El Yakoubi Khadija - Elmahdi Elbaz

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UNIVERSITE CADY AYYAD

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

Projet de fin d’études


3ème Année du Cycle Ingénieur en Génie Civil 2022

Thème

PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS


DU CENTRE OULAD BEL LAAUID

Date de soutenance : 25 juin 2022.

Présenté par :
EL YAKOUBI KHADIJA
BEN ATTMANE HOURIA

Composition de jury :

Mr. SEIF-EDDINE CHERIF Professeur, Université Cadi Ayyad (encadrant)

Mr. AZZOUZ KCHIKACH Professeur, Université Cadi Ayyad (encadrant)

Mme. FATIMA-EZZAHRA EL ABBASSI Professeur, Université Cadi Ayyad (examinatrice)


PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Remerciement

Nous sommes heureuses d'exprimer notre sincère gratitude auprès de toutes les personnes, dont
l’intervention au cours de ce projet a favorisé son aboutissement.

Nous adressons le grand remerciement à notre encadrants internes Mr. SEIF-EDDINE CHERIF
et Mr. AZOUZ KCHIKACH, pour leurs suivies durant toute la période de stage.
Nous tenons également à remercier notre superviseure externe, Mme FATIMA EZZAHRA
HAKKANI, ingénieure chez WAMAN CONSOLTIONG, pour ses explications qui ont éclairé
notre chemin et sa collaboration avec nous dans l’accomplissement de ce modeste travail.

D’une façon plus générale, nous remercions Mme. FATIMA -EZZAHERA EL ABBASSI
professeur à Faculté des sciences et techniques de Marrakech, qui a bien voulu examiner notre
travail.

Finalement, nous remercions chaleureusement l’ensemble des professeurs du département


Génie Civil qui a contribué à notre formation le long de notre parcours à la faculté des sciences
et technique, ainsi que le personnel de bureau d’étude WAMAN CONSOLTING.

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

RESUME
Notre travail vise à réaliser une étude de risque d’inondations au centre d’Oulad Bel-
LAAGUID, partie de la commune rurale d’OUAHAT SIDI BRAHIM, existant dans la province
de MARRAKECH. Ce dernier se situe à ouest d’oued LAKHAL et souffre d’un débordement
d’oued en période des crues. Un traitement par les outils du système géographique (SIG) sert à
identifier les zones nécessite une intervention pour protéger l'ensemble de
l'infrastructure de cette zone contre le risque d’inondations en établissant des barrières
techniques, des ouvrages de protection (digues, pont, …etc ) et en identifiant les zones à éviter
pour les nouveaux projets . Tout d'abord, on extrait les caractéristiques du bassin versant de la
zone d'étude nécessaires à la recherche hydrologique. Puis un traitement statistique des
précipitations journalières maximales et l’utilisation de différentes formules empiriques,
aboutissent à des débits de pointe pour différentes périodes de retour. Ensuite, une étude
hydraulique en utilisant les outils HEC-RAS et ARCGIS qui nous permettent de définir la
géométrie d’oued LAKHAL et simulation de l’écoulement de tronçon étudié. Pour arriver à la
fin à exploiter les résultats obtenus dans la cartographie des zones inondables sous RAS
Mapper, l’étape suivante est de proposer les schémas d’aménagement avec la justification des
critères de choix.

ABSTRACT
Our work aims at carrying out a study of risk of floods in the center of Oulad Bel- LAAGUID,
part of the rural commune of OUAHAT SIDI BRAHIM, existing in the province of
MARRAKECH. The latter is located west of Wadi LAKHAL and suffers from an overflow of
wadi in period of floods. A treatment by the tools of the geographical system (GIS) is used to
identify the zones requires an intervention to protect the whole infrastructure of this zone
against the risk of floods by establishing technical barriers, protective works (dykes, bridge,
etc.) and by identifying the zones to be avoided for the new projects. First, the characteristics
of the catchment area of the study zone necessary for the hydrological research are extracted.
Then a statistical treatment of the maximum daily rainfall and the use of different empirical
formulas, lead to peak flows for different return periods. Then, a hydraulic study using the tools
HEC-RAS and ARCGIS which allow us to define the geometry of Wadi LAKHAL and
simulation of the flow of studied section. To arrive at the end to exploit the results obtained in
the cartography of the floodable zones under RAS Mapper, the following stage is to propose
the schemes of development with the justification of the criteria of choice.

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

TABLE DES MATIERES


Remerciement……………………………………………………………………….………3

Résumé……………………………………………………………………………………...4

Abstract……………………………………………………………………………………..4

Table des matières…………………………………………………………………………..5

Liste des figures…………………………………………………………………………….7

Liste des tableaux…………………………………………………………………….….....9

Introduction générale……………………………………………………………..…….....10

Chapitre I : Cadre général de l’étude…………………………………………………….12

I. Introduction……………………………………………………………….……….12

II. Présentation de la zone d’étude ……………………………………………..……12

III. Conclusion…………………………………………………………………..……16

Chapitre II : Les données bibliographiques ………………………………………………17

I. Le risque naturel d’inondation …………………………………………………....17

II. Inondations dans le monde …………………………………………...….……......18

III. Le phénomène des inondations au Maroc………………………………………...19

IV. Historique des inondations au Maroc ……………………………….………….....20


V. Typologie des crues au Maroc……………………………………….………….....21
VI. Protection contre les inondations ………………………………….……………....24
VII. Lutte contre les inondations au Maroc …………………………….…………….26

Chapitre III : Etude hydrologique de la zone d’étude ………………………….…………27

I. Introduction…………………………………………………………….……….…..27

II. Délimitation des bassins versants………………………………………….………..27

III. Les caractéristiques des bassins versants………………………………………….31

IV. Les cartes de bassin versant oued LAKHAL…………………….………………..37


V. Calcul des débits pour différentes période de retour…………….………………..40

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

VI. Conclusion……………………………………………………………………….55

Chapitre IV : Etude hydraulique de la zone d’étude ………………………………………………..…..56

I. Introduction……………………………………………………………………………………………….…….56

II. Généralité sur hydraulique fluviale …………………………………………………...…………….56


III. Présentation du logiciel utilisé pour la modélisation hydraulique…………….………57
IV. Modélisation d’oued LAKHAL sur logiciel HEC-RAS……………………………………….….59

V. Conclusion ………………………………………………………………………66

Chapitre V : Elaboration des schémas d’aménagements ………………….….................67

I. Introduction ……………………………………………………………………….67

II. Proposition des variantes …………………………………………………………68

III. Dimensionnement des ouvrages ………………………………………….……...72

IV. Conclusion …………………………………………………………………….….81

Chapitre V : Etude comparative …………………………………….………………....82

I. Introduction……………………………………………………………………….82

II. Etude technico-économique ………………………………….………………….83

III. conclusion……………………………………………………………………... 87

Conclusion générale……………………………………………………………………89
Bibliographie …………………………………………………………………………90
Annexe 1 ………………………………………………………………………………1
Annexe 2 ………………………………………………………………………………12
Annexe 3 :………………………………………………………………………….......14
Annexe 4 ………………………………………………………………………………22

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

LISTE DES FIGURES


Figure 1:localisation de la zone d'étude douar Oulad BEL-LAAGUID ................................... 12
Figure 2:situation de l’oued LAKHAL sur le réseau hydrographique du bassin de TENSIFT 13
Figure 3:situation géographique du bassin versant de l’oued LAKHAL ................................. 13
Figure 4:carte géologique de la zone d’étude ........................................................................... 14
Figure 5:le réseau hydrographique d’oued LAKHAL .............................................................. 15
Figure 6:Fréquence par type de catastrophe [21] ..................................................................... 17
Figure 7:Nombre d'inondations par pays durant la période 1974 – 2003 [21] ......................... 18
Figure 8:Nombre total de personnes affectées par type de catastrophe [21] ............................ 18
Figure 9:Nombre de morts par type de catastrophe [21] .......................................................... 19
Figure 10:Carte historique de la localisation des inondations [23] .......................................... 21
Figure 11:délimitation manuelle de bassin versant oued LAKHAL ........................................ 28
Figure 12:modèle numérique de terrain extrait a partir de ALOS (résolution 12.5m) ............. 29
Figure 13:modèle numérique de terrain extrait a partir de earth explorer (résolution 30m) .... 29
Figure 14:outils Archydro- ArcToolbox sur ArcGIS ............................................................... 30
Figure 15:les étapes de délimitation de bassin versant ............................................................. 30
Figure 16:la délimitation de bassin versant oued LAKHAL .................................................... 31
Figure 17:courbe hypsométrique de bassin versant .................................................................. 33
Figure 18:rectangle d'équivalence et la carte hypsométrique de bassin versant oued LAKHAL
.................................................................................................................................................. 35
Figure 19:la longueur de talweg de bassin oued LAKHAL ..................................................... 36
Figure 20:Carte hypsométrique du bassin versant .................................................................... 37
Figure 21:MNT du bassin versant de l’Oued .......................................................................... 37
Figure 22:Carte du réseau hydrographique .............................................................................. 38
Figure 23:Carte des pentes du bassin versant d’oued LAKHAL ............................................. 38
Figure 24:image satellite de bassin versant oued LAKHAL ................................................ 51
Figure 25:la carte occupation de sol ......................................................................................... 51
Figure 26:diagramme des donné pluviométrique de la station de Marrakech .......................... 53
Figure 27:representation graphique de l’ajustement de Gumbel de la station de Marrakech .. 54
Figure 28::les résultats pour T=100 ans ................................................................................... 55
Figure 29:le modèle numérique de terrain de la zone d'études transformer en tin ................... 59
Figure 30:La géométrie du bassin développée par HEC-GEORAS sous ARCGIS ................. 60
Figure 31:géométrie d’oued LAKHAL sur HEC- RAS ........................................................... 61
Figure 32:resultat de simulation d'inondation d’oued LAKHAL pour le débit centennal ....... 62
Figure 33:le champ de vitesse de passage de débit centennal d’oued LAKHAL d’écoulement
.................................................................................................................................................. 63
Figure 34:profil en long de cour d’eau de oued LAKHAL au passage de la crue centennale 63
Figure 35:exemple de section transversale de cour d'eau d’oued LAKHAL ........................... 64
Figure 36:limite du champ d’inondation au droit du douar BELAAGUID ............................. 64
Figure 37:carte de zone de débordement d’oued LAKHAL .................................................... 66
Figure 38:oued LAKHAL avant déviation ............................................................................... 67
Figure 39:oued LAKHAL après déviation ............................................................................... 67
Figure 40:l'emplassement des ouvrages hydrauliques dans le centre oued BELLAGUID ...... 68
Figure 41:dalot de franchissement............................................................................................ 68

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 42:buse de franchissement ............................................................................................ 69


Figure 43:canal trapézoïdale en béton ...................................................................................... 69
Figure 44:canal rectangulaire ................................................................................................... 70
Figure 45:canal trapézoïdale ..................................................................................................... 70
Figure 46:section rectangulaire en gabion ................................................................................ 71
Figure 47:emplacement des canaux sur oued LAKHAL ......................................................... 71
Figure 48:la coupe transversale de dalot .................................................................................. 72
Figure 49:la coupe transversale de buse ................................................................................... 73
Figure 50:la coupe transversale de la section ........................................................................... 74
Figure 51:la coupe transversale de canal rectangulaire ............................................................ 74
Figure 52:coup transversal de la section................................................................................... 75
Figure 53:coup transversal de la section................................................................................... 76
Figure 54:vue 3D de dalot modélisé par logiciel CYPCAD .................................................... 78
Figure 55:ferraillage de la section de dalot .............................................................................. 78
Figure 56:ferraillage des murs en ailes ..................................................................................... 78
Figure 57:modélisation de canal rectangulaire sur logiciel robot............................................. 79
Figure 58:feraillage de radier ................................................................................................... 79
Figure 59 :la modélisation de canal trapézoïdale sur logiciel robot ......................................... 79
Figure 60:le coup transversal de ferraillage de radier .............................................................. 80
Figure 61:la position des ouvrages de protection et franchissement pour la varinte 1 et 2. ..... 82
Figure 62:le profil en long de l’écoulement sous la variante 1 ............................................... 83
Figure 63:la coupe transversale du canal rectangulaire sur HEC-RAS .................................... 83
Figure 64:vue 3D de la variante 1 ............................................................................................ 83
Figure 65:vitesse d'écoulement des eaux dans la variante........................................................ 84
Figure 66:profil en long de l’écoulement en présence de la variante 2 .................................... 84
Figure 67:vue 3D de l’écoulement en présence des ouvrages .................................................. 85
Figure 68:la variation de la vitesse d'écoulement sous la variante 2 ........................................ 85

