Conception Et Dimensionnement Des Ouvrages de Collecte Des Eaux Pluviales Dans La Haute Moulouya
Conception Et Dimensionnement Des Ouvrages de Collecte Des Eaux Pluviales Dans La Haute Moulouya
Conception Et Dimensionnement Des Ouvrages de Collecte Des Eaux Pluviales Dans La Haute Moulouya
Réalisé par :
-BENANI Adil
-BENHAMID Mohamed
Encadré par :
-Prof. D. OUAZAR
-Prof. A. BOUZIANE
-Prof. M.D. HASNAOUI
Année universitaire 2012-2013
Ecole Mohammadia d’Ingénieurs Projet de Fin d’Etude
Remerciements
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Résumé
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Abstract
This final project treats a crucial issue for the development of Morocco. Indeed, water
resources, either in our country or around the world, fell alarmingly due to several factors.
This decrease may cause in the near future a water stress, which will have disastrous
consequences on the level of life, the evolution and the growth of the economy... Rational and
sustainable management of these resources is vital to ensure the life of the future generations.
The rainwater harvesting is one of the major components of this management; it reduces the
pressure on the existing water resources and allow us to cope with climate change especially
in arid and semi arid areas, as is the basin of the High Moulouya ; the subject of our study.
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ملخص
ٌرىاَل ٌصا انمشطَع مسأنح تانغح األٌمٍح فً ما ٌدص ا نرىمٍح تانمغطب ،فانمُاضز انمائٍح ،سُاء فً تالزوا أَ فً جمٍغ أوحاء
انؼانم ،فً اورفاض مسرمط وظطا نؼسج ػُامم ،مما ٌسق والُس ذطط اإلجٍاز انمائًٌ .صا انُضغ سٍىؼكس سهثا ػهى انحٍاج
انٍُمٍح َذطُضٌاٌ .جة انرفكٍط إشن فً إزاضج ضشٍسج َمسرسامح نٍصي انمُاضز نضمان مسرمثم األجٍال انمازمحٌ .ؼس ذجمٍغ مٍاي
حٍث ٌساٌم فً اندلميل مه انضغط ػهى مُاضز انمٍاي انحانٍح ٌَمكه مه األمطاض مه انمكُواخ انطئٍسٍح نٍصي اإلزاضج،
مُاجٍح ذغٍط انمىاخ ذاصح فً انمىاطك انماحهح َشثً انماحهح ،كما ٌُ انشأن نحُض مهٌُح انؼهٍا مُضُع ٌصي انسضاسح.
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Sommaire
Liste des figures : ...................................................................................................................9
Liste des tableaux ................................................................................................................. 12
Introduction ............................................................................................................................1
Chapitre I : Enjeu de la collecte des eaux pluviales : ...............................................................3
1. Le réchauffement climatique : .....................................................................................3
2. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) : ...................3
3. Le changement climatique et l’eau : ............................................................................4
4. La collecte des eaux pluviales : une solution pour atténuer les effets du réchauffement
climatique : .........................................................................................................................7
5. Outil d’analyse : Les modèles météorologiques : .........................................................8
Chapitre II : Techniques de collecte des eaux pluviales: ........................................................ 11
1. Techniques de collecte des eaux pluviales en milieu rural : ....................................... 11
1.1. Rôle de la CEP en milieu rural : ..........................................................................11
1.2. Applicabilité : ..................................................................................................... 11
1.2.1. Dégradations des terres concernées : ............................................................ 11
1.2.2. Conditions écologiques : .............................................................................. 11
1.2.3. Conditions socioéconomiques : .................................................................... 12
1.2.4. Economie :................................................................................................... 12
1.3. Catégories des techniques de collecte des eaux pluviales en milieu rural : ...........13
1.3.1. Microcaptage : ............................................................................................. 13
1.3.2. Macrocaptage : ............................................................................................ 20
2. Techniques de collecte des eaux pluviales en milieu urbain : ..................................... 27
Chapitre III : La collecte d’eau pluviale au Maroc ................................................................ 34
1. Situation générale au Maroc : .................................................................................... 34
1.1. Situation climatique : .......................................................................................... 34
1.2. Situation hydrologique : ...................................................................................... 34
1.2.1. Eaux superficielles : ..................................................................................... 35
1.2.2. Eaux souterraines : ....................................................................................... 36
1.2.3. Mobilisation des ressources en eau :............................................................. 36
1.2.4. Principaux défis et contraintes : ................................................................... 37
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Introduction
Le monde a connu ces deux derniers siècles une évolution fulgurante dans presque tous les
domaines, que ce soit au niveau industriel, social, démographique, technologique,
scientifique… Cette croissance a eu un impact important sur la vie de l’Homme, notamment
en améliorant son niveau de vie.
Néanmoins, ce développement n’a pas englobé tous les domaines de la vie sur Terre. En effet,
l’impact de cette évolution sur l’environnement a été totalement négligé. En conséquent, les
répercussions sur l’équilibre naturel se fait sentir de plus en plus depuis quelques décennies,
l’une de ces répercussions les plus flagrantes reste sans doute le réchauffement planétaire et
les changements brusques du système climatique à travers le monde.
Pour y remédier, le développement durable s’est imposé comme un remède efficace pour
assurer à la fois la continuité de la croissance et la conservation de l’environnement pour les
générations futures.
C’est dans cette perspective que s’inscrit notre projet de fin d’étude, intitulé « Conception et
dimensionnement des ouvrages de collecte des eaux pluviales dans la Haute Moulouya ». En
effet, la gestion des eaux pluviales constitue l’une des solutions les plus efficaces afin de faire
face aux perturbations climatiques tout en préservant les ressources en eau actuelles.
Actuellement, toutes les eaux pluviales précipitées surtout dans les zones urbaines sont
dirigées directement vers les réseaux d’assainissement. En plus du fait que ceci cause un
surdimensionnement important de ces réseaux et le risque accru d’inondations, la non-
utilisation de ces eaux conduit à une surexploitation des ressources d’eau potable, employée
pour des tâches ne nécessitant pas forcément une bonne qualité (lavage, irrigation, sanitaires).
De plus la régénération de certaines de ces ressources comme les nappes phréatiques se trouve
elle aussi menacée par l’imperméabilisation du sol due à l’urbanisation.
Le choix de la Haute Moulouya est très intéressant. La zone est caractérisée par un climat
aride à semi-aride, ce qui la rend plus vulnérable aux changements climatiques et à la pénurie
des ressources en eau.
Ce projet revêt donc une importance considérable de part les objectifs qu’il vise :
Notre travail consistera, après la présentation des différentes techniques de collecte des eaux
pluviales et la situation actuelle dans le Maroc et dans le monde, à préparer les données
topographiques des cartes du sol, de couvert végétal et urbanistique, à travers la digitalisation
des images satellite, ainsi que les données météorologiques. Ensuite, nous allons cibler trois
zones représentatives de la Haute Moulouya : une commune rurale, une ville et un centre
pilotes. Ces zones feront l’objet de l’étude de la conception et du dimensionnement des
ouvrages de collecte des eaux pluviales. Ce dimensionnement se fera à l’aide du logiciel
STORM, spécialisé dans la conception des techniques de captage surtout dans le milieu
urbain.
En parallèle, et pour mieux quantifier l’impact de ces ouvrages, nous allons comparer nos
résultats avec les résultats de ruissellement naturel trouvés à l’aide du logiciel HEC-HMS.
1. Le réchauffement climatique :
Actuellement, leurs impacts sur l’accélération du réchauffement climatique sont flagrants. Les
conséquences de ce phénomène commencent à se faire sentir : onze des douze années avant
2007 (1995-2006) figurent parmi les plus chaudes depuis 1850(ar4, 2007). En plus de
l’augmentation de la température moyenne, de nombreuses autres répercussions menacent
l’équilibre de notre planète : augmentation du niveau de la mer ; fonte excessive des glaces,
notamment les banquises polaires ; dérèglement de la répartition des précipitations ; le
déséquilibre naturel menaçant la faune et la flore. Toutes ces conséquences peuvent avoir un
impact négatif pour l’Homme, que ce soit économiquement, sociologiquement,
environnementalement voire même géopolitiquement.
C’est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il a pour
mission « d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les
informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires
pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner
plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles
stratégies d’adaptation et d’atténuation. »
Rapports d’évaluation :
Le GIEC tient une séance plénière annuelle associant des centaines de représentants des
gouvernements et des associations participantes. L'assemblée y établit le champ des rapports à
produire et valide les rapports établis. Ses activités sont principalement la production des
rapports (rapport d'évaluation, rapports spéciaux), de directives méthodologiques et de
documents techniques. Ces rapports sont souvent désignés sous les acronymes suivants :
Le quatrième rapport d'évaluation (AR4) a été publié le 16 novembre 2007. Il compile les
travaux de chacun des groupes de travail présentés lors de trois sessions échelonnées au cours
de l'année :
• Le rapport du Groupe de travail I sur les bases scientifiques physiques des changements
climatiques présenté à Paris, le 1er février 2007.
• Le rapport du Groupe de travail III sur l’atténuation des changements climatiques présenté à
Bangkok, le 3 mai 2007.
Ces trois rapports sont réunis dans un Rapport de synthèse publié par le GIEC. Ce rapport
énumère ainsi les différentes causes possibles du réchauffement climatique, ses conséquences,
et aussi les solutions envisageables afin d’atténuer ce phénomène.
subiront les effets d’un appauvrissement de leurs ressources en eau du fait du changement
climatique (degré de confiance élevé). Selon les projections, les zones touchées par la
sécheresse vont s’étendre, ce qui devrait avoir une incidence négative sur de nombreux
secteurs, comme l’agriculture, l’approvisionnement en eau, la production d’énergie et la santé.
À l’échelle régionale, on anticipe une forte augmentation de la demande d’eau d’irrigation
consécutive aux changements climatiques.
Selon les études, les épisodes de fortes pluies devraient grandement augmenter dans de
nombreuses régions, y compris celles dans lesquelles on anticipe une diminution de la
moyenne des précipitations. Le risque accru d’inondation qui s’y associe ne sera pas sans
conséquence pour la société, les infrastructures physiques et la qualité de l’eau. Il est probable
que jusqu’à 20 % de la population mondiale vivra dans des zones où le risque de crue des
cours d’eau pourrait augmenter d’ici aux années 2080. Selon les projections, la multiplication
et l’aggravation des inondations et des sécheresses nuiront au développement durable. Le
réchauffement modifiera encore les propriétés physiques, chimiques et biologiques des lacs et
des cours d’eau, le plus souvent au détriment de nombreuses espèces d’eau douce, de la
composition des communautés et de la qualité de l’eau. Dans les zones côtières, l’élévation du
niveau de la mer favorisera les facteurs de stress hydrique du fait de la salinisation accrue des
eaux souterraines.
4. La collecte des eaux pluviales : une solution pour atténuer les effets du
réchauffement climatique :
Devant ces résultats alarmants, plusieurs mesures doivent être prises dans l’urgence afin de
prévenir les conséquences dangereuses des ces changements. Le GIEC a ainsi intégré dans
son rapport de synthèse un résumé à l’intention des décideurs. Celui-ci contient des
prérogatives et des mesures à entreprendre selon les multiples secteurs plus ou moins touchés.
Parmi les solutions préconisées dans le secteur de l’eau (figure 4), le développement des
techniques de collecte des eaux pluviales reste l’une des plus efficaces. Il permettra d’utiliser
cette eau pour des tâches qui ne requièrent pas l’eau potable, ce qui réduira la consommation
de celle-ci et diminuera donc l’aggravation du stress hydrique. Par ailleurs, ces techniques
permettront de mieux affronter les perturbations des précipitations en emmagasinant le
surplus des pluies afin de l’utiliser pendant les périodes plus sèches, améliorant ainsi le
rendement agricole des régions fortement atteintes par ces perturbations.
a. Définition
Les modèles météorologiques numériques, aussi appelés modèles climatiques, sont des
programmes informatiques qui modélisent l'évolution de l'atmosphère avec un certain
maillage spatial et aussi temporel. Ils servent à produire, de manière automatique, une
représentation la plus exacte possible de l’état présent et futur de l’atmosphère. Ils sont
principalement utilisés dans la prévision météorologique pour les prochains jours, mais ils
servent aussi à étudier les mécanismes d’évolution de l’atmosphère. Ce sont donc aussi des
outils d’investigation scientifique. Leur amélioration est, en elle-même, un important thème
de recherche.
b. Fonctionnement général :
Afin d’arriver à ces prévisions, Les modèles météorologiques utilisent des variables dont ils
décrivent explicitement l’évolution, qui sont appelées variables pronostiques. Ces dernières,
pour les modèles de grande échelle, sont la pression P, la température T, la densité de l’air ρ,
le contenu en vapeur d’eau de l’air q et les composantes du vent horizontal u, v. Les équations
utilisées pour simuler l’évolution temporelle de ces variables sont :
- l’équation de composition qui relie le contenu vapeur d’en eau de l’air et sa variation
dans l’espace.
Ces lois de la physique, intégrées dans les modèles climatiques, restent les mêmes dans le
temps et dans l’espace, mais ces modèles différent les uns des autres : les uns prennent en
compte les effets des nuages, les uns prennent en compte certains phénomènes de la biosphère
(la biosphère est l'ensemble des êtres vivants), les autres pas, etc.
c. Types de modèles :
Selon la manière dont ils sont construits et ce qu’ils prennent en compte, les modèles sont
désignés avec des sigles différents. En voici quelques uns :
Modèle Climatique Régional (MCR) : Il s'agit d'un modèle qui calcule le climat pour une
région donnée suivant le même principe que les MCGAO;
Modèles climatiques simples (MCS) : Les modèles climatiques simples ne décrivent que
grossièrement les processus qui se déroulent dans l’atmosphère et l’océan et servent à simuler
certaines propriétés du système climatique ou des processus spécifiques.
Un modèle climatique est construit de façon à être le plus précis possible et surtout le
plus efficace. Traditionnellement, un modèle climatique est construit comme suit :
4. On exprime ensuite les relations physiques entre chaque paramètre et chaque "boîtes à
chaussures" on exprime alors les relations mathématiques unissant la température de
surface à l'évaporation, ou encore les équations auxquelles l'atmosphère doit obéir en
permanence, comme la conservation de l'énergie, les cycles biogéochimiques chiffrés
notamment par le rapport Redfield.
5. On programme l'ensemble de ce modèle mathématique, en langage informatique.
Au bout de ce processus, on teste le modèle par rapport aux observations de terrains, ce qui
au final, améliore le modèle précédent.
En outre, ces techniques permettent d’emmagasiner l’eau de pluie. Ainsi l’utilisation de l’eau
peut être rationnalisée et optimisée que ce soit au moment des pluies ou même après.
De plus, l’effet de l’érosion due aux inondations et aux forts ruissellements est
considérablement réduit grâce au ralentissement du flux d’eau ; protégeant le sol fertile et
donc améliorant ses caractéristiques agricoles.
1.2. Applicabilité :
Erosion hydrique : perte de la couche arable et fertile du sol à travers la capture des
sédiments à partir des captages et leur conservation au sein des zones cultivées.
La collecte des eaux pluviales est principalement utilisée sur des terres de cultures annuelles
avec des céréales (sorgho, mil, maïs), des légumineuses (niébé, pois d’Angole, etc.), du
maraîchage (tomates, oignons, pommes de terre, etc.) et sur des terres d’arboriculture. Elle est
également employée sur des pâturages mixtes extensifs avec des arbres.
Les micro-captages sont principalement utilisés pour les arbres isolés, les arbustes fourragers
ou les cultures annuelles, alors que les macro-captages et la collecte du ruissellement
concentré sont utilisés principalement pour les cultures annuelles mais ont également été
employés sur les pâturages mixtes extensifs avec des arbres.
les zones où les précipitations sont plus fiables, alors que les macro-captages sont efficaces
dans les zones où sont attendus de rares événements de ruissellement.
Terrain et paysage : Les macro-captages peuvent être appliqués dans les dépressions
/ vallées, tandis que les micro-captages peuvent être employés sur tous les reliefs.
Sols : Les sols argileux ou peu profonds, avec des taux faibles d’infiltration dans la
zone de collecte et les sols profonds avec une forte capacité de stockage d’humidité dans les
zones de stockage. Cela convient lors d’inondations profondes pour les cultures à venir sur
l’humidité résiduelle - l’engorgement peut néanmoins être un problème. Les sols sablonneux
présentent une infiltration plus rapide mais une plus faible capacité de stockage : ils sont donc
relativement appropriés aux schémas de détournement.
Propriété foncière et droits d’utilisation des terres / de l’eau : L’absence de droits clairs
d’utilisation des terres et de l’eau empêche la collecte de l’eau et les techniques
d’acheminement d’être plus largement répandues.
Exigence en main-d’œuvre : Les captages de toit, les macro-captages et les petits barrages
nécessitent de forts intrants de main d’œuvre initiaux, alors que généralement les micro-
captages ont principalement besoin d’un intrant moyen de main d’œuvre, selon la technique
utilisée. Les micro- et macro-captages et les petits barrages exigent également un certain
niveau de main d’œuvre pour l’entretien. De nombreuses techniques peuvent être réalisées
manuellement.
1.2.4. Economie :
Les micro-captages : Principalement, la main d’œuvre est pour la mise en place et
l’entretien; les intrants sont essentiellement agricoles comme le compost, les engrais, etc.
L’équipement est moins important que pour les macro-captages. Les jours de travail peuvent
varier considérablement entre 80-250 personne-jours/ha.
Les macro-captages : Les coûts principaux de mise en place sont pour la main d’œuvre ; les
coûts d’entretien sont moins élevés pour des structures bien construites.
Pour les petits barrages : les coûts pour une taille de 50-80000 m sont d’environ 120 000-
3
300 000 US$ (ce qui correspond à environ 1,5-6 US$/m3 de matériaux de terre de barrage).
Conception et dimensionnement des ouvrages de CEP dans la Haute Moulouya 12
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Les captages des toits : Les réservoirs de stockage (en plastique ou en ferrociment) coûtent
environ 200 US$/m3 d’eau (un réservoir typique de 10 m3 coûte 2000 US$). Les réservoirs en
ciment sont beaucoup plus exigeants en logistique et en compétences. Les deux types ont une
durée de vie de plus de 10 ans.
Les techniques de collecte d’eau pluviale en milieu rural peuvent se diviser selon la zone
concernée en deux catégories : Le Microcaptage (microcatchment) et Le Macrocaptage
(macrocatchment).
1.3.1. Microcaptage :
Les techniques de microcaptage sont celles dont la surface d’action ne dépasse pas 1000 m².
Ses principales techniques sont :
a. Negarim :
Les micro-bassins Negarim sont des bassins en forme de
losange entourés de petites digues de terre avec un puits
d'infiltration dans le coin le plus bas de chaque bassin (Figure
ci-dessous). Le ruissellement est recueilli à partir de l'intérieur
du bassin et stocké dans le puits d'infiltration. Ces micro-
bassins versants sont utilisés pour les arbres en croissance (y
compris les fruits) ou les buissons mais aussi pour conserver
les sols. Cette technique est appropriée pour la plantation
d'arbres à petite échelle dans les zones à déficit hydrique. Les Figure 6: Negarim en construction
Negarims sont précis et relativement faciles à construire.
Les Negarims sont une technique qui coûte cher. En effet, il faut garder à l'esprit qu'une
personne peut construire en moyenne deux unités par jour, et les coûts par unité augmentent
considérablement avec l'augmentation de la taille des micro-bassins versants. Il est essentiel
que les coûts soient contrebalancés par les bénéfices potentiels. Dans le cas des arbres à
usages multiples dans les zones arides et semi-arides, pour plusieurs années le principal
avantage sera l'effet de conservation des sols et de l'herbe pour le fourrage jusqu'à ce que les
arbres deviennent productifs.
