par Silène pour une crue centennale ou dans le cas d’un hydrogramme à double
pics.
Bassin aval
Bassin amont
Ce bassin est situé sur la commune de Riorges, à l’aval de la partie urbaine de Riorges et
à l’amont immédiat de la confluence Combray- Oudan.
Le bassin situé à l’amont immédiat des voies ferrées, est alimenté par une conduite de
diamètre 1800 et vidangé par une conduite de diamètre 1200.
Le bassin : vue vers l’exutoire aval composée d’une buse diamètre 1200.
Le fonctionnement du bassin écrêteur a été modélisé à l’aide du logiciel LAMIN (développé par Sogreah).
Ecretement de la retenue
7.000 290.000
289.500
6.000
289.000
5.000 288.500
288.000
4.000
Q (m3/s)
Zr (m)
287.500
3.000
287.000
2.000 286.500
286.000
1.000
285.500
0.000 285.000
0.000 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000 6.000 7.000 8.000
Temps
0.5 m3/s qui correspondent au débit de fuite du petit bassin tampon situé à l’amont
du bassin aval.
Les résultats obtenus sont conformes avec le projet présenté par Silène en 1995. Le
bassin aval permet donc d’écrêter les apports de ruissellements liés à l’urbanisation de la
partie aval de Riorges. Le débit sortant (Qs) reste inférieur au débit entrant (Qe) malgré le
pic généré par les apports urbains (6.7 m3/s).
L’hydrogramme de sortie est cependant beaucoup plus long et beaucoup plus plat que
l’hydrogramme d’entrée initial. Un débit résiduel de 4.5 m3/s peut donc venir s’ajouter au
débit de l’Oudan à l’entrée de la traversée urbaine.
Suite à l’analyse des différents fonctionnements des bassins de rétention, nous avons
retenu en concertation avec la DDE de la Loire, 2 scénarios hydrologiques correspondant
aux débits suivants :
Cas A : non prise en compte des bassins de rétention existants (sur l’Oudan et sur le
Combray)
Cas B : prise en compte des bassins de rétention existants (sur l’Oudan et sur le Combray)
en considérant, suite à la modélisation des bassins du Combray, qu’un débit de 4.5 m3/s
peut s’ajouter au débit de pointe de l’Oudan.
Le tableau suivant précise les débits qui seront testés dans le modèle de simulation :
Cas A 40.0 m3/s 0 (le max 0 (le maximum 40.0 m3/s La valeur de 40 m3/s
passe avant) passe avant) est supérieure à
l’analyse speed sur
l’ensemble du bv total
Cas B 15.6 m3/s (calcul 4.5 m3/s (calcul 0 (le maximum 20 m3/s (15.6 Cette valeur
écrêtement écrêtement passe avant) + 4.5 ) correspond à une
SRAE) Sogreah) situation « avec
bassins écrêteurs » en
intégrant les apports du
Combray.
Analysé les modifications récentes des cours d’eau et des différentes voiries en relation
avec la topographie disponible (Secteur du Combray aval, l’Oudan à l’aval de l’ancienne
RN7…)
Déterminé les lits mineurs, moyens et majeurs sur les secteurs non modélisés.
En synthèse, les communes amont (Saint Haon le Vieux, Saint Romain la Motte, Renaison,
St Léger sur Roanne) ne subissent pas d’inondation importante liée à l’Oudan ou au
Combray.
Les communes de St Léger sur Roanne et de Saint Haon le Vieux ont d’ailleurs signalé par
courrier que le Combray et l’Oudan ne représentaient qu’un petit fossé sur leur commune.
La commune de Saint Romain la Motte a fait part d’un problème d’inondation à l’amont de
la retenue sèche (Raquet) et à l’amont de la commune sur un talweg affluent de l’Oudan
(lieu dit Vaux).
Lieu dit Vaux sur la commune de Saint Romain la Motte avec traversée des eaux de
ruissellement sur le point bas de la route.
A noter que sur ces 3 communes, il n’y a peu d’enjeu actuel en zone inondable et pas
d’enjeu futur (Les terrains situés à proximité des cours d’eau ont été classés en zone non
constructible).