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1:Inondations subies par le Maroc lors des vingt dernières années (1999-2009) [23]20
Tableau 2 :les altitudes et leurs caractéristiques :..................................................................... 33
Tableau 3:Résultats du calcul du temps de concentration en (min) pour le bassin oued
LAKHAL .................................................................................................................................. 43
Tableau 4:les résultats des débits de pointe par la formule de maillet Gautier. ....................... 49
Tableau 5:les résultats des débits obtenus par la formule de fuller II ...................................... 50
Tableau 6:les résultats des débits obtenus par la formule d’hazan Lazarevic .......................... 50
Tableau 7:Coefficient de Montana pour les différentes fréquences de retour (source : agence
de bassin hydraulique Tensift) ............................................................................................. 51
Tableau 8:ceofficient de ruissèlement des différentes périodes de retour ................................ 52
Tableau 9:Les résultats d’intensité de pluie ............................................................................. 52
Tableau 10:les résultats des débits obtenus par la formule rationnelle .................................... 52
Tableau 11:les caractéristiques de l’échantillon ....................................................................... 53
Tableau 12:les caractères BIC et AIC pour différentes lois ..................................................... 53
Tableau 13:la pluie pour différent périodes de retour .............................................................. 54
Tableau 14:les résultats obtenus par un calcul automatique (HEC-HMS) ............................... 55
Tableau 15:les résultats de débit de projet................................................................................ 55
Tableau 16:les débits de point introduit dans HEC-RAS ......................................................... 61
Tableau 17:les conditions aux limites d’oued LAKHAL introduit dans HEC -RAS............... 62
Tableau 18:les caractéristiques de dalot ................................................................................... 72
Tableau 19:caractéristique de buse en béton ............................................................................ 73
Tableau 20:caractéristiques géométriques de la section ........................................................... 74
Tableau 21:caractéristiques géométriques de la section rectangulaire ..................................... 74
Tableau 22:caractéristiques géométriques de la section ........................................................... 75
Tableau 23:caractéristiques géométriques de la section ........................................................... 76
Tableau 24:les caractéristiques des ouvrages de franchissement. ............................................ 81
Tableau 25:les caractéristiques des ouvrages de protection. .................................................... 81
Tableau 26:étude économique des ouvrages de franchissement .............................................. 86
Tableau 27:étude économiques des ouvrages de protection ..................................................... 86

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

INTRODUCTION GENERALE

Le Maroc a enregistré pas moins de 35 épisodes d’inondations entre 1951 et 2015. Les crues
soudaines sont capables de transformer les lits secs des « Oueds » en torrents violents et
destructeurs, souvent à l’origine de pertes humaines et matérielles très importantes. Les
inondations rapides et brutales provoquent des dégâts au niveau des biens immobiliers, les
infrastructures publiques et privées, l’agriculture et aussi de nombreuses victimes parmi la
population, laissant derrière elles une situation de misère pour les survivants.

Face à des situations d’inondation souvent imprévues, des dispositions rapides et efficaces
doivent être prises pour limiter les conséquences des inondations sur les vies humaines et sur
l’activité économique du pays. Pour cerner ce problème dans sa globalité, le Secrétariat d’Etat
chargé de l’Eau et de l’environnement a mené une étude nationale de protection des villes et
centres contre les inondations (plan national de protection contre les inondations). Le choix
judicieux des mesures de protection des crues à mettre en place pose aussi des difficultés, car
les solutions sont souvent malheureusement coûteuses et difficiles à appréhender.

Le travail présenté dans ce rapport entre dans le cadre de notre projet de fin d’études en cycle
d’ingénieur génie civil, à la Faculté des Sciences et Techniques. L’organisme d’accueil est le
bureau d’étude WAMAN CONSULTING à Marrakech. Le sujet est une étude hydrologique et
hydraulique dans la province de Marrakech, localité « OULED BELAAGUID ». L’objectif de
notre projet est d’évaluer la performance des ouvrages issues de cette étude ainsi que l’analyse
de différents scénarios afin d’aboutir à un scénario optimal de gestion du futur complexe de
protection de cette localité contre les inondations qui garantira un niveau de sécurité acceptable
de point de vue socio – économique.

Pour atteindre les objectifs fixés, le travail a été mené selon la méthodologie suivante :

Le premier chapitre présente le contexte général du projet, à savoir, la présentation la zone


d’étude (situation géographique, contexte administratif, géologique, climat, occupation de sol).
Le deuxième, reprend une présentation de l’étude bibliographique concernant les inondations
en général dans le monde, et au Maroc spécifiquement.

Le troisième chapitre sera consacré à l’étude hydrologique. Lors de cette


mission, il est tenu de faire la délimitation de bassin versant, l’évaluation des caractéristiques

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

de ce dernier enfin des débits de pointe correspondant aux périodes de retour 10, 20, 50 et 100

ans. Le chapitre suivant concerne la modélisation hydraulique des écoulements et élaboration


des cartes des zones inondables, puis la simulation des différents schémas d’aménagement
adéquats pour la protection contre des inondations. Finalement le choix de scénarios optimaux.

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PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Chapitre I : Cadre général de la zone d’étude


I. Introduction
Le premier chapitre sera consacré, à la description du domaine d’étude, à savoir sa situation
géographique, sa géologie et son climat.

II. Présentation de la zone étude :

II.1. Cadre géographique et administratif :

Le centre OULAD BEL LAAGUID fait partie de la commune rurale de OUAHAT SIDI
BRAHIM, qui est limitée au Nord par la commune de SIDI BOU OTHMANE de la
province de KELAA DES SRAGHNA, à l’Est par la commune de BOURROUS, à l’Ouest par
la commune de HARBIL et au Sud par les commues ALOUIDANE et ANNAKHL, comme le
montre la figure 1.

Figure 1:localisation de la zone d'étude douar Oulad BEL-LAAGUID

La commune rurale de OUAHAT SIDI BRAHIM est traversée par les oueds LAKHAL,
RKHAMAT et R’MEL du Nord-Est au Sud-Ouest tandis que le centre OULAD BEL-
LAAGUID est traversé par l’oued LAKHAL seulement, qui est un affluent rive droite de l’oued
Tensift. Les figures 2 et 3 montre l’emplacement de l’oued LAKHAL et son bassin versant.

12
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Oulad BELAAGUID

Figure 2:situation de l’oued LAKHAL sur le réseau hydrographique du bassin de TENSIFT

Figure 3:situation géographique du bassin versant de l’oued LAKHAL

13
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

II.2. Démographie de la zone d’étude

Le recensement national de l’année 2004 estime la population de la commune rurale OUAHAT


SIDI BRAHIM à 25313 habitants, tandis que le centre Oulad BEL-LAAGUID à 13686
habitants [1].

II.3. Contexte géologique

La connaissance de la géologie du bassin versant est une étape importante. Elle nous permet de
prévoir l'influence des caractéristiques physiologiques (bioclimat, forme du terrain,
pétrographie, hydrologie, etc.) sur l’écoulement.

La géologie du terrain affecte non seulement les eaux souterraines mais aussi le ruissellement
de surface par la variation de la perméabilité des couches.

La carte géologique (figure 4) montre que le bassin versant oued LAKHAL est essentiellement
formé de terrains de faible perméabilité, les schistes et les roches volcaniques occupent la quasi-
totalité de la surface du bassin versant [2], ce qui résiste à l’infiltration des eaux de surface et
favorise l’écoulement.

Figure 4:carte géologique de la zone d’étude

14
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

II.4. Climatologie de la commune OUHAT SIDI BRAHIM :

La zone d’étude appartient à la région de Marrakech – Tensift – Al Haouz dont le climat est de
type semi-aride, les précipitations sont peu importantes toute l'année. La température moyenne
annuelle est de 19.1 °C. Il tombe en moyenne 288 mm de pluie par ans [20].

II.4.1. Température :
La température moyenne au centre Oulad BELAAGUID est de 28.0 °C, le mois d’aout est le
plus chaud de l'année. 10.7 °C font du mois de janvier le plus froid de l'année [20].

II.4.2. Précipitation :
Le mois le plus sec est celui de juillet avec seulement 3 mm, Une moyenne de 41 mm fait du
mois de mars le mois ayant le plus haut taux de précipitations [20].

II.5. Hydrologie :
Le réseau hydrographique de bassin versant oued LAKHAL prend naissance d’oued DAFLA,
il se caractérise par une faible densité, il est constitué de 4 classes selon la classification de
STRAHLER, la figure 5 montre le réseau hydrographique de bassin.

Figure 5:le réseau hydrographique d’oued LAKHAL

15
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Conclusion :
Au terme de ce chapitre, nous sommes arrivés à la mise en évidence des caractéristiques de la
zone d’étude, à savoir le climat qui semi-aride, ce qui donne des précipitations faibles, donc la
zone ne connait pas beaucoup des crues. Le terrain relativement imperméable (schistes et
roches volcaniques), offre un environnement favorable au développement de fort
ruissellement.

16
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Chapitre II : les données bibliographiques

I. Risque naturel d’inondation :


L’inondation est un risque naturel, c’est-à-dire le produit combiné d'un aléa (fortes
précipitations, crues) et d'une vulnérabilité (constructions en zone inondable). L'aléa
représente la menace potentielle d'un phénomène qui aura une certaine intensité, sur un
territoire et dans un temps défini. Il peut être :

• Climatique : tempête, cyclone, canicule, vague de froid, sécheresse

• Géologique : quand il concerne la dynamique de l’écorce terrestre comme les


séismes, les tsunamis, les volcans, les mouvements de terrain.

• Biologique : lorsqu’il s’agit par exemple d’invasions d'insectes nuisibles.

Parmi les catastrophes naturelles d'origine météorologique, hydrologique et climatologique,


les inondations sont celles qui ont le plus augmenté, derrière les températures extrêmes qui
présentent une hausse de 140% (figure 6).

Figure 6:Fréquence par type de catastrophe [21]

17
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

II. Inundations dans le monde:


La moitié des catastrophes naturelles mondiales sont des inondations. Selon la base de
données internationale sur les catastrophes EM-DAT, 2 470 crues se sont produites à l’échelle
internationale lors des vingt dernières années (1974 et 2003)(figure 7). 147 457 personnes y
ont perdu la vie et les dommages ont été estimés à 372,5 milliards de $ US.

Les
Figure 7:Nombre d'inondations par pays durant la période 1974 – 2003 [21]
inondations ne tuent pas plus que d'autres catastrophes naturelles souvent bien plus
meurtrières mais leurs victimes au sens large sont nombreuses : des personnes sont blessées,
d'autres sont évacuées ou déplacées car elles se retrouvent sans toit, les cultures sont ravagées.
Les conséquences possibles sont vastes. (figure 8)

Figure 8:Nombre total de personnes affectées par type de catastrophe [21]

18
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Les statistiques montrent que les pertes humaines et les dégâts d’inondation est en réduction
(figure 9), elles varient d’une valeur de 9550 en 1990 à 5500 en 2000, soit une baisse de 44%
environ ceci grâce à des intervention et les aménagements pour protéger les zones.

Figure 9:Nombre de morts par type de catastrophe [21]

III-Le phénomène des inondations au Maroc


Le Maroc est un pays semi-aride, cela n’empêche qu’il subit de temps à autre les grands
méfaits des inondations, en effet l’aridité favorise l’apparition de crues violentes car l’absence
de couverture végétale soutient le ruissellement aux dépens de l’infiltration.
Une lecture attentive de l’histoire climatique du Maroc montre que les sécheresses étaient
certes fréquentes et que le pays a connu même des famines. Les sécheresses sont désormais
plus longues, plus fréquentes et elles se succèdent. Mais, une sécheresse qui dure quatre
années consécutives, le Maroc ne l’a pas connu depuis le 17ème siècle. Ainsi, trois siècles
durant et jusqu’au début des années 1980, le Maroc y a été épargné. Mais en 1980 à 2000,
deux sécheresses de 4 années et une de 3 années consécutives ont lieu. Le Maroc est sûrement
en train de subir les effets d’un changement climatique dont il convient d’étudier les
conséquences. Ces sécheresses sont entrecoupées d’épisodes pluvieux parfois abondants à
l’origine de crues d’une rare violence. La neige devient rare et le ruissellement surpasse
l’infiltration. On ne finit pas de remarquer que des lits de rivière restés secs des années durant
et ayant de ce fait accueilli quelques habitats insalubres se transforment soudain en torrents

19
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

dévastateurs causant des pertes humaines et des dégâts matériels. Ces dernières années, des
inondations graves ont perturbé de façon profonde les activités économiques de certaines
régions. Des dégâts considérables à l’habitat, aux infrastructures de base et à la production
agricole ont été constatés dans les zones rurales. Des dégâts importants ont également été
enregistrés dans de nombreuses agglomérations urbaines traversées par des cours d’eau.

IV. Historique des inondations au Maroc


Le Maroc est un pays semi-aride, cela n’empêche qu’il subit de temps à autre les grands
méfaits des inondations, en effet l’aridité favorise l’apparition de crues violentes car l’absence
de couverture végétale soutient le ruissellement aux dépens de l’infiltration.

Le tableau 1 présente la date de quelques crues historiques au Maroc, qui ont provoqué des
dégâts importants, tandis que la figure 11 montre la répartition de ces derniers.
Tableau 1:Inondations subies par le Maroc lors des vingt dernières années (1999-2009) [23]

20
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 10:Carte historique de la localisation des inondations [23]


V.Typologies des crues au Maroc [23] :

V.1 Crues lentes des grands cours d’eau

Ce sont des crues générées par les grands cours d’eau (ayant un bassin versant généralement
supérieur à 10 000 km2), au moment où ils arrivent dans leurs plaines alluviales. C’est
notamment le cas des Oueds :

• Moulouya dont la superficie drainée est de 57500Km² ;

• Sebou avec un bassin versant de superficie égale à 39000Km² ;

• Oum Er Rbia avec un bassin versant de superficie égale à 34400Km² ;

• Bou Regreg avec un bassin versant de superficie égale à 9700Km² ;

Les principales caractéristiques de ces crues sont les suivantes :


• Leur montée (passage du débit de base au débit de pointe) est lente, elle est de l’ordre
d’une demi-journée à une journée ou plus.