La surface de chaque unité est déterminée sur la base d'un calcul des besoins en eau des
plantes (arbre). Les facteurs à considérer lors de l'établissement des Negarims sont la
profondeur du sol, la déclivité et la quantité des précipitations. Le sol doivent être
suffisamment profond (environ 2 m pour permettre le stockage des eaux de ruissellement
collectées), l’inclinaison optimale devrait être 1-5% et les précipitations annuelles moyennes
de 300-700mm.
b. Cuvettes :
La méthode des cuvettes (ou trous de plantation « tassa ») est une méthode traditionnelle qui
vise essentiellement à réhabiliter les terres cuirassées et encroûtées. En addition au captage
des eaux de ruissellement, cette technique permet d’apporter un apport localisé de matières
organiques et une aération du sol à l’aide les termites.
Les trous de plantation font 20-30 cm de diamètre et 20-50 cm de profondeur et sont espacés
de 1 m environ en tous sens. Ils sont creusés à la main. La terre extraite est déposée en cordon
sur le bord aval du trou pour récolter le maximum de pluie et de ruissellement. Chaque trou
reçoit du fumier, dont la disponibilité est parfois problématique. L’amélioration de
c. Digues semi-circulaires :
Les diguettes semi-circulaires (le terme "demi-lune" est aussi utilisé) sont des remblais de
terre dont l'extrémité des digues sur le contour est en forme de demi-cercle. Les diguettes
semi-circulaires, de dimensions variables, sont utilisés principalement pour la réhabilitation
des pâturages ou la production de fourrage. Cette technique est également utile pour les arbres
et arbustes en croissance et, dans certains cas, a été utilisé pour les cultures. Selon
l'emplacement et le bassin versant choisi: rapport de la surface cultivée, elle peut être
considérée comme une technique de captage de courte pente ou de longue pente. Elles sont
conçues perpendiculairement à la pente et suivant les courbes de niveau afin de récupérer le
maximum d’eau en la concentrant au pied des plantations.
d. Vallerani :
L'outil Vallerani est une charrue modifiée, tirée par un tracteur lourd. En premier lieu, les
courbes sont indiquées sur la pente. Le tracteur suit une ligne de contour, et la charrue
effectue un sillon d'environ 50 cm de profondeur. Une charrue normale sur un terrain plat
creuse un sillon symétrique, et les tas de terre à parts égales sur les deux côtés du sillon. La
charrue Vallerani crée un sillon oblique et empile le sol excavé seulement sur la partie
inférieure (descente). Ce sol forme une crête qui arrête ou ralentit le ruissellement de l'eau qui
coule en descente.
La charrue peut creuser un sillon long et continu. En variante, en se déplaçant vers l'avant, la
lame de charrue peut également se déplacer de haut en bas (c'est à dire dans et hors du sol), ce
qui crée une série de petits bassins, chacun avec une crête. La taille et l'espacement des
bassins dépendent de la fréquence du mouvement de va-et-vient de la charrue, qui peut être
ajusté.
Quand un sillon ou une fosse se remplit, le trop-plein entre le micro-bassin suivant, déverse
dans le sillon ou fosse d’après, et ainsi de suite. Des arbustes sont plantés dans des fosses le
long des crêtes. Avec l'humidité facilement disponible, ils grandissent rapidement, fournissant
fourrage pour le bétail et de contribuant à la conservation du sol. Les sillons / bassins
ralentissent également les flux de ruissellement, empêchant l'érosion.
La charrue Vallerani peut «traiter» 30 ha en une seule journée, construisant des dizaines de
micro-bassins versants. Par exemple, le site de 100 ha Qaryatein a été élaboré en 4 jours. La
préparation des fosses et la transplantation d'arbustes a duré encore 15 jours. Une fois que le
projet a investi dans le tracteur et la charrue, le reste du coût de mise en œuvre - agencement,
la plantation d'arbustes, la formation des agriculteurs à construire et à maintenir le système -
était d'environ 1250 $ US, soit environ 13 $ par hectare. C'est un petit prix à payer pour la
durabilité.
e. Billons en contour :
Les billons en contour, parfois appelé sillons de contour, sont une technique de micro bassins
utilisée pour la production agricole. Les crêtes suivent les lignes de niveau avec un
espacement habituellement de 1 à 2 mètres. Les eaux de ruissellement sont collectées à partir
de la bande non cultivée entre les crêtes et stockées dans un sillon juste au-dessus des crêtes.
Les cultures sont plantées sur les deux côtés du sillon. Le système est simple à construire que
ce soit à la main ou à la machine.
Le rendement de ruissellement provenant des longueurs de bassins versants très courtes est
extrêmement efficace et il devrait n’y avoir aucune perte de ruissellement hors du système s’il
est conçu et construit correctement. Un autre avantage est la croissance des cultures en raison
du fait que chaque plante a environ le même bassin versant qui contribue à son irrigation.
f. Cordons pierreux :
Les cordons pierreux sont utilisés pour ralentir et filtrer les eaux de ruissellement, augmentant
ainsi l'infiltration et capturant les sédiments. L'eau et les sédiments récoltés mènent
directement à l'amélioration de la performance des cultures. Cette technique est bien adaptée
aux applications à petite échelle sur les champs des agriculteurs et, ayant un nombre suffisant
de pierres, peut être mis en œuvre rapidement et à moindre coût.
Construire des diguettes - ou simplement des lignes - de pierres est une pratique traditionnelle
dans certaines parties de l'Afrique occidentale sahélienne. L’amélioration de la construction et
de l'alignement le long du contour rend la technique beaucoup plus efficace. Le grand
avantage des systèmes basés sur la pierre, c'est qu'il n'y a pas besoin de déversoirs, où les flux
potentiellement dommageables sont concentrés. L'effet de filtrage de la barrière semi-
perméable sur toute sa longueur permet une meilleure répartition des eaux de ruissellement
que celle des diguettes terre. En outre, les cordons pierreux nécessitent beaucoup moins
d'entretien.
g. Terrasses:
Les terrasses sont une série de bandes quasi-horizontales s’étendant en travers d’un versant à
pente généralement supérieure à 5% et soutenues par des talus abrupts. Les cultures sont
pratiquées sur la pente horizontale appelée sole ou lit.
Située d'ordinaire sur un versant ensoleillé, la terrasse comprend deux parties : le mur de
soutien et l'espace cultivable, qui n'est pas toujours rigoureusement plat. Appelé planche,
parchet, tablard selon les régions, ce dernier ne peut être travaillé qu'avec des outils manuels.
Les murs de soutènement sont maçonnés ou en pierres sèches. Les chemins d'accès consistent
en sentiers ou en escaliers.
Elles permettent de réduire l’érosion, protégeant les talus à forte pente des courants d’eaux
torrentiels, d’améliorer l’infiltration de l’eau dans le sol, d’augmenter la fertilité du sol,
d’améliorer de la couverture du sol et aussi d’augmenter des rendements des cultures.
Cependant, la mise en place et l'entretien des terrasses, ainsi que leur mise en culture,
nécessitent un travail harassant. Les murs peuvent s'ébouler, il faut alors remonter la terre.
1.3.2. Macrocaptage :
En opposition au microcaptage, le macrocaptage concerne les techniques dont la surface
d’action peut dépasser les 1000 m².
a. Petits barrages :
Les petits barrages en terre sont des structures pour le stockage de l’eau, construites sur des
vallées étroites afin de récupérer l’écoulement provenant d’un bassin versant en amont. L’eau
des barrages est surtout utilisée pour la consommation domestique, l’irrigation ou
l’abreuvement du bétail.
Ils permettent essentiellement d’augmenter les rendements des cultures, la quantité d’eau
disponible pour l’irrigation, les revenus de l’élevage et les revenues agricoles. Ils permettent
aussi de recharger les nappes phréatiques et les aquifères et de diminuer les risques face aux
événements extrêmes.
Figure 17: Schéma technique : les principaux constituants : (1) réserve d’eau ; (2) mur du barrage (couches de terre
compactée), talus, pente 3:1 ; (3) « cœur » (noyau) ; (4) Herbe sur la crête et talus aval du barrage ; (5) enrochement
aval ; (6) déversoir.
b. Digues filtrantes :
Les digues filtrantes sont une technique de culture à l’aide des eaux de crue, où les eaux de
ruissellement sont réparties dans les fonds de vallée pour améliorer la production des cultures.
Les ravines en développement sont guéries en même temps.
Les structures sont généralement longues, construites en pierres libres ou en gabions sous
forme de murets de barrage à travers les vallées. Les digues filtrantes peuvent être considérés
comme une forme de «oueds terrasses », bien que ce dernier terme est habituellement utilisé
pour les structures au sein des cours d'eau dans les zones les plus arides.
La limitation majeure pour les digues filtrantes est qu’elles sont étroitement liées aux
propriétés du site, et requièrent une grande quantité de pierres et de roches aussi bien que les
moyens de transport.
Les digues filtrantes peuvent être utilisées sous les conditions suivantes :
c. Les métfias :
Les métfias sont des aménagements généralement souterrains qui servent à recueillir l'eau de
pluie pour pouvoir l’utiliser de façon régulière.
Les métfias prennent généralement la forme de citernes construites sous le sol à une
profondeur de 2.5 à 3m maximum pour conserver la fraîcheur de l’eau. Elles sont construites
de plusieurs matériaux : maçonnerie ; briques ; béton armé. Ses principales composantes
sont :
d. Khettara :
Une Khettara est une galerie de drainage conçu pour transporter des eaux souterraines pour
des terres agricoles. Il commence habituellement près d'un puits, dans les contreforts des
montagnes où l'eau souterraine est disponible, mais où le sol n'est pas cultivable. L'eau se
déplace par gravité à partir de cet endroit à travers un tunnel vers une oasis. La longueur des
khettaras peut atteindre 20 kilomètres. Afin de maintenir la galerie, toutes les 10 à 15 mètres
on creuse un puits.
Les Khettaras sont utilisées depuis plusieurs siècles et ont besoin d'un entretien constant. La
construction d'une khettara est un processus continu ; elles ont l'habitude d'être plus courtes,
mais dès que le niveau d'eau diminue, ils doivent être étendus sinon ils fonctionneront à sec.
e. Lacs collinaires :
Les retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l'eau qui sont remplies par les eaux
de surface, les eaux de ruissellement. Elles peuvent être assimilées à des micro-barrages.
L’ouvrage, constitué d’une digue en terre ou maçonnée permet de retenir l’eau dans
un talweg, une combe, un ravin, ou un vallon et de stocker une part des écoulements d'eaux.
Ces eaux sont utilisées ensuite dans les domaines de l'irrigation agricole, la protection
incendie, les loisirs, la pisciculture et l’eau potable.
Ces petits barrages permettent d’accroître les ressources en eau disponibles au cours de
l'année.
f. Les fascines :
En terme général, Une fascine est un fagot de branchages utilisé pour combler des fossés,
réparer de mauvais chemins et faire des ouvrages de défense.
Les fascines ont beaucoup d'autres noms, notamment barbillons brosse, fagots et faisceaux.
Elles croient rapidement quand elles sont construites à partir de matériaux vivants. Les
systèmes racinaires résultant fonctionnent bien pour assurer des sols et de tenir la fascine en
place. Ils sont simples et efficaces, nécessitent peu de temps pour les construire.
Elles peuvent être utilisées pour effectuer une variété de fonctions. Une fascine sert à limiter
l'érosion des sols en freinant les ruissellements et en provoquant la sédimentation de la terre.
Structurellement, les fascines peuvent fournir une protection immédiate une fois installé.
Cette fonctionnalité est accrue lorsque la fascine commence à se développer.
g. Tabias et Jessours :
Les Tabias et les Jessours sont un système de retenue des crues constitué d’une digue de terre
ou de pierres sèches (Tabias) bien appareillées, longue de quelques mètres à quelques
dizaines de mètres, qui barre totalement un talweg sauf sur un des bords où un déversoir de
pierres (souvent cimenté) est aménagé.
Le but recherché est l’accumulation, lors de la crue, à la fois des alluvions et de l’eau, créant
ainsi un terroir (Jessour), composé de matériaux meubles provenant de l’érosion et déposés à
l’amont des tabias, disposant d’une « nappe phréatique » permettant l’exploitation de cette
parcelle pour des cultures relativement exigeantes en eau.
Cette technique est utilisée essentiellement dans le sud de la Tunisie, et permet de limiter les
dégâts dues aux fortes précipitations ; en réduisant l’impact de l’érosion tout en bénéficiant de
l’eau des crues pour développer les différentes cultures.
La quantité d'eau de pluie pouvant être collectées dans un bassin de masse dépend de deux
facteurs ; le premier est la pente du bassin, le second est l'étanchéité de la couche supérieure.
Cette méthode est utilisée pour la voirie et les parkings et a pour but de s’intégrer au milieu
urbain sans occuper de l’espace; c'est-à-dire on peut l’utiliser comme solution pour les
chaussées n’ayant pas d’espace pour faire des fossés.
d. Pavé drainant :
Les pavés drainants ont pour but de laisser l’eau s’infiltrer dans le sol afin de reconstituer
d’une façon rapide les nappes phréatiques et de limiter le remplissage des collecteurs d’eau
dans le cas des inondations. Le pavage drainant permet ainsi l’infiltration naturelle de l’eau
dans le sol et ne laisse pas le terrain recouvert des flaques d’eau. On trouve plusieurs types de
pavé : le pavé à ouverture; le pavé poreux; le pavé à écarteur et le pavé gazon.
- Pavé poreux : Les joints peuvent être réduits, l'eau s'infiltre directement à travers le
pavé sans altérer sa structure et ses performances.
- Pavé à écarteurs : Le pavé est mis en place à joints larges: permet de laisser l'eau
s'écouler dans le sol.
- Pavé gazon: Forme alvéolée qui offre une surface suffisante pour l'écoulement de l'eau
dans le sol tout en permettant la pousse d'un gazon léger.
- Pavé à ouverture: Pavés mis en place les encoches les unes en face des autres pour
former un trou qui laisse s'écouler l'eau dans le sol.
e. Le fossé :
Le fossé est une structure destinée à collecter les eaux de ruissellement générées par les
voiries ainsi que les eaux qui parviennent des parcelles privées. Le fossé est construit le long
des voies; il a pour avantage un grand volume de rétention et une capacité supérieure à celle
des collecteurs de plus grande section.
Le fossé permet de canaliser une partie de l’eau collectée vers l’exutoire alors que l’autre
partie est infiltrée ou évaporée. Deux types de fossés se présentent :
- Fossé à redents: c’est un système de stockage qui permet aussi de ralentir l’écoulement; il
est considéré comme un moyen efficace pour infiltrer l’eau dans le sol. Les redents sont plus
serrés quand la pente est plus forte.
enrochements pour diminuer le débit ; ainsi on peut construire une forme qui est une
succession de petites cascades.
f. La noue :
La noue est un fossé peu profond mais plus large avec des rives douces. L’eau est canalisée
pour être évacuée dans le réseau ou dans un bassin de rétention; tandis qu’une partie de cette
eau est perdue par infiltration et évaporation. C’est un moyen de stockage des eaux de
pluviales de faible occurrence.
La noue est comme le fossé un outil de stockage à l’air libre. Elle permet grâce aux végétaux
d’épurer l’eau des nitrates, phosphates et autres types de polluants avant d’infiltrer et évaporer
l’eau. C’est un mécanisme efficace pour recharger les nappes locales et diminuer les risques
de sécheresse.
g. La tranchée :
La tranchée est une excavation dont la profondeur et la largeur sont variables. Elle sert à
retenir l’eau de ruissellement, puis à l’évacuer soit par infiltration soit vers un exutoire.
Elle est généralement remplie par des matériaux poreux comme le gravier. Elle peut être aussi
revêtir en surface par un enrobage drainant; un pavage à joints large; une pelouse... La
tranchée est utilisée essentiellement dans les parkings ; au niveau des trottoirs de la voirie.
L’eau de pluie est collectée par deux systèmes: soit les avaloirs, soit le revêtement drainant
qui conduit vers le corps de la tranchée. Les eaux stockées dans la tranchée sont évacuées
selon deux méthodes :
Une tranchée bien faite peut retenir les polluants particulaires ce qui va permettre
l’amélioration de la qualité des eaux pluviales infiltrées.
La pluviométrie en année moyenne est évaluée à 140 Milliards de m³ avec une grande
variabilité interannuelle.
La pluviométrie au Maroc est aussi caractérisée par une grande variabilité dans le temps avec
la succession des périodes pluvieuses et des périodes de sécheresses prolongées notamment au
cours des trois dernières décennies. Cette variabilité spatio-temporelle induit des déficits de
précipitations qui peuvent culminer à plus de 80%. Les différents bassins ne connaissent
cependant pas les mêmes déficits en même temps.
D’autre part, La grande disparité régionale des précipitations induit également une grande
variabilité spatiale des écoulements d’eau de surface. Ces derniers varient de quelques
millions de m³ pour les bassins les plus arides, tels que les bassins Sahariens, du Souss-
Massa-Tiznit-Ifni, du Ziz, Rhéris, Guir, à des Milliards de m³ par an pour les bassins les plus
arrosés, tels les bassins du Loukkos, du Tangérois, des Côtiers Méditerranéens et du Sebou.
Ces bassins qui couvrent près de 7 % de la superficie du pays disposent de plus de la moitié
des ressources en eau (figure ci-après).
En l’état actuel des connaissances, le potentiel exploitable en eau souterraine, est de l’ordre de
4 Milliards de m³ par an. Sa répartition selon les bassins hydrogéologiques est donnée dans le
tableau ci- après:
Potentiel exploitable
Bassins Superficie en Km² en Mm³ /an
Bassins Loukkos, Tangérois et côtiers
méditerranés 12 800 190
Moulouya, Figuig - Kert - Isly - Kiss 76 664 512
Sebou 40 000 1 300
Bouregreg et la Chaouïa 20 470 120
Oum Er Rbiâa et El Jadida Safi 48 070 405
Tensift et Ksob - Igouzoulen 24 800 520
Souss-Massa- Drâa 126 480 691
Guir- Ziz-Rhris 58 841 313
Sakia El Hamra et Oued Eddahab 302 725 16
Total 710 850 4 067
Tableau 1: Répartition des eaux souterraines selon les bassins
Dans ce cadre, le Maroc a engagé une politique dynamique pour doter le pays d’une
importante infrastructure hydraulique, améliorer l’accès à l’eau potable, satisfaire les besoins
des industries et du tourisme et augmenter le rendement agricole à travers le développement
de l’irrigation à grande échelle.
Figure 39: Evolution du nombre des barrages et de la capacité de stockage des eaux
L’intérêt porté aujourd’hui à ce domaine vise donc à garantir plus d’efficience dans la
mobilisation des ressources en eau difficilement mobilisables, la capacité à répondre à des
besoins très particuliers aussi bien en milieu rural qu’urbain, la revalorisation de l’usage de
l’eau pluviale, et aussi faire face aux déficits en eau pendant les saisons sèches qui touche le
pays d’un moment à l’autre.
La conservation de l’eau et du sol est assurée par des techniques telles que :
Les banquettes ;
Les billons de contour ;
Les cordons pierreux et de terre ;
Les murettes ;
Les micro-bassins (Negarim) ;
Tabias ;
Terrasses.
Les habitations des zones rurales du Maroc sont généralement équipées de citernes enterrées
ou semi-enterrées, nommées Metfias. Elles peuvent être privées ou collectives, avec une
capacité allant jusqu’à 200 m3. Ces metfias disposent d’une surface réceptrice des eaux de
pluie nommée impluvium et aussi des filtres et des systèmes de collecte à travers des bassins
de décantation.
