Rapport de La Modélisation CHEIKH PDF
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RAPPORT DE MODELISATION
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
1. Scénario 1.......................................................................................................................... 14
3. Scénario 3.......................................................................................................................... 17
4. Interprétation ..................................................................................................................... 18
CONCLUSION ....................................................................................................................... 21
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LISTE DES CARTES
Figure 2: Coupe géologique Nord-Sud à partir des données des forages existants .................... 5
Figure 3: Organisation du modèle conceptuel (A. Dassargues, fichier ModRest 2010) ............ 8
Figure 17: Piézométrie simulée après un pompage de 50m3/h au niveau des 5forages ............19
Figure 18: Bilan hydrique du premier scénario avec un débit de 50m3/h .................................19
Figure 19: Piézométrie simulée après un pompage de 75m3/h au niveau des 5forages ............20
Figure 20: Bilan hydrique du deuxième scénario avec un débit de 75m3/h ..............................21
Figure 21: Piézométrie simulée après un pompage de 50m3/h au niveau des 5 forages implantés 22
Figure 22: Bilan hydrique du troisième scénario avec un débit de 100m3/h ........................... 22
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Figure 23: Evolution des polluants ............................................................................................24
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INTRODUCTION
Dans cet exercice pratique de modélisation, le plateau d’oussouye qui constitue notre zone
d’étude a été définie avec pour objectifs de réaliser ou de conceptualiser de modèle numérique
sur les applications de Logiciels Visual Modflow.
Pour une gestion adéquate de la nappe phréatique du continental terminal à long terme, il est
nécessaire de connaitre le fonctionnement et les caractéristiques hydrodynamiques de l’aquifère
afin de maitriser son évolution piézométrique suite à son exploitation.
C’est dans ce contexte que les modèles numériques de simulation des eaux souterraines
s’avèrent être non seulement des instruments de synthèses hydrogéologiques, mais aussi des
outils d’aide à la décision dans le cadre de la gestion, l’exploitation ou la préservation de ce
système.
Le but de ces travaux est de consolider nos acquis sur l’utilisation du Logiciel Visual Modflow
par la réalisation de modèle numérique
Pour mener à bien cette étude nous allons adopter le plan suivant qui comportent trois parties :
La première partie relative à la présentation de la zone d’étude, à la description du contexte
géographique, climatique, géomorphologique et hydrogéologique
Dans la deuxième partie nous nous intéressons à détermination de l’ensemble des paramètres
d’entrées à la modélisation numérique de la nappe et à l’élaboration d’un model conceptuel
hydrogéologique
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Le plateau d’Oussouye a une forme étirée de direction Nord-Sud. Son profil, sans doute
conditionné par les cours d’eau qui l’entourent, le fleuve Casamance, le bolong de Kechouane,
de Diakène et de Essoukoudak respectivement au Nord-Ouest et Sud-Ouest et celui de
Kamobeul à l’Est.
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Carte 2 : Délimitation de la zone d’Oussouye
2. Contexte climatique
Paramètre climatique
Le climat à Oussouye comme dans la région Casamançaise est de type soudano-guinéen c’est-
à-dire chaud avec une température moyenne humide de 27°C. Le climat présente un cycle
saisonnier avec une saison pluvieuse de 5 à 6 mois de Mai à Octobre et une saison sèche de
Novembre à Avril.
Les températures moyennes sont de l’ordre de 27°C avec une valeur maximale de 33,5°C et
une valeur minimale de 20,2°C. De novembre à Avril, les vents dominants sont de secteur
Nord à Nord-Ouest (Alizés maritimes).
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Tableau 2 : Evolution de l’évaporation et de l’évapotranspiration
Pluviométrie
L’évolution de la pluviométrie montre une certaine régression de la pluviométrie dans les
années 1960. Si la pluviométrie annuelle pouvait atteindre et dépasser les 2000 mm, elles
dépassent rarement 1500 mm à partir des années 1960. Ces mêmes tendances sont à noter dans
toute la région.
Les données des forages et sondages existants dans la zone nous a permis d’avoir un aperçu sur
la structure géologique et hydrogéologique du plateau d’Oussouye.
Le premier niveau aquifère rencontré est celui contenu dans les horizons sablo-argileux ou
argilo-sableux du Continental Terminal dont l’épaisseur saturée ne dépasse pas 30m.
Le deuxième niveau aquifère est celui des sables et sables argileux de l’oligo-miocène (avec
une épaisseur de 37m par exemple au niveau du forage de Pointe St Georges).
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Figure 2 : Coupe géologique Nord-Sud à partir des données des forages existants
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CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
1. Définition du modèle conceptuel :
Il est important dans toute modélisation hydrogéologique, et traduit ou représente les démarches
permettant d’aboutir au modèle.
Dans le modèle, l’échelle d’étude est régionale et il est subdivisé en plusieurs mailles de 100 X 100,
homogène et isotrope.
