Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan
Facteurs affectant le bien en 2013*
- Activités illégales
- Infrastructures de transport de surface
- Troubles civils
- Autres menaces :
Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants; Détérioration irréversible des peintures murales; Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
a) Risque d’effondrement imminent des niches des bouddhas géants ;
b) Détérioration irréversible des peintures murales ;
c) Pillage, trafic illicite et fouilles illégales des éléments du patrimoine culturel ;
d) Maintien de l’utilisation de certaines zones patrimoniales par des postes militaires ;
e) Présence de mines anti-personnel et de munitions non explosées ;
f) Pression du développement.
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
- Sécurité du site non assurée ;
- Manque de stabilité à long terme des niches des bouddhas géants ;
- État de conservation inadéquat des vestiges archéologiques et des peintures murales ;
- Plan de gestion et schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur) non appliqués.
Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril
Adopté, voir page https://whc.unesco.org/fr/list/208/documents
Mesures correctives pour le bien
Adoptées, voir page https://whc.unesco.org/fr/list/208/documents
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2013
Montant total accordé : 6 345 807 dollars EU (2003-2014) du fonds-en-dépôt japonais ; 600 000 dollars EU (2013) du fonds-en-dépôt italien.
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2013
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
2002 | Training for national and local authorities in the ... (Approuvé) | 30 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2013**
Aucune mission de suivi réactif n’a été effectuée. Novembre 2010 : mission consultative Centre du patrimoine mondial/ICCROM ; avril 2011 : mission consultative UNESCO Kaboul/ICOMOS ; des missions d’experts de l’UNESCO ont été envoyées tous les ans depuis 2002 dans le cadre de la mise en œuvre de projets spécifiques.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2013
Un rapport sur l’état de conservation du bien a été soumis par l’État partie le 11 février 2013. Ce rapport répond à la décision du Comité du patrimoine mondial à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012). Il présente des informations sur les mesures correctives prises par l’État partie (plan de gestion, schéma directeur culturel, gardiens du site, éducation et sensibilisation du public, stabilisation des niches des bouddhas et conservation des fragments) ; sur les difficultés de leur mise en œuvre et sur d’autres problèmes de conservation. Outre sa présentation dans le rapport de l’État partie, l’état de conservation du site a également été discuté par des experts internationaux et des responsables afghans lors de la onzième Réunion du groupe de travail d’experts de Bamiyan (ci-après dénommée la 11e BEWGM) tenue à Aix-la-Chapelle, Allemagne, du 10 au 12 décembre 2012. Lors de cette réunion, l’État partie a également réaffirmé son engagement de parvenir à l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi qu’à la préservation de tous les monuments associés du paysage culturel de Bamiyan.
Concernant l’avancement de la mise en œuvre des mesures correctives, l’avancement suivant a été noté :
a) Assurer la sécurité du site
Le rapport de l’État partie souligne son engagement à assurer la sécurité du site. Le rapport précise qu’en plus des gardiens, le Ministère de l’Intérieur a déployé une équipe de policiers d’une unité spécialisée dans la protection des biens culturels pour contrôler et sauvegarder le bien.
b) Assurer la stabilité à long terme des niches des bouddhas géants
La stabilité à long terme des niches des bouddhas géants reste une priorité essentielle. En 2012, une équipe d’ICOMOS-Allemagne a organisé trois missions d’experts internationaux à Bamiyan pour appliquer les mesures de conservation et de consolidation dans les grottes II-VI de la grande niche du bouddha ouest. Tout le mur arrière de la niche du bouddha est a été documentée par scannage en 3 D et un début de documentation par scannage en 3 D a été entrepris pour le bouddha ouest. Les experts ont aussi travaillé à établir le modèle de restauration des fragments originaux dans les grottes II-VI du bouddha ouest, en étroite collaboration avec des artisans afghans locaux et sous la supervision du/des restaurateur(s). Du 18 au 24 juin 2012, une équipe italienne a effectué une mission d’experts internationaux à Bamiyan pour élaborer une planification détaillée sur le terrain et appliquer des mesures préparatoires afin de contrôler et d’évaluer le risque de chute de pierres et la formation de dangereuses fissures dans l’accès supérieur de la niche du bouddha ouest. La mission a également évalué le système de suivi des principales falaises, y compris la cartographie des risques de ces falaises. Le rapport de l’État partie insiste sur l’achèvement de la stabilisation de la niche du bouddha est en 2011, ce qui est considéré comme une importante réalisation du Ministère de l’Information et de la Culture, de l’UNESCO et d’ICOMOS-Allemagne. L’État partie indique que la grande niche du bouddha ouest est dans un état critique et nécessite une urgente consolidation afin d’éviter toute nouvelle détérioration. Il demande le maintien du soutien de l’UNESCO et de la communauté internationale pour ce travail. Lors de la 11e BEWGM, l’État partie a également exprimé le souhait d’un réassemblage partiel du bouddha est.