La collecte des eaux pluviales dans les villes n’est pas encore très répandue. Néanmoins, on
trouve dans certaines villes des équipements de stockage des eaux pluviales, l’exemple le plus
connu étant la grande citerne de la ville d’El Jadida.
L’expérience marocaine dans la collecte des eaux de pluie pour l’irrigation et l’épandage des
crues est très ancienne. En effet, l’exploitation des khettaras dans l’irrigation des agricultures
date de plusieurs siècles. Plus récemment, le Maroc s’intéresse de plus en plus aux techniques
de collecte à effet local tel que la réalisation de réservoirs en surface dans des secteurs privés
et aussi la récupération des eaux des serres agricoles. De plus, l’exploration de nouvelles
techniques fait partie intégrante de la politique de gestion des eaux au Maroc, par exemple
l’introduction des barrages gonflables-dégonflables qui serviront à la dérivation au fil de l’eau
et à l’épandage des crues.
Le premier texte juridique au Maroc concernant l’eau date de 1914. Il s’agit du dahir du 7
chaabane 1332 (1er juillet 1914) puis complété par les dahirs de 1919 et 1925. Ce document
contient tous les droits sur les eaux ainsi que leur forme du domaine public hydraulique. Les
textes relatifs à l’eau ont été rédigés en fonction du besoin de la population d’une façon à ce
que la législation peut être modifiée et mise à jour. Ceci permettra de suivre le développement
des conditions d’utilisation de l’eau dans le temps.
En ce qui concerne la réglementation de la collecte des eaux pluviales, elle est définie dans les
articles suivants :
Article 25 - Les propriétaires ont le droit d'user des eaux pluviales tombées sur leurs fonds.
Cependant, même s’il existe plusieurs autres lois dans le domaine de l’eau, tel que les lois sur
l’environnement (SEEE) et la loi sur la conservation de l’eau et du sol (HCEFLCD), on
remarque une absence notoire des textes d’application concernant la collecte des eaux
pluviales.
En outre, le financement des métfias, dont le coût varie entre 100000 DH et 200000 DH pour
des capacités entre 100 m3 et 200 m3, est assuré en totalité par l’état.
La collecte des eaux pluviales est une priorité non seulement au Maroc, mais dans le monde
entier. Les systèmes de récupération et de la réutilisation des eaux de pluie connaissent un
développement soutenu dans différentes régions du monde. On note cependant deux
applications majeures de ces techniques :
• Dans les pays développés, généralement situés dans des zones à pluviométrie
importante, les techniques de collecte des eaux pluviales dominantes concernent les
zones urbaines. Leur utilisation est donc axée sur la diminution de l’effet de
l’imperméabilité des surfaces d’infiltration et la réduction de la consommation de
l’eau potable.
• Dans les pays des zones arides et semi arides, qui sont pour la plupart des pays sous
développés ou en voie de développement, l’attention est focalisée sur les techniques de
collecte en milieu rural, ceci afin de faire face aux événements climatiques extrêmes
plus fréquents (sécheresses, inondations…) et d’améliorer le rendement de
l’agriculture tout en profitant au maximum des pluies devenues moins importantes et
moins réparties le long des saisons.
1.1. La Tunisie :
La situation de la Tunisie est sensiblement similaire à celle du Maroc. Sur les 34 Milliards de
mètres cubes de précipitations qui arrosent la Tunisie, seuls 4,2 Milliards de mètres cubes
d’eau douce reste disponible, tandis que le reste se perd par évaporation. Environ 1,5
Milliards de mètres cubes s’infiltrent et alimentent les réserves d’eau souterraine, tandis que
les 2,7 Milliards de mètres cubes restantes ruissellent.
Le but est de maîtriser la plus grande partie de cette eau de ruissellement. La stratégie
nationale de conservation des eaux et des sols s’illustre par ce principe directeur: «Chaque
goutte de pluie qui tombe devrait être utilisée au lieu de rejoindre la mer ». Actuellement
les différents programmes mis en place ont permis la mobilisation d’environ 2 milliards de
mètres cubes d’eaux de ruissellement.
De plus, la Tunisie s’est employée dans la construction de lacs collinaire (640 lacs construits
entre 1990 et 2000) et de bassins en béton armé. Enfin, la Tunisie est connue depuis des
générations pour être le berceau des tabias et jessours dont l’exploitation est très répandue.
En ce qui concerne les coûts et les financements, le programme contribue dans le financement
de la conversion en oliveraie ainsi que la construction des bassins de rétention. Le coût de la
conversion à l’oléiculture, qui avoisine les 3 dinars par arbre planté, est réparti équitablement
entre le bénéficiaire et le programme. Pour les bassins en béton armé, le coût de construction
est de 3600 $. Le financement est réparti entre le bénéficiaire (10%), le programme (65%), et
le gouvernement (25%). Enfin pour les lacs collinaires, le financement est assuré à 100% par
le programme ou par une aide internationale.
Exemple au Burkina Faso : captage des eaux de pluies par les impluviums (pour l’eau
potable) :
Un impluvium est un système de captage et de stockage des eaux de pluies qui se compose
de:
une aire de captage: toiture d’une maison ou d’un bâtiment ou aire de collecte des
eaux de pluie spécialement aménagée;
une ou plusieurs gouttières en bambou, en tôle galvanisée ou en PVC;
une citerne hors sol: où l’eau est stockée pour une durée entre l’intervalle de deux
saisons de pluie ou plus;
un système de déviation des premières pluies: Le dispositif de déviation vulgarisé
par le CREPA est constitué d’un Té muni à son extrémité inférieur d’un bouchon.
Lorsque le bouchon est ouvert, l’eau venant des gouttières tombe par terre. Si le
bouchon est fermé, l’eau pénètre dans la citerne par l’intermédiaire de la conduite
reliée à un autre bout du Té ;
un filtre qui permet la rétention de certains débris végétaux et animaux avant leur
déversement dans la citerne ;
un robinet qui sert à l’approvisionnement ;
et un tuyau de vidange des eaux après lavage de la citerne.
L’entretien consiste en :
la déviation des premières pluies: l’eau de pluie n’est admise dans la citerne
(réservoir) que lorsque la toiture (surface de captage) est jugée suffisamment
propre. La même précaution est prise lorsque les pluies connaissent une
interruption de plus d’une semaine. Le dispositif de déviation des 1ères pluies doit
être facilement manipulable ;
avant le début de la consommation de l’eau stockée, une chloration est
recommandée pour parer à toute contamination éventuelle;
La qualité des eaux pluviales stockées dans les citernes est conforme aux normes de potabilité
de la l’OMS. L’eau ainsi stockée peut servir pour la boisson.
En ce qui concerne les coûts de réalisation de ces impluviums, ce tableau met en évidence le
coût de deux types de réservoir :
Les coûts des ouvrages annoncés sont ceux qui sont en vigueur en l’an 2000 au Burkina Faso
où la tonne de ciment coûte 90000 FCFA (1510DH) et les granulats à 6000 FCFA/m3
(100DH). Ce coût est donné à titre indicatif et peut varier d’un pays à un autre selon le coût
d’acquisition des matériaux de construction.
1.3. L’Inde :
L’expérience indienne comprend un projet pilote lancé en 2005 dans la région des Sunderbans
(Delta du Gange) ciblant essentiellement une population pauvre et aussi les femmes. Le projet
consiste à creuser de100 bassins pour la collecte des eaux pluviales en 2005/2006.
L’utilisation de ces bassins sera consacrée à l’irrigation pour la production de grains et de
plants (production de semences).
En outre une mise en place d’un fond d’aide, le gouvernement a voté en 2008 la poursuite
avec un programme important et conséquent.
Figure 41: Exemple de l'utilisation des eaux pluviales pour les chasses d‘eau, machines à laver dans la maison et dans
le jardin pour l‘arrosage
Figure 42: Refroidissement et l‘arrosage avec des eaux pluviales Exemple «Hüttinger Elektronik» en Freiburg à
Breisgau
Sa philosophie est que si la récupération des eaux de pluie est une mesure utile parmi d’autres
dans le cadre d’une stratégie d’optimisation de la ressource, il convient de mettre en place les
dispositifs de façon prudente, compte tenu de risques potentiels pour la santé publique.
En 2010, la Loi Grenelle II précise que (hors certains périmètres de protection (dont
ZPPAUP; zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) ; {{–
Nonobstant toute disposition d'urbanisme contraire, le permis de construire ou d’aménager
ou la décision prise sur une déclaration préalable ne peut s'opposer à l'utilisation de
matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d’éviter
l'émission de gaz à effet de serre, à l'installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux
pluviales ou la production d'énergie renouvelable correspondant aux besoins de la
consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble
concernés. La liste des dispositifs, procédés de construction et matériaux concernés est fixée
par voie réglementaire. Le présent alinéa ne fait pas obstacle à ce que le permis de construire
ou d'aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable comporte des prescriptions
destinées à assurer la bonne intégration architecturale du projet dans le bâti existant et dans
le milieu environnant}} .
De plus, Des incitations fiscales ont été mises en place en mai 2007 pour l'achat d'un système
de récupération d’eau de pluie pour usages extérieurs :
Une TVA à 5,5 % sur les équipements (si l'habitation a plus de deux ans).
Un crédit d'impôts égal à 25 % des dépenses en équipements (hors pompe et dans la
limite de 8 000 € pour une personne seule, 16 000 € pour un couple).
La loi sur le crédit d'impôt lié à la récupération d'eau de pluie a évolué en 2008. L'usage des
eaux pluviales dans les toilettes, et dans les machines à laver est autorisé. Certaines
collectivités locales encouragent aussi l'installation de système de récupération des eaux de
pluie, comme la Lorraine, qui subventionne ces installations jusqu'à 750 € ou Lille, qui
attribue une prime à l'installation d'équipements de récupération d'eau pluviale de 100 € par
m3 d'installation.
Par ailleurs, des primes sont octroyées par l’état et par les communes :
Une petite dizaine de communes de Wallonie offrent une prime allant jusqu’à environ
500 €.
En Flandre, on bénéficie d’une prime dans la plupart des communes, non seulement
pour les citernes mais aussi pour l’installation d’un bassin d’infiltration. La Région
octroie également une prime si la commune a signé la « convention environnementale
» et si l’installation d’eau de pluie est conforme au Code de bonne pratique (ce qui fait
l’objet d’un contrôle par la commune). Dans certains cas, les provinces flamandes
octroient une troisième prime. Le montant total peut dans certains cas s’élever à
1000€.
À Bruxelles, la région octroie une prime si votre bien est situé dans le périmètre de
développement renforcé du logement.
a) toutes les eaux, soit en l'état, soit après traitement, destinées à la boisson, à la cuisson, à la
préparation d'aliments, ou à d'autres usages domestiques, quelle que soit leur origine et
qu'elles soient fournies par un réseau de distribution, à partir d'un camion-citerne ou d'un
bateau-citerne, en bouteilles ou en conteneurs ;
b) toutes les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires pour la fabrication, la
transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou de substances destinés
Conception et dimensionnement des ouvrages de CEP dans la Haute Moulouya 46
Ecole Mohammadia d’Ingénieurs Projet de Fin d’Etude
à la consommation humaine, à moins que les autorités nationales compétentes n'aient établi
que la qualité des eaux ne peut affecter la salubrité de la denrée alimentaire finale.
Mais une difficulté a néanmoins été soulignée par le législateur français, notamment lors des
débats accompagnant le projet de loi sur l’eau et les milieux aquatiques examiné à
l'Assemblée nationale en mai 2006. En effet, le terme « domestique » employé dans la
directive a été traduit différemment selon les États membres. En conséquence, nombre d’entre
eux portent un jugement favorable sur l’utilisation de l’eau de pluie pour la chasse d’eau et
pour le lavage du linge, ce qui n'est pas le cas de la France.
Les coûts d’installation des équipements de captage des eaux de pluie diffèrent selon le degré
de complexité du traitement des eaux. En Europe par exemple, un système simple et peu
couteux à mettre en place coûte environ 1500€ pour un équipement minimum. D’autre part,
une installation plus sophistiquée qui permet de vivre en autarcie complète (filtrage, multiples
cuves) peut coûter de 6000 € à 9000 € posé par un professionnel.
En Malaisie, une famille de sept personnes consomme cinq gallons par personne par jour. La
construction de réservoirs à usage domestique cylindriques en béton coûte environ 1.08 $ par
m3.
Pour ce qui est du financement, chaque pays adopte sa propre politique afin de promouvoir la
collecte des eaux pluviales.
En France, les communes ont la possibilité de faire contribuer les bénéficiaires du service
pour une partie du coût de la gestion des eaux pluviales. Il n’existe pas d’obligation générale
de collecte ou de traitement des eaux pluviales pour les communes. Les communes (ou les
groupements compétents), choisissant de les collecter, peuvent le faire soit dans le cadre d’un
réseau unitaire pour les traiter avec les eaux usées, soit dans le cadre d’un réseau séparatif.
Les eaux collectées par les réseaux pluviaux pouvant être à l’origine de pollutions du milieu
naturel, les rejets importants d’eaux pluviales sont soumis à autorisation ou à déclaration en
application des articles L214-1 à L214-3 du Code de l’environnement. L’installation d’un
dispositif de récupération des eaux pluviales profite d’un crédit d’impôt à hauteur de 25% des
dépenses, plafonné à 8000 €.
En Belgique, des primes sont octroyées par l’état aux habitants souhaitant s’occuper
d’équipements de captage des eaux de pluie (voir législation belge).
Pour ce projet de fin étude, nous allons aborder le volet concernant la conception et le
dimensionnement des ouvrages de collecte des eaux pluviales dans le bassin de la Haute
Moulouya.
Afin de bien illustrer les résultats de cette étude, nous allons cibler trois zones représentatives
de la région :
Une commune pilote : la commune d’Ait Ben Yakoub, qui comporte différents types
d’occupations du sol : zones pastorale, agricole et urbaine.
Un centre pilote : le centre d’Itzer.
Une ville pilote : la ville de Midelt.
Ces trois zones permettront d’estimer l’impact de la collecte des eaux pluviales dans
l’ensemble de la Haute Moulouya.
2. Le bassin de Moulouya :
2.1. Présentation générale :
Le bassin hydraulique de Moulouya est un bassin situé à l’est du Maroc. Il s’étend sur une
superficie de 57.500 km²; favorisant l’écoulement des eaux du Rif oriental et du Moyen Atlas
à l’ouest et du haut Atlas au Sud. Sa population est estimée à environ 2.4 Millions d’habitants.
Le climat de ce bassin est considéré comme un climat aride à semi aride. Les ressources en
eau sont ainsi limitées; ce qui limite le développement socio-économique de la région.
Entre la partie Nord, relativement favorisée par la nature, et la partie Sud steppique et
désertique;
entre le monde des sédentaires agriculteurs et celui des pasteurs nomades ;
entre des secteurs très densément peuplés et des immensités presque vides ;
entre des îlots de prospérité relative, intégrés dans la modernité, et de grands espaces
encore archaïques ;
2.2. Climat
En haute altitude, il existe un second écran constitué par une dorsale de hautes
pressions à tendance stationnaire conditionnant des cyclogenèses différentes de part et
d’autre d’un axe sensiblement parallèle à celui de la vallée de la Moulouya.
En basse altitude, il existe un écran terrestre constitué par les masses montagneuses de
la péninsule Ibérique, du Rif et du Moyen Atlas qui limite l’arrivée des perturbations
atlantiques vers l’oriental.
Le bassin de la Moulouya se trouve ainsi en marge de deux domaines météorologiques
distincts dont il ne reçoit que les résidus de pluies provenant des perturbations océaniques et
les pluies provenant du Sud Marocain (depuis la Mauritanie). A cela, il faut ajouter les
perturbations provenant du Nord ayant un régime proprement méditerranéen.
précipitations se sont abattues sur près de 40.000 km2 en seulement deux jours provoquant
des crues généralisées sur l’oued Moulouya et ses affluents. Ces perturbations sont causées
par les masses d’air froid d’origine atlantique qui descendent depuis le pole nord jusqu’au sud
du Maroc puis elle remonte depuis la vallée du Draa jusqu’au Haut-Atlas ; ces perturbations
causent ainsi des précipitations qui provoquent des crues importantes dans le bassin de la
Moulouya.
L’oued de Moulouya est le courant d’eau principal du bassin. Il prend naissance dans les
sources du Haut et Moyen Atlas et les Hauts Plateaux et parcours près de 600 km avant
d’arriver à son exutoire au nord-est et de se jeter dans la Méditerranée. Ses principaux
affluents sont :
- Oued Za : l’affluent le plus important de l’oued Moulouya. Il a pour origine les Hauts-
plateaux.
- Oued Ansegmir : Il prend naissance dans les versants Sud-Est du Haut-Atlas
- Oued Melloulou : Il prend naissance dans les versants Sud-Est du Moyen-Atlas.
.
Les autres affluents sont secs durant une grande partie de l’année et connaissent un
écoulement seulement pendant le passage des crues qui peuvent durer quelques heures à
quelques jours. On a estimé les apports d’eau à 1179 millions de m3/an (1936-1996) et ils
dépendent essentiellement des changements climatiques.
En ce qui concerne les eaux souterraines; le bassin hydraulique de Moulouya contient environ
une trentaine de nappes; dont la qualité des eaux et leurs importances varient en fonction de la
pluviométrie, la géologie et la nature lithologique de chaque zone du bassin. Ces nappes sont
réparties dans plusieurs provinces du bassin.
Le bassin de Moulouya dispose de plusieurs barrages, parmi eux de grands barrages tels que :
Barrage Mohamed V ;
Barrage Hassan II ;
Barrage Machra Homadi ;
Barrage sur Oued Za.
Figure 44: Répartition des unités géomorphologiques du bassin versant de la Moulouya (Robei Argane, CRDI)
3. Données cartographies :
Cette partie concerne la préparation des cartes thématiques des différentes zones d’étude.
Pour ceci, nous allons travailler à l’aide du logiciel Arc GIS sur un modèle numérique de
terrain (MNT) du bassin versant de la commune d’Ait Ben Yakoub, avec une maille de 30
mètres.
Figure 45: Modèle Numérique de Terrain (MNT) du bassin versant de la commune d’Ait Yakoub
Nous allons réaliser les étapes suivantes qui vont nous permettre de délimiter les bassins
versants :
Nous allons corriger le MNT en remplissant les cuvettes (Fill Sinks). Ensuite, grâce à
la fonction (Flow direction) nous pouvons déterminer les directions possibles pour
l’écoulement [(nord, nord-est, est, sud-est, sud, sud-ouest, ouest, nord-ouest)]
Après nous passons par (flow accumulation) afin de déterminer les cellules qui
s’écoulent dans une autre cellule. Les fonctions (Stream Definition) et (Stream
Segmentation) classifient ensuite toutes les cellules dont l’accumulation d’écoulement
est plus grande qu’un seuil défini par l’utilisateur. Après nous divisons les cours
d’eau en segments, qui sont des sections d’un cours d’eau qui relient deux jonctions
successives ou une jonction et un exutoire.
Enfin on termine par le traitement des segments de cours d’eau (Drainage Line
Processing) pour convertir les ruisseaux de la représentation en grille en
représentation vectorielle.
Figure 52: Traitement des segments de cours d’eau (Drainage Line Processing)
Afin de déterminer les différents types du sol de la zone d’Ait Ben Yakoub ainsi que leur
compositions, nous avons utilisé les cartes Digital Soil Map of the world fournies par la FAO;
Nous avons combiné deux cartes digitalisées de la commune d’Ait Ben Yakoub afin de
déterminer l’occupation du sol. Les occupations retenues sont les habitations, les terres
agricoles, les zones d’armoise et les sols nus.