• La durée de la crue est, en général, de deux à trois jours.

• La décrue est lente, elle est de l’ordre d’un à deux jours ou plus.

• Les volumes sont importants, de l’ordre de plusieurs centaines de millions de m3.

• Elles sont provoquées par des précipitations généralisées sur une partie importante du

21
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

bassin.

• D’origine atlantique, ces précipitations ne sont pas forcément très intenses mais durent
deux à trois jours ou plus.

• Les vitesses d’écoulement dans le lit mineur sont modérées, elles sont généralement
inférieures à 2m/s.

• Les élévations du niveau d’eau dans le cours d’eau peuvent être importantes mais lentes.

V.2. Crues rapides des affluents principaux des grands cours d’eau

Il s’agit le plus souvent de sous bassins dont la superficie est comprise entre 3.000 et 10.000
km2 ou du bassin supérieur de l’oued principal, dont les amonts des bassins sont adossés aux
reliefs du Rif ou des massifs Atlasiques. Peuvent être citées dans cette catégorie :

• Les affluents de l’oued Moulouya tels que l’oued Melloulou et l’oued Za,

• Les affluents de l’oued Sebou tels que l’oued OUERGHA et l’oued BEHT,

• Les affluents de l’oued Oum Er RBIA tels que l’oued El Abid, TESSAOUT, Lakhdar,

• Les affluents de l’oued Tensift tels que l’oued N’Fis,

• Les affluents de l’oued SOUSS tels que l’oued ISSEN,

• Les affluents de l’oued DRAA tels que l’oued DADES, OUARAZAZTE, N’Ait
DOUCHENE,

• Les affluents de l’oued ZIZ tels que l’oued RHERIS, TODGHA.

Les principales caractéristiques de ces crues sont les suivantes :

• Le temps de montée est compris entre 6 heures et 24 heures.

• La durée de la crue est de l’ordre de deux à trois jours, elle peut être éventuellement
plus longue si les précipitations persistent plus longtemps.

• Le temps de décrue est de l’ordre de la journée.

• Les temps de propagation depuis l’amont du bassin jusqu’à la confluence avec l’oued
principal sont compris entre 6heures et 12 heures.

• Les volumes écoulés sont de l’ordre d’une centaine de millions de m3 avec une vitesse
d’écoulement moyenne comprise entre 2 et 3m/s.

22
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

• L’élévation du niveau d’eau dans le lit mineur est importante.

• Ces crues peuvent causer des dégâts aux berges du cours d’eau, aux habitations situées
en bordure du cours d’eau, aux zones agricoles et aux infrastructures situées dans le lit
majeur.

• Les vitesses d’écoulement peuvent être importantes dans le lit majeur (0.5 à 1m/s).

V.3. Crues rapides des oueds côtiers

En dehors des grands bassins, précédemment cités, qui trouvent leur exutoire en mer
Méditerranée ou sur l’Océan Atlantique, un certain nombre d’oueds côtiers, plus modestes
quant à la dimension de leurs bassins versants, vont également trouver rapidement leurs
exutoires en mer ou à l’océan. Ces oueds côtiers, d’importance moyenne ont en commun deux
principales caractéristiques. Par ailleurs, ils sont issus de reliefs proches et ont des linéaires
réduits de leurs cours d’eau, ce qui leur donnent de fortes pentes et donc de faibles temps de
concentration. D’autre part, ils sont situés dans les zones les plus arrosées, les plus riches et les
plus peuplées du territoire marocain.

V.4. Crues semi rapides des moyens bassins de plaine avec écoulement en nappe

Sur les plaines situées au piémont des grands reliefs du Rif et de l’Atlas, les pentes s’atténuent

Brutalement et la capacité de transit des cours d’eau issus des hautes montagnes ou de leurs
piémonts, diminue alors fortement.

A la moindre crue, ces oueds débordent largement de leurs lits mineurs, souvent très étroits,
peu profonds et encombré par la végétation et les dépôts sauvages et s’écoulent alors dans la
plaine adjacente qui n’est pas un véritable lit majeur, au sens où elle est le réceptacle commun
des débordements de plusieurs oueds sensiblement parallèles.

V.5. Crues torrentielles des petits bassins de montagne

Elles intéressent des bassins de taille réduite situés dans les grands reliefs Rifains et Atlasiques,
caractérisés par de fortes pentes, des terrains escarpés, ravinés, dénudés, généralement
imperméables et favorablement exposées aux perturbations météorologiques et notamment
propices au développement de cellules orageuses, puisque c’est dans ces régions où on
enregistre les plus fortes pluies maximales journalières. Contrairement aux autres catégories,
ce sont souvent les crues d’été qui sont les plus violentes dans ces bassins. Les risques encourus
dans ces bassins sont d’autant plus importants qu’il s’agit de zones touristiques avec des vallées

23
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

très étroites connaissant des affluences importantes notamment en été quand les risques de forts
orages sont très importants. Parmi les bassins sujets à de telles crues, on peut citer : les hautes
vallées de l’Ourika, du Rhéraya, Zat R’Dat, Nfis, Todgha, ainsi que les vallées des oueds
Fnideq, Charâa, ZegZel à Berkane…

V.6. Crues pluviales « urbaines »

Dans cette catégorie de crues bien particulières qui concernent les communes urbanisées, il y a
li eu de distinguer entre :

• Le ruissellement pluvial proprement dit résultant directement des pluies tombées sur
le périmètre urbain et qui relève pour son contrôle du réseau d’assainissement pluvial de
l’agglomération.

• Le ruissellement pluvial périurbain généré par les précipitations sur les petits bassins
versants dominant ces centres urbains qui sont généralement d’une taille allant de 5 à 50 Km².

VI. La protection contre les inondations

Selon le Secrétariat d'Etat Chargé de l'Eau et de l’Environnement, la démarche à utiliser dans


la lutte contre les inondations se base sur trois principales démarches :

▪ Planifier pour Prévenir ;


▪ Veiller pour Prévoir ;
▪ Aménager pour Protéger ;

VI.1. Différents types de protection

Il est possible d’en atténuer les effets ou d’en diminuer la fréquence en priorité au niveau des
zones les plus sensibles et les plus exposées. Ces protections peuvent être réparties en deux
groupes : indirectes et directes.

VI.1.1. La protection directe

La protection directe consiste à intervenir directement sur le site menacé par la mise en œuvre
des actions suivantes :

− Le curage qui permet une nette amélioration des conditions d'écoulement pour donner suite à
l'élimination de tous les obstacles et les dépôts entravant l'écoulement des eaux dans le cours

24
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

d'eau. Le débroussaillage est également nécessaire à la traversée des agglomérations pour des
raisons sanitaires et en sections courantes pour diminuer la rugosité et accroître le débit.

− Le recalibrage qui permet d'élargir et d'approfondir les sections des cours d'eau pour
augmenter leur capacité d'évacuation des eaux et assurer une section mouillée répondant aux
critères de protections désirées.

− Le renforcement des ouvrages de franchissements des Oueds et modification de leurs


caractéristiques et des systèmes existants en cas de leur insuffisance (ponts, dalots, buses…).

− La réalisation de canaux permettant de régénérer le couloir initial de l'oued. Cette solution est
indispensable dans le cas où le lit de l'oued et son domaine hydraulique ont été complètement
occupé par des bâtiments ou par la voirie.

− La protection des berges qui comprend tout ouvrage visant à maintenir la stabilité des terres
en dépit de l'action de l'eau. Les berges sont en effet attaquées par des courants perturbateurs
générés par les crues. De même, les terres glissent par suite de l'infiltration de l'eau après le
retrait de la crue. La protection des berges est également nécessaire au voisinage de certains
ouvrages tels que les ponts.

− L’endiguement des oueds par la réalisation de digues qui longent le cours d'eau sur ses deux
berges. Cette opération est aisément réalisable par les ressources locales en main d'œuvre et en

matériaux. Par ailleurs, ce type de protection permet en outre de réaliser une protection
sélective. Il peut en effet être établi graduellement en commençant par mettre à l'abri, de la
plupart des crues, la partie la plus riche et la plus peuplée des zones exposées.

En contrepartie on notera que ce procédé de protection présente l'inconvénient de provoquer


une surélévation souvent notable du niveau des eaux et rend en outre plus difficile le drainage
des terrains bas.

VI.1.2 La protection indirecte

La protection indirecte, consiste à intervenir plus loin des sites menacés c'est-à-dire, à l'extérieur
du périmètre d'aménagement, en réalisant des ouvrages sur les cours d’eau responsables des
inondations par :

− La création des canaux périphériques de dérivation des eaux vers les oueds permettant de les
restituer vers des zones situées en dehors des aires à protéger. Cette déviation pourrait concerner

25
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

une partie ou la totalité des eaux d'un oued vers un autre.

− La réalisation des barrages ou seuils pour stockage et laminage des crues à l'amont des zones

menacées. Le volume et la capacité de laminage du barrage devront être optimisés de manière


à répondre au mieux à la protection envisagée.

− L’aménagement des bassins versants contre l'érosion par des méthodes biologiques ou par la
construction de seuils en gabions qui permettent la réduction des vitesses d'écoulement et le
dépôt des sédiments en amont.

VII. Lutte contre les inondations au Maroc :


Pour cerner ce problème dans sa globalité, le Secrétariat d'Etat chargé de l'Eau a mené une
étude nationale de protection des villes et centres contre les inondations (Plan National de
Lutte Contre les Inondations). Dans le cadre de cette étude, 391 sites ont été inventoriés,
visités et ont fait l'objet d'étude et d'analyse. Parmi ces sites, 50 ont été classé prioritaire.

26
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Chapitre III : Etude hydrologique


de la zone d’étude

Introduction:
L’étude de protection contre les inondations commence par l’étude hydrologique qui constitue
la base et l’étape la plus importante de la totalité de travail dont le but est la détermination des
débits de pointe pour différentes périodes de retour (10 ans,20ans,50ans ,100ans), ces débits
seront des entrées et des sources pour la simulation et la cartographie des zones inondables.

L’étude hydrologique passe par plusieurs étapes :

Premièrement la délimitation de bassin versant, puis l’extraction des caractéristiques et le


réseau hydrographique de ce dernier. Ensuite l’utilisation des différentes méthodes
empiriques pour le calcul des débits de différentes périodes de retour.

II. La délimitation de bassin versant


Le bassin versant correspond à l’ensemble de la surface droite S qui reçoit les eaux qui
circulent vers un même cours d’eau ou vers un unique point s’appelle exutoire. Cette
délimitation a pour but de déterminer les caractéristiques géométriques et topographiques de
terrain, il se fait par deux méthodes en utilisant le SIG (Système d’Information Géographique)

II .1. La délimitation Manuelle :

La délimitation manuelle (figure 11) de notre zone d’étude se fait en utilisant les quatre
topographique 1/50000 (carte topographique de MRRAKECH MDINA, la carte de
MARRAKECH GUILIZ, JBEL SARHLEF, SIDI BOU OTHMANE) télécharger à partir de
[2], en suivant les lignes de crêt ou de partage des eaux.

Les étapes de délimitation manuelle :

Téléchargement de cartes topographique ;

Géoréférencement à l’aide d’ArcGIS ;

Fusion des différentes cartes ;

Délimitation en suivant les ligne de crête ou les courbes de niveau ;

27
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 11:délimitation manuelle de bassin versant oued LAKHAL

II.2. La délimitation Automatique

Le modèle numérique de terrain : est la représentation de la topographie de terrain sous forme


vectorielle ou matricielle. En cartographie les altitudes sont habituellement représentées par des
courbes de niveaux et des points cotés.il sert de plus en plus à la description des caractéristiques
physiques des bassins versants.

La délimitation automatique se fait en utilisant deux types de modèle numérique d’élévation,


le premier issu de l’opération ALOS mené par l’agence japonaise de l’exploration spatiale
JAXA , Il s’agit d’un MNT 1 de résolution 12.5 mètres(figure 13) géoréférencé en
WGS84 [3].Le deuxième est un mnt de résolution 30 m extrait de erath explorer [4](figure
12).

1
MNT : modèle numérique de terrain.

28
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 12:modèle numérique de terrain extrait a partir de ALOS (résolution 12.5m)

Figure 13:modèle numérique de terrain extrait a partir de earth explorer (résolution 30m)

La délimitation de bassin versant et l’extraction du réseau de drainage se fait sous le logiciel


ARCGIS en utilisant les outils ArcToolbox ou Arc Hydro (figure 14), suivant la démarche
suivante (figure15) :

• Remplissage des dépressions (fill sinks ).

• Définition de sens de l’écoulement (flow direction).

• Accumulation de l’écoulement (flow accumulation).

• Définition des cours d’eau (stream definition ).

29
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

• Segmentation des cours d’eau (stream segmentation).

• Délimitation des sous bassins (catchement Grid delineation ).

• Représentation vectorielle des sous bassin (catchement polygone prossessing ).

• Réseau hydrographique (drainage line processing )

• Détermination de l’exutoire, et finalement la délimitation de bassin.

Figure 14:outils Archydro- ArcToolbox sur ArcGIS

Figure 15:les étapes de délimitation de bassin versant

30
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

La figure ci-dessus représente le résultat de délimitation du bassin oued LAKHAL.