Les communes aval, Mably, Riorges, et Roanne, ont été plus sévèrement touchées par les
crues importantes de 1977 et 2003 et des travaux conséquents (bassins écrêteurs et
recalibrage) ont été réalisés depuis.
La liste des différents enjeux actuels et futurs sur ces 3 communes est présentée en détail
au chapitre 6.
Le plan 1 joint en pochette à la fin du rapport précise les secteurs ayant fait l’objet d’une
modélisation de ceux ayant fait l’objet d’une analyse géomorphologique.
Tous les secteurs amont de l’Oudan et du Combray ne présentant pas d’enjeu ont fait
l’objet d’une caractérisation de l’aléa par analyse géomorphologique. Cette analyse est
basée sur
• la compréhension du fonctionnement naturel du cours d’eau, basée sur l’analyse
géologique, une analyse historique de l’évolution du lit (tracés en plan, profils en
long…) et des observations de terrain,
• l’identification des perturbations naturelles ou apportées par les interventions
humaines,
• l’analyse des transformations et de la réponse du milieu
Cette analyse a donc fait l’objet de nombreuses visites de terrain, permettant d’identifier les
zones d’écoulement du cours d’eau, en distinguant le lit mineur, sa zone de divagation
éventuelle (méandres par exemple), le lit moyen, participant à l’écoulement pour des crues
moyennes, et le lit majeur, caractérisant les crues les plus fortes.
Cette cartographie qui détaille les lits mineur, moyen et majeur est présentée en Annexe 5,
figures G1 à G3.
Les différentes zones identifiées correspondent en effet de manière correcte aux différents
degrés retenus pour caractériser l’aléa inondation, et la cartographie a été réalisée de la
manière suivante :
• Le lit mineur correspond à l’aléa fort ou très fort (en effet sur la zone d’étude et dans
le lit mineur, la vitesse est toujours supérieure à 0.5 m/s et la hauteur est quasiment
toujours supérieure à 1 m pour un événement centennal)
4.4. TOPOGRAPHIE
Pour l’Oudan :
Orthophotoplan avec cote isoligne (tous les 1m) fourni par le Grand Roanne
Pour le Combray :
Orthophotoplan avec cote isoligne (tous les mètres) fourni par le Grand Roanne.
Les fonctionnements des différents bassins écrêteurs sur l’Oudan et sur le Combray ont été
modélisés à l’aide du logiciel Lamin.
Il prend en compte les différents phénomènes intervenant lors de l’écoulement des crues :
Le nombre et l’espacement des points de calcul ont été définis de façon à produire une
bonne représentation des phénomènes physiques entrant en jeux. Ils sont donc resserrés à
proximité des obstacles. Les parties couvertes seront représentées avec
systématiquement un point de calcul de part et d’autre de l’entrée et un point de calcul de
part et d’autre de la sortie (donc 4 points minimum).
La partie couverte sous les abattoirs de Roanne a été modélisée à l’aide d’un logiciel
spécifique CAPRIS (développé par Sogreah).
Compte tenu de la complexité des écoulements débordants en zone urbaine, le lit majeur
de la partie urbaine de l’Oudan, située en aval du pont SNCF, n’a pas été modélisé
finement ; Nous avons veillé simplement à définir en chaque point de calcul une section
équivalente au lit majeur en terme de volume stocké et de capacité d’écoulement.
Les figures 2A, 2B et 2C ci-après précisent la position de tous les points de calculs des
modèles de simulation.
Les résultats sont présentés sous forme de tableaux, et de profils en travers pour les débits
caractéristiques de période de retour 10, 30, 100 ans (avec et sans bassin) en annexe 4. A
noter que nous avons fait figurer sur chaque profil les cotes de charge pour chaque débit
testé.
Tous les calculs ont été réalisés en tenant compte de la présence des digues et en simulant
les éventuelles surverses lors de la crue (C’est uniquement au moment de la cartographie
des aléas inondations que les digues seront ou ne seront pas prises en compte).
Les digues situées sur la zone d’étude sont toutes potentiellement soumises aux risques de
rupture à partir du moment où celles-ci sont mises en charge par le niveau d’eau maximum
atteint pendant la crue. La mise en charge de la digue est atteinte si le niveau d’eau
maximum dépasse la cote de la base de la digue (voir schéma ci-dessous).