Les régimes de travail (permanent et transitoire) sont utilisés pour résoudre le problème.
En régime permanant on a un état d’équilibre ou tous ce qui tiré du système par pompage est remplacé,
cela nous permet de connaitre en termes de bilan les apports au système.
En régime transitoire, on a un système laissé à lui-même ou l’équilibre n’est pas atteint et cela permettra
de connaitre la réaction du système face à la sollicitation.
La zone d’étude est caractérisée par une lithologie sablo-argileux et limité par de part et d’autre par une
rivière avec des charges imposées.
L’écoulement souterraine est régi par la gravité, donc naturel avec une possibilité d’interaction entre la
nappe d’eau souterraine et les rivières.
La recharge imposée au système est de 20 mm (millimètre) avec une évapotranspiration de 2 mm, mais la
recharge varie avec les zones (voir plus loin).
Une source de pollution ponctuelle est observée et menace l’un des rivières.
La modélisation débute par une phase de collecte de données. Dans ce cas de figure, les données nous ont
été attribué.
Il s’agit de coordonnées géographiques (X et Y), de la topographie (Zsol), de la charge et de la profondeur
(Zmur). Ces données sont introduites dans Surfer 11 pour les traitées et aboutir à la mise au point de carte
analysable et utile pour le modèle (carte Zsol, Zmur, la charge H).
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Tableau 3 : Base de données :
X Y Z (altitude) Z mur H
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326990.019 1398633.43 -1 -30 0
328747.918 1399106.71 -1 -30 0
331587.6 1398024.92 -1 -30 0
333886.39 1394576.74 -1 -30 0
333210.276 1391804.67 -1 -30 0
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2 .Phase de calage :
C’est une phase très importante dans la modélisation hydrogéologique. En effet elle va déterminer
l’exactitude du modèle avec les données obtenues.
Il s’agit de choisir mais pas de façon arbitraire, les valeurs de perméabilité (K) et de la recharge (R).
Etant donné que la lithologie est sablo argileuse, nos choix de valeur de perméabilité varient entre 10-5 et
10-8 m/s.
Dans notre cas, la valeur de K est comprise entre 10-6 et 10-8 en fonction de la carte de la charge H(m). Sur
cette carte on observe dans certain zone un écartement des courbes considéré comme des zones à
perméabilité élevée (10-6m/s). Par contre dans d’autres zones les courbe sont moins à très resserré, indiquant
des zones de moins à faible perméabilité (10-7 – 10-8 m/s).
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La recharge aussi s’effectue sur le même principe que la perméabilité. En effet les zones de plus grande
recharge correspondent à des zones à perméabilité élevée.
Pour arriver à un calage avec un « Abs résiduel mean » de 0.772 m, une exception a été notée car nous avons
Agi localement sur certain piézomètre pour ramener les points sur la droite.
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Figure 7 : Droite de Corrélation
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Résultat de calage :
La phase de calage a abouti à un modèle reflétant plus ou moins la réalité par rapport aux données obtenues.
La charge mesurée dans certains piézomètres était différente de la charge calculée. On peut expliquer cette
différence par le calage de la perméabilité et de la recharge et aussi des d’erreurs du au maillage considéré
comme homogène et isotrope.
Le terme de bilan en eau du système revient à déterminer la part des entrées et des sorties pour une période
déterminée (10 jours) en régime transitoire.
Figure 8 : Bilan hydrique :
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CHAPITRE III : SIMULATION
Les simulations ont été faites en régime permanent et en régime transitoire.
-la simulation en régime permanent permet d’évaluer l’évolution de la nappe suite à une
exploitation avec des débits différents.
Pour les scénarios, 5 forages ont été pris en compte dans la zone du plateau. Ces nouveaux
forages dénommés (NF1 ; NF2 ; NF3 ; NF4 ; NF5) sont implantés au niveau des dômes.
1. Scénario 1
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Figure10 : Bilan hydrique du premier scénario avec un débit de 50m3/h
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Les rabattements obtenus :
2. Scénario 2
Pour ce scénario les 5 forages sont soumis à un pompage avec un débit de 75m3/h, ce qui nous
donne un débit de 1800m 3/h.
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Figure 12 : Bilan hydrique du deuxième scénario avec un débit de 75m3/h
-Calcul des rabattements :
3. Scénario 3 :
Pour ce scénario, les 5 forages implantés dans la zone sont exploités avec un débit de
100m 3/h, donc un débit de 2400m3/h afin de voir l’impact
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Figure 14 : Bilan hydrique du troisième scénario avec un débit de 100m3/h
Les rabattements obtenus :
4. Interprétation
Les figures représentent l’allure de la piézométrie simulée après chaque scénario. Ces figures
révèlent une modification de la piézométrie et du sens d’écoulement suite à une intensification
des prélèvements.