Figure 16:la délimitation de bassin versant oued LAKHAL

II.3. Comparaison entre la méthode manuelle et automatique pour la délimitation


de bassin versant oued LAKHAL

La méthode manuelle donne une surface de bassin égal à 67.88 km²,et le périmètre vaut 52.76
km .Pour la méthode automatique la surface de bassin égal à 68.28 Km²,tandis que le périmètre
égal à 55.49Km.On remarque que les résultats des deux méthodes sont très proches .

III. Détermination des caractéristiques de bassin versant :


L’étape de délimitation de bassin versant mentionnée dans le paragraphe précédent a pour but
de déterminer les caractéristiques de bassin versant (la surface, le périmètre, la pente …) Et

31
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

d’établir les cartes de pente, hypsométrique …etc.

III.1. Caractéristiques géométriques de bassin versant oued LAKHAL :

III.1.1 La surface :
Air d’alimentation des cours d’eau et de réception des précipitations, cette surface sera
mesurée directement de logiciel ArcGIS.

S= 68.28 km²

III.1.2 Le périmètre :
Le conteur de bassin versant, il se calcul automatiquement de ArcGIS

P= 55.49Km

III.1.3. La forme :
La forme de bassin est un paramètre influence sur la réponse hydrologique de bassin versant,
en raison de temps de concentration, la forme de bassin est caractérisée par indice de
Gravelius qui définit par la relation suivante :

𝐏 ( 1)
𝐾𝐺 = √𝟐𝛑.𝐀 ≈0,28𝑃𝐴
Avec :

P : périmètre de bassin versant en Km.

A : surface de bassin.
68.28
Pour notre bassin versant 𝐾𝐺 = = 1.895
55.49

D’après les résultats, on a l’indice de forme du bassin versant est supérieur à 1 alors il a une
forme allongée, ceci favorise des faibles débits de pointe à cause du retard de l’acheminement
de l’eau à l’exutoire.

III.1.4. Le relief
Le relief de bassin versant est caractérisé par la courbe hypsométrique, qui représente la
répartition des altitudes en fonction de la surface exprimé en pourcentage.

• La courbe hypsométrique :

32
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Le tableau suivant montre une statistique des tranches d’altitude de bassin versant oued
LAKHAL
Tableau 2 :les altitudes et leurs caractéristiques :
Intervalle Surface Altitude moyenne
Surface [Km²] (Ai)Surface [%] (Ai*Hi) /A [m]
Elévation cumulé en [%] en [m]
[443-488[ 6.17 9.0 100.0 466 42.04
[488-519[ 8.84 12.9 91.0 504 65.19
[519-547[ 14.22 20.8 78.0 533 110.98
[547-577[ 9.76 14.3 57.2 562 80.29
[577-606[ 8.17 12.0 42.9 592 70.81
[606-633[ 8.27 12.1 30.9 620 75.03
[633-661[ 5.68 8.3 18.8 647 53.79
[661-693[ 3.93 5.8 10.5 677 38.94
[693-734[ 2.44 3.6 4.8 714 25.55
[734-838[ 0.81 1.2 1.2 786 9.29
Totale 68.28 100.0 0.0 571.92

793
Courbe hypsométrique
743
693
643
593
543
493
443
0.0 10.0 20.0 30.0 40.0 50.0 60.0 70.0 80.0 90.0 100.0
surface cumulé en [%]

Figure 17:courbe hypsométrique de bassin versant

Les résultats montrent que les altitudes entre 519 et 547 mètres sont les plus dominant dans
notre bassin versant (figure 17).

• Altitude maximale et minimale :


L’altitude maximale est minimale sont obtenue directement de MNT de bassin. L'altitude
maximale représente le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale considère
le point le plus bas, généralement l'exutoire. Ces deux données sont utilisées pour déterminer
la dénivelé et la pente de bassin versant. Alt max=838 m, Alt min=443m.

33
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

• Altitude médiane :
Correspond aux points dont la répartition de la surface est de 50%, pour le bassin oued
LAKHAL ALT médiane =560 m.

• Altitude moyenne :
L'altitude moyenne se déduit directement de la courbe hypsométrique, il est utilisé pour le
calcul de la pente de bassin et se calcule comme suit :

𝑨𝒊∗𝒉𝒊
𝑯𝒎𝒐𝒚 = ∑ (2)
𝑨

Hmoy : altitude moyenne du bassin [m] ;

hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau [m] ;

A : superficie totale du bassin versant [km2].

Ai : aire comprise entre deux courbes de niveau [km2] ;

Altitude moyenne de bassin d’étude est 572 m.

• Pente moyenne de bassin versant :


La pente moyenne est une caractéristique importante qui renseigne sur la topographie du
bassin. Elle donne une indication sur le temps de parcours du ruissellement direct - donc sur le
temps de concentration Tc, il se calcul comme suit :

𝟐∗(𝑯𝑴𝒀)
𝑰𝒎 = (3)
𝑳

Im : pente moyenne (m/km ou ‰),

Hmoy : altitude moyenne du bassin (m) ;

L : longueur du cours d’eau principal (Km),

Pente moyenne de bassin oued LAKHAL est une pente faible Im=4.52% ce qui montre que
notre zone est plate.

• Rectangle d’équivalence :
Le bassin versant rectangulaire résulte d'une transformation géométrique du bassin réel dans
laquelle on conserve la même superficie (figure 18) , le même périmètre (ou le même

34
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

coefficient de compacité) et par conséquent la même répartition hypsométrique. Les courbes


de niveau deviennent des droites parallèles aux petits côtés du rectangle. La climatologie, la
répartition des sols, la couverture végétale et la densité de drainage restent inchangées entre
les courbes. L et l représentent respectivement la longueur et la largeur du rectangle
équivalent.

Le périmètre du rectangle équivalent : 𝑷 = 𝟐 ∗ (𝑳 + 𝒍) (4)

La surface : 𝑨 = 𝑳 ∗ 𝒍 (5)

𝑲𝑮∗√𝑨 𝟏.𝟏𝟐 𝟐
𝑳= ∗ (𝟏 + √𝟏 − ( ) ) (6)
𝟏.𝟏𝟐 𝑲𝑮

Figure 18:rectangle d'équivalence et la carte hypsométrique de bassin versant oued LAKHAL

III.2. Le réseau hydrographique

III.2.1. Longueur de talweg :

La longueur principale : est la distance curviligne depuis l'exutoire jusqu'à la ligne de partage
des eaux (figure 19), en suivant toujours le segment d'ordre le plus élevé lorsqu'il y a un

35
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

embranchement et par extension du dernier jusqu'à la limite topographique du bassin versant.


Si les deux segments à l'embranchement sont de même ordre, on suit celui qui draine la plus
grande surface, la longueur de bassin versant oued LAKHAL est Ltalw=25.29Km.

Figure 19:la longueur de talweg de bassin oued LAKHAL

III.2.2. La pente moyenne d'un cours d'eau :


La pente moyenne du cours d'eau détermine la vitesse avec laquelle l'eau se rend à l'exutoire
du bassin donc le temps de concentration. Cette variable influence donc le débit maximal
observé.

Le calcul des pentes moyennes et partielles de cours d'eau s'effectue à partir du profil
longitudinal du cours d'eau principal et de ses affluents. Par la relation suivante :

𝚫𝑯
𝑷𝒎𝒚 = ∗ 𝟏𝟎𝟎 = 𝟏. 𝟓𝟔% (7)
𝐋

ΔH : est le dénivelé maximal de la rivière en (m) ;

L : la longueur de cour d’eau principale en [Km] ;

36
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

La pente de cour d’eau est une pente faible, ce qui donne le temps à l’eau de s'infiltrer dans le sol.

IV. Les Cartes de bassin versant Oued LAKHAL


Le traitement de modèle numérique de terrain de bassin versant oued LAKHAL sous le logiciel
ARCGIS montre que l’hypsométrie de bassin varie d’une altitude minimale de 443(m) à une
altitude maximale de 883(m) (figure 20 et 21), et une pente varie de 0 à 46% (figure 23), avec
la dominance d’une pente faible entre 0 et 8%, ce qui montre que la zone d’étude est plate.

Figure 21:MNT du bassin versant de l’Oued Figure 20:Carte hypsométrique du bassin versant

37
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 22:Carte du réseau hydrographique Figure 23:Carte des pentes du bassin versant
d’oued LAKHAL
IV. Le calcul des débits de projet :

IV.1. Le temps de concentration

La connaissance de la réponse hydrologique de bassin versant nécessite le calcul de temps de


concentration. Il est défini comme le temps nécessaire à une goutte d'eau de pluie pour
parcourir la distance depuis le point le plus éloigné à l’exutoire. Ce paramètre peut s’estimer
par des méthodes directe ou indirecte.

IV.1.1. Directe [5] :


Le temps de concentration peut être estimé en utilisant la définition d’une inondation observée
par ruissellement des eaux de pluie. La procédure est apparemment simple à mettre en œuvre.

Néanmoins, l'estimation du ruissellement directe, du point d'inflexion et de l'excès de pluie

38
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

sont généralement très difficiles. Un filtre récursif peut être utilisé pour isoler le ruissellement
direct. C’est-à-dire :
(𝟏 + 𝛃)
Qd(t) = β*Qd (t - 1) + ∗ [𝐐(𝐭) − 𝐐(𝐭 − 𝟏)]
𝟐

Avec :

Q(t) et Q (t-1) sont le ruissellement brut aux temps t et (t–1) ;

Qd(t) et Qd (t-1) sont les écoulements directs au temps t et (t -1) (quand t = 0 le ruissellement
est égal à zéro),

Β : est le paramètre du filtre récursif, les valeurs de paramètre sont présentées dans annexe.

IV.1.2. Méthode indirecte [5] :


• NRCS2
Le Calcule de temps de concentration basé sur les vitesses d'écoulement dans le plus long
chemin vers l'exutoire, requises à partir du réseau de drainage du bassin versant du MNT.

La vitesse se calcul par les formules suivant :


𝟐
𝑹𝟑
𝒗 = 𝒂 ∗ √𝑺 (8) ; 𝒗= ∗ 𝑺𝟏/𝟐 (9)
𝒏

Avec :

S : pente de cour d’eau principale.

n : coefficient de rugosité de Manning .

R : rayon hydraulique en (m).

• Formules empiriques :
Plusieurs formules empiriques estiment le temps de concentration selon les caractéristiques de
bassin versant en distingue :

- Giandotti (1934)[6]:
Cette formule adoptée pour les grands bassins versant dont la superficie varie entre 170 à
70000 km², exprimé par la relation suivante :

2
NRCS : national Research conservation service

39
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

𝟒 ∗ 𝑨𝟎.𝟓 + 𝟏. 𝟓 ∗ 𝑳
𝑻𝒄 = (𝟏𝟎)
𝟎. 𝟖 ∗ 𝑯𝟎.𝟓
Tc : est le temps de concentration (h) ;

A : est la superficie du bassin versant (km2) ;

L :la longueur du canal principal (km) ;

H :la différence entre l'élévation moyenne du bassin et l'élévation de la sortie (m).

- Kirpich (1940) [6]:


Cette formule a été développée pour les petits bassins versant dont la superficie varie entre
0,00404 à 0,453km², et dont la pente moyenne est comprise entre 3% et 10%, exprimé par la
relation suivante :

𝑳𝟎.𝟕𝟕 ∗ 𝑰−𝟎.𝟑𝟖𝟓
𝒕𝒄 = (𝟏𝟏)
(𝟓𝟐 ∗ 𝟔𝟎)
Tc : est le temps de concentration (min) ;

L : longueur du canal principal (m) ;

S la pente moyenne du bassin ;

- Bransby Williams :
La formule de Bransby Williams a été développée en 1922 pour prévenir les inondations en
Inde. Elle est basée sur l'hypothèse que le bassin versant à une forme ronde dont la superficie
est <129.5 km^2 [7][8] .

𝟎.𝟎𝟎𝟎𝟗𝟓∗𝑳
𝑻𝒄 = (12)
𝑺𝟎.𝟐 ∗𝑨

Tc : temps de concentration (heures) ;

L : longueur maximale du parcours de l'eau dans le bassin versant (m) ;

S : pente moyenne du bassin versant (%) ;

A' : surface du bassin versant (ha) ;

- Aéroport [8]

40
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

La formule Aéroport a été développée initialement pour le drainage des pistes d'aviation, mais
est utilisée couramment par les Ministères des Transports de l'Ontario et du Québec pour le
dimensionnement de ponceaux en bassins versants ayant un coefficient de ruissellement
inférieur à 0.4.

𝟎. 𝟎𝟓𝟒𝟑𝟑 ∗ (𝟏. 𝟏 − 𝑪) ∗ 𝑳𝟎.𝟓


𝑻𝒄 = (𝟏𝟑)
𝑺𝟎.𝟑𝟑

Tc : temps de concentration (heures) ;

L : longueur maximale du parcours de l'eau dans le bassin versant (m) ;

S : pente moyenne du bassin versant (%) ;

C : coefficient de ruissellement (pondéré selon la proportion des sols et des cultures) ;

- Mockus [8]

La méthode de Mockus utilise le numéro de courbe (CN) du SCS et sert de façon habituelle à
calculer le temps de concentration en milieu agricole peu pentu.