Exemple d’une digue mise en charge et de l’application du niveau calculé derrière la digue
car il y a risque de rupture.
La figure 3 ci-après précise la position des digues repérées sur la zone d’étude et pour
lesquelles le raisonnement précédent a été appliqué.
Les ponts :
Pour cette modélisation, les ouvrages de franchissement ont été considérés dans l’état
actuel et le modèle est basé sur la topographie levée dans le cadre de la présente étude.
La modélisation des ponts est réalisée sans embâcle, ce qui constitue une hypothèse
optimiste (embâcles déjà constatées sous le pont de la RD207 – ex RN7).
Les différentes cartographies obtenues par modélisation sont présentées dans les
annexes 4, 6 et 7. L’annexe 5 présente les cartes obtenues par l’analyse
géomorphologique.
Vitesse d’écoulement 0 < v < 0,20 m/s 0,20 m/s < v < 0,50 m/s v > 0,50 m/s
Couleur du fond de la zone Vert clair Vert moyen Vert très foncé
Les différents degrés d’aléa sont représentés par des nuances de violet.
Ces critères représentent la base de l’analyse, qui peut être légèrement modifiée en
fonction des conditions d’écoulement rencontrées et de la réalité du terrain.
Les zones inondées en crue centennale sont limitées au fond de vallée qui est bien
marqué sur ce secteur. Ces parcelles ont été classées par la commune en zone non
constructible.
A noter que sur le ruisseau des Cassins, au droit du carrefour D8 /D47, au lieu dit les
alloués, le cours d’eau a été modélisé pour déterminer la zone inondable à l’amont de la D8
(ouvrage de franchissement constitué de deux ponts consécutifs) et entre la D8 et la D47.
Seule la rive droite entre ces deux voiries est inondée en crue centennale.
Sur l’Oudan lui-même, à noter une petite zone de rétention d’eau au nord du Château de
Taron à l’amont de la RD8 liée au faible gabarit de franchissement sous cette route. Plus à
l’aval, à l’amont de la confluence Oudan/ruisseau des Cassins, l’Oudan longe la D47 située
sur sa rive droite. Le faible gabarit du fossé et d’un ouvrage de franchissement sous la
route d’accès à une maison génère un débordement large sur la voirie. Ces écoulements
restent cependant confinés au fond de la vallée et retrouvent les apports du ruisseau des
Cassins.
La zone inondable est alors réduite à une bande de 25 m de part et d’autre de l’axe du
talweg. Ces terrains sont classés en zone agricoles.
Seul le hameau de Vaux est inondé en aléa moyen par un événement centennal par le
talweg qui prend naissance sur la commune de Saint Haon le Vieux. Les écoulements
surversent sur la route D39 dont le point bas est situé au droit des maisons.
Enfin, en limite communale aval, bien à l’aval de la retenue sèche, les terrains situés à
l’amont du « pont mivière » sont inondés. Il s’agit de terrains agricoles.
La commune de Pouilly les Nonais n’est concernée qu’à la marge par les inondations d’un
affluent de l’Oudan, le ruisseau de Saint Martin de Boisy, qui prend sa source au château
de Boisy et qui traverse le hameau de Saint Martin de Boisy.
Sur ce secteur, le talweg est très marqué et la zone inondable est limitée au fond du val.
A noter que le ruisseau de Saint Martin de Boisy conflue avec l’Oudan à l’amont immédiat
de la retenue sèche de Saint Romain la Motte.
Sur ce secteur, l’analyse des aléas inondations a été réalisée pour deux scénarios (voir
paragraphe 3.5) :
En tenant compte des bassins écrêteurs mis en place sur l’Oudan et sur le
Combray ce qui conduit à retenir un débit de 15.5 m3/s à l’amont de la confluence
Oudan Combray puis 20 m3/s à l’aval.
Sans tenir compte des bassins écrêteurs ce qui conduit à retenir un débit de 40
m3/s.
5.4.5.1. ALÉA INONDATION SUR MABLY SI PRISE EN COMPTE DES BASSINS ÉCRÊTEURS.
La crue est contenue dans son lit dans la traversée du secteur des Buttes. Les
premiers débordements apparaissent à l’amont du crématorium.