A l’aide des cartes thématiques obtenues précédemment, nous avons calculé les
caractéristiques et les superficies de chaque sous bassin de la commune de Ait Ben Yakoub,
ainsi que les différentes surfaces d’occupation :
Zone
Nom Surface [m²] habitat[m²] Agriculture[m²] d’armoise[m²] Sol nu [m²]
Ensuite, en utilisant des images satellite de tout le centre et à l’aide des statistiques de
recensement des habitants et des ménages, nous avons pu trouver les résultats correspondants
à la totalité du centre d’Itzer en se basant sur ceux de la partie étudiée.
Unité Nombre
ménage 2354
mosquée 2
école 1
lycée 1
Le traitement du cas de la ville de Midelt a été similaire que celui du centre d’Itzer. Grâce aux
images satellite, nous avons procédé à la digitalisation d’un quartier de la ville.
Unité Nombre
ménage 9549
mosquée 6
école 6
collège 3
Lycée 2
Gare routière 2
Hôtels 2
Bureau de poste 1
Complexe sportif 1
Eglise 1
Tribunal 1
Hôpital 2
4. Données météorologiques :
On a pu extraire les lames précipitées maximales annuelles pour des pluies d’une durée
comprise entre 1 et 10 jours.
Par la suite, nous avons procédé à l’ajustement statistique des séries de données selon la loi
Gumbel, qui est un modèle fréquentiel très souvent utilisé pour décrire le comportement
statistique des valeurs extrêmes. Cette méthode permet d’estimer le temps de retour d'une
valeur particulière, ainsi on décrit la probabilité d’apparition d’un événement de valeur
donnée.
𝑥−𝑎
𝐹 𝑥 = exp
(− exp − ) (1)
𝑏
𝑥−𝑎
Avec la variable réduite suivante : 𝑢= (2)
𝑏
L’avantage d’utiliser la variable réduite est que l’expression d’un quantile est alors linéaire
𝑥𝑞 = 𝑎 + 𝑏 ∗ 𝑢𝑞 (5)
En conséquence, dès lors que les points de la série à ajuster peuvent être reportés dans un
système d’axes x-u, il est possible d’ajuster une droite qui passe le mieux par ces points et
d’en déduire les deux paramètres a et b de la loi. L’estimation des paramètres a et b de
l’ajustement peut se faire graphiquement (ajustement à l’œil ou à l’aide d’une régression
statistique), ou selon une méthode mathématique comme celle des moments (voir ci-dessous).
La méthode des moments consiste à égaler les moments des échantillons avec les moments
théoriques de la loi. Par la méthode des moments les paramètres a et b sont calculés d’après
les formules :
6
𝑏= ∗𝜎
𝜋 Avec 𝛾=0.5772 (constante d’Euler). (6)
𝑎 =𝜇−𝑏∗𝛾
σ: écart-type des valeurs composant l’échantillon.
μ: moyenne de l’échantillon.
Dès lors il est possible d’estimer les hauteurs dont la représentation graphique est une droite
d’équation:
𝑃 =𝑎+𝑏∗𝑢 (7)
Où r est le rang dans la série de données classée par valeurs croissantes, n est la taille de
l’échantillon, x[r] la valeur de rang r.
Rappelons encore que le temps de retour T d'un événement est défini comme étant l'inverse de
1
la fréquence d'apparition de l'événement. Soit : 𝑇= (9)
1−𝐹𝑄 (𝑥 𝑄 )
Figure 60: Ajustement graphique du modèle (calcul des paramètres « a » et « b » de la droite d’ajustement
de Gumbel par la méthode des moments) pour les 5 séries de données
Puis on représente les courbes IDF (ou HDF) illustrant l’intensité pluviométrique i (ou encore
la hauteur) en fonction de la durée de l’averse et de son temps de retour T.
Ensuite nous avons procédé à l’extraction des valeurs des précipitations horaires pour chaque
jour. Pour ce faire, nous avons d’abord déterminé les hauteurs maximales pour différentes
périodes de retour. Nous avons pu ainsi dégager les paramètres de la formule de Montana :
𝑎 𝑎
𝑖𝑇 𝑡 = 𝑡 𝑏 (10) (ou encore 𝑃 𝑡 = 𝑡 𝑏 ).
Ensuite, nous avons décomposé les pluies journalières de chaque journée à l’aide des
paramètres a et b correspondants à la période de retour dont la hauteur des précipitations est la
plus proche de la hauteur journalière.
Figure 62: Données pluviométriques horaires (à gauche) et le fichier DAT après conversion (à droite)
5. Le logiciel STORM:
5.1. Présentation :
STORM est un logiciel qui permet de réaliser des modèles hydrologiques du cycle de l’eau
concernant le captage urbain et rural ; il a été élaboré par le bureau d’étude allemand IPS dont
les directeurs sont Prof. Dr. Friedhelm Sieker, Hanovre et Dr. Heiko Sieker, Berlin.
STORM a pour but de faire une simulation de ruissellement à long terme afin de faire une
conception et un dimensionnement des différents collecteurs des eaux pluviales ; ses
domaines d’application sont :
Le logiciel STROM peut être intégré avec d’autres logiciels grâce à sa grande flexibilité et
aussi sa programmation orientée objet.
L’interface graphique :
Elle permet de travailler sous format graphique ; ainsi on peut importer des couches tels que
des photos aériennes, les graphiques de CAO de AutoCAD avec des coordonnées réelles ; ce
qui permet aux éléments de drainage de se positionner au bon endroit. On peut aussi importer
les fichiers de formes (. Shp) du SIG ArcView (par ESRI) .Cette interface permet de lier les
différents éléments du bassin versants grâce aux connexions (décharge, débordement,
infiltration) existantes dans STORM.
L’interface arborescence :
Elle permet d’afficher tous les éléments du système dans un aperçu. Les éléments de même
type sont regroupés dans un seul ensemble. Le type d'élément choisi dans l'arborescence
détermine la représentation des données de l'élément dans la vue de table. Pour une meilleure
vue d'ensemble, le nom de l'élément choisi est affiché dans la barre d'outils.
Cette interface permet aussi d’importer et exporter les tableaux depuis et vers Excel :
Figure 66: image d'une table dans STORM et son équivalent dans Excel
Les options « company data » « Project data » ne sont pas nécessaires pour la simulation mais
elles sont des options de gestion du projet.
Design Storm:
« Design Storm» (tempête de conception) permet de modéliser un événement - tempête dans
ce cas – en créant les courbes IDF correspondantes en utilisant une des deux méthodes : la
méthode Reinhold et la méthode Heavy Rain statistics selon Kostra.
5.4.3. Température:
En ce qui concerne les données de température ; STORM permet de choisir entre une
moyenne annuelle de température ou une moyenne journalière.
Afin de modéliser la zone d’étude le plus fidèlement possible, STORM exige la saisie des
différentes composantes de cette zone :
Les types du sol: avec ses différents paramètres (coefficient d’infiltration, humidité).
Les paramètres des surfaces imperméables et perméables.
Les différents types de surfaces : habitations, espaces verts, routes, terrains naturels… ;
Les caractéristiques des cours d’eau de la zone ;
L’aire de captage : permet de préciser :
la surface totale ;
les sols et les surfaces comprises dans cette aire ;
les séries temporelles correspondantes ;
les types de surfaces comprises dans cette aire et la surface de chacune d’elles ;
Les cours d’eau et les paramètres de ruissellement ;
5.6. L’hydrographe :
Afin de pouvoir visualiser les résultats de la simulation, STORM donne la possibilité
d’inclure des hydrographes à chaque cours d’eau. Ceci permet d’observer les débits
engendrés.
La possibilité d’intégrer des techniques de collecte des eaux pluviales représente l’atout
majeur du logiciel STORM. En effet, STORM contient déjà un nombre significatif d’éléments
et de techniques de collecte des eaux pluviales qui facilitent la tâche pour l’utilisateur. Ceci
permet donc de mieux constater la réduction du ruissellement ainsi que le débit de pointe mais
aussi les volumes d’eau emmagasinés.
5.7.2. Citerne :
En ce qui concerne les citernes, STORM permet la détermination de la forme géométrique
(cylindrique ou cubique), ses dimensions, la surface qui servira d’impluvium et la destination
du débordement. On peut aussi définir la répartition des volumes d’eau stockés dans la citerne
suivant les besoins.
5.7.5. La tranchée :
Le dimensionnement des tranchées est similaire à celui des fossés.
5.7.6. La conduite :
La conduite permet de transporter les eaux de pluie vers une destination au choix. On
détermine la longueur de la conduite ainsi que la pente, le diamètre et la rugosité. Puis on
détermine la destination : soit vers un bassin qu’on doit créer ou vers une station de traitement
des eaux pluviales « STEP ».
5.8.1. Citernes :
Les citernes peuvent être pré-dimensionnées dans STROM selon la méthode de Wilhelm.
Dans le même temps, les besoins d'eau de pluie, qui découlent de l'utilisation réelle, sont en
contraste avec le rendement de pluie.
L'eau de pluie récoltée (RE) est déterminée à partir de la surface de toit relié et la hauteur
annuelle de précipitations.
Le coefficient de ruissellement est conforme au type de toit et peut être approché avec 0,75
pour les toits en pente et 0,6 pour les toitures plates (Wilhelm et al.).
Le volume de stockage nécessaire pour les citernes est déterminé à l’aide de valeurs
moyennes statistiquement calculées comme une partie de l'eau de pluie récoltée à partir du
volume de l'eau de pluie (RE) voué à l’utilisation (RB). Les valeurs moyennes sont basées en
reconnaissant le fait que la disponibilité de l'eau de pluie avec un grand stockage croît de
manière insignifiante à partir d'un certain volume. Avec le processus prévu, les besoins en eau
de pluie sont couverts en moyenne de 90%.
Pour un volume d’eau pluviale réduit, un stockage plus petit est nécessaire que l'eau
de pluie pour un rendement meilleur. Si l'eau de pluie récoltée est de 20% plus petit
que les besoins d'eau de pluie, un volume de stockage de plus de 3% de la quantité
d'eau de pluie ne sera jamais complètement utilisé.
Si le volume d’eau de pluie récolté est plus grand que les besoins d'eau de pluie de
20%, un volume de stockage plus petit peut également être utilisé du fait que le
stockage sera rechargé fréquemment par les fréquentes précipitations. De très grandes
quantités d'eau ne doivent pas être détenues pendant de longues périodes de temps.
5.8.2. Rigoles :
Le pré dimensionnement des rigoles dans STORM suit les normes allemandes ATV A138
(ATV 1990). Pendant le pré-dimensionnement chaque rigole est traitée comme une seule
composante décentralisée.
k f,M
Q v,M = ∗ 𝐴𝑠 ∗ 1000
2
Selon les directives ATV A138 (ATV 1990) l'équation suivante est obtenue:
k f,M
𝑉𝑀 = Q z,M – Q v,M ∗ 𝑇 ∗ 60 = 𝐴𝑟𝑒𝑑 + 𝐴𝑠 ∗ 10−7 ∗ 𝑟𝑇 𝑛 ∗ 𝑇 ∗ 60 − 𝐴𝑠 ∗ ∗ 𝑇 ∗ 60
2
(2)
La charge de pluie dans l'équation précédente est calculée en fonction de A118 comme suit:
38 1
𝑟𝑇 𝑛 = 𝑟15.(1) ∗ 𝑇+9 ∗ ( 4 𝑛 − 0.369) (3)
La durée de la pluie de projet 𝑇𝑀 pour la rigole est alors calculée comme suit:
1 −5
𝐴 𝑟𝑒𝑑 +𝐴𝑠 ∗ 4 ∗0.369 ∗𝑟 15 .(1) ∗3.42∗10
𝑛
𝑇𝑀 = k f ,M (4)
𝐴𝑠 ∗ 2
En insérant les valeurs des deux équations (3) et (4) dans l'équation (2), le volume de la
rigole nécessaire est déterminé. Ce volume sert de base pour la simulation STORM.
Q z = 𝑟𝑇 𝑛 ∗ 𝐴𝑟𝑒𝑑 (6)
Q ab Q ab
𝜂= = (8)
Q r15 𝑟15.(𝑛) ∗ 𝐴𝑟𝑒𝑑
Où h = rapport de sortie ;
𝜑𝑚 = coefficient ;
Et
9
𝑇𝑚 = 24 ∗ −9 (10)
24∗𝜂−𝑡𝑓 ∗𝜂²
La valeur nominale des bassins de rétention des eaux pluviales BR (en s) est calculée par:
𝑡 ∗𝜂 2
𝐵𝑅 = 𝑇𝑚 ∗ 𝜑𝑚 − 𝜂 ∗ 𝑇𝑚 + 𝑡𝑓 ∗ 𝑓𝜑 ∗ 60 (11)
𝑚
Selon les normes allemandes ATV A117, le volume du bassin requis est calculé de la façon
suivante:
𝐵𝑅∗ Qr15
𝑉𝑅𝑅𝐵 = (12)
1000
Nous allons dans cette partie détailler les résultats de l’application des bonnes pratiques de
collecte des eaux pluviales. Pour ce faire, nous allons aborder les deux catégories des
techniques de captage : en milieu urbain et en milieu rural.
Vu la faible pluviométrie de la région, nous nous sommes restreints aux besoins en eau
pluviale essentiels, à savoir les sanitaires et le lavage. La répartition de ces besoins est
résumée dans le tableau suivant :
Après simulation à long terme (61 ans), le logiciel STORM a calculé les volumes de citernes
pour chaque sous bassin.
Potentiel
Quantité Stockée Pourcentage
Nom Pluviométrique Débordement [m³]
[m³] récupéré %
[m³]
Ensemble habitation
279069 193358,99 79452,06 69,28716196
sous bassin 4
Ensemble habitation
48009 33337,29 13595,28 69,43966756
sous bassin 7
Ensemble habitation
652214 452058,99 185530,07 69,31145146
sous bassin 8
Ensemble habitation
980405 678760,12 279654,05 69,23262529
sous bassin 9
Ensemble habitation
1005465 696095,93 286816,58 69,23124425
sous bassin 10
Ensemble habitation
219100 152018,84 62169,4 69,38331356
sous bassin 11
Ensemble habitation
56276 38673,81 16336,97 68,72167531
sous bassin 12
Ensemble habitation
2018 2017,75 0 99,9876115
sous bassin 13
Ensemble habitation
414556 287370,6 117889,85 69,32009186
sous bassin 14
Ensemble habitation
326578 226031,55 93220,76 69,21211778
sous bassin 15
Ensemble habitation
17553 12002,6 5154,89 68,37919444
sous bassin 18
Ensemble habitation
147821 102678,66 41829,39 69,46148382
sous bassin 21
Tableau 12: Quantités des eaux pluviales stockées et débordées
1200000
1000000
800000
600000
Potentiel Pluvimétrique
400000
Débordement
200000 Quantitée Stockée
Figure 79: schéma des quantités des eaux pluviales stockées et débordées
Les résultats de calcul des quantités des eaux pluviales stockées annuelles ainsi que les eaux
de pluie débordées annuelles pour chaque citerne sont détaillés dans l’annexe 3.
Pour mieux illustrer l’impact de la collecte des eaux pluviales, nous avons calculé les
quantités des eaux de pluie stockées dans les cas extrêmes : l’année la plus pluvieuse et
l’année la plus sèche.
45000
40000
35000
30000
25000
20000 Potentiel pluviométrique
15000 Quantité Stockée
10000 Débordement
5000
0
plat 8 4 22 43.8
Nous avons opté pour une citerne cubique de 1m 3 (1*1*1) ; après la simulation on a trouvé
les résultats suivants :
Potentiel Quantité à
Pourcentage
pluviométrique stocker Débordement [m³]
récupéré %
[m³] [m³]
511,08 363,46 147,62 71,11606793
Ceci montre que la citerne a récupéré sur toute la durée de la simulation (61 ans) 511.08 m3 et
le trop plein a évacué 147.62 m3. Ce qui donne une moyenne annuelle de 8.37 m3 récupérés et
2.42 m3 perdus. Vu le débordement important, nous avons changé le volume de la citerne à 2
m3 :
Pour cette deuxième citerne (de 2 m3) nous avons récupéré la totalité des eaux pluviales.
Nous remarquons cependant que les deux citernes ne pourront jamais couvrir tous les besoins
demandés
Les besoins en eau de pluie des différentes zones d’occupations équipées de citernes sont
explicités dans le tableau suivant :
Potentiel Pourcentage
Nom Pluviométrique [m³] Quantité à stocker [m³] Débordement [m³] récupéré %
Cistern1 157580,52 89030,66 68549,86 56,49851898
Cistern2 9791,46 3518,57 6272,89 35,93509037
Cistern3 16563,28 10465,69 6097,59 63,18609599
Cistern4 29994,25 9094,01 20900,24 30,31917784
Cistern5 7406,85 2712,81 4694,04 36,62569108
Cistern6 3415,63 1877,56 1538,06 54,96965421
Cistern7 25920,8 9168,39 16752,42 35,37078331
Cistern8 3908,99 2236,14 1672,85 57,20505808
Cistern9 3592,73 2278,5 1314,23 63,41973931
Cistern10 16090,53 7846,4 8244,13 48,7640867
Tableau 21: Quantités des eaux pluviales stockées et débordées
Les résultats de calcul pour les citernes sont plus détaillés dans l’annexe 4.
Pour ce qui est des surfaces d’infiltration utilisées pour la station de taxis et le parking, les
résultats détaillants les volumes des eaux de pluie infiltrées figurent dans le tableau suivant :
Les caractéristiques et le calcul du fossé équipant la route sont détaillés dans les tableaux
suivants :
Les besoins en eau de pluie des différentes zones d’occupations équipées de citernes sont
explicités dans le tableau suivant :
On résume les deux citernes des habitations dans les tableaux suivants :
Mais d’abord, nous devons rassembler les données sur toute la zone urbaine du bassin, à
commencer par la ville de Midelt et le centre d’Itzer.
Pour les autres agglomérations urbaines de la Haute Moulouya, nous avons déterminé les
différentes données démographiques et géographiques nécessaires.
Pour avoir des résultats pertinents et proches de la réalité, nous avons divisé ces
agglomérations en deux catégories :
Itzer
1014367 188320 22172 4374 116862
Oualegh 744
172506 32026 3771 19874
agoudim 297
68768 12767 1503 7923
ait ben ali 557
129171 23981 2823 14881
ait ben ichou 1052
243949 45290 5332 28105
ait ouloussane 236
54725 10160 1196 6305
ait oumghar 1932
447978 83168 9792 51610
ait sidi amar 341
78983 14663 1726 9099
ait sidi benmoussa 1965
455694 84601 9961 52499
ait toughach 183
42401 7872 927 4885
ait zarhour 105
24416 4533 534 2813
azerzou 42
9743 1809 213 1122
boulaajoul 505
117040 21729 2558 13484
douar bilal 172
39864 7401 871 4593
mibladen 419
97074 18022 2122 11184
mouguedid 97
22400 4159 490 2581
oualegh 744
172506 32026 3771 19874
tabouhoutt 74
17053 3166 373 1965
tadamoute 193
44824 8322 980 5164
tamkaidoute 193
44688 8296 977 5148
tanaoute 164
38048 7064 832 4383
tikajouine 744
172610 32046 3773 19886
zhira tamazdart 480
111211 20647 2431 12812
Tableau 32: Données et résultats des centres de la Haute Moulouya
400000
350000
300000
250000
200000
Besoin
150000
100000 Quantité stockée en année
pluvieuse
50000
Quantité stockée en année sèche
0
Figure 84: schéma des résultats pour les villes de la Haute Moulouya
120000
100000
80000
60000 Besoin
Figure 85: schéma des résultats pour les centres de la Haute Moulouya
Les routes nationales qui sillonnant la Haute Moulouya occupent une superficie assez
importante. L’effet d’imperméabilisation de ces routes ne peut donc être négligé.