𝑳𝟎.𝟖 ∗(𝑺+𝟐𝟓.𝟒)𝟏.𝟔𝟕 25400


𝑻𝑪 = (14) ; 𝑆= − 254 (15)
𝟒𝟔𝟑𝟏𝟎𝟑∗𝒀𝟎.𝟓 𝐶𝑁

Avec :

Tc : temps de concentration (heures) ;

L : longueur maximale du parcours de l'eau dans le bassin versant (m) ;

Y : pente moyenne du bassin versant (%) ;

S : rétention maximale de l'eau sur le bassin versant (mm) CN : numéro de courbe ;

- SCS Lag [8]

La méthode du temps de décalage (Lag time) a été développée par Mockus en 1961. Elle
s'applique à une grande variété de types de bassins versants allant de secteurs forestiers pentus
à des prairies peu pentues ou des secteurs urbanisés. Elle est généralement utilisée pour des
bassins versants de moins de 810 ha. Le temps de décalage, indiqué dans l'équation,
correspond dans ce cas au délai entre le centre de masse de la pluie excédentaire et le débit de
pointe de l'hydrogramme de ruissellement. Le temps de concentration est ensuite calculé par
l’équation.

41
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

𝑳𝟎.𝟖 ∗(𝑺+𝟏)𝟏.𝟔𝟕 1000


𝑻𝑪 = (15) ; 𝑺= − 10 (16)
𝟏𝟗𝟎𝟎∗𝒀𝟎.𝟓 𝐶𝑁

Avec :

TL : temps de décalage (heures) ;

L : longueur maximale du parcours de l'eau dans le bassin versant (pieds) ;

Y : pente moyenne du bassin versant (en nombre entier) ;

- Formule de Passini [9]:


Établie pour des bassins versants ruraux de surface supérieure à 4 000ha.
𝟏
(𝑨 ∗ 𝑳)𝟑
𝑻𝒄 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟖 ∗ (𝟏𝟕)
√𝑰
tc = temps de concentration en minutes ;

S = surface du bassin versant en km2 ;

I = pente moyenne du bassin versant en% ;

L = longueur du cours d’eau principal en km ;

- Ventura [9] :

Établie pour des bassins versants ruraux de surface supérieure à 1 000h.il se calcul par la
formule suivant :

𝐒 𝟎.𝟓
𝐓𝐜 = 𝟕𝟔. 𝟑 ∗ ( ) (18)
𝐏

p :pente de bassin versant (%) ;

Tc : temps de concentration en minute ;

S : surface de bassin versant en Km² ;

- Formule de Van Te Chow (min)[10] :

Cette formule utilisée pour les bassins ruraux dont la superficie varie de (0.01 à 18.5km²) et
une pente varie de 0.0051à 0.09, il se calcule par la relation suivante :

𝑳𝟎.𝟔𝟒
𝐭𝐜 = 𝟎. 𝟏𝟔𝟐𝟐 ∗ (19)
𝒔−𝟎.𝟑𝟐

42
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

tc :le temps de concentration en (h) ;

L : longueur de cour d’eau en Km.

S : pente en (m/m).

- California :
Cette formule adéquate pour les petits bassins versant montagneux (10), la relation s’écrit :

𝟎.𝟑𝟖𝟓
𝑳𝟑
𝐓𝐜 = 𝟎. 𝟗𝟓 ∗ ( ) (𝟐𝟎)
𝑯

tc : temps de concentration

H : déférence d’altitude en m.

▪ Justification de choix de formule de calcul de temps de concentration :

Le bassin oued LAKHAL, est un bassin rural, caractérisé par une surface de 68.28 km², et une
faible pente d’ordre de 1.56%.

Les formules valables pour le calcul de temps de concentration dans notre cas sont celles de
Passini et Ventura, car La première est applicable pour les bassins ruraux de surface supérieure
à 4000 ha , tandis que la deuxième est adéquats pour les bassins ayant une surface supérieure à
1000 ha.la valeur finale de temps de concentration de bassin oued LAKHAL est la moyenne de
temps de concentration obtenue par ces deux formules (tableau 3).

Tableau 3:Résultats du calcul du temps de concentration en (min) pour le bassin oued LAKHAL

Formule TC (min)
Passini 622.104
Ventura 504.652
Moyenne 563.378
IV.2. Calcul de débit :

Le calcul du débit d’une période de retour particulière implique la connaissance d’une


certaine quantité d’informations hydrologiques, mais parfois ils sont partiellement ou

complètement incomplètes, surtout pour les petits bassins versants. Ainsi c’est selon le but
assigné à l’étude et les données hydrologiques de base disponibles qu’on choisira la méthode

43
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

de calcul des débits de projet.

IV.2.1. Les méthodes analogiques [11] :


Elles se basent sur la comparaison avec des bassins versants régionaux sur lesquels existent
des données hydrologiques, ces méthodes consistent à extrapoler le débit de projet au site non
jaugé à partir des données observées dans un bassin jaugé qui lui est hydrologiquement
comparable.

• Méthode des débits spécifiques


• Méthode régionale de Francou – Rodier.
IV.2.2. Les formules empiriques :
Les formules empiriques sont utilisables dans le cas où les données ne sont pas disponibles
plusieurs formules empirique existe dans la littérature on citera les formules suivantes :

Formules en fonction de la superficie de bassin versant :

- Formule Myer [12]:


Cette formule relie le débit décennal et la surface de bassin versant. Elle est exprimée comme
suit :

𝑸 = 𝐚 ∗ 𝐒 𝒃 (𝟐𝟏)

Q : débit décennal en m3 /s ;

S : surface du bassin versant en km² ;

a et b : coefficients de calage ;

- Formule de curpédix [12]: :

Cette formule établie une relation entre la surface de bassin versant et la pluie journalière
décennale, le débit décennal exprime par la relation suivante :

𝐏 𝟐
𝐐𝟏𝟎 = 𝐑 ∗ 𝐀𝟎.𝟖 ( ) (22)
𝟖𝟎

Avec :

Q10 : débit décennal en m3/s,

R : coefficient régional traduisant l’aptitude au ruissellement,

P10 : pluie journalière décennale non centrée en mm,

44
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

A : superficie du bassin versant en km².

En fonction de la période de retour :

- Formule Burkli-Ziegler[13]: :
Cette formule donne de bons résultats quand elle s’applique aux bassins-versants qui ne
dépassent pas 10 km2, car elle utilise la pluviométrie maximale en 1 heure, et bien Souvent le
temps de concentration est de l’ordre de l’heure pour ces bassins versants, il s’exprime par la
relation suivante :

𝑸(𝑻) = 𝟎. 𝟎𝟎𝟑𝟗 ∗ 𝑪 ∗ 𝑯(𝟏𝒉) ∗ 𝑨𝟎.𝟕𝟓 ∗ 𝑷𝟎.𝟐𝟓 (𝟐𝟑)

QT : débit maximal (en m3/s) de fréquence ;

H1h : précipitation maximale (en mm) en 1H. ;

A : surface du bassin versant (en ha).;

C : coefficient de ruissellement (tableau détaillé dans l’annexe) ;

P : pente moyenne du bassin versant (en mm/m) ;

- Formule de Mallet-Gauthier [13]:


Élaborée en Algérie, s’applique bien à l’estimation des débits des grands BV dont la
superficie dépasse 10 km², mais la fiabilité des résultats obtenus dépend de celle avec laquelle
a été approché le coefficient K intervenant dans celle-ci. Or, l’estimation de cette valeur est
pour le moins délicate. En effet, elle peut varier de 0,5 à 6. À titre d’exemple, la valeur de K
est prise égale à 0,5 en Algérie, alors qu’il a été décrété de prendre la valeur de 2 au Maroc,
après les inondations de 1996.il s’exprime par la relation suivante :

𝐐𝐓 = 𝟐 ∗ 𝐊 ∗ 𝐥𝐨𝐠(𝟏 + 𝐀 ∗ 𝐇) ∗ 𝐒 ∗ (𝟏 + 𝟒 ∗ 𝐥𝐨𝐠𝐓 − 𝐥𝐨𝐠𝐒)𝟎.𝟓 ∗ 𝐋−𝟎.𝟓 (24)

QT : Débit max (en m3/s) pour la période de retour T ;

S : Surface BV (en Km²) ;

L : Longueur du BV (en Km) ;

H : Hauteur moyenne annuelle de pluie (en m) égale à 288 pour la zone de Marrakech.

A : coefficient 20 < A < 30 (au Maroc A=20) (voir annexe)

K : coefficient de 0,5 < K < 6 (au Maroc K=2)

45
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

- Formule de FULLER I [13]

Fuller, en 1913, fut le premier à avoir introduit la notion fondamentale de débit maximum
probable Q(T) en fonction de la durée T de la période de retour, sa formule se présente sous la
forme suivante :

𝑸(𝑻) = 𝒒 ∗ (𝟏 + 𝒂 ∗ 𝒍𝒐𝒈𝑻) (𝟐𝟓)

Q : débit correspondant à une période de retour T

q : moyenne des débits maximale de chaque année durant la période d’observation .

a : coefficient variant entre 0.8 et 1.25voir annexe )

Pour les débits de pointe, Fuller propose la relation suivante :

𝟐. 𝟔𝟔
𝑸𝒑 = 𝑸 ∗ (𝟏 + ) (𝟐𝟔)
𝑺𝟎.𝟑
Avec :S :la superficie du bassin versant en Km².

La principale amélioration résultant de l’application de la formule de Fuller I est qu’elle


permet de passer d’un débit de temps de retour T, à un débit de temps de retour t :
𝑸𝑻 𝟏 + 𝒂 ∗ 𝐥𝐨 𝐠(𝑻)
=( ) (𝟐𝟕)
𝑸𝒕 𝟏 + 𝒂 ∗ 𝐥𝐨 𝐠(𝒕)

- La formule de Fuller II (13):


La formule s’applique bien à l’estimation des débits des grands BV dont la superficie dépasse
les 10 km2, mais elle conduit généralement à une surestimation des débits, exprimé par la
relation suivante :

𝟖 (𝟒∗𝑵)
𝐐𝐓 = (𝟏 + 𝐚 ∗ 𝐥𝐨𝐠(𝐓) ∗ (𝐒 𝟎.𝟖 ∗ ∗ 𝐒 −𝟎.𝟓 ) ∗ (28)
𝟑 (𝟑∗𝟏𝟎𝟎)

QT : Débit max (en m3/s) pour la période de retour T ;

S : Surface BV (en Km²) ;

a : coefficient régionale prise égale à 0.8 (voir l’annexe) ;

N : coefficient dépend de la morphologie de bassin versant prise égale 80(voir l’annexe).

46
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

- Formule de Mac – Math [13] :


Cette formule est basée sur les observations faites sur la région sud de la Californie où les
terres sont arides, généralement faisable pour les bassins versant dont la superficie inferieur à
10Km².Elle s’exprime comme suit :

𝐐𝐓 = 𝐊 ∗ 𝐀𝟎.𝟖 ∗ 𝐩 ∗ 𝐈 𝟎.𝟐𝟒 (𝟐𝟗)

Q : débit à évacuer (en l/s) ;

P : hauteur maximale (en mm) de pluie tombée en 24 h sur le bassin versant ;

A : Surface du bassin versant (en ha) ;

I : pente du bassin versant (en mm/m) ;

K : coefficient dépendant de la nature de la surface du bassin-versant compris entre 0,11 et


0,43 ;

- La formule d’Hazan Lazarevic[13] :

Dans une région de climat et de géologie homogènes, Hazan et Lazarevic proposent une
corrélation simple entre le débit et la surface du bassin versant. Elle détermine l'enveloppe des
crues millénaires probables au niveau d'une partie du Maroc.

La formule de Hazan nous permet d’estimer le débit Q (1000) par la formule suivant :

𝐐𝐓 = 𝐚 ∗ 𝐒 𝟎.𝟖 (30)

Avec : a et b sont des paramètres régionales (voir annexe) ;

Puis utilisation de la formule de Fuller I mentionné au-dessus afin d’estimer les débits de
point des différentes périodes de retour ;

IV.2.3. Formule fonction des précipitations :(pluie- débit)

- Méthode rationnelle [14]

Cette méthode n'est pas fiable que pour les petits et moyen bassins versants dont la superficie
ne dépasse pas 150km², ni montagneux ni très plats, la méthode rationnelle basée sur un
certain nombre hypothèse :

- Elle implique la constance et la répartition uniforme de la pluie sur le bassin versant.

47
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

- Elle suppose également l’homogénéité spatiale de la nature des surfaces réceptrices,


autorisant la définition d’un coefficient de ruissellement C pour le bassin.

- Elle ne prend pas en compte d’amortissement dans le transfert des écoulements,


- Elle suppose que le débit de pointe de ruissellement ne peut être observé à l'exutoire du
bassin que lorsque toute la superficie y contribue, ce qui n'est possible que si la durée de
l'averse uniforme généralisée est au moins égale au temps de concentration.