Des débordements limités en rive gauche à l’aval de la deux fois deux voies
(boulevard du Maréchal Joffre) se produisent sans toucher d’habitation.
5.4.5.2. ALÉA INONDATION SUR MABLY SI NON PRISE EN COMPTE DES BASSINS ÉCRÊTEURS.
Dans ce scénario qui conduit à retenir une crue centennale de 40 m3/s dans la traversée
urbaine de Mably, les débordements sont très importants avec de nombreuses habitations
touchées.
A l’amont de la rue Edouard Branly, les débordements en rive gauche sont limités
par le remblai SNCF
Entre la rue Edouard Brandy et la rue Michel Rondet, la zone inondable en rive
gauche vient entourer le bâtiment « Valentin Traiteur » construit en remblai.
A l’aval de la rue Michel Rondet, la zone inondable en rive gauche atteint les
maisons et les immeubles de la rue Théophile Gautier.
La zone inondée touche toute la zone d’équipements sportifs jusqu’à la rue Jean
Sylvain Bailly. Les habitations rue des Merisiers sont touchées également.
Comme pour Mably, il convient d’analyser deux scénarios (voir paragraphe 3.5) :
En tenant compte des bassins écrêteurs mis en place sur l’Oudan et sur le
Combray ce qui conduit à retenir de 20 m3/s sur ce secteur.
Sans tenir compte des bassins écrêteurs ce qui conduit à retenir un débit de 40
m3/s sur ce même secteur.
5.4.6.1. ALÉA INONDATION SUR ROANNE SI PRISE EN COMPTE DES BASSINS ÉCRÊTEURS.
Les inondations atteignent en rive droite les limites des maisons le long du chemin
Gardet. Les débordements sont plus sensibles en rive gauche (délaissé entre
l’Oudan et le boulevard du Maréchal Joffre).
Les ouvrages sous la nouvelle RN7 sont en charges mais ne provoquent pas (pour
20 m3/s) des débordements importants.
Idem à l’aval de la RN7 avec le passage en souterrain sous les abattoirs (société
Sicarev) qui est mis en charge sans provoquer de débordement pour ce débit. Il
convient de rappeler ici que les ouvrages sont modélisés sans embâcle ce qui
constitue une hypothèse optimiste.
Pour 20 m3/s, il n’y a aucun débordement par-dessus les digues mais ces
dernières sont en charge (d’environ 50cm). Le risque de rupture ne peut pas être
écarté et nous avons donc cartographié un aléa inondation derrière les digues
(application du niveau d’eau sur le terrain naturel en supposant l’absence de
digues). L’aléa inondation s’étend en rive droite jusqu’au bassin de l’Oudan. L’aléa
s’étend en rive gauche jusqu’au stade « Matel ». La topographie du terrain à l’aval
de la rue Matel ne permet pas aux écoulements de se propager vers l’aval. Il faut
préciser ici que l’état de la digue ISL est très bon mais que la végétation rampante
qui recouvre la digue ne permet plus de faire un contrôle visuel fin. La digue rive
gauche est sensiblement plus ancienne (remblai SNCF).
Dans le lit mineur, à l’aval de la rue Matel, les écoulements se propagent sans
débordement jusqu'au pont Eiffel qui franchit le canal latéral.
5.4.6.2. ALÉA INONDATION SUR ROANNE SANS PRISE EN COMPTE DES BASSINS ÉCRÊTEURS.
Dans le scénario à 40 m3/s, les débordements sont évidement beaucoup plus importants :
Ces débordements sont en partie liés aux pertes de charges des ouvrages sous la
nouvelle RN7.
A l’aval de la RN7, le passage en souterrain sous les abattoirs (société Sicarev) est
notablement insuffisant et toute la zone « des abattoirs » est inondée jusqu’à la
RD482 qui est elle-même submergée.
En rive droite, la digue ISL n’est pas submergée de part les débordements amont
et les débordements qui se produiront d’abord en rive gauche. Mais la digue rive
droite est fortement en charge (d’environ 100cm). Le risque de rupture ne peut pas
être écarté et nous avons donc cartographié un aléa inondation derrière les digues
(application du niveau d’eau sur le terrain naturel en supposant l’absence de
digues). L’aléa inondation s’étend en rive droite jusqu’au bassin de l’Oudan. L’aléa
s’étend en rive gauche jusqu’au stade « Matel ». Les écoulements se propagent
alors vers le canal latéral en suivant un talweg bien marqué qui longe le gymnase
et passe au nord du château « Matel ».