Nous avons donc équipés ces routes de techniques appropriées afin de capter l’eau de pluie
ruisselée. Notre choix de technique a été les rigoles.
Name Longueur [m] Largeur [m] Pente [1:x] Profondeur Surface Volume
[m] [m²] [m³]
Swale1 10 2.5 2.5 0.3 25 4.91
Tableau 34: caractéristiques de la première rigole choisie
Nom Longueur [m] Largeur [m] Pente [1:x] Profondeur Surface Volume
[m] [m²] [m³]
Swale2 20 2.5 2.5 0.3 25 4.91
Nous avons choisi d’installer des bassins de rétention afin de rassembler les eaux de pluie
ruisselantes. Le logiciel STORM permet de dimensionner ces bassins en fonction de la
pluviométrie locale et les surfaces qui serviront d’impluvium.
Les volumes requis pour ces bassins sont explicités dans le tableau suivant.
Vu que le logiciel STORM n’inclut pas les techniques de collecte des eaux pluviales
spécifiques au milieu rural, et compte tenu du volume important de ces eaux qu’on peut
collecter de ces surfaces, nous avons décidé d’inclure d’autres méthodes de captage pour les
terres agricoles.
Parmi les techniques de collecte dans le milieu rural, nous avons choisi d’installer les billons
en terre pour la plantation des arbustes. Cette technique se distingue par la facilité de
construction (à la main ou à la machine ; billions construits à l’aide du sol excavé des sillons
avoisinants), et son efficacité (une grande partie du ruissellement peut être captée).
Ces billons sont construits parallèlement aux courbes de niveau, les positionnant ainsi
perpendiculairement au ruissellement. L’espacement entre deux billons est généralement
compris entre 5 et 10m, et des nervures d’environ 2m et espacées de 5m forment des
« unités » qui servent d’impluvium pour l’arbre planté. Pour une bonne alimentation des
racines, un fossé est creusé à côté de l’arbre pour emmagasiner l’eau captée de l’unité.
Les détails du dimensionnement des billons et les volumes stockés sont explicités dans les
tableaux suivants :
Surface d'unité [m2] Surface de Stockage[m2] Volume de fossé [m3] Volume de stockage d'une unité [m3]
33,06 25 0,26 7,76
Tableau 40: détails du dimensionnement des billons
Nom de surface Sous bassin Aire (m²) Nombre d'unités Volume total de stockage (m3)
Agricultue4 sous bassin 4 1905140 57622 446919,19
Agricultue7 sous bassin 7 358119,5 10832 84009,83
Agriculture8 sous bassin 8 8796772 266065 2063599,66
Agriculture9 sous bassin 9 5324230 161035 1248989,88
Agriculture10 sous bassin 10 2572341 77802 603435,22
Agriculture11 sous bassin 11 4511548 136455 1058346,05
Agriculture12 sous bassin 12 458253 13860 107499,74
Agriculture14 sous bassin 14 1738613 52586 407854,29
Agriculture15 sous bassin 15 1999636 60480 469086,63
Agriculture18 sous bassin 18 246354 7451 57791,20
Agriculture21 sous bassin 21 813811 24614 190908,68
Tableau 41: résultats des volumes des eaux de ruissellement stockées
Grâce à ces résultats, nous pouvons affirmer que la totalité des volumes des eaux ruisselées
(voir annexe 6) peut être collectée et utilisée afin d’améliorer le rendement agricole.
Afin de mieux mesurer l’impact de cette démarche, nous avons comparé la situation finale de
notre étude avec différentes autres situations : celle du milieu naturel et celle de la situation
actuelle sans collecte des eaux pluviales.
Pour ceci, nous devons d’abord obtenir les débits de ruisselement dans l’état naturel.Nous
avons donc utilisé le logiciel HEC-HMS, qui permet de générer les hydrogrammes des débits
aux exutoires des sous bassins.
Figure 87: illustration du modèle de la commune d'Ait Ben Yakoub dans le logiciel HEC-HMS
Nous avons choisi pour la simulation sous HEC-HMS les données pluviométriques de l’année
1959, où nous avons observé un pic de précipitation horaire (4.7 mm).
Les résultats de la simulation sous HEC-HMS ont permis d’obtenir les hydrogrammes des
débits des trois exutoires que compte la commune d’Ait Ben Yakoub.
Figure 89: Les exutoires de la commune d'Ait Ben Yakoub est leurs bassins versants
Nous avons comparé ces débits à ceux des résultats de STORM concernant la situation
actuelle sans et avec techniques de collecte des eaux pluviales. Nous nous limitons au débit de
pointe de pour apprécier l’impact des collecteurs des eaux pluviales (citernes pour les
habitations et les bassins de rétention pour les terres agicoles):
Ces hydrogrammes montrent ainsi l’impact important de ces techniques sur la diminution des
débits de ruissellement.
Conclusion
L’eau est la source de vie de notre planète. Elle est la matière la plus primordiale et ses
ressources sont d’authentiques trésors. Néanmoins l’Homme a tendance à surestimer ces
ressources, gaspillant cette denrée rare qui ne cesse de tarir. La démographie galopante et la
croissance effrénée de l’industrie, grosse consommatrice de l’eau, ne feront qu’aggraver une
situation déjà précaire. C’est pour cela qu’une gestion rationnelle de ces ressources, incluant
les principes du développement durable, doit être mise en place afin de prévenir une crise
d’eau aux répercussions désastreuses.
Ce projet de fin d’étude nous a permis de mesurer l’impact de cette gestion durable de l’eau,
surtout dans des zones en grand manque de ressources, comme le cas du bassin de la Haute
Moulouya. La collecte des eaux pluviales, un des principaux maillons de cette politique, a
permis une meilleure utilisation de cette eau, autrefois négligée. Nous avons pu ainsi mesurer
les conséquences de la collecte des eaux pluviales sur la diminution des débits de pointe aux
exutoires, la diminution de la consommation de l’eau potable, surtout pour les tâches
n’exigeant pas une bonne qualité de l’eau. En outre, certaines techniques utilisées dans cette
collecte permettent en parallèle la régénération des ressources en eau souterraines, en
favorisant l’infiltration des eaux perdues auparavant en ruissellement.
Les bénéfices engendrés par cette politique sont nombreuses. En effet, les besoins en eau dans
les zones urbaines ont été en partie satisfaits. De plus, les techniques de collecte en zones
agricoles ont permis l’amélioration des rendements des cultures et aussi la conservation du sol
contre l’érosion. Enfin, les dégâts dus aux épisodes extrêmes des précipitations, de plus en
plus fréquents à cause des changements climatiques, ont pu être atténués, tout en bénéficiant
du surplus des eaux, réduisant ainsi l’impact de la mal-répartition des précipitations.
Nous recommandons donc, sur le plan technique, de développer des outils et des programmes
intégrant les méthodes et les techniques de collecte en milieu rural. De plus, la collecte des
données climatologiques, hydrologiques, topographiques ainsi que tout ce qui concerne
l’occupation et la couverture du sol doit être exhaustive afin de mieux préparer les études à
venir. Sur le plan national, nous recommandons, au vu des résultats de cette étude, de
généraliser la collecte des eaux pluviales, que ce soit dans les villes ou dans les zones rurales,
en encourageant les efforts de sensibilisation de la population envers cette pratique. En ce qui
Bibliographie :
ANNEXES
int main() {
int i,j,a,b,c,d,chaine;
int P[8640];
b = 0;
if (fichier != NULL)
{ i=0;
while (!feof(fichier))
{ fscanf(fichier,"%d",&chaine);
P[i]=chaine;i++; }}
fclose(fichier);
scanf("%d",&d);
if (fichier != NULL)
c = 0;
{if (P[j+24*c]<=9)
else { if (P[j+24*c]<=99){
{if (P[j+24*c]<=9)
else { if (P[j+24*c]<=99)
{if (P[j+24*c]<=9)
else { if (P[j+24*c]<=99)
{if (P[j+24*c]<=9)
else { if (P[j+24*c]<=99)
fclose(fichier);}
return 0;}
Année 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959
total 169.32 103.37 102.96 143.64 169.32 130.49 108.16 100.27 185.97
Max 27,690 12,425 17,178 28,615 27,690 17,178 19,655 10,785 9,861
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968
total 262.24 111.45 76.97 141.85 298.1 98.47 88.52 302.48 69.78
Max 9,219 11,969 9,364 27,400 21,195 18,053 8,178 36,053 9,538
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977
total 103.37 102.96 143.64 262.24 111.45 98.47 121.62 298.1 150.37
Max 23,742 9,861 43,361 35,631 11,999 9,861 9,219 23,837 37,646
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986
total 93 87.28 217.16 117.76 217.16 117.76 150.37 93 87.83
Max 9,364 10,855 23,596 17,228 17,178 9,538 21,533 11,969 9,748
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995
total 130.49 191.69 152.47 185.97 98.46 159.24 191.69 152.47 98.46
Max 18,803 9,219 37,646 44,573 37,646 32,750 17,227 10,219 22,791
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
total 159.24 210.13 96.46 262.24 111.45 98.47 171.77 210.13 96.46
Max 37,646 35,982 23,742 18,053 9,364 12,425 43,361 27,690 37,646
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
total 96.73 172.97 302.48 69.78 213.13 165.98 130.49 226,156
Max 18,053 32,750 28,615 27,400 18,800 21,195 37,646 25,826
Min 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
01.01.1960 8940.34 5573.408 3366.932044 37.66 01.01.1991 2733.23 1136.477034 1596.752966 58.42
01.01.1961 3263.28 1199.9081 2063.371944 63.23 01.01.1992 4989.91 1062.85083 3927.05917 78.7
01.01.1964 10636.67 6036.3102 4600.359775 43.25 01.01.1995 2733.23 1171.189055 1562.040945 57.15
01.01.1967 11183.1 5538.9894 5644.11057 50.47 01.01.1998 3240.48 1689.91032 1550.56968 47.85
01.01.1972 8940.34 3795.1743 5145.16567 57.55 01.01.2003 7091.41 2477.029513 4614.380487 65.07
01.01.1973 3263.28 1199.9081 2063.371944 63.23 01.01.2004 3239.73 1680.447951 1559.282049 48.13
01.01.1976 10636.67 5501.2857 5135.384276 48.28 01.01.2007 11183.1 8116.69398 3066.40602 27.42
01.01.1980 7111.69 1866.8186 5244.871375 73.75 01.01.2011 3476.03 886.040047 2589.989953 74.51
Citerne 2:
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 832.79 0.0 832.79 100 01.01.1982 1223.39 610.59 612.80 50.09
01.01.1952 457.75 0.0 457.75 100 01.01.1983 514.46 32.26 482.20 93.73
01.01.1953 467.04 0.0 467.04 100 01.01.1984 768.39 187.49 580.90 75.6
01.01.1954 788.6 0.0 788.60 100 01.01.1985 438.32 0.00 438.32 100
01.01.1955 832.79 0.0 832.79 100 01.01.1986 339.06 0.00 339.06 100
01.01.1956 598 0.0 598.00 100 01.01.1987 597.98 0.00 597.98 100
01.01.1957 531.63 0.0 531.63 100 01.01.1988 1058.54 152.01 906.53 85.64
01.01.1958 444.62 0.0 444.62 100 01.01.1989 747.25 249.28 497.97 66.64
01.01.1959 1060.61 0.0 1060.61 100 01.01.1990 1060.61 519.06 541.55 51.06
01.01.1960 1538.01 947.4 590.60 38.4 01.01.1991 470.2 195.13 275.07 58.5
01.01.1961 561.38 205.7 355.63 63.35 01.01.1992 858.42 181.38 677.04 78.87
01.01.1962 270.16 0.0 270.16 100 01.01.1993 1058.57 311.11 747.46 70.61
01.01.1963 731.77 0.0 731.77 100 01.01.1994 747.25 249.28 497.97 66.64
01.01.1964 1829.83 1034.4 795.43 43.47 01.01.1995 470.2 201.15 269.05 57.22
01.01.1965 400.46 0.0 400.46 100 01.01.1996 858.42 181.38 677.04 78.87
01.01.1966 271.34 0.0 271.34 100 01.01.1997 1219.94 481.51 738.43 60.53
01.01.1967 1923.84 949.2 974.62 50.66 01.01.1998 557.46 290.33 267.13 47.92
01.01.1968 170.62 0.0 170.62 100 01.01.1999 1538.01 750.40 787.61 51.21
01.01.1969 457.57 0.0 457.57 100 01.01.2000 561.39 204.23 357.16 63.62
01.01.1970 467.04 0.0 467.04 100 01.01.2001 400.46 0.00 400.46 100
01.01.1971 788.6 0.0 788.60 100 01.01.2002 1015.48 336.94 678.54 66.82
01.01.1972 1538.01 646.7 891.28 57.95 01.01.2003 1219.94 424.30 795.64 65.22
01.01.1973 561.38 205.7 355.63 63.35 01.01.2004 557.33 288.70 268.63 48.2
01.01.1974 400.46 0.0 400.46 100 01.01.2005 440.56 0.00 440.56 100
01.01.1975 509.38 0.0 509.38 100 01.01.2006 958.12 79.43 878.69 91.71
01.01.1976 1829.83 942.4 887.47 48.5 01.01.2007 1923.84 1395.17 528.67 27.48
01.01.1977 768.41 223.5 544.88 70.91 01.01.2008 170.62 0.00 170.62 100
01.01.1978 438.32 0.0 438.32 100 01.01.2009 1204.95 228.22 976.73247 81.06
01.01.1979 332.96 0.0 332.96 100 01.01.2010 890.26 389.58 500.682224 56.24
01.01.1980 1223.43 317.4 906.07 74.06 01.01.2011 597.98 151.59 446.39207 74.65
01.01.1981 514.46 32.3 482.20 93.73
Citerne 3
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 11313.72 0.0 11313.72 100 01.01.1982 16620.2 8320.07 11313.72 0.0
01.01.1952 6218.75 0.0 6218.75 100 01.01.1983 6989.1 441.01 6218.75 0.0
01.01.1953 6344.88 0.0 6344.88 100 01.01.1984 10438.92 2570.06 6344.88 0.0
01.01.1954 10713.47 0.0 10713.47 100 01.01.1985 5954.81 0.00 10713.47 0.0
01.01.1955 11313.72 0.0 11313.72 100 01.01.1986 4606.31 0.00 11313.72 0.0
01.01.1956 8124.01 0.0 8124.01 100 01.01.1987 8123.85 0.00 8124.01 0.0
01.01.1957 7222.35 0.0 7222.35 100 01.01.1988 14380.7 2124.03 7222.35 0.0
01.01.1958 6040.36 0.0 6040.36 100 01.01.1989 10151.73 3399.81 6040.36 0.0
01.01.1959 14408.81 0.0 14408.81 100 01.01.1990 14408.81 7066.08 14408.81 0.0
01.01.1960 20894.5 13000.6 7893.94 37.78 01.01.1991 6387.85 2654.79 20894.5 13000.6
01.01.1961 7626.63 2802.8 4823.84 63.25 01.01.1992 11661.94 2480.49 7626.63 2802.8
01.01.1962 3670.16 0.0 3670.16 100 01.01.1993 14381 4249.59 3670.16 0.0
01.01.1963 9941.4 0.0 9941.40 100 01.01.1994 10151.73 3399.81 9941.4 0.0
01.01.1964 24858.99 14100.0 10758.97 43.28 01.01.1995 6387.85 2736.55 24858.99 14100.0
01.01.1965 5440.35 0.0 5440.35 100 01.01.1996 11661.94 2480.49 5440.35 0.0
01.01.1966 3686.24 0.0 3686.24 100 01.01.1997 16573.35 6563.05 3686.24 0.0
01.01.1967 26136.05 12937.3 13198.71 50.5 01.01.1998 7573.34 3948.74 26136.05 12937.3
01.01.1968 2317.98 0.0 2317.98 100 01.01.1999 20894.41 10217.37 2317.98 0.0
01.01.1969 6216.19 0.0 6216.19 100 01.01.2000 7626.73 2782.23 6216.19 0.0
01.01.1970 6344.88 0.0 6344.88 100 01.01.2001 5440.35 0.00 6344.88 0.0
01.01.1971 10713.47 0.0 10713.47 100 01.01.2002 13795.65 4606.37 10713.47 0.0
01.01.1972 20894.5 8857.2 12037.32 57.61 01.01.2003 16573.35 5784.10 20894.5 8857.2