c) Parvenir à l’état de conservation souhaité des vestiges archéologiques et des peintures murales ;
Bien que les activités de conservation sur les vestiges archéologiques et les peintures murales n’aient pu être réalisées en 2012 par l’équipe japonaise pour des raisons de sécurité, un travail préparatoire a cependant pu être fait pour d’autres activités. Lors de la mission italienne susmentionnée, un document intitulé Informations et planification concernant la prévention de l’érosion à Shahr-i-Zuhak a été élaboré et rédigé, puis présenté à la 11e BEWGM. En 2012, l’Institut national de recherche sur les biens culturels (NRICP) de Tokyo a édité avec succès la publication de ses précédents résultats de mission et des cartes associées et il a publié la Documentation scientifique sur les sites de Bamiyan, et notamment le volume 1 : Cultural Landscape of the Central Part of the Bamiyan Valley in the 1970s et le volume 2 : Topographic Survey of the Central Part of the Bamiyan Valley. Le rapport de l’État partie mentionne aussi les efforts de renforcement des capacités d’experts afghans en 2012 sur place en Afghanistan, et de formation à l’étranger au Japon et au Kirghizistan. Le rapport de l’État partie indique également qu’en dehors des niches de la falaise de Bamiyan, d’autres éléments du bien, tels que Shar-i Gholghola, Shahr-i-Zuhak et Kakrak, sont menacés d’effondrement ou de détérioration sérieuse et rapide et nécessitent une assistance constante de l’UNESCO et de la communauté internationale.
d) Mettre en œuvre le plan de gestion et le schéma directeur culturel (plan de zonage protecteur)
Le rapport de l’État partie constate des progrès constants dans la préparation du plan de gestion du bien grâce à des consultations entre partenaires locaux concernés, organismes gouvernementaux et experts internationaux. Le rapport insiste sur l’importance de la Réunion de coordination internationale tenue à Bamiyan en juin 2012 comme occasion privilégiée permettant aux responsables afghans des ministères et institutions concernés (Bureau du Gouverneur de Bamiyan, Ministères de l’Information et de la Culture, de l’Urbanisme, de l’Aviation et des Transports, et des Travaux publics) une mise en commun de leurs plans respectifs de protection du bien du patrimoine mondial. Il a été publié le Second rapport d’avancement annuel sur la préparation du plan de gestion du bien du patrimoine mondial de la vallée de Bamiyan (2012) – réalisé par le Centre de Conservation et de Documentation d’Aix-la-Chapelle (ACDC), Allemagne, en parallèle avec les autorités afghanes. De plus, l’équipe de l’Université d’Aix-la-Chapelle a rédigé l’évaluation détaillée des dommages de certaines structures, montrant les différents types de dommages subis à Shahr-i-Zuhak, et elle a effectué un travail de documentation et d’interprétation pour d’autres sites dans le périmètre du bien. Il y a lieu d’espérer que ce système de documentation scientifique sur Bamiyan servira d’exemple pour les données concernant la documentation sur le patrimoine national afghan. Concernant le schéma directeur culturel, le rapport de l’État partie confirme qu’il a été adopté au niveau local et national via le Gouvernement provincial de Bamiyan, le Ministère de l’Urbanisme et le Ministère de l’Information et de la Culture (MoIC). Le rapport précise que le schéma directeur culturel sert actuellement à guider le développement urbain de la vallée de Bamiyan et à limiter d’éventuels impacts négatifs sur la valeur universelle exceptionnelle du bien. Le rapport laisse cependant entendre que ce schéma directeur pourrait être simplifié pour assurer sa mise en œuvre par les autorités locales sur le terrain.
e) Questions diverses et pression du développement
Un avant-projet de potentiel Musée de la Paix à Bamiyan, ainsi que sa maquette d’architecture ont été présentés à la 11e BEWGM. L’État partie a confirmé son intérêt pour ce projet de musée et a demandé le maintien du soutien de l’UNESCO et des partenaires internationaux pour le mener à bien.