Le débit de pointe pour déférentes périodes de retour s’exprime par la relation suivante :

𝐂 ∗ 𝐈(𝐓) ∗ 𝐀
𝐐𝐓 = (𝟑𝟏)
𝟑. 𝟔
T : Période de retour ;

QT : Débit max en m3/s pour la période de retour T ;

I : Intensité de précipitation en mm/h calculé par la relation de montana :

𝐼 (𝑇, 𝑡𝑐) = 𝑎(𝑇) × 𝑡−𝑏(𝑇) (32)

A et b : coefficients de montana ;

A : est la superficie du bassin versant en km² ;

C : est le coefficient de ruissellement (voir annexe) ;

- La méthode SCS [15]:


Cette méthode développée par le département du service de conservation de sol Agricole des
etas-unis (NRCS) il permet la transformation de la pluie brute en ruissèlement et du
ruissellement en débit, il est utilisable pour des petit et moyens bassin versant. Le débit de
pointe des différentes périodes de retour s’exprime par la relation suivante :

𝟎. 𝟎𝟎𝟐𝟎𝟖 ∗ 𝑨 ∗ 𝑹
𝑸(𝒕) = (𝟑𝟑)
𝑫
+ 𝟎. 𝟔 ∗ 𝑻𝑪
𝟐
Q(T) = le débit de pointe du ruissellement (en m3/s) ;

A = aire du bassin hydrographique (ha) ;

D = la durée de la tempête (h) ;

Tc = le temps de concentration (h) ;

48
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

R = le volume de ruissellement (en mm par rapport au bassin hydrographique) se calcule par


la relation suivante :

(𝑷 − 𝟎, 𝟐. 𝑺)𝟐
𝑹= (𝟑𝟒)
(𝑷 + 𝟎, 𝟖. 𝑺)

P : Pluie en (mm) ;

(𝟏𝟎𝟎𝟎−𝟏𝟎.𝑪𝑵)
S : l'infiltration donnée par la formule 𝑺 = 𝟐𝟓, 𝟒 ∗ (35)
𝑪𝑵

CN : Curve Numbers extrait en se basant sur la carte d’occupation de sol (le tableau détaillé
dans annexe), CN=89 car il s’agit d’un sol argileux de faible perméabilité.

IV.3. Etudes statistiques


Dans le cas où l’ingénieur dispose simultanément des données de pluie et de débits, même sous
forme d'une courte série de mesures, il pourra procéder à l'analyse des relations "pluie -débit"
des événements enregistrés et mettre ainsi en œuvre des méthodes plus sophistiquées de calcul
des débits de projet, telles que les méthodes statistiques, les régressions hydro- pluviométriques
et la méthode du Gradex.

Justification de choix de formules de calcul de débit de projet

Vue à l’absence des stations de jaugeage de débit dans la zone d’étude on a estimé les débits de
point des différentes périodes de retour en utilisant les formules empiriques valables à notre cas
d’étude. Les formules choisies sont la formule de MALLET -Gautier, qui adéquate pour les
bassins versant dont la superficie est supérieure à 10km², FULLER II qui valable pour les
grands bassins versant, Hazen Lazaravic pour les régions dont le climat et la géologie sont
homogènes et la formule rationnelle et SCS qui sont utilisable pour les petits et moyennes
bassins petits et moyennes.la valeur de débit de point calculé par chaque formule est mentionné
dans les tableaux ci-dessous.

La formule de Mallet-Gautier ;

Tableau 4:les résultats des débits de pointe par la formule de maillet Gautier.
Période de retour(T) Q (10) Q (20) Q (50) Q (100)
Débit (mꝪ /s) 80.19 94.22 110.05 124.23

49
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

La formule de Fouler II ;

Tableau 5:les résultats des débits obtenus par la formule de fuller II


Période de
Q (10) Q (20) Q (50) Q (100)
retour(T)
Débit (mꝪ /s)
98.64 111.83 129.28 142.48

La formule d’Hazan Lazarevic

Tableau 6:les résultats des débits obtenus par la formule d’hazan Lazarevic
Période de
Q (10) Q (20) Q (50) Q (100) Q (1000)
retour(T)
Débit (mꝪ /s)
114.04 129.29 149.46 164.72 215.40

Rationnelle :

Utilisation de cette méthode nécessite l’estimation de l’intensité de la pluie par la formule de


montana (32), la réalisation de la carte d’occupation de sol pour estimer le coefficient de
ruissèlement.

- Réalisation de la carte d’occupation de sol.


Lors de l'utilisation d'une méthode de classification supervisée, l'analyste identifie des
échantillons assez homogènes de l'image (figure 24) qui sont représentatifs de différents types
de surfaces (classes d'information). Ces échantillons forment un ensemble de données tests.

La sélection de ces données-tests est basée sur les connaissances de l'analyste, sa familiarité
avec les régions géographiques et les types de surfaces présentes dans l'image.

L'analyste supervise donc la classification d'un ensemble spécifique de classes. Les


informations numériques pour chacune des bandes et pour chaque pixel de ces ensembles sont
utilisées pour que l'ordinateur puisse définir les classes et ensuite reconnaître des régions aux
propriétés similaires à chaque classe (figure 25) .

50
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 24:image satellite de bassin versant


oued LAKHAL Figure 25:la carte occupation de sol

Analyse de la carte occupation de sol nous renseigne que la totalité de bassin versant occupée
par un terrain nu avec un pourcentage de 96%. D’où le coefficient de ruissellent vaut 0.4 dans
notre bassin versant (voir l’annexe 1 tableau 8).

Les paramètres pour le calcul de débit par la formule rationnelle sont résumés dans les tableaux
ci-dessous.

Tableau 7:Coefficient de Montana pour les différentes fréquences de retour (source : agence de bassin
hydraulique Tensift)
Période de retour T (ans) A B
0 4.009 0.566
10 21.4 0.76
20 22.8 0.74
50 24.3 0.73
100 25.2 0.72

51
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Tableau 8:ceofficient de ruissèlement des différentes périodes de retour

Période de retour Cr (05) Cr (10) Cr (20) Cr (50) Cr (100)


Coefficient de
0.40 0.45 0.50 0.55 0.60
ruissèlements
Remarque : La variation de coefficient de ruissèlement d’une période à une autre dus à la
variation d’intensité de pluie et la saturation de sol , de sort que plus la période augmente
l’intensité aussi augmente.

Tableau 9:Les résultats d’intensité de pluie

Période de retour I (10) I (20) I (50) I (100)

Intensité (mm/h)
0.17 0.21 0.24 0.26

Les résultats de débit obtenu par la formule rationnelle comme suit :

Tableau 10:les résultats des débits obtenus par la formule rationnelle

Période de retour Q (10) Q (20) Q (50) Q (100)

Débit (mꝪ /s) 88.92 119.48 149.23 179.87

SCS :

L’estimation de débit de pointe par la méthode SCS effectué par logiciel HEC-HMS, mais avant
d’entamer les calculs, il est nécessaire de faire un ajustement statistique par logiciel Hyfran-
Plus.

• Ajustement statistique
Le traitement des données pluviométriques de la station MARRAKECH (voir annexe1
tableau11 ) fait par le logiciel Hyfran -Plus avec différentes lois probabilistes : Galton, Gumbel,
Fréchet, Gamma,log normal …ect , puis une analyse des résultats et le choix de la valeur de l’
intensité convenable en comparant les valeurs de AIC3 et BIC4 des différentes lois.

3
AIC : le caractère d’informations d’Akaike
4
BIC : Le Caractères d’informations bayésien

52
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Pluie journaliere maximale de la station


Marrakech
100
80
les pluis

60
40
20
0

2004
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002

2006
2008
2010
2012
2014
2016
années

les années

Figure 26:diagramme des donné pluviométrique de la station de Marrakech

Tableau 11:les caractéristiques de l’échantillon


Statistique de base Nombre d’observation
Minimum 9.6
Maximum 78.9
Moyen 33.4
Ecart type 14.7
Médian 31.3
Le tableau suivant présente les caractères d’informations bayésien (BIC) et d’Akaike (AIC),
utilisé pour choisir la loi convenable pour estimer les intensités pour différentes périodes de
retour.

Tableau 12:les caractères BIC et AIC pour différentes lois

Méthode BIC AIC


Gumbel (Maximum Likelihood) 373.91 370.253
Lognormal (Maximum Likelihood) 374.138 370.481
Gamma (Maximum Likelihood) 374.7 371.043
Compound Poisson/exponential distribution function (Maximum
376.161 372.504
Likelihood)
Inverse Gamma (Maximum Likelihood) 376.624 372.966
GEV (Maximum Likelihood) 377.613 372.128
3-parameter lognormal (Maximum Likelihood) 377.765 372.28
Generalized Gamma (Maximum Likelihood) 377.82 372.334
Log-Pearson type 3 (Méthode SAM) 377.83 372.344
Halphen of type A (Maximum Likelihood) 377.99 372.504
Pearson type 3 (Maximum Likelihood) 378.094 372.608
Normal (Maximum Likelihood) 384.201 380.544

53
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Analyse théorique :

Après la comparaison des valeurs de (AIC)et (BIC) des différentes lois on a conclu que la loi
de Gumbel est la loi optimale pour notre étude, car elle a une valeur minimale des paramètres
(AIC) et (BIC).

La figure suivante montre la graphe de l’ajustement statistique par la loi de Gumbel .

Les graphes de l’ajustement statistique obtenues par les lois mentionnées dans le tableau 12 ,
sont dans l’annexe 1.page 6.

Figure 27:representation graphique de l’ajustement de Gumbel de la station de


Marrakech
Les résultats de l’intensité de la pluie estimé par la loi de Gumel présenté dans le tableau
suivant :

Tableau 13:la pluie pour différent périodes de retour

Temps de retour Pluie(mm)


100 78.1
50 70.4
20 60
10 52
Ces résultats obtenus sont exploités pour estimer le débit de pointe par la méthode
SCS(tableau 14).

54
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Tableau 14:les résultats obtenus par un calcul automatique (HEC-HMS)

Période de retour
Q (10) Q (20) Q (50) Q (100)

Débit en m^3/s
63.3 79.7 101.7 118.3

• Estimation de débit de projet

Pour l’estimation de débit de projet, on a proposé de faire une moyenne pondérée des résultats
obtenus par les différentes formules empiriques utilisés.

Les formules (hazen lazervic, Fuller II) surestiment les débits de pointe, donc on a choisi de
leurs donner un coefficient égal à 1, cependant les autre formules (rationnelle, SCS, et Mallet-
Gautier) donnent des valeurs plus exactes donc on a choisi un coefficient égal à 2.

Les résultats résumés dans le tableau suivant :

Tableau 15:les résultats de débit de projet


Q (10) Q (20) Q (50) Q (100) Pondération
Méthode de Mallet Gauthier 80.19 94.22 110.05 124.23 2
Méthode de Fuller II 98.64 111.83 129.28 142.48 1
Méthode de Hazen Lazervic 114.04 129.29 149.46 164.72 1
scs automatique 63.30 79.70 101.70 118.30 2
Méthode Rationnelle 88.92 119.48 149.23 179.87 2
Moyenne pondéré 84.69 103.49 125.09 144.00

La valeur importante de débit obtenue pour la période de retour centennal, nous renseigne sur
l’importance des dégâts qui peuvent être engendrer en périodes des crues, d’où la nécessité
d’intervention pour protéger la zone.

Conclusion :
L’étude hydrologique nous permet de calculer le débit centennal à la base duquel on va faire
la simulation hydraulique avec HEC-RAS dans le chapitre suivant et dans le
dimensionnement et la proposition des aménagements.

55
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

CHAPITRE IV : Etude hydraulique de la zone


d’étude
I. Introduction :
L’objectif de l’étude hydraulique est d’estimer la fréquence des inondations et leurs
conséquences (hauteurs, vitesses) par des simulations de la propagation des crues dans le site
étudie. Une simulation hydraulique d’un modèle est un calcul, dont les résultats sont
caractéristiques du débit, de la géométrie du cours d’eau ainsi que des conditions aux limites
du modèle.

Avant de construire le modèle hydraulique, et un rappel théorique sur l’hydraulique, et une


connaissance du principe de calcul de HEC-RAS sont avéré indispensables afin de pouvoir
donner des interprétations scientifiques aux résultats trouvés.

II. Généralité sur l’hydraulique fluviale :

L'hydraulique fluviale traite essentiellement de l'écoulement à surface libre de l'eau dans


les cours d'eau naturels ou artificiels1 .Les notions d'hydraulique fluviale sont nécessaires
pour la conception, l'aménagement et la construction d'ouvrages hydraulique tels les digues,
les seuils et les déversoirs.

II.2. Régimes d’écoulement à surface libre :

II.2.1 Ecoulement uniforme


Un écoulement est dit uniforme lorsqu’il se produit dans un canal en y gardant une profondeur
constante quelle que soit abscisse X considérées.la surface du plan d’eau est parallèle à la
ligne repère, la vitesse U est constante tout le long de canal. La ligne de charge H est un droit
parallèle à la ligne repère et à la surface de plan d’eau, la pente S0de cette ligne de charge est
égale à la pente i de radier :

𝑺𝒇 = -𝒅𝑯/𝒅𝒙 = 𝒊 = -𝒅𝒛/𝒅𝒙 = -𝒅𝒉/𝒅𝒙 =S0

II.2.2 Ecoulement permanent :


L’écoulement est permanent si les vitesses moyennes et ponctuelles ainsi que la profondeur
restent invariables dans le temps en tout point dans l’espace dans toutes les directions, par
conséquent le débit est constant.

56
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

II.2.3 Ecoulement transitoire


On dit que l’écoulement est non permanent ou transitoire si la profondeur d’eau ainsi que les
autres paramètres d’écoulement varient avec le temps et par conséquent le débit n’est pas
constant.

II.2.4 Ecoulement graduellement varié


Un écoulement est dit graduellement varié si :

▪ Les hypothèses du mouvement uniforme ne sont pas vérifiées :

- Le tirant d'eau, la vitesse, la section mouillée varient d'une section à l’autre.