01.01.1973 7626.63 2802.8 4823.84 63.25 01.01.2004 7571.59 3926.63 7626.63 2802.8
01.01.1974 5440.35 0.0 5440.35 100 01.01.2005 5985.14 0.00 5440.35 0.0
01.01.1975 6920.06 0.0 6920.06 100 01.01.2006 13016.38 1114.20 6920.06 0.0
01.01.1976 24858.99 12849.6 12009.38 48.31 01.01.2007 26136.05 18966.93 24858.99 12849.6
01.01.1977 10439.17 3050.3 7388.84 70.78 01.01.2008 2317.98 0.00 10439.17 3050.3
01.01.1978 5954.81 0.0 5954.81 100 01.01.2009 16369.63 3129.87 5954.81 0.0
01.01.1979 4523.38 0.0 4523.38 100 01.01.2010 12094.53 5304.66 4523.38 0.0
01.01.1980 16620.75 4354.6 12266.11 73.8 01.01.2011 8123.85 2069.14 16620.75 4354.6
01.01.1981 6989.1 441.0 6548.09 93.69 6989.1 441.0
Citerne 4
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 17006.73 0.0 17006.73 100 01.01.1982 24983.42 12531.68 12451.74 49.84
01.01.1952 9348 0.0 9348.00 100 01.01.1983 10505.98 665.03 9840.95 93.67
01.01.1953 9537.6 0.0 9537.60 100 01.01.1984 15691.74 3885.27 11806.47 75.24
01.01.1954 16104.44 0.0 16104.44 100 01.01.1985 8951.24 0.00 8951.24 100
01.01.1955 17006.73 0.0 17006.73 100 01.01.1986 6924.18 0.00 6924.18 100
01.01.1956 12211.97 0.0 12211.97 100 01.01.1987 12211.73 0.00 12211.73 100
01.01.1957 10856.61 0.0 10856.61 100 01.01.1988 21617 3246.87 18370.13 84.98
01.01.1958 9079.84 0.0 9079.84 100 01.01.1989 15260.03 5121.27 10138.76 66.44
01.01.1959 21659.26 0.0 21659.26 100 01.01.1990 21659.26 10634.70 11024.56 50.9
01.01.1960 31408.51 19661.7 11746.78 37.4 01.01.1991 9602.19 3994.51 5607.68 58.4
01.01.1961 11464.31 4220.0 7244.30 63.19 01.01.1992 17530.18 3744.45 13785.73 78.64
01.01.1962 5516.97 0.0 5516.97 100 01.01.1993 21617.46 6407.42 15210.04 70.36
01.01.1963 14943.87 0.0 14943.87 100 01.01.1994 15260.03 5121.27 10138.76 66.44
01.01.1964 37367.92 21236.2 16131.73 43.17 01.01.1995 9602.19 4116.46 5485.73 57.13
01.01.1965 8177.9 0.0 8177.90 100 01.01.1996 17530.18 3744.45 13785.73 78.64
01.01.1966 5541.14 0.0 5541.14 100 01.01.1997 24912.99 9885.47 15027.52 60.32
01.01.1967 39287.6 19486.6 19800.95 50.4 01.01.1998 11384.21 5940.28 5443.93 47.82
01.01.1968 3484.37 0.0 3484.37 100 01.01.1999 31408.38 15377.54 16030.84 51.04
01.01.1969 9344.15 0.0 9344.15 100 01.01.2000 11464.47 4189.12 7275.35 63.46
01.01.1970 9537.6 0.0 9537.60 100 01.01.2001 8177.9 0.00 8177.90 100
01.01.1971 16104.44 0.0 16104.44 100 01.01.2002 20737.56 6949.16 13788.40 66.49
01.01.1972 31408.51 13380.0 18028.48 57.4 01.01.2003 24912.99 8714.56 16198.43 65.02
01.01.1973 11464.31 4220.0 7244.30 63.19 01.01.2004 11381.59 5907.05 5474.54 48.1
01.01.1974 8177.9 0.0 8177.90 100 01.01.2005 8996.84 0.00 8996.84 100
01.01.1975 10402.21 0.0 10402.21 100 01.01.2006 19566.17 1706.17 17860.00 91.28
01.01.1976 37367.92 19356.6 18011.34 48.2 01.01.2007 39287.6 28522.80 10764.80 27.4
01.01.1977 15692.12 4596.2 11095.90 70.71 01.01.2008 3484.37 0.00 3484.37 100
01.01.1978 8951.24 0.0 8951.24 100 01.01.2009 24606.76 4731.88 19874.88005 80.77
01.01.1979 6799.53 0.0 6799.53 100 01.01.2010 18180.44 7984.85 10195.59075 56.08
01.01.1980 24984.24 6585.8 18398.39 73.64 01.01.2011 12211.73 3118.88 9092.854158 74.46
01.01.1981 10505.98 665.0 9840.95 93.67
Citerne 5
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 17441.44 0.0 17441.44 100 01.01.1982 25622.03 12852.01 12770.02 49.84
01.01.1952 9586.95 0.0 9586.95 100 01.01.1983 10774.52 682.03 10092.49 93.67
01.01.1953 9781.39 0.0 9781.39 100 01.01.1984 16092.85 3984.59 12108.26 75.24
01.01.1954 16516.09 0.0 16516.09 100 01.01.1985 9180.05 0.00 9180.05 100
01.01.1955 17441.44 0.0 17441.44 100 01.01.1986 7101.17 0.00 7101.17 100
01.01.1956 12524.13 0.0 12524.13 100 01.01.1987 12523.88 0.00 12523.88 100
01.01.1957 11134.12 0.0 11134.12 100 01.01.1988 22169.56 3329.87 18839.69 84.98
01.01.1958 9311.94 0.0 9311.94 100 01.01.1989 15650.1 5252.17 10397.93 66.44
01.01.1959 22212.9 0.0 22212.90 100 01.01.1990 22212.9 10906.53 11306.37 50.9
01.01.1960 32211.36 20167.5 12043.83 37.39 01.01.1991 9847.63 4096.61 5751.02 58.4
01.01.1961 11757.35 4327.9 7429.47 63.19 01.01.1992 17978.27 3841.96 14136.31 78.63
01.01.1962 5658 0.0 5658.00 100 01.01.1993 22170.03 6571.20 15598.83 70.36
01.01.1963 15325.86 0.0 15325.86 100 01.01.1994 15650.1 5252.17 10397.93 66.44
01.01.1964 38323.1 21782.9 16540.25 43.16 01.01.1995 9847.63 4222.66 5624.97 57.12
01.01.1965 8386.94 0.0 8386.94 100 01.01.1996 17978.27 3841.96 14136.31 78.63
01.01.1966 5682.78 0.0 5682.78 100 01.01.1997 25549.8 10138.16 15411.64 60.32
01.01.1967 40291.84 19984.8 20307.09 50.4 01.01.1998 11675.21 6092.12 5583.09 47.82
01.01.1968 3573.44 0.0 3573.44 100 01.01.1999 32211.22 15770.61 16440.61 51.04
01.01.1969 9583 0.0 9583.00 100 01.01.2000 11757.52 4296.20 7461.32 63.46
01.01.1970 9781.39 0.0 9781.39 100 01.01.2001 8386.94 0.00 8386.94 100
01.01.1971 16516.09 0.0 16516.09 100 01.01.2002 21267.64 7126.79 14140.85 66.49
01.01.1972 32211.36 13722.0 18489.32 57.4 01.01.2003 25549.8 8937.32 16612.48 65.02
01.01.1973 11757.35 4327.9 7429.47 63.19 01.01.2004 11672.52 6058.04 5614.48 48.1
01.01.1974 8386.94 0.0 8386.94 100 01.01.2005 9226.81 0.00 9226.81 100
01.01.1975 10668.1 0.0 10668.10 100 01.01.2006 20066.31 1749.78 18316.53 91.28
01.01.1976 38323.1 19851.4 18471.73 48.2 01.01.2007 40291.84 29251.88 11039.96 27.4
01.01.1977 16093.23 4713.7 11379.52 70.71 01.01.2008 3573.44 0.00 3573.44 100
01.01.1978 9180.05 0.0 9180.05 100 01.01.2009 25235.74 4852.83 20382.9072 80.77
01.01.1979 6973.33 0.0 6973.33 100 01.01.2010 18645.16 8188.95 10456.20573 56.08
01.01.1980 25622.88 6754.2 18868.69 73.64 01.01.2011 12523.88 3198.60 9325.281048 74.46
01.01.1981 10774.52 682.0 10092.49 93.67
Citerne 6
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 3800.64 0.0 3800.64 100 01.01.1982 5583.27 2790.52 2792.75 50.02
01.01.1952 2089.08 0.0 2089.08 100 01.01.1983 2347.86 147.68 2200.18 93.71
01.01.1953 2131.45 0.0 2131.45 100 01.01.1984 3506.77 859.16 2647.61 75.5
01.01.1954 3599 0.0 3599.00 100 01.01.1985 2000.41 0.00 2000.41 100
01.01.1955 3800.64 0.0 3800.64 100 01.01.1986 1547.41 0.00 1547.41 100
01.01.1956 2729.12 0.0 2729.12 100 01.01.1987 2729.06 0.00 2729.06 100
01.01.1957 2426.22 0.0 2426.22 100 01.01.1988 4830.94 702.42 4128.52 85.46
01.01.1958 2029.15 0.0 2029.15 100 01.01.1989 3410.29 1139.72 2270.57 66.58
01.01.1959 4840.39 0.0 4840.39 100 01.01.1990 4840.39 2371.31 2469.08 51.01
01.01.1960 7019.14 4342.7 2676.40 38.13 01.01.1991 2145.89 891.19 1254.70 58.47
01.01.1961 2562.03 940.0 1622.02 63.31 01.01.1992 3917.62 830.14 3087.48 78.81
01.01.1962 1232.93 0.0 1232.93 100 01.01.1993 4831.05 1423.23 3407.82 70.54
01.01.1963 3339.64 0.0 3339.64 100 01.01.1994 3410.29 1139.72 2270.57 66.58
01.01.1964 8350.94 4727.5 3623.47 43.39 01.01.1995 2145.89 918.66 1227.23 57.19
01.01.1965 1827.59 0.0 1827.59 100 01.01.1996 3917.62 830.14 3087.48 78.81
01.01.1966 1238.33 0.0 1238.33 100 01.01.1997 5567.53 2200.84 3366.69 60.47
01.01.1967 8779.95 4338.2 4441.78 50.59 01.01.1998 2544.13 1325.49 1218.64 47.9
01.01.1968 778.68 0.0 778.68 100 01.01.1999 7019.11 3428.13 3590.98 51.16
01.01.1969 2088.22 0.0 2088.22 100 01.01.2000 2562.07 933.36 1628.71 63.57
01.01.1970 2131.45 0.0 2131.45 100 01.01.2001 1827.59 0.00 1827.59 100
01.01.1971 3599 0.0 3599.00 100 01.01.2002 4634.41 1541.87 3092.54 66.73
01.01.1972 7019.14 2962.1 4057.06 57.8 01.01.2003 5567.53 1939.17 3628.36 65.17
01.01.1973 2562.03 940.0 1622.02 63.31 01.01.2004 2543.54 1318.06 1225.48 48.18
01.01.1974 1827.59 0.0 1827.59 100 01.01.2005 2010.6 0.00 2010.60 100
01.01.1975 2324.67 0.0 2324.67 100 01.01.2006 4372.63 367.74 4004.89 91.59
01.01.1976 8350.94 4307.4 4043.53 48.42 01.01.2007 8779.95 6368.98 2410.97 27.46
01.01.1977 3506.86 1022.2 2484.61 70.85 01.01.2008 778.68 0.00 778.68 100
01.01.1978 2000.41 0.0 2000.41 100 01.01.2009 5499.09 1045.93 4453.163082 80.98
01.01.1979 1519.55 0.0 1519.55 100 01.01.2010 4062.94 1779.97 2282.965986 56.19
01.01.1980 5583.45 1454.5 4128.96 73.95 01.01.2011 2729.06 693.18 2035.87876 74.6
01.01.1981 2347.86 147.7 2200.18 93.71
Citerne 7
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 976.19 0.0 976.19 100 01.01.1982 1434.06 727.93 706.13 49.24
01.01.1952 536.58 0.0 536.58 100 01.01.1983 603.05 38.96 564.09 93.54
01.01.1953 547.46 0.0 547.46 100 01.01.1984 900.71 231.12 669.59 74.34
01.01.1954 924.4 0.0 924.40 100 01.01.1985 513.8 0.00 513.80 100
01.01.1955 976.19 0.0 976.19 100 01.01.1986 397.45 0.00 397.45 100
01.01.1956 700.97 0.0 700.97 100 01.01.1987 700.96 0.00 700.96 100
01.01.1957 623.17 0.0 623.17 100 01.01.1988 1240.82 206.47 1034.35 83.36
01.01.1958 521.19 0.0 521.19 100 01.01.1989 875.93 298.25 577.68 65.95
01.01.1959 1243.25 14.4 1228.83 98.84 01.01.1990 1243.25 615.16 628.09 50.52
01.01.1960 1802.86 1158.7 644.16 35.73 01.01.1991 551.17 230.66 320.51 58.15
01.01.1961 658.06 244.8 413.26 62.8 01.01.1992 1006.24 220.87 785.37 78.05
01.01.1962 316.68 0.0 316.68 100 01.01.1993 1240.85 375.23 865.62 69.76
01.01.1963 857.78 0.0 857.78 100 01.01.1994 875.93 298.25 577.68 65.95
01.01.1964 2144.93 1235.1 909.88 42.42 01.01.1995 551.17 237.61 313.56 56.89
01.01.1965 469.41 0.0 469.41 100 01.01.1996 1006.24 220.87 785.37 78.05
01.01.1966 318.06 0.0 318.06 100 01.01.1997 1430.01 574.86 855.15 59.8
01.01.1967 2255.12 1132.5 1122.60 49.78 01.01.1998 653.46 342.67 310.79 47.56
01.01.1968 200 0.0 200.00 100 01.01.1999 1802.85 890.25 912.60 50.62
01.01.1969 536.36 0.0 536.36 100 01.01.2000 658.07 243.09 414.98 63.06
01.01.1970 547.46 0.0 547.46 100 01.01.2001 469.41 0.00 469.41 100
01.01.1971 924.4 0.0 924.40 100 01.01.2002 1190.34 408.41 781.93 65.69
01.01.1972 1802.86 792.2 1010.68 56.06 01.01.2003 1430.01 507.51 922.50 64.51
01.01.1973 658.06 244.8 413.26 62.8 01.01.2004 653.31 340.77 312.54 47.84
01.01.1974 469.41 0.0 469.41 100 01.01.2005 516.42 0.00 516.42 100
01.01.1975 597.09 0.0 597.09 100 01.01.2006 1123.11 109.84 1013.27 90.22
01.01.1976 2144.93 1127.2 1017.77 47.45 01.01.2007 2255.12 1641.95 613.17 27.19
01.01.1977 900.73 268.3 632.40 70.21 01.01.2008 200 0.00 200.00 100
01.01.1978 513.8 0.0 513.80 100 01.01.2009 1412.44 281.78 1130.65822 80.05
01.01.1979 390.3 0.0 390.30 100 01.01.2010 1043.56 462.40 581.158564 55.69
01.01.1980 1434.1 392.9 1041.16 72.6 01.01.2011 700.96 182.18 518.780496 74.01
01.01.1981 603.05 39.0 564.09 93.54
Citerne 8
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 35 0.0 35.00 100 01.01.1982 51.42 0.00 51.42 100
01.01.1952 19.24 0.0 19.24 100 01.01.1983 21.62 0.00 21.62 100
01.01.1953 19.63 0.0 19.63 100 01.01.1984 32.29 0.00 32.29 100
01.01.1954 33.14 0.0 33.14 100 01.01.1985 18.42 0.00 18.42 100
01.01.1955 35 0.0 35.00 100 01.01.1986 14.25 0.00 14.25 100
01.01.1956 25.13 0.0 25.13 100 01.01.1987 25.13 0.00 25.13 100
01.01.1957 22.34 0.0 22.34 100 01.01.1988 44.49 0.00 44.49 100
01.01.1958 18.69 0.0 18.69 100 01.01.1989 31.41 0.00 31.41 100
01.01.1959 44.58 0.0 44.58 100 01.01.1990 44.58 0.00 44.58 100
01.01.1960 64.64 0.0 64.64 100 01.01.1991 19.76 0.00 19.76 100
01.01.1961 23.59 0.0 23.59 100 01.01.1992 36.08 0.00 36.08 100
01.01.1962 11.35 0.0 11.35 100 01.01.1993 44.49 0.00 44.49 100
01.01.1963 30.76 0.0 30.76 100 01.01.1994 31.41 0.00 31.41 100
01.01.1964 76.91 0.0 76.91 100 01.01.1995 19.76 0.00 19.76 100
01.01.1965 16.83 0.0 16.83 100 01.01.1996 36.08 0.00 36.08 100
01.01.1966 11.4 0.0 11.40 100 01.01.1997 51.27 0.00 51.27 100
01.01.1967 80.86 0.0 80.86 100 01.01.1998 23.43 0.00 23.43 100
01.01.1968 7.17 0.0 7.17 100 01.01.1999 64.64 0.00 64.64 100
01.01.1969 19.23 0.0 19.23 100 01.01.2000 23.59 0.00 23.59 100
01.01.1970 19.63 0.0 19.63 100 01.01.2001 16.83 0.00 16.83 100
01.01.1971 33.14 0.0 33.14 100 01.01.2002 42.68 0.00 42.68 100
01.01.1972 64.64 0.0 64.64 100 01.01.2003 51.27 0.00 51.27 100
01.01.1973 23.59 0.0 23.59 100 01.01.2004 23.42 0.00 23.42 100
01.01.1974 16.83 0.0 16.83 100 01.01.2005 18.52 0.00 18.52 100
01.01.1975 21.41 0.0 21.41 100 01.01.2006 40.27 0.00 40.27 100
01.01.1976 76.91 0.0 76.91 100 01.01.2007 80.86 0.00 80.86 100
01.01.1977 32.3 0.0 32.30 100 01.01.2008 7.17 0.00 7.17 100
01.01.1978 18.42 0.0 18.42 100 01.01.2009 50.64 0.00 50.64 100
01.01.1979 13.99 0.0 13.99 100 01.01.2010 37.42 0.00 37.42 100
01.01.1980 51.42 0.0 51.42 100 01.01.2011 25.13 0.00 25.13 100
01.01.1981 21.62 0.0 21.62 100
Citerne 9
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 7191.15 0.0 7191.15 100 01.01.1982 10564.02 5287.29 5276.73 49.95
01.01.1952 3952.72 0.0 3952.72 100 01.01.1983 4442.36 279.87 4162.49 93.7
01.01.1953 4032.89 0.0 4032.89 100 01.01.1984 6635.12 1632.90 5002.22 75.39
01.01.1954 6809.62 0.0 6809.62 100 01.01.1985 3784.95 0.00 3784.95 100
01.01.1955 7191.15 0.0 7191.15 100 01.01.1986 2927.83 0.00 2927.83 100
01.01.1956 5163.73 0.0 5163.73 100 01.01.1987 5163.63 0.00 5163.63 100
01.01.1957 4590.62 0.0 4590.62 100 01.01.1988 9140.56 1347.32 7793.24 85.26
01.01.1958 3839.33 0.0 3839.33 100 01.01.1989 6452.57 2160.32 4292.25 66.52
01.01.1959 9158.43 0.0 9158.43 100 01.01.1990 9158.43 4490.38 4668.05 50.97
01.01.1960 13280.82 8258.0 5022.81 37.82 01.01.1991 4060.2 1687.42 2372.78 58.44
01.01.1961 4847.58 1781.0 3066.58 63.26 01.01.1992 7412.48 1575.89 5836.59 78.74
01.01.1962 2332.81 0.0 2332.81 100 01.01.1993 9140.76 2700.18 6440.58 70.46
01.01.1963 6318.89 0.0 6318.89 100 01.01.1994 6452.57 2160.32 4292.25 66.52
01.01.1964 15800.71 8960.6 6840.13 43.29 01.01.1995 4060.2 1738.98 2321.22 57.17
01.01.1965 3457.96 0.0 3457.96 100 01.01.1996 7412.48 1575.89 5836.59 78.74
01.01.1966 2343.02 0.0 2343.02 100 01.01.1997 10534.24 4170.51 6363.73 60.41
01.01.1967 16612.42 8221.5 8390.93 50.51 01.01.1998 4813.72 2509.87 2303.85 47.86
01.01.1968 1473.34 0.0 1473.34 100 01.01.1999 13280.76 6492.96 6787.80 51.11