Pour le premier scénario avec un débit de 50m3/h : le régime d’écoulement reste stable et la
morphologie de la piézométrie garde toujours presque la même que celle noté avant
l’implantation des forages donc le débit proposé ne constitue pas une menace pour la nappe.
Pour le troisième scénario avec un débit de 100m3/h : on note une nette déformation de la
morphologie des iso pièzes et les sens d’écoulements sont totalement perturbés. Donc ce débit
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constitue une véritable menace de la nappe.
D’après équation Dupuis : h maille - h forage = Q/2 (ln (a/r forage) – ( /2)) avec :
Q : débit, les débits utilisés sont suivantes : 50m3/h, 75m3/h, 100m3/h
T : Transmissivité = K H, K : la perméabilité et H étant l’épaisseur de l’aquifère ;
a : cote de la maille : 500m et r forage : rayon du forage = 0.2m ;
Les trois tableaux précédents présentent les rabattements simulés sur les 5 forages implantés au
niveau des dômes caractérisant des zones de perméabilité plus élevés. On constate que les
rabattements élevés sont dues aux débits importantes c’est-à-dire plus on augmente le débit
5. Traçage de particule
On a introduit des particules au niveau de la zone d’étude pour simuler l’évolution du polluant
en fonction du temps et du débit exploité.
Figure 15 : Evolution des polluants
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5.Traçage de particule
On a introduit des particules au niveau de la zone d’étude pour simuler l’évolution du polluant
en fonction du temps et du débit exploité.
On constate que l’augmentation des débits d’exploitation crée une zone ou cône d’appelle
autour des forages et les polluants migrent vers ces zones d’appel.
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CONCLUSION
La modélisation hydrogéologique est un outil indispensable sur l’étude des systèmes aquifères car
Nous permettant de les comprendre pour mieux les abordés.
Il permet de faire des simulations reflétant à 70% la réalité du terrain, donc d’arriver à les gérés et a
pouvoir les protégés contre la pollution Mais il faut noter que la modélisation est un outil et pour la
manipulé il faut une base solide sur la géologie pour être capable d’interprété les résultats obtenus.
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ANNEXES
X Y Z (ALTITUDE) Z MUR H
333201 1388211 3.149 -35 2.219
330660 1396484 3.184 -35 2.194
324260 1384321 5.882 -35 3.442
321557 1384142 6.368 -30 2.539
321906 1385985 6.396 -30 2.223
325827 1383689 6.602 -30 1.933
322972 1372173 6.664 -30 2.041
322530 1384278 6.697 -30 2.323
322292 1377175 6.743 -30 2.991
323720 1378845 6.777 -30 2.711
335229 1377711 7.987 -30 2.467
328787 1389784 8.687 -30 2.207
323049 1375974 8.792 -30 3.149
323758 1387922 8.794 -25 3.771
334199 1379270 10.434 -25 2.644
327282 1375670 11.358 -25 2.915
327194 1388003 12.975 -25 4.837
333022 1381760 14.569 -25 1.959
329550 1389073 14.583 -25 2.273
331237 1381686 14.715 -25 4.095
325656 1385873 15.674 -25 1.831
330666 1380236 16.192 -25 4.972
328027 1388946 18.204 -25 5.193
318538.584 1366923.64 -1 -30 0
319011.865 1367937.82 -1 -30 0
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317997.692 1368816.76 -1 -30 0
316848.297 1368951.99 -1 -30 0
316848.297 1369830.94 -1 -30 0
317524.412 1371250.78 -1 -30 0
317862.47 1373955.24 -1 -30 0
319011.865 1377335.81 -1 -30 0
316983.52 1379499.38 -1 -30 0
318944.253 1382203.84 -1 -30 0
317727.247 1384705.46 -1 -30 0
317930.081 1386936.64 -1 -30 0
316510.24 1389100.21 -1 -30 0
321919.158 1393021.67 -1 -30 0
326990.019 1398633.43 -1 -30 0
328747.918 1399106.71 -1 -30 0
331587.6 1398024.92 -1 -30 0
333886.39 1394576.74 -1 -30 0
333210.276 1391804.67 -1 -30 0
335035.786 1387883.2 -1 -30 0
338551.583 1387747.98 -1 -30 0
337875.468 1386260.53 -1 -30 0
339565.755 1383353.23 -1 -30 0
342743.494 1380784 -1 -30 0
340579.927 1380310.72 -1 -30 0
341864.545 1375848.36 -1 -30 0
343825.278 1374428.52 -1 -30 0
342270.214 1371521.22 -1 -30 0
342811.106 1369222.43 -1 -30 0
344230.947 1368816.76 -1 -30 0
343013.94 1368478.71 -1 -30 0
342608.272 1367464.53 -1 -30 0
341729.322 1366991.25 -1 -30 0
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