- La ligne de charge, la surface de l'eau et le fond du canal ne sont plus parallèles.


▪ Les hauteurs et les vitesses présentent une évolution progressive.

III. Présentation du logiciel utilisé


Pour la simulation hydraulique nous avons choisi de travailler avec le logiciel HEC-RAS
(Hydrologic Engineering Center, River Analysis System ou système d’analyse des rivières du

centre d’ingénierie hydrologique). Il a été élaboré par l’US Army Corps of Engineers, et mis
au service du public depuis 1995. C’est un logiciel de modélisation hydraulique destiné à
simuler l'écoulement dans les cours d'eau et les canaux, il est connu pour son efficacité dans
ce genre de calcul hydraulique. Le modèle utilisé jusqu'à la version 5.0 était unidimensionnel,
ce qui signifie qu'il n'existait pas de modélisation directe des variations hydrauliques dues aux
changements de forme de la section transversale. Depuis la version 5.0, il est possible de
réaliser des modélisations 1D ou 2D de la rivière et des plaines d'inondation.

Ce système permet d'analyser les débits et le niveau d’eau dans le lit des rivières et de
déterminer les zones inondables. Il intègre de nombreux moyens de saisie de données, de
composants d'analyse hydraulique, de stockage et gestion de données, d'édition de rapports
sous forme de tables et de graphiques.

III.1. Les modèles hydrauliques 1D et 2D

III.1.1 Le modèle hydraulique unidimensionnel (1D)


Lorsque les équations du mouvement sont dérivées sous une forme unidimensionnelle, on

57
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

suppose que les forces agissant sur un plan d’eau sont prédominantes dans une direction, x,
le long de la ligne médiane du canal de la rivière. Cela suppose que les forces verticales et

latérales agissant sur le plan d’eau sont faibles par rapport à la direction x, et peuvent donc
être supposées négligeables.

➢ Le model 1D est convenable dans les conditions suivantes :

• Les endroits où le flux n'a pas la tendance à se "propager" de manière significative.

• Les systèmes de canaux et de berges bien définis (le canal est délimité par de fortes
pentes, ce qui limite l'expansion latérale des flux).

• Plaines d’inondation connectées avec le flux dans le canal principal de nature


unidirectionnelle.

• Lorsque les données d'élévation ne sont disponibles qu'en qualité/quantité limitée.

III.1.2Le modèle hydraulique bidimensionnel (2D)


Lorsque les équations sont dérivées sous une forme bidimensionnelle, on suppose que les
forces agissant sur un plan d’eau sont prédominantes soit dans le sens x (le long de la ligne
médiane du canal de la rivière) et le y (latéralement à travers le canal ou la plaine inondable),
qui est la forme la plus courante pour la modélisation 2D, soit dans le x et le z (verticalement
à travers la profondeur).

➢ Le model 2D est convenable dans les conditions suivantes :

• Partout où l'on s'attend à ce que le flux s'étende.

• Zones urbanisées.

• Grandes plaines d'inondation.

• En aval des ruptures de digues.

• Études sur les zones humides.

• Études sur les lacs ou les estuaires.

• Cônes alluviaux.

III.2. Le choix de modèle hydraulique pour la simulation :

Dans le cadre de notre étude, il a été choisi de réaliser la modélisation hydraulique

58
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

avec un modèle monodimensionnel, qui est une simplification des processus réels
d’écoulement. Ce modèle est plus utilisé dans le domaine de l’ingénierie. Il est plus facile à
utiliser et moins gourmand en ressources informatiques, puisque les caractéristiques de
l’écoulement sont calculées selon une seule direction. Il représente donc moins bien la réalité,
or leur performance est satisfaisante tant que l’écoulement ne présente pas un caractère
bidimensionnel marqué. Le modèle monodimensionnel repose sur la notion de profil en
travers qui constituent les nœuds du modèle, les points de calcul.

Ce choix est justifié d’une part par le manque des données de débit en fonction de temps, car
pour effectuer une modélisation 2D ,il est nécessaire d’avoir une série des débit en fonction de
temps .D’autre part il y’ a une manque de données topographiques en grand qualité (LIDAR
par exemple) .

IV .la modélisation d’oued LAKHAL sur logiciel HEC-RAS


IV.1. Les données d’entrées pour le logiciel HEC-RAS

IV.1.1. Données géométriques


Dans la présente étude, nous avant utiliser un mnt d’une résolution de 12.5 m, afin d’extraire
la géométrie du tronçon étudié. La qualité de la modélisation dépend étroitement de la qualité
des données topographiques, c’est pour cela, la précision des mesures et la résolution sont
deux facteurs indispensables pour avoir une qualité fiable de données géométriques.

La première étape c’est la préparation des données topographiques à l’aide de l’extension


HEC-GEORAS sous Arc Gis, en se basant sur un TIN (Triangulated Irregular Network)
extrait à partir du MNT, il va être le fond topographique pour le modèle hydraulique HEC-
RAS afin de bien représenter le terrain à grande échelle (figure 29).

Figure 29:le modèle numérique de terrain de la zone d'études


transformer en tin

59
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Les étapes effectuées sont : tracé l’axe de cours d’eau (river), les lignes de berges (bank
lines), les lignes d’écoulement (Flow path centerlines) et les profils en travers (Cross
sections). (figure 30)
Les profils en travers tracé sur le MNT TIN doit respecter certaines règles pour qu’il soit
représentatif.

- ils doivent être orientées de la rive gauche vers la rive droite, vers l'aval.

- perpendiculaires à la direction de l'écoulement (en en regardant considérant toute la


gamme des événements d'écoulement).

- ils ne doivent pas se croiser.

- ils ne doivent pas s'étendre au-delà des limites du MNT.

Figure 30:La géométrie du bassin développée par HEC-GEORAS sous ARCGIS


L’étape suivante est l’exportation de fichier géométrique d’oued LAKHAL de HEC-
GEORAS vers HEC-RAS sous forme d’un fichier sdf, comme le montre la figure suivante :

60
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 31:géométrie d’oued LAKHAL sur HEC- RAS

IV.1.2. Elaboration d’un fichier écoulement

Cette étape permet d’introduire les données en relation avec l’écoulement à simuler. Vue qu’il
n’y a pas des hydrogramme des crues, on a choisi le régime d’écoulement permanent (steady
flow), la figure montre les valeurs de débit introduit dans HEC -RAS :
Tableau 16:les débits de point introduit dans HEC-RAS

IV.1.3. Condition aux limites


La modélisation des écoulements unidimensionnelles à surface libre sur logiciel HEC- RAS
se base sur la résolution numérique des équations aux dérivées partielles qui nécessitent des
conditions aux limites pour assurer la fermeture de problème (nombre des équations égal au
nombre des inconnus) ,ces conditions sont la pente en amont et la pente en aval comme le
montre la figure ci-dessous

61
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Tableau 17:les conditions aux limites d’oued LAKHAL introduit dans HEC -RAS

IV.2. Simulation

Après avoir élaboré les deux fichiers de géométrie et d’écoulement, nous avons procédé à des
tests visant l’évaluation de la stabilité du modèle.
Le programme demande d’abord de déterminer un plan, avant d’aborder les calculs.

Dès que le modèle s’apprêtait à l’utilisation, nous avons commencé la phase d’exploitation.

S’il existe des erreurs ou des dysfonctionnements affectant soit les entités géométriques (par
exemple : intersection entre deux profils en travers), soit les données de l’écoulement
(manque d’une condition limite par exemple), HEC-Ras indique dans la plupart des cas
l’emplacement exact (le code du profil en travers) du problème qu’il faut corriger. Les
résultats de simulation pour le débit centennal présenté dans les figures (32-33-34-35-36)

ci-dessous,

Figure 32:resultat de simulation d'inondation d’oued LAKHAL pour le débit centennal

62
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 33:le champ de vitesse de passage de débit centennal d’oued LAKHAL


d’écoulement

Figure 34:profil en long de cour d’eau de oued LAKHAL au passage de la crue centennale

63
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 35:exemple de section transversale de cour d'eau d’oued


LAKHAL

Figure 36:limite du champ d’inondation au droit du douar BELAAGUID

64
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

➢ Discussion des résultats


Les résultats de simulation montrent que la hauteur d’eau au niveau d’oued LAKHAL est
inférieure à 1.5 m, pour une crue centennale, cela peut être exprimé par la morphologie plaine
de cours d’eau et sa largeur importante. Cette dernière influence aussi la vitesse d’écoulement
des eaux lors des crues ( annexe 2, tableau 11).
Les vitesses d’écoulement varient entre 0.3 m/s et 3 m/s . Le nombre de

Froude 5à l’aval du bassin versant oued LAKHAL est inférieur à 1, traduisant un régime
d’écoulement fluvial.

Le champ d’inondation touche en particulier une bande de maison de douar BELAAGUID du


côté de l’oued LAKHAL. Cette bande peut atteindre 100 m par endroit (figure 40 ci-dessus)

Conclusion :
La réalisation et l’étude de la modélisation hydraulique d’Oued LAKHAL nous permettent de
faire un diagnostic de cette zone pour tout événement hydraulique. Cette simulation consiste
à calculer les hauteurs d’eau et déterminer les zones de débordement en utilisant le logiciel de
modélisation de rivières HEC-RAS qui permet de reproduire l’état de la zone naturelle à l’état
numérique. Les hauteurs d’eau calculées ainsi que la largeur de débordement feront objet d’un
dimensionnement des ouvrages de protection. Cependant dans la partie suivante on va
s’intéresser à la proposition et dimensionnement des différents schémas d'aménagements
possibles pour réduire les dégâts des inondations.

5
Nombre de Froude : est le rapport de l’énergie cinétique de liquide en mouvement et énergie
potentiel de la pesanteur ;si F<1 :régime fluviale ,F>1 :torrentielle ,F=1 :le tirant d’eau est critique .

65
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Chapitre V : Elaboration des schémas


d’aménagement

Introduction:
Après avoir recueilli les cartes des zones inondables de site OULAD BEL LAAGUID, notre
mission dans ce chapitre est de proposer les aménagements et dimensionner les différentes
variantes proposées en se basant sur le débit centennal.

Proposition des variants:


L’analyse des cartes obtenues dans le chapitre précédent après la simulation hydraulique,
montre l’existence de débordement (figure 37), cela est dû premièrement à l’importance de
débit centennal, et la non-existence d’un tracé clair de l’oued.

Figure 37:carte de zone de débordement d’oued LAKHAL

66
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Dans ce cadre on a proposé les solutions suivantes :

Premièrement faire la déviation de l’oued LAKHAL(figure 39), car il traverse des zones
habitables et, il n’a pas un trajet clair .

Figure 38:oued LAKHAL avant déviation Figure 39:oued LAKHAL après déviation

Après déviation les aménagements proposés sont les suivants :

II-1- Ouvrages de franchissement

Deux types d’ouvrages de franchissement au niveau de la rencontre d’oued et les routes (2


pistes, route provinciale RP2008), comme indiqué dans la figure 40.

67
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

OH

Figure 40:l'emplassement des ouvrages hydrauliques dans le centre oued BELLAGUID

❖ Variante 1 : dalots

Il existe différents types de dalots. On peut distinguer trois types :

Les dalots ordinaires constitués de piédroits verticaux fondés sur semelles ou radier
Et sur lesquels repose une dalle en béton armé ;
Les ponts cadres (dans lesquels la dalle, les piédroits et le radier constituent une
Structure rigide en béton armé formant donc un cadre);
Les dalots portiques (analogues aux dalots cadres, mais sans radier, les piédroits
Verticaux sont fondés sur semelles).

2
1-Radier
3
2-tablier
1
3-ailes

Figure 41:dalot de franchissement

❖ Variante 2 : buses

68
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

D’une manière générale, la « buse en béton » est définie comme étant un tuyau de gros
diamètre fabriqué en béton, rigide et économique, et qui est destiné à faire circuler des fluides.

Figure 42:buse de franchissement

II-2- Ouvrages de protection

Lors des crues la largeur de débordement de l’oued LAKHAL est très importante cela est dû à
la morphologie de cours d’eau et l’absence d’un trajet clair de ce dernier, alors pour résoudre
ce problème on a proposé les variantes suivantes (figure 42-43-44-45-46-47).

❖ Variante 1 :

Canaux trapézoïdaux à ciel ouvert en béton avec un recalibrage de lit d’oued.

Figure 43:canal trapézoïdale en béton

69
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

❖ Variante 2 :
Canaux rectangulaires en béton, avec recalibrage de lit d’oued.

Figure 44:canal rectangulaire

❖ Variante 3 :

Recalibrage de lit d’oued en section trapézoïdale, avec compactage des talus par des
plaques vibrantes et la mise en place d’une bande enrochement au niveau du dalot pour
le protéger contre l’affouillement.

Figure 45:canal trapézoïdale

❖ Variante 4 :

Aménagement rectangulaire en gabion ;

70
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 46:section rectangulaire en gabion

Figure 47:emplacement des canaux sur oued LAKHAL

Dimensionnement des ouvrages :


III.1. : pré -dimension :

Le dimensionnement hydraulique a pour objectif de déterminer les caractéristiques


géométriques et hydrauliques des ouvrages en vue d’écouler un débit centennal. Pour ce

71
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

dimensionnement nous utiliserons la formule de Manning Strickler6.