Lors de la 11e BEWGM, une autre présentation concernant le projet routier de Fuladi a été faite par le Centre d’opérations en Afghanistan (AGOC) de l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets). Le rapport de l’État partie mentionne que le MoIC a informé l’UNOPS de la nécessité de contribuer à une évaluation d’impact sur le patrimoine pour aider à la planification de la construction de la route, spécialement dans les zones où la route passe près des limites du bien ou dans son périmètre. Le rapport de l’État partie précise aussi que le bien doit faire face à une pression urbaine due à la réinstallation d’une population dans la vallée de Bamiyan. Certains terrains à l’intérieur des limites du bien sont des propriétés privées et le paysage culturel subit une pression accrue en raison du développement et de la croissance urbaine.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2013
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent l’avancement de l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives, ainsi qu’en matière de renforcement des capacités. Ils prennent également note de l’engagement fort de l’UNESCO et de la communauté internationale pour la préservation du bien, par des missions d’experts, de l’assistance technique, du renforcement des capacités locales et des publications . Ils engagent à maintenir l’effort, non seulement pour les niches des bouddhas de la falaise de Bamiyan, mais aussi pour d’autres éléments du bien, tels que Shar-i Gholghola, Shahr-i-Zuhak et Kakrak.
Dans ce contexte, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives estiment que pour finaliser le plan de gestion, il faut diffuser à tous les partenaires concernés le schéma directeur culturel et le Second rapport d’avancement annuel pour la préparation d’un plan de gestion, ainsi que la Documentation scientifique sur Bamyan, comme références pour la stratégie d’ensemble de développement de la vallée. Ils réaffirment également l’importance de faire appliquer les codes de la construction et la réglementation de contrôle du développement à l’intérieur du bien et de ses zones tampons, et autres lieux protégés en vertu de la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent avec préoccupation que l’état critique de la niche du grand bouddha de l’ouest est une urgence qui exige rapidement une consolidation pour éviter toute nouvelle détérioration. Ils notent aussi l’intérêt exprimé pour un réassemblage partiel de la niche du bouddha est et suggèrent que toute mesure concernant le traitement des niches des bouddhas s’effectue dans le cadre d’une démarche d’ensemble de conservation et de mise en valeur du bien, d’une philosophie pertinente de la conservation fondée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien, et en particulier des possibilités techniques et financières de mise en œuvre des projets proposés.
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives constatent aussi avec préoccupation les pressions du développement sur le bien, notamment le projet routier de la vallée de Fuladi. Ils recommandent que toute décision concernant les projets d’aménagement se fonde sur une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) – conformément au Guide pour les évaluations d’impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, rédigé par l’ICOMOS – et soit considérée dans le cadre de l’élaboration en cours du plan de gestion. Ils considèrent qu’il faut réviser le calendrier de mise en œuvre des mesures correctives prévues pour atteindre l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2013
37 COM 7A.30
Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) (C 208 rev)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A,
2. Rappelant la décision 36 COM 7A.26 , adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Salue l’avancement réalisé par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives et dans le renforcement des capacités ;
4. Prend note des préoccupations exprimées par l’État partie sur l’état critique de la grande niche du Bouddha ouest ;
5. Prie instamment l’État partie de :
a) finaliser le plan de gestion en intégrant une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel,
b) veiller à ce que le schéma directeur culturel soit diffusé aux différents partenaires concernés intervenant dans la vallée, et
c) faire appliquer les codes de la construction et la réglementation sur les travaux d’aménagement dans les zones tampons du bien et autres lieux protégés en vertu de la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;
6. Encourage l’État partie à établir et à mettre en œuvre une stratégie de renforcement des capacités pour renforcer les compétences nationales en matière de conservation et de gestion d’importants sites historiques et archéologiques dans le périmètre du bien, avec le soutien de donateurs internationaux ;
7. Renouvelle sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudiera les différentes options de traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets soient fondés sur des études de faisabilité incluant :
a) une approche d’ensemble de la conservation et de la mise en valeur du bien,
b) une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien,
c) des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des projets prévus ;
8. Renouvelle également sa demande à l’État partie de soumettre des informations détaillées sur tout aménagement prévu dans le périmètre du bien ou à ses abords, en particulier le projet routier de la vallée de Fuladi, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, ainsi qu’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
9. Demande à l’État partie de poursuivre son travail sur la mise en œuvre des mesures correctives adoptées et d’établir, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un calendrier révisé de mise en œuvre de ces mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;