Ces écoulements en lit majeur rive gauche et rive droite se propagent alors vers
l’aval jusqu'au pont Eiffel qui franchit le canal latéral.
Comme pour Mably et Roanne, deux scénarios sont à analyser (voir détails au paragraphe
3.5). Un premier scénario qui prend en compte les bassins écrêteurs (sur l’Oudan et sur le
Combray) et un deuxième scénario qui, a contrario, n’en tient pas compte.
5.4.7.1. ALÉA INONDATION DU COMBRAY SUR RIORGES AVEC PRISE EN COMPTE DES BASSINS.
Comme cela a déjà été dit lors de l’étude du fonctionnement des bassins écrêteurs du
Combray au paragraphe 3.4, le bassin amont permet d’écrêter la crue centennale à 5 m3/s.
Le recalibrage du lit qui a été réalisé consécutivement est calibré pour faire passer 5 m3/s
et le modèle réalisé dans le cadre de cette présente étude a permis de le vérifier. Le
Combray en crue est donc contenu dans son lit mineur et lit majeur proche jusqu’à l’entrée
sous le passage souterrain (buse diamètre 1800 sous la rue Pierre Sémard).
Important : la revanche avant débordement est cependant très faible et notamment sur le
secteur aval (à l’amont de la buse 1800), des débordements auront lieu au moindre
dysfonctionnement (lit encombré, embâcles). Il faut noter également que cette zone a été
totalement remodelée et qu’en cas de débordement, les écoulements peuvent se propager
très loin vers le sud Est (ancien lit et marais du Combray).
5.4.7.2. ALÉA INONDATION DU COMBRAY SUR RIORGES SANS PRISE EN COMPTE DES BASSINS.
Le débit maximum qui transite dans ce cas est de 13 m3/s (sans prise en compte de la
retenue amont).
Pour ce faire, nous avons simulé un débordement par-dessus la route Pierre Dubreuil
(bassin plein au moment de l’arrivée du pic de crue par exemple).
5.4.7.3. ALÉA INONDATION DE L’OUDAN SUR RIORGES AVEC PRISE EN COMPTE DES BASSINS.
Dans ce cas, le débit qui transite dans l’Oudan est de 15.5 m3/s à l’amont de la confluence
avec le Combray et de 20 m3/s à l’aval.
La commune de Riorges est concernée par la rive droite de l’Oudan jusqu’au boulevard du
Maréchal Joffre.
Pour ce débit, les premiers débordements concernent le lotissement du clos Jean Moulin
en amont de l’ancienne RN7 (aujourd’hui RD207).
Ce lotissement est protégé par une digue basse (dont la hauteur par rapport au terrain
naturel est comprise entre 0.5 et 1m). Cette digue n’est cependant pas continue sur sa
partie amont (absence de digue de retour le long du fossé qui borde l’amont du
lotissement). Cette digue est donc légèrement submergée sur ces points bas pour ce débit
de 20 m3/s. A noter que ces débordements et la mise en charge de la digue sur un grand
linéaire conduisent, comme précédemment, à ne pas tenir compte des digues dans la
cartographie de l’aléa.
A noter que les maisons situées à l’aval du lotissement en rive droite et à l’amont du pont
de la RD207 ont mis en place des clôtures en bois qui empiètent largement sur le lit majeur
rive droite (ces clôtures étaient auparavant beaucoup plus proches des maisons) ce qui
contribue d’une part à augmenter le niveau d’eau à l’amont (donc les débordements) et
d’autre part à augmenter le risque d’embâcles en cas de fortes crues qui viendraient
arracher ces clôtures.
Comme nous l’avons précisé précédemment, le pont RD 207 est en charge pour ce débit
de 20 m3/s sans pour cela provoquer de gros débordements.