𝟐
𝑸 = 𝑲 ∗ 𝑹𝟑 ∗ 𝑰𝟏/𝟐
Avec :
k : est le coefficient de Strickler (m1/3/s) ;

Rh : rayon hydraulique ;

I : pente (m/m).

Cette méthode nous permet de déterminer une section économique, dite section
hydrauliquement favorable mais la résolution analytique se complique plus qu’on éloigne de la
géométrie rectangulaire, il nécessite une solution itérative. D’où utilisation de logiciel flow
master qui nous permet d’estimer différentes caractéristiques d’ouvrage (la pente, longueur,
profondeur, vitesses …) ;

III.1.1. Dalot :
Dans l’optique d’évacuer le débit centennal obtenue à partir de l’étude hydrologique (Q (100)
=150mꝪ/ s) on a opté 6 dalot de largeur 3m et de profondeur 3m ,la figure suivante montre les
résultats obtenues par flow master ;

Tableau 18:les caractéristiques de dalot

Roughness Coefficient 0.015

Channel Slope 0.003 m/m

Normal Depth 2.5 m

Height 3.0 m
Bottom Width 3.00 m
Discharge 26.23 m³/s

Flow Area 7.5 m²

Wetted Perimeter 8.0 m

Hydraulic Radius 0.9 m

Velocity 3.50 m/s

Froude Number 0.706

Figure 48:la coupe transversale de dalot

72
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

• Épaisseur du tablier-piédroit-radier (e) :


D’après le guide de conception SETRA traitant les ponts cadres et portiques, l’
épaisseur est obtenue par l’expression : e = sup (0,30 ; L/32 + 0,125), L =3 m :

e=0.3m.

𝐿 = 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒 ;

𝑒 = 𝑒𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟, 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒r ;

III.1.2 Buses en béton armé :


En se basant sur équation de Manning on a estimé 13 buses de diamètre 2000mm et
d’épaisseur 25 cm pour évacuer le débit centennal, les caractéristiques de la section exprimé
dans le tableau suivant :

Tableau 19:caractéristique de buse en béton

Roughness Coefficient 0.015

Normal Depth 1.8 m

Diameter 2 000.0 mm

Discharge 11.53 m³/s

Channel Slope 0.007 m/m

Flow Area 3.0 m²

Wetted Perimeter 5.0 m

Hydraulic Radius 0.6 m


Figure 49:la coupe transversale de buse
Velocity 3.87 m/s

Froude Number 0.785

Flow Type Subcritical

III.1.3. Canal trapézoïdale en béton :


Le tableau suivant montre les dimensions nécessaires des canaux trapézoïdaux en béton pour
lutter contre le débordement d’eau en périodes de crues ;

73
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Tableau 20:caractéristiques géométriques de la section

Roughness Coefficient 0.015


Normal Depth 2.8m
Left Side Slope 1m/m
Right Side Slope 1m/m
Bottom Width 14m
Discharge 150m³/s
Flow Area 47m²
Wetted Perimeter 21.9m
Hydraulic Radius 2.1m
Figure 50:la coupe transversale de la section
Velocity 3.19m/s
Froude Number 0.657
Flow Type Subcritical

• Épaisseur du radier (e) et voile de canaux trapézoïdaux :


L’épaisseur de radier et de voile sont obtenue par l’expression suivante :

e = h/12 ;h= 3m ;

e=300/12=25cm.

Avec e : épaisseur du voile ou radier et h : hauteur du remblai,

III.1.4 Canal rectangulaire en béton :


Le tableau suivant résume la géométrie d’un canal rectangulaire pour un débit centennale
d’ordre de 150 m^3/s.

Tableau 21:caractéristiques géométriques de la section rectangulaire

Roughness Coefficient 0.015

Normal Depth 2.6m

Bottom Width 20m

Discharge 150m³/s

Channel Slope 0.001m/m

Flow Area 52m² Figure 51:la coupe transversale de canal rectangulaire

74
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Wetted Perimeter 25.2m

Hydraulic Radius 2.1m

Velocity 2.88m/s

Flow Type Subcritical

• Épaisseur du radier (e) et voile des canaux rectangulaire :

L’épaisseur de radier et de voile sont obtenue par l’expression suivante


e = h/12 ;h= 3m ;
e=300/12=25cm.
Avec e : épaisseur du voile ou radier et h : hauteur du remblai,
III.1.5. Canal trapézoïdale en argile :
Les dimensions de la section de recalibrage résumé dans le tableau suivant :

Tableau 22:caractéristiques géométriques de la section

Roughness Coefficient 0.025


Normal Depth 2.5m
Left Side Slope 1m/m
Right Side Slope 1m/m
Bottom Width 20m
Discharge 150m³/s
Flow Area 56.3m²
Wetted Perimeter 27.1m Figure 52:coup transversal de la section

Hydraulic Radius 2.1m


Velocity 2.67m/s
Velocity Head 0.36
Flow Type Subcritical

III.1.5. Canal rectangulaire en gabion :


Le tableau suivant exprime la géométrie d’une section rectangulaire en gabion optimale pour
lutter contre la crue centennale

75
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Tableau 23:caractéristiques géométriques de la section

Roughness Coefficient 0.041


Normal Depth 2m
Bottom Width 28m
Discharge 150m³/s
Channel Slope 0.006m/m
Flow Area 56m²
Wetted Perimeter 32m
Hydraulic Radius 1.8m
Velocity 2.68m/s Figure 53:coup transversal de la section

Froude Number 0.605

III.2. Ferraillage et dimensionnement de dalot et canaux

• Hypothèses de calcul.
Tous les calculs sont établis suivant les prescription et norme donnés dans les documents
suivants :

✓ BAEL 91 modifié 99

✓ Fascicule 62 titre V

Avec les caractéristiques des matériaux suivants :

Béton :
• Résistance du béton a la compression à 28 jours 𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑃𝑎

• Résistance du béton a la traction à 28 jours 𝑓𝑡28 = 2.1𝑀𝑃𝑎

• Poids volumique du béton 𝛾𝑏 = 25 𝑘𝑁/𝑚3

• Contrainte admissible dans le béton 𝑓𝑏𝑢 = 17 𝑀𝑃𝑎

• Contrainte limite du béton 𝜎𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28 = 15𝑀𝑃𝑎

76
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Acier :
• Limite élastique FE 500 = 500 MPa ;

• Fissuration peu préjudiciable ;

Remblai :
• Remblai d’accès en gravier : 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3, épaisseur :50 cm

• Coefficient de poussée des terres : ka=0.333

• Angle de frottement interne du sol 𝜑 = 38°

Les Charges appliquées sur le dalot :

• Poids propre des éléments.

Selon CPC Fascicule 61, Titre II, classe 2

• Véhicule type : Véhicule d'axe longitudinal parallèle à la chaussée, formé par quatre
charges de 80 kN

• Surcharge uniforme avec effet sur le tablier : 6.65 kN/m²

• Surcharge uniforme avec effet sur le piédroit gauche : 9.81 kN/m²

• Surcharge uniforme avec effet sur le piédroit droit : 9.81 kN/m²

Les charges appliquées sur le canal :

• Le poids propre des éléments.

• Poussé de terre sur les viols ;

• La charge hydrostatique (poussé d’eau).

Dalot :

Le ferraillage de dalot et effectué en utilisant logiciel cypecad, les résultats obtenus sont
détaillés dans les figures suivantes( 54-55-56)

77
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 54:vue 3D de dalot modélisé par logiciel CYPCAD

Figure 55:ferraillage de la section de dalot

Figure 56:ferraillage des murs en ailes

Canaux

Le dimensionnement des canaux rectangulaire et trapézoïdaux effectué en utilisant


logicielRobot- Structural -Analyse, les résultats obtenus sont présentés dans les figures
suivantes ( 57-58-59-60) :

78
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

- Canal rectangulaire

Figure 57:modélisation de canal rectangulaire sur logiciel robot

Figure 58:feraillage de radier

- Canal trapézoïdale

Figure 59 :la modélisation de canal trapézoïdale sur logiciel robot

79
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 60:le coup transversal de ferraillage de radier

Conclusion :
Le choix de la variante final nécessite une comparaison technico-économique, c’est le but de
chapitre suivant.

80
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Chapitre VI : Etude comparative

I. Introduction :
Dans optique de choisir la variante optimale pour protéger notre site d’étude, on a effectué une
comparaison technique et économique entre les différentes variantes.

II. Etude technico-économique :


II.1. Etude technique :

• Ouvrages de franchissement :
Dans le but de choisir la variante convenable pour le franchissement des routes, on a effectué
une étude comparative des paramètres suivantes ; la vitesse écoulement et largeur de calibrage
(tableau 24).

Tableau 24:les caractéristiques des ouvrages de franchissement.


Ouvrage Dalot Buse
Nombre 6 13
Épaisseur 30cm 25cm
Vitesse 3.50 m/s 3.87 m/s
Largeur 20 m 29 m
D’après la comparaison des résultats obtenues on a conclu que le choix optimal est les dalots,
due à la non-disponibilité d’avoir un élargissement important de lit d’oued à cause d’occupation
de sol et propriété de terrain, et la vitesse d’écoulement d’eau dans les dalots est plus faible par
rapport à celui des buses, cela réduit le problème d’affouillement.

• Ouvrages de protection :

Le tableau suivant représente les caractéristiques des différentes variantes :

Tableau 25:les caractéristiques des ouvrages de protection.

Ouvrage CTB7(V1) CRB8(V2) CTA9(V3) CRG10(V4)


Épaisseur (cm) 25 25 25 25
Vitesse écoulement m/s 3.19 2.88 2.67 2.68

7
CTB : canal trapézoïdal en béton ;
8
CRB : canal rectangulaire en béton ;
9 CTA: canal trapézoïdal en argile ;
10
CRG : canal trapézoïdal en gabion ;

81
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Largeur de recalibrage 20 20 26 28

Analyse des résultats montre que le choix optimal à notre étude est (CRB) et (CTB), de sorte

que les deux variantes nécessite une largeur de recalibrage disponible dans le zone d’étude.

• La modélisation des variantes retenues sur HEC RAS

La position des ouvrages hydrauliques de franchissement et de protection est la même pour


les deux variantes (figure 61), ce qui diffère c’est la géométrie des canaux.

OH

Figure 61:la position des ouvrages de protection et franchissement pour la varinte 1 et 2.


- Variante 1 : les dalots et les canaux rectangulaires

Les figures suivantes représentent les résultats de simulation hydraulique sous HEC RAS des
ouvrages de franchissement (dalots), et des ouvrages de protection (canaux
rectangulaires)(figures 61-62-63-64-65).

82
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 62:le profil en long de l’écoulement sous la variante 1

Figure 63:la coupe transversale du canal rectangulaire sur HEC-RAS

Figure 64:vue 3D de la variante 1

83
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 65:vitesse d'écoulement des eaux dans la variante


- Variante 2 : les dalots et canaux trapézoïdaux :
Les figures suivantes représentent la modélisation des ouvrages de franchissement (dalots) et
ouvrages de protection (canaux trapézoïdaux) sur logiciel HEC -RAS (figures67-68-69

Figure 66:profil en long de l’écoulement en présence de la variante 2

84
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

Figure 67:vue 3D de l’écoulement en présence des ouvrages

Figure 68:la variation de la vitesse d'écoulement sous la variante 2


Interprétation des résultats :
D’après les résultats obtenus pour les deux variantes on a conclu que les deux sont convenables
techniquement, car elles permettent d’évacuer le débit centennal sans avoir un débordement, et
elles n’nécessitent pas une largeur de creusement importante. La vitesse ne dépasse pas 4.5m/s
pour les deux variantes.

85
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

II .2 Etude économique :

• Ouvrage de Franchissement :
Estimation de cout des deux types d’ouvrage présenté dans le tableau suivant :

Tableau 26:étude économique des ouvrages de franchissement

prix totale
Ouvrage Désignation Unité quantité prix totale
unitaire(DH) (DH)
Volume déblais m³ 2765.76 40 110630.4
Volume de béton
m³ 64 700 44800
DALOT propreté
Volume de béton m³ 608.58 1100 669438
Ferraillage Kg 10428.37 17 177282.29 1002151
Volume deblai m³ 2662.4 40 106496
BUSE
Volume de béton m³ 1102.14 1100 1212354 1318850
L’analyse de tableau montre que le cout des bues est supérieur à celui de dalot, donc la variante
optimale techniquement est économiquement c’est le dalot.

• Ouvrage de protection

Tableau 27:étude économiques des ouvrages de protection


Totale en
Ouvrage Désignation Unité Quantité Prix unitaire Prix totale
DH
Volume déblai m³ 12094.02 40 483760.8
Volume de béton m³ 5464 700 3824800
CTB
Volume de béton arm m³ 14791.84 1100 16271024
Ferraillage Kg 41322.4 17 702480.8 21282065.6
Volume déblai m³ 33059.58 40 1322383.2
Volume de béton m³ 5464 700 3824800
CRB
Volume de béton arm m³ 17108 1100 18818800
Ferraillage Kg 62378.4 17 1060432.8 25026416
Etude de prix montre que les canaux trapézoïdaux sont plus économiques donc le choix final
sera les canaux trapézoïdaux avec les dalots.

Conclusion :
Le choix d’une variante nécessite une étude technique et économique, en tenant compte les
exigences environnementales tel que la disponibilité de terrain, les aménagements futurs de la
zone …etc.

86
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

CONCLUSION GENERALE
Compte tenu de l