10. Invite la communauté internationale à continuer à fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion de l’ensemble du bien, y compris d’éléments tels que Shahr-i Gholghola, Shahr-i-Zuhak et Kakrak, en vue de parvenir à l’état de conservation souhaité ;
11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014 , un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;
12. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
37 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-13/37.COM/7A, WHC-13/37.COM/7A.Add et WHC-13/37.COM/7A.Add.2),
2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 37 COM 7A.29 )
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 37 COM 7A.30 )
- Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 37 COM 7A.16 )
- Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 37 COM 7A.37 )
- Colombie, Parc national de Los Katíos (décision 37 COM 7A.17 )
- Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 37 COM 7A.2 )
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 37 COM 7A.3 )
- Egypte, Abou Mena (décision 37 COM 7A.23 )
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 37 COM 7A.15 )
- Ethiopie, Parc national du Simien (décision 37 COM 7A.10 )
- Géorgie, Cathédrale de Bagrati et monastère de Ghélati (décision 37 COM 7A.32 )
- Géorgie, Monuments historiques de Mtskheta (décision 37 COM 7A.33 )
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 37 COM 7A.18 )
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 37 COM 7A.14 )
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 37 COM 7A.24 )
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 37 COM 7A.25 )
- Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 37 COM 7A.26 )
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 37 COM 7A.11 )
- Mali, Tombouctou (décision 37 COM 7A.19 )
- Mali, Tombeau des Askia (décision 37 COM 7A.20 )
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 37 COM 7A.12 )
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 37 COM 7A.21 )
- Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 37 COM 7A.27 )
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo – San Lorenzo (décision 37 COM 7A.36 )
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 37 COM 7A.38 )
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 37 COM 7A.1 )
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 37 COM 7A.4 )
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 37 COM 7A.5 )
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 37 COM 7A.6 )
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 37 COM 7A.7 )
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 37 COM 7A.8 )
- République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 37 COM 7A.22 )
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 37 COM 7A.35)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 37 COM 7A.13 )
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 37 COM 7A.34 )
- Venezuela, Coro et son port (décision 37 COM 7A.39)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 37 COM 7A.28 )
Projet de décision : 37 COM 7A.30
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7A,
2. Rappelant la décision 36 COM 7A.26, adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Salue l’avancement réalisé par l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives et dans le renforcement des capacités ;
4. Prend note des préoccupations exprimées par l’État partie sur l’état critique de la grande niche du bouddha ouest ;
5. Prie instamment l’État partie de :
a) Finaliser le plan de gestion en intégrant une stratégie de gestion d’ensemble du bien en tant que paysage culturel,
b) Veiller à ce que le schéma directeur culturel soit diffusé aux différents partenaires concernés intervenant dans la vallée, et
c) Faire appliquer les codes de la construction et la réglementation sur les travaux d’aménagement dans les zones tampons du bien et autres lieux protégés en vertu de la loi afghane de 2004 sur la protection des biens historiques et culturels ;
6. Engage également l’État partie à établir et à mettre en œuvre une stratégie de renforcement des capacités pour renforcer les compétences nationales en matière de conservation et de gestion d’importants sites historiques et archéologiques dans le périmètre du bien, avec le soutien de donateurs internationaux ;
7. Renouvelle sa demande à l’État partie, lorsqu’il étudiera les différentes options de traitement des niches des bouddhas, de veiller à ce que les projets soient fondés sur des études de faisabilité incluant :
a) Une approche d’ensemble de la conservation et de la mise en valeur du bien,
b) Une philosophie pertinente de la conservation basée sur la valeur universelle exceptionnelle du bien,
c) Des solutions techniques et financières pour la mise en œuvre des projets prévus ;
8. Renouvelle également sa demande à l’État partie de soumettre des informations détaillées sur tout aménagement prévu dans le périmètre du bien ou à ses abords, en particulier le projet routier de la vallée de Fuladi, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, ainsi qu’une évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP), conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
9. Demande à l’État partie de poursuivre son travail sur la mise en œuvre des mesures correctives adoptées et d’établir, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, un calendrier révisé de mise en œuvre de ces mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;
10. Invite la communauté internationale à continuer à fournir un soutien technique et financier pour la protection et la gestion de l’ensemble du bien, y compris d’éléments tels que Shar-i Gholghola, Shahr-i-Zuhak et Kakrak, en vue de parvenir à l’état de conservation souhaité ;
11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;
12. Décide de maintenir le Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (Afghanistan) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.