01.01.1969 3951.1 0.0 3951.10 100 01.01.2000 4847.65 1768.42 3079.23 63.52
01.01.1970 4032.89 0.0 4032.89 100 01.01.2001 3457.96 0.00 3457.96 100
01.01.1971 6809.62 0.0 6809.62 100 01.01.2002 8768.7 2926.12 5842.58 66.63
01.01.1972 13280.82 5627.1 7653.74 57.63 01.01.2003 10534.24 3675.40 6858.84 65.11
01.01.1973 4847.58 1781.0 3066.58 63.26 01.01.2004 4812.61 2495.82 2316.79 48.14
01.01.1974 3457.96 0.0 3457.96 100 01.01.2005 3804.23 0.00 3804.23 100
01.01.1975 4398.49 0.0 4398.49 100 01.01.2006 8273.39 706.55 7566.84 91.46
01.01.1976 15800.71 8164.2 7636.48 48.33 01.01.2007 16612.42 12055.63 4556.79 27.43
01.01.1977 6635.28 1938.2 4697.11 70.79 01.01.2008 1473.34 0.00 1473.34 100
01.01.1978 3784.95 0.0 3784.95 100 01.01.2009 10404.76 1988.35 8416.410364 80.89
01.01.1979 2875.12 0.0 2875.12 100 01.01.2010 7687.44 3371.71 4315.728816 56.14
01.01.1980 10564.37 2765.8 7798.62 73.82 01.01.2011 5163.63 1314.66 3848.969802 74.54
01.01.1981 4442.36 279.9 4162.49 93.7
Citerne 10
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 5665.03 0.0 5665.03 100 01.01.1982 8322.11 4176.03 4146.08 49.82
01.01.1952 3113.87 0.0 3113.87 100 01.01.1983 3499.6 221.52 3278.08 93.67
01.01.1953 3177.03 0.0 3177.03 100 01.01.1984 5227 1296.30 3930.70 75.2
01.01.1954 5364.47 0.0 5364.47 100 01.01.1985 2981.71 0.00 2981.71 100
01.01.1955 5665.03 0.0 5665.03 100 01.01.1986 2306.48 0.00 2306.48 100
01.01.1956 4067.87 0.0 4067.87 100 01.01.1987 4067.79 0.00 4067.79 100
01.01.1957 3616.4 0.0 3616.40 100 01.01.1988 7200.74 1085.87 6114.87 84.92
01.01.1958 3024.54 0.0 3024.54 100 01.01.1989 5083.2 1706.94 3376.26 66.42
01.01.1959 7214.81 0.0 7214.81 100 01.01.1990 7214.81 3543.19 3671.62 50.89
01.01.1960 10462.34 6559.9 3902.45 37.3 01.01.1991 3198.54 1330.91 1867.63 58.39
01.01.1961 3818.82 1406.5 2412.35 63.17 01.01.1992 5839.4 1249.05 4590.35 78.61
01.01.1962 1837.73 0.0 1837.73 100 01.01.1993 7200.89 2135.78 5065.11 70.34
01.01.1963 4977.88 0.0 4977.88 100 01.01.1994 5083.2 1706.94 3376.26 66.42
01.01.1964 12447.46 7077.6 5369.83 43.14 01.01.1995 3198.54 1371.53 1827.01 57.12
01.01.1965 2724.1 0.0 2724.10 100 01.01.1996 5839.4 1249.05 4590.35 78.61
01.01.1966 1845.78 0.0 1845.78 100 01.01.1997 8298.65 3294.56 5004.09 60.3
01.01.1967 13086.91 6493.7 6593.19 50.38 01.01.1998 3792.14 1979.12 1813.02 47.81
01.01.1968 1160.66 0.0 1160.66 100 01.01.1999 10462.3 5124.43 5337.87 51.02
01.01.1969 3112.59 0.0 3112.59 100 01.01.2000 3818.88 1396.18 2422.70 63.44
01.01.1970 3177.03 0.0 3177.03 100 01.01.2001 2724.1 0.00 2724.10 100
01.01.1971 5364.47 0.0 5364.47 100 01.01.2002 6907.79 2316.87 4590.92 66.46
01.01.1972 10462.34 4462.2 6000.15 57.35 01.01.2003 8298.65 2904.53 5394.12 65
01.01.1973 3818.82 1406.5 2412.35 63.17 01.01.2004 3791.27 1968.05 1823.22 48.09
01.01.1974 2724.1 0.0 2724.10 100 01.01.2005 2996.89 0.00 2996.89 100
01.01.1975 3465.03 0.0 3465.03 100 01.01.2006 6517.6 570.94 5946.66 91.24
01.01.1976 12447.46 6451.5 5995.94 48.17 01.01.2007 13086.91 9502.41 3584.50 27.39
01.01.1977 5227.13 1532.1 3695.06 70.69 01.01.2008 1160.66 0.00 1160.66 100
01.01.1978 2981.71 0.0 2981.71 100 01.01.2009 8196.64 1578.67 6617.967136 80.74
01.01.1979 2264.96 0.0 2264.96 100 01.01.2010 6056 2661.01 3394.9936 56.06
01.01.1980 8322.39 2197.1 6125.28 73.6 01.01.2011 4067.79 1039.73 3028.062876 74.44
01.01.1981 3499.6 221.5 3278.08 93.67
Citerne 11
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 304.48 0.0 304.48 100 01.01.1982 447.29 228.88 218.41 48.83
01.01.1952 167.36 0.0 167.36 100 01.01.1983 188.09 12.30 175.79 93.46
01.01.1953 170.75 0.0 170.75 100 01.01.1984 280.93 73.80 207.13 73.73
01.01.1954 288.32 0.0 288.32 100 01.01.1985 160.26 0.00 160.26 100
01.01.1955 304.48 0.0 304.48 100 01.01.1986 123.97 0.00 123.97 100
01.01.1956 218.64 0.0 218.64 100 01.01.1987 218.63 0.00 218.63 100
01.01.1957 194.37 0.0 194.37 100 01.01.1988 387.02 68.58 318.44 82.28
01.01.1958 162.56 0.0 162.56 100 01.01.1989 273.21 93.93 179.28 65.62
01.01.1959 387.77 12.8 374.97 96.7 01.01.1990 387.77 192.84 194.93 50.27
01.01.1960 562.32 362.4 199.90 35.55 01.01.1991 171.91 72.22 99.69 57.99
01.01.1961 205.25 76.9 128.36 62.54 01.01.1992 313.85 70.15 243.70 77.65
01.01.1962 98.77 0.0 98.77 100 01.01.1993 387.02 118.58 268.44 69.36
01.01.1963 267.55 0.0 267.55 100 01.01.1994 273.21 93.93 179.28 65.62
01.01.1964 669.01 388.6 280.45 41.92 01.01.1995 171.91 74.37 97.54 56.74
01.01.1965 146.41 0.0 146.41 100 01.01.1996 313.85 70.15 243.70 77.65
01.01.1966 99.2 0.0 99.20 100 01.01.1997 446.03 180.82 265.21 59.46
01.01.1967 703.38 356.3 347.12 49.35 01.01.1998 203.82 107.23 96.59 47.39
01.01.1968 62.38 0.0 62.38 100 01.01.1999 562.31 279.19 283.12 50.35
01.01.1969 167.29 0.0 167.29 100 01.01.2000 205.25 76.35 128.90 62.8
01.01.1970 170.75 0.0 170.75 100 01.01.2001 146.41 0.00 146.41 100
01.01.1971 288.32 0.0 288.32 100 01.01.2002 371.27 129.39 241.88 65.15
01.01.1972 562.32 252.1 310.23 55.17 01.01.2003 446.03 159.81 286.22 64.17
01.01.1973 205.25 76.9 128.36 62.54 01.01.2004 203.77 106.63 97.14 47.67
01.01.1974 146.41 0.0 146.41 100 01.01.2005 161.07 0.00 161.07 100
01.01.1975 186.23 0.0 186.23 100 01.01.2006 350.3 36.75 313.55 89.51
01.01.1976 669.01 354.9 314.10 46.95 01.01.2007 703.38 513.05 190.33 27.06
01.01.1977 280.94 84.6 196.32 69.88 01.01.2008 62.38 0.00 62.38 100
01.01.1978 160.26 0.0 160.26 100 01.01.2009 440.54 89.96 350.581732 79.58
01.01.1979 121.73 0.0 121.73 100 01.01.2010 325.49 145.07 180.419107 55.43
01.01.1980 447.3 125.6 321.65 71.91 01.01.2011 218.63 57.50 161.13031 73.7
01.01.1981 188.09 12.3 175.79 93.46
Citerne 12
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 2564.19 0.0 2564.19 100 01.01.1982 3766.88 1878.92 1887.96 50.12
01.01.1952 1409.45 0.0 1409.45 100 01.01.1983 1584.04 99.32 1484.72 93.73
01.01.1953 1438.03 0.0 1438.03 100 01.01.1984 2365.93 576.34 1789.59 75.64
01.01.1954 2428.15 0.0 2428.15 100 01.01.1985 1349.62 0.00 1349.62 100
01.01.1955 2564.19 0.0 2564.19 100 01.01.1986 1043.99 0.00 1043.99 100
01.01.1956 1841.26 0.0 1841.26 100 01.01.1987 1841.23 0.00 1841.23 100
01.01.1957 1636.91 0.0 1636.91 100 01.01.1988 3259.31 465.76 2793.55 85.71
01.01.1958 1369.01 0.0 1369.01 100 01.01.1989 2300.83 767.10 1533.73 66.66
01.01.1959 3265.68 0.0 3265.68 100 01.01.1990 3265.68 1597.90 1667.78 51.07
01.01.1960 4735.62 2911.9 1823.69 38.51 01.01.1991 1447.77 600.68 847.09 58.51
01.01.1961 1728.53 633.2 1095.37 63.37 01.01.1992 2643.12 557.70 2085.42 78.9
01.01.1962 831.82 0.0 831.82 100 01.01.1993 3259.38 957.28 2302.10 70.63
01.01.1963 2253.16 0.0 2253.16 100 01.01.1994 2300.83 767.10 1533.73 66.66
01.01.1964 5634.16 3183.3 2450.86 43.5 01.01.1995 1447.77 619.21 828.56 57.23
01.01.1965 1233.02 0.0 1233.02 100 01.01.1996 2643.12 557.70 2085.42 78.9
01.01.1966 835.47 0.0 835.47 100 01.01.1997 3756.26 1481.84 2274.42 60.55
01.01.1967 5923.59 2920.9 3002.67 50.69 01.01.1998 1716.46 893.76 822.70 47.93
01.01.1968 525.36 0.0 525.36 100 01.01.1999 4735.6 2310.03 2425.57 51.22
01.01.1969 1408.87 0.0 1408.87 100 01.01.2000 1728.56 628.68 1099.88 63.63
01.01.1970 1438.03 0.0 1438.03 100 01.01.2001 1233.02 0.00 1233.02 100
01.01.1971 2428.15 0.0 2428.15 100 01.01.2002 3126.71 1036.50 2090.21 66.85
01.01.1972 4735.62 1989.0 2746.66 58 01.01.2003 3756.26 1305.30 2450.96 65.25
01.01.1973 1728.53 633.2 1095.37 63.37 01.01.2004 1716.06 888.75 827.31 48.21
01.01.1974 1233.02 0.0 1233.02 100 01.01.2005 1356.5 0.00 1356.50 100
01.01.1975 1568.39 0.0 1568.39 100 01.01.2006 2950.09 243.09 2707.00 91.76
01.01.1976 5634.16 2899.9 2734.26 48.53 01.01.2007 5923.59 4295.20 1628.39 27.49
01.01.1977 2365.98 687.8 1678.19 70.93 01.01.2008 525.36 0.00 525.36 100
01.01.1978 1349.62 0.0 1349.62 100 01.01.2009 3710.09 701.58 3008.511981 81.09
01.01.1979 1025.2 0.0 1025.20 100 01.01.2010 2741.16 1199.26 1541.9025 56.25
01.01.1980 3767 975.3 2791.72 74.11 01.01.2011 1841.23 466.38 1374.846441 74.67
01.01.1981 1584.04 99.3 1484.72 93.73
Citerne 1 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 2733.49 972.84 1760.66 64.41 01.01.1982 4015.59 1533.28 2482.31 61.82
01.01.1952 1502.5 242.5 1260 83.86 01.01.1983 1688.63 199.4 1489.23 88.19
01.01.1953 1532.98 856.62 676.36 44.12 01.01.1984 2522.14 1283.57 1238.56 49.11
01.01.1954 2588.47 1437.56 1150.91 44.46 01.01.1985 1438.73 350.98 1087.75 75.6
01.01.1955 2733.49 972.84 1760.66 64.41 01.01.1986 1112.92 118.25 994.67 89.37
01.01.1956 1962.83 582.34 1380.49 70.33 01.01.1987 1962.79 582.34 1380.46 70.33
01.01.1957 1744.98 504.23 1240.76 71.1 01.01.1988 3474.5 1638.75 1656.41 52.83
01.01.1958 1459.4 619.71 839.7 57.54 01.01.1989 2452.75 572.6 2059.48 76.65
01.01.1959 3481.29 1810.53 1670.76 47.99 01.01.1990 3481.29 1810.53 1670.76 47.99
01.01.1960 5048.29 2506.33 2541.96 50.35 01.01.1991 1543.36 849.67 693.69 44.95
01.01.1961 1842.66 859.68 982.98 53.35 01.01.1992 2817.63 1794.17 1023.46 36.32
01.01.1962 886.74 63.13 823.61 92.88 01.01.1993 3474.58 1638.82 1656.41 52.83
01.01.1963 2401.93 1389.64 1012.29 42.14 01.01.1994 2452.75 572.6 2059.48 76.65
01.01.1964 6006.15 3137.91 2868.24 47.76 01.01.1995 1543.36 849.67 693.69 44.95
01.01.1967 6314.7 3657.74 2656.95 42.08 01.01.1998 1829.79 673.82 1170.96 63.17
01.01.1968 560.04 28.13 531.92 94.98 01.01.1999 5048.27 2506.33 2541.94 50.35
01.01.1969 1501.89 242.5 1259.38 83.85 01.01.2000 1842.69 859.68 983 53.35
01.01.1971 2588.47 1437.56 1150.91 44.46 01.01.2002 3333.15 1999.53 1345.09 40.01
01.01.1972 5048.29 2506.33 2541.96 50.35 01.01.2003 4004.27 1967.91 2021.36 50.85
01.01.1973 1842.66 859.68 982.98 53.35 01.01.2004 1829.36 673.77 1170.59 63.17
01.01.1975 1671.95 103.18 1580.23 93.83 01.01.2006 3144.87 1363.75 1781.12 56.64
01.01.1976 6006.15 3137.91 2868.24 47.76 01.01.2007 6314.7 3657.74 2656.95 42.08
01.01.1977 2522.2 1283.57 1238.62 49.11 01.01.2008 560.04 28.13 531.92 94.98
01.01.1978 1438.73 350.98 1087.75 75.6 01.01.2009 3955.05 1509.27 2445.78 61.84
01.01.1979 1092.89 182.27 910.62 83.32 01.01.2010 2922.14 1322.27 1599.88 54.75
01.01.1980 4015.72 1533.28 2482.44 61.82 01.01.2011 1962.79 582.34 1380.46 70.33
Citerne 2:
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 169.85 86.6 81.7 49.01 01.01.1982 249.51 173.16 76.4 30.6
01.01.1952 93.36 55.53 39.37 40.52 01.01.1983 104.92 30.26 74.62 71.16
01.01.1953 95.25 62.32 32.93 34.58 01.01.1984 156.72 102.46 54.31 34.62
01.01.1954 160.84 110.44 50.4 31.34 01.01.1985 89.4 42.68 46.72 52.26
01.01.1955 169.85 86.6 81.7 49.01 01.01.1986 69.15 16.2 52.95 76.58
01.01.1956 121.96 57.9 65.61 52.53 01.01.1987 121.96 57.9 64.06 52.53
01.01.1957 108.43 54.39 54.03 49.84 01.01.1988 215.89 140.7 64.05 34.83
01.01.1958 90.68 52.6 38.08 41.99 01.01.1989 152.4 63.06 99.24 58.62
01.01.1960 313.68 228.92 83.51 27.02 01.01.1991 95.9 58.28 37.67 39.23
01.01.1961 114.5 79.12 36.69 30.9 01.01.1992 175.08 123.86 51.22 29.25
01.01.1962 55.1 15.19 39.91 72.43 01.01.1993 215.9 140.7 64.05 34.83
01.01.1963 149.25 104.92 44.33 29.7 01.01.1994 152.4 63.06 99.24 58.62
01.01.1964 373.2 283.17 90.03 24.12 01.01.1995 95.9 58.28 38.87 39.23
01.01.1965 81.67 39.83 35.29 51.24 01.01.1996 175.08 123.86 51.22 29.25
01.01.1966 55.34 9.62 52.28 82.62 01.01.1997 248.81 181.81 57.65 26.93
01.01.1968 34.8 7.32 27.48 78.96 01.01.1999 313.68 228.92 83.46 27.02
01.01.1969 93.32 55.5 37.83 40.53 01.01.2000 114.5 79.12 36.69 30.9
01.01.1970 95.25 62.32 32.93 34.58 01.01.2001 81.67 39.83 35.29 51.24
01.01.1971 160.84 110.44 50.4 31.34 01.01.2002 207.11 158.7 54.97 23.38
01.01.1972 313.68 228.92 83.46 27.02 01.01.2003 248.81 181.81 57.65 26.93
01.01.1973 114.5 79.12 36.69 30.9 01.01.2004 113.67 75.89 47.13 33.24
01.01.1974 81.67 39.83 35.29 51.24 01.01.2005 89.85 50.89 38.96 43.36
01.01.1975 103.89 26.46 77.43 74.53 01.01.2006 195.41 132.18 63.23 32.36
01.01.1977 156.72 102.46 54.26 34.62 01.01.2008 34.8 7.32 27.48 78.96
01.01.1978 89.4 42.68 46.72 52.26 01.01.2009 245.75 150.54 90.66 38.74
01.01.1979 67.91 24.73 43.18 63.59 01.01.2010 181.57 113.55 72.57 37.46
01.01.1980 249.52 173.17 76.36 30.6 01.01.2011 121.96 57.9 64.06 52.53
Citerne 3:
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 303.69 86.86 216.82 71.4 01.01.1982 401.63 137.49 264.14 65.77
01.01.1952 178.59 34.94 143.66 80.44 01.01.1983 204.56 14.73 189.83 92.8
01.01.1953 177.68 68.69 108.99 61.34 01.01.1984 269.57 106.81 162.77 60.38
01.01.1954 257.6 124.01 133.59 51.86 01.01.1985 164.74 36.53 128.21 77.83
01.01.1955 303.69 86.86 216.82 71.4 01.01.1986 149.9 11.43 138.47 92.38
01.01.1956 230.36 46.4 183.96 79.86 01.01.1987 230.36 46.4 183.96 79.86
01.01.1957 192.73 44.3 148.43 77.01 01.01.1988 350.08 147 185.26 58.01
01.01.1958 174.62 52.1 122.52 70.16 01.01.1989 275.11 53.14 239.79 80.68
01.01.1959 340.35 155.81 184.53 54.22 01.01.1990 340.35 155.81 184.53 54.22
01.01.1961 197.35 73.41 123.94 62.8 01.01.1992 287.22 148.14 139.08 48.42
01.01.1962 130.18 5.06 125.13 96.12 01.01.1993 350.08 147 185.26 58.01
01.01.1963 255.08 112.03 143.05 56.08 01.01.1994 275.11 53.14 239.79 80.68
01.01.1965 168.85 33.1 133.39 80.4 01.01.1996 287.22 148.14 139.08 48.42
01.01.1966 147.36 1.95 147.78 98.68 01.01.1997 388.36 185.41 194.13 52.26
01.01.1967 572.45 319.13 253.32 44.25 01.01.1998 177.83 63.68 122.97 64.19
01.01.1968 112.06 4.25 107.81 96.21 01.01.1999 488.39 229.15 259.24 53.08
01.01.1969 178.59 34.93 143.66 80.44 01.01.2000 197.35 73.41 123.94 62.8
01.01.1970 177.68 68.69 108.99 61.34 01.01.2001 168.85 33.1 133.39 80.4
01.01.1971 257.6 124.01 133.59 51.86 01.01.2002 318.9 170.03 151.23 46.68
01.01.1972 488.4 229.15 259.25 53.08 01.01.2003 388.36 185.41 194.13 52.26
01.01.1973 197.35 73.41 123.94 62.8 01.01.2004 177.82 63.68 122.96 64.19