A l’aval du pont RD207, l’Oudan a été recalibré et la berge rive droite coté Riorges est bien
plus haute que la berge opposée (rue H. de Montherlant). Il n’y a aucun débordement dans
ce secteur en rive droite de l’Oudan. A l’aval de la passerelle bois, l’Oudan déborde de
nouveau en rive gauche (Mably) et en rive droite (Riorges) en amont de la rue Maurice
Marchand (aucun enjeu touché par les inondations pour ce débit).
5.4.7.4. ALÉA INONDATION DE L’OUDAN SUR RIORGES SANS PRISE EN COMPTE DES BASSINS.
Il faut noter dès l’amont de la traversée urbaine, des débordements légers à l’amont et à
l’aval du nouveau magasin de matériaux (dont la plateforme remblayée a été mise hors
d’eau).
Au droit du Clos Jean Moulin, les débordements dans le lit majeur sont très importants et
atteignent la rue Albert Thomas. 70 maisons sont touchées par cette zone inondable dont la
moitié environ en aléa moyen (l’autre moitié en aléa faible).
La rive droite à l’amont de la RD207 également (le pont sous la RD207 est insuffisant et
génère une perte de charge très importante). Des débordements se produisent sur la
chaussée de la RD207.
Sur le secteur situé à l’aval de la RD207, la rive droite n’est pas atteint pas les
débordements directs de l’Oudan mais par les écoulements provenant de l’amont.
Entre les 2 virages à 90° de l’Oudan, le cours d’eau déborde massivement en rive gauche
vers les terrains de sports (commune de Mably) mais aussi en rive droite coté Riorges
(impasse de la Charvotte).
Le bâti situé à l’aval de la passerelle bois est également entouré par les eaux, la zone
inondable s’arrêtant à l’ancienne voie ferrée.
Ceci est lié aux pertes de charges cumulées liées de trois ponts ( pont sous la rue Maurice
Ravel, pont sous le boulevard du cimetière et pont sous la rue Albert Thomas ) qui sont
sensiblement insuffisants pour une crue de 40 m3/s.
oOo
Nous avons effectué, à partir des visites de terrains et après les enquêtes effectuées dans
les communes, une cartographie détaillée des enjeux socio-économiques liés à l'aléa
Inondation sur l’ensemble de la zone étudiée.
Sur cette cartographie, nous avons fait apparaître d’une part les différents types
d’occupation des sols sur les secteurs inondés (l’emprise de la zone inondée
correspondant à la crue centennale non écrêtée par les bassins) :
A noter qu’il n’y a pas de centre urbain touché par l’aléa inondation d’une crue centennale.
Nous avons fait apparaître également les enjeux existants touchés par les aléas inondation :
Chaque bâtiment est repéré et le tableau ci-après récapitule tous ces enjeux touchés.
Enfin, nous avons fait apparaître en hachuré les enjeux futurs (zones non urbanisées en 2008
mais inscrites au POS ou au PLU comme urbanisables et qui font l’objet d’une volonté
d’urbanisation de la part des communes).
Cette cartographie a été établie au 1/15 000 sur le fond de plan IGN 1/25000. (voir le plan
n° 2 au format A0 joint en pochette)
Sur ce plan, la liste des ERP et des industries ou activités situées en zone inondable
est précisée.
ANNEXE 1 :
ANALYSE HYDROLOGIQUE DE L’OUDAN ET DU COMBRAY
ANNEXE 2 :
ENQUÊTES AUPRÈS DES COMMUNES
ANNEXE 3 :
RÉSULTATS DES SIMULATIONS NUMÉRIQUES.
TABLEAUX DE RESULTATS :
ANNEXE 4 :
CARTE INFORMATIVE DES PHÉNOMÈNES NATURELS
ANNEXE 5 :
CARTOGRAPHIE DES ALÉAS INONDATION DÉTERMINÉES PAR GÉOMORPHOLOGIE.
ANNEXE 6 :
CARTOGRAPHIE DES HAUTEURS D’EAU, VITESSES ET ALÉAS POUR LA CRUE CENTENNALE
ÉCRÊTEE.
ANNEXE 7 :
CARTOGRAPHIE DES ALÉAS POUR LA CRUE CENTENNALE NON ÉCRETEE (SANS PRISE EN
COMPTE DES BASSINS DE RÉTENTION).