01.01.1974 168.85 33.1 133.39 80.4 01.01.2005 170.44 55.31 115.13 67.55
01.01.1975 211.53 8.3 205.59 96.08 01.01.2006 317.26 128.03 189.23 59.65
01.01.1976 561.13 295.59 265.54 47.32 01.01.2007 572.45 319.13 253.32 44.25
01.01.1977 269.57 106.81 162.77 60.38 01.01.2008 112.06 4.25 107.81 96.21
01.01.1978 164.74 36.53 128.21 77.83 01.01.2009 393.91 129.27 264.64 67.18
01.01.1979 148.75 18.22 130.53 87.75 01.01.2010 303.87 112.98 190.9 62.82
01.01.1980 401.64 137.5 264.14 65.76 01.01.2011 230.36 46.4 183.96 79.86
Citerne 4:
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 128.48 64.95 62.78 49.45 01.01.1982 188.75 129.29 59.46 31.5
01.01.1952 70.62 41.33 30.04 41.47 01.01.1983 79.37 21.7 57.67 72.66
01.01.1953 72.06 46.8 25.26 35.05 01.01.1984 118.55 77.09 41.46 34.97
01.01.1954 121.67 83.12 38.55 31.68 01.01.1985 67.63 31.82 35.8 52.94
01.01.1955 128.48 64.95 62.78 49.45 01.01.1986 52.31 11.64 40.67 77.74
01.01.1956 92.26 42.68 50.33 53.74 01.01.1987 92.26 42.68 49.58 53.74
01.01.1957 82.02 40.67 41.35 50.41 01.01.1988 163.31 105.39 49.49 35.47
01.01.1958 68.6 39.26 29.33 42.76 01.01.1989 115.29 45.75 77.46 60.32
01.01.1959 163.63 116.7 46.93 28.68 01.01.1990 163.63 116.7 47.45 28.68
01.01.1960 237.29 171.42 65.33 27.76 01.01.1991 72.54 44.04 28.51 39.3
01.01.1961 86.61 59.46 27.69 31.35 01.01.1992 132.44 93.5 38.94 29.4
01.01.1962 41.68 11.16 30.52 73.21 01.01.1993 163.32 105.39 49.49 35.47
01.01.1963 112.9 78.86 34.04 30.15 01.01.1994 115.29 45.75 77.46 60.32
01.01.1964 282.31 213.09 69.22 24.52 01.01.1995 72.54 44.04 29.02 39.3
01.01.1965 61.78 29.11 28.18 52.88 01.01.1996 132.44 93.5 38.94 29.4
01.01.1966 41.86 6.94 39.41 83.42 01.01.1997 188.21 136.7 44.52 27.37
01.01.1967 296.81 238.92 57.89 19.5 01.01.1998 86.01 56.92 36.08 33.82
01.01.1968 26.32 5.45 20.87 79.28 01.01.1999 237.29 171.42 65.33 27.76
01.01.1969 70.59 41.3 29.29 41.49 01.01.2000 86.61 59.46 27.7 31.35
01.01.1970 72.06 46.8 25.26 35.05 01.01.2001 61.78 29.11 28.18 52.88
01.01.1971 121.67 83.12 38.55 31.68 01.01.2002 156.67 119 42.16 24.04
01.01.1972 237.29 171.42 65.33 27.76 01.01.2003 188.21 136.7 44.52 27.37
01.01.1973 86.61 59.46 27.69 31.35 01.01.2004 85.99 56.9 36.08 33.82
01.01.1974 61.78 29.11 28.18 52.88 01.01.2005 67.97 38.33 29.64 43.61
01.01.1976 282.31 215.24 71.88 23.76 01.01.2007 296.81 238.92 57.89 19.5
01.01.1977 118.55 77.09 41.46 34.98 01.01.2008 26.32 5.45 20.87 79.28
01.01.1978 67.63 31.82 35.8 52.94 01.01.2009 185.9 111.76 70.99 39.88
01.01.1979 51.37 18.54 32.83 63.91 01.01.2010 137.35 84.81 55.7 38.25
01.01.1980 188.75 129.29 59.46 31.5 01.01.2011 92.26 42.68 49.58 53.74
Citerne 5 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 59.25 22.06 37.19 62.76 01.01.1982 87.04 34.86 52.18 59.95
01.01.1952 32.57 5.91 26.66 81.86 01.01.1983 36.6 4.44 32.16 87.86
01.01.1953 33.23 18.95 14.27 42.96 01.01.1984 54.67 28.61 26.05 47.66
01.01.1954 56.11 32.07 24.03 42.84 01.01.1985 31.19 8.44 22.74 72.93
01.01.1955 59.25 22.06 37.19 62.76 01.01.1986 24.12 2.9 21.22 87.97
01.01.1956 42.55 12.83 29.71 69.83 01.01.1987 42.54 12.83 29.71 69.83
01.01.1957 37.82 11.3 26.53 70.13 01.01.1988 75.31 36.86 34.56 51.06
01.01.1958 31.63 13.94 17.69 55.92 01.01.1989 53.16 13.42 43.63 74.75
01.01.1959 75.46 40.63 34.83 46.16 01.01.1990 75.46 40.63 34.83 46.16
01.01.1960 109.42 55.44 53.98 49.33 01.01.1991 33.45 18.7 14.75 44.09
01.01.1961 39.94 19.31 20.63 51.65 01.01.1992 61.07 39.37 21.7 35.53
01.01.1962 19.22 1.69 17.53 91.2 01.01.1993 75.31 36.86 34.56 51.06
01.01.1963 52.06 30.58 21.48 41.26 01.01.1994 53.16 13.42 43.63 74.75
01.01.1964 130.19 70.18 60.01 46.09 01.01.1995 33.45 18.7 14.75 44.09
01.01.1965 28.49 7.71 20.4 72.94 01.01.1996 61.07 39.37 21.7 35.53
01.01.1967 136.87 81.77 55.1 40.26 01.01.1998 39.66 15.6 24.83 60.67
01.01.1968 12.14 0.82 11.31 93.21 01.01.1999 109.42 55.44 53.98 49.33
01.01.1969 32.55 5.91 26.65 81.85 01.01.2000 39.94 19.31 20.63 51.65
01.01.1970 33.23 18.95 14.27 42.96 01.01.2001 28.49 7.71 20.4 72.94
01.01.1971 56.11 32.07 24.03 42.84 01.01.2002 72.25 43.78 28.85 39.41
01.01.1972 109.42 55.44 53.98 49.33 01.01.2003 86.79 44.66 41.36 48.54
01.01.1973 39.94 19.31 20.63 51.65 01.01.2004 39.65 15.6 24.83 60.67
01.01.1974 28.49 7.71 20.4 72.94 01.01.2005 31.34 12.39 18.96 60.48
01.01.1975 36.24 2.37 34.26 93.47 01.01.2006 68.17 31.2 36.96 54.22
01.01.1976 130.19 70.18 60.01 46.09 01.01.2007 136.87 81.77 55.1 40.26
01.01.1977 54.67 28.61 26.06 47.66 01.01.2008 12.14 0.82 11.31 93.21
01.01.1978 31.19 8.44 22.74 72.93 01.01.2009 85.73 33.56 52.16 60.85
01.01.1979 23.69 4.29 19.4 81.88 01.01.2010 63.34 29.42 33.92 53.56
01.01.1980 87.04 34.86 52.19 59.95 01.01.2011 42.54 12.83 29.71 69.83
Citerne 6 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 449.64 231.33 213.11 48.55 01.01.1982 660.53 462.85 198.44 29.93
01.01.1952 247.15 148.78 103.56 39.8 01.01.1983 277.77 83.21 193.8 70.04
01.01.1953 252.16 165.88 86.28 34.22 01.01.1984 414.87 272.33 143.94 34.36
01.01.1954 425.78 293.46 132.32 31.08 01.01.1985 236.66 114.19 122.47 51.75
01.01.1955 449.64 231.33 213.11 48.55 01.01.1986 183.07 44.48 138.59 75.7
01.01.1956 322.87 156.2 171.87 51.62 01.01.1987 322.86 156.2 166.67 51.62
01.01.1957 287.04 145.37 141.67 49.36 01.01.1988 571.53 375.19 166.82 34.35
01.01.1958 240.06 140.65 99.41 41.41 01.01.1989 403.46 173.23 255.31 57.06
01.01.1959 572.65 415.27 155.98 27.48 01.01.1990 572.65 415.27 160.42 27.48
01.01.1960 830.41 612.75 214.43 26.21 01.01.1991 253.87 154.42 100.85 39.18
01.01.1961 303.1 210.45 97.27 30.57 01.01.1992 463.48 328.41 135.07 29.14
01.01.1962 145.86 41.06 104.8 71.85 01.01.1993 571.54 375.2 166.82 34.35
01.01.1963 395.1 279.09 116.01 29.36 01.01.1994 403.46 173.23 255.31 57.06
01.01.1964 987.97 753.7 234.26 23.71 01.01.1995 253.87 154.42 103.89 39.18
01.01.1965 216.21 108.09 89.53 50.01 01.01.1996 463.48 328.41 135.07 29.14
01.01.1966 146.5 26.32 138.77 82.03 01.01.1997 658.67 483.48 150.23 26.6
01.01.1967 1038.72 845.34 193.38 18.62 01.01.1998 300.99 202.29 123.65 32.79
01.01.1968 92.12 19.61 72.52 78.72 01.01.1999 830.4 612.75 213.03 26.21
01.01.1969 247.05 148.68 98.37 39.82 01.01.2000 303.11 210.45 97.27 30.57
01.01.1970 252.16 165.88 86.28 34.22 01.01.2001 216.21 108.09 89.53 50.01
01.01.1971 425.78 293.46 132.32 31.08 01.01.2002 548.28 422.86 144.01 22.88
01.01.1972 830.41 612.75 213.03 26.21 01.01.2003 658.67 483.48 150.23 26.6
01.01.1973 303.1 210.45 97.27 30.57 01.01.2004 300.92 202.22 123.65 32.8
01.01.1974 216.21 108.09 89.53 50.01 01.01.2005 237.87 135.17 102.7 43.17
01.01.1975 275.02 73.26 202.56 73.36 01.01.2006 517.31 352.39 164.92 31.88
01.01.1976 987.97 763.83 241.94 22.69 01.01.2007 1038.72 845.34 193.38 18.62
01.01.1977 414.88 272.33 142.55 34.36 01.01.2008 92.12 19.61 72.52 78.72
01.01.1978 236.66 114.19 122.47 51.75 01.01.2009 650.58 404.08 233.7 37.89
01.01.1979 179.77 65.89 113.89 63.35 01.01.2010 480.67 303.43 190.03 36.87
01.01.1980 660.56 462.87 197.05 29.93 01.01.2011 322.86 156.2 166.67 51.62
Citerne 7 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 67.81 23.58 44.23 65.22 01.01.1982 99.61 37.38 62.24 62.48
01.01.1952 37.27 5.65 31.62 84.83 01.01.1983 41.89 4.87 37.02 88.37
01.01.1953 38.03 21.04 16.98 44.66 01.01.1984 62.56 31.47 31.1 49.7
01.01.1954 64.21 35.15 29.06 45.26 01.01.1985 35.69 8.24 27.45 76.92
01.01.1955 67.81 23.58 44.23 65.22 01.01.1986 27.61 2.74 24.86 90.06
01.01.1956 48.69 14.32 34.37 70.58 01.01.1987 48.69 14.32 34.36 70.58
01.01.1957 43.29 12.29 30.99 71.6 01.01.1988 86.19 39.92 41.82 53.69
01.01.1958 36.2 15.13 21.08 58.22 01.01.1989 60.84 13.65 51.64 77.56
01.01.1959 86.36 44.17 42.19 48.85 01.01.1990 86.36 44.17 42.19 48.85
01.01.1960 125.23 61.56 63.67 50.84 01.01.1991 38.29 20.92 17.37 45.37
01.01.1961 45.71 20.94 24.77 54.18 01.01.1992 69.89 44.24 25.66 36.71
01.01.1963 59.58 34.21 25.37 42.58 01.01.1994 60.84 13.65 51.64 77.56
01.01.1964 148.99 76.62 72.37 48.57 01.01.1995 38.29 20.92 17.37 45.37
01.01.1965 32.61 7.82 24.57 76.01 01.01.1996 69.89 44.24 25.66 36.71
01.01.1967 156.64 89.39 67.25 42.93 01.01.1998 45.39 16.16 29.36 64.4
01.01.1968 13.89 0.58 13.32 95.86 01.01.1999 125.23 61.56 63.67 50.84
01.01.1969 37.26 5.65 31.6 84.83 01.01.2000 45.71 20.94 24.77 54.18
01.01.1970 38.03 21.04 16.98 44.66 01.01.2001 32.61 7.82 24.57 76.01
01.01.1971 64.21 35.15 29.06 45.26 01.01.2002 82.68 49.36 33.54 40.31
01.01.1972 125.23 61.56 63.67 50.84 01.01.2003 99.33 47.92 51.28 51.76
01.01.1973 45.71 20.94 24.77 54.18 01.01.2004 45.38 16.16 29.35 64.39
01.01.1974 32.61 7.82 24.57 76.01 01.01.2005 35.87 12.56 23.31 64.98
01.01.1975 41.47 2.48 39.2 94.01 01.01.2006 78.01 33.2 44.81 57.45
01.01.1976 148.99 76.62 72.37 48.57 01.01.2007 156.64 89.39 67.25 42.93
01.01.1977 62.57 31.47 31.1 49.7 01.01.2008 13.89 0.58 13.32 95.86
01.01.1978 35.69 8.24 27.45 76.92 01.01.2009 98.11 36.95 61.16 62.33
01.01.1979 27.11 4.33 22.78 84.04 01.01.2010 72.49 32.37 40.12 55.35
01.01.1980 99.62 37.38 62.24 62.48 01.01.2011 48.69 14.32 34.36 70.58
Citerne 8 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 62.32 17.11 45.22 72.55 01.01.1982 91.55 26.4 65.16 71.17
01.01.1952 34.26 3.13 31.13 90.87 01.01.1983 38.5 2.86 35.64 92.57
01.01.1953 34.95 17.73 17.22 49.26 01.01.1984 57.5 25.82 31.68 55.1
01.01.1954 59.02 28.8 30.22 51.2 01.01.1985 32.8 5.3 27.5 83.84
01.01.1955 62.32 17.11 45.22 72.55 01.01.1986 25.37 0.96 24.42 96.23
01.01.1956 44.75 11.8 32.95 73.62 01.01.1987 44.75 11.8 32.95 73.62
01.01.1957 39.78 8.12 31.66 79.58 01.01.1988 79.22 30.54 43.57 61.45
01.01.1958 33.27 12.18 21.1 63.41 01.01.1989 55.92 9.18 51.85 83.59
01.01.1959 79.37 34.39 44.98 56.67 01.01.1990 79.37 34.39 44.98 56.67
01.01.1960 115.1 50.12 64.97 56.45 01.01.1991 35.19 17.74 17.44 49.58
01.01.1961 42.01 16.12 25.9 61.64 01.01.1992 64.24 38.86 25.38 39.51
01.01.1963 54.76 28.66 26.1 47.67 01.01.1994 55.92 9.18 51.85 83.59
01.01.1964 136.94 60.17 76.77 56.06 01.01.1995 35.19 17.74 17.44 49.58
01.01.1965 29.97 4.72 25.25 84.26 01.01.1996 64.24 38.86 25.38 39.51
01.01.1967 143.97 73.59 70.39 48.89 01.01.1998 41.72 12.02 30.12 71.18
01.01.1969 34.24 3.13 31.11 90.86 01.01.2000 42.01 16.12 25.9 61.64
01.01.1970 34.95 17.73 17.22 49.26 01.01.2001 29.97 4.72 25.25 84.26
01.01.1971 59.02 28.8 30.22 51.2 01.01.2002 75.99 41.62 34.37 45.23
01.01.1972 115.1 50.12 64.97 56.45 01.01.2003 91.29 38.76 52.11 57.55
01.01.1973 42.01 16.12 25.9 61.64 01.01.2004 41.71 12.02 30.11 71.18
01.01.1975 38.12 1.05 37.07 97.23 01.01.2006 71.7 24.9 46.8 65.27
01.01.1976 136.94 60.17 76.77 56.06 01.01.2007 143.97 73.59 70.39 48.89
01.01.1978 32.8 5.3 27.5 83.84 01.01.2009 90.17 28.51 61.66 68.38
01.01.1979 24.92 1.72 23.2 93.09 01.01.2010 66.62 24.47 42.15 63.27
01.01.1980 91.56 26.4 65.16 71.17 01.01.2011 44.75 11.8 32.95 73.62
Citerne 9 :
Date Potentiel Débordement Quantité Degré Date Ptentiel Débordement Quantité Degré
Pluviométrique [m³] Stockée d'utilité Pluviométrique [m³] Stockée [m³] d'utilité [%]
[m³] [m³] [%] [m³]
01.01.1951 295.02 122.64 172.38 58.43 01.01.1982 390.17 222.36 167.81 43.01
01.01.1952 173.5 76.94 96.55 55.65 01.01.1983 198.72 44.99 153.73 77.36
01.01.1953 172.61 75.67 96.94 56.16 01.01.1984 261.88 129.74 132.14 50.46
01.01.1954 250.24 144.05 106.19 42.43 01.01.1985 160.03 60.33 99.7 62.3
01.01.1955 295.02 122.64 172.38 58.43 01.01.1986 145.62 22.56 123.05 84.51
01.01.1956 223.79 78.22 145.57 65.05 01.01.1987 223.78 78.22 145.56 65.05
01.01.1957 187.23 72.48 114.74 61.29 01.01.1988 340.09 189.72 136.65 44.22
01.01.1958 169.64 66.44 103.2 60.83 01.01.1989 267.26 90.92 190.06 65.98
01.01.1959 330.63 195.55 134.27 40.85 01.01.1990 330.63 195.55 134.27 40.85
01.01.1960 474.46 297.05 178.22 37.39 01.01.1991 169.34 73.81 96.33 56.41
01.01.1961 191.71 98.33 93.39 48.71 01.01.1992 279.02 160.66 118.36 42.42
01.01.1962 126.47 17.32 109.15 86.31 01.01.1993 340.09 189.72 136.65 44.22
01.01.1963 247.8 137.47 110.33 44.52 01.01.1994 267.26 90.92 190.06 65.98
01.01.1964 545.11 367.93 177.18 32.5 01.01.1995 169.34 73.81 95.52 56.41
01.01.1965 164.03 55.41 101.82 66.22 01.01.1996 279.02 160.66 118.36 42.42
01.01.1966 143.16 23.16 126.81 83.82 01.01.1997 377.27 238.75 128.77 36.72
01.01.1967 556.11 407.28 148.83 26.76 01.01.1998 172.75 98.29 84.22 43.1
01.01.1968 108.86 13.3 95.56 87.78 01.01.1999 474.45 297.05 177.4 37.39
01.01.1969 173.49 76.94 96.55 55.65 01.01.2000 191.71 98.33 93.39 48.71
01.01.1970 172.61 75.67 96.94 56.16 01.01.2001 164.03 55.41 101.82 66.22
01.01.1971 250.24 144.05 106.19 42.43 01.01.2002 309.8 202.78 113.83 34.55
01.01.1972 474.46 297.05 177.41 37.39 01.01.2003 377.27 238.75 128.77 36.72
01.01.1973 191.71 98.33 93.39 48.71 01.01.2004 172.75 98.29 84.22 43.1
01.01.1974 164.03 55.41 101.82 66.22 01.01.2005 165.57 68.51 97.06 58.62
01.01.1975 205.49 50.8 153.85 75.28 01.01.2006 308.2 178.43 129.77 42.1
01.01.1976 545.11 369.43 183.33 32.23 01.01.2007 556.11 407.28 148.83 26.76
01.01.1977 261.88 129.74 132.14 50.46 01.01.2008 108.86 13.3 95.56 87.78
01.01.1978 160.03 60.33 99.7 62.3 01.01.2009 382.66 201.79 180.6 47.27
01.01.1979 144.51 35.81 108.7 75.22 01.01.2010 295.2 152.18 143.29 48.45
01.01.1980 390.18 222.37 167.81 43.01 01.01.2011 223.78 78.22 145.56 65.05
Nom de la 3
Superficie Ruissellement par année (m )
surface (m²) 2011
Agricultue4 1905140 74580,5156
Agricultue7 358119,5 14019,3041
Agriculture8 8796772 344367,233
Agriculture9 5324230 208427,632
Agriculture10 2572341 100699,433
Agriculture11 4511548 176613,57
Agriculture12 458253 17939,2302
Agriculture14 1738613 68061,4831
Agriculture15 1999636 78279,7505
Agriculture18 246354 9644,02004
Agriculture21 813811 31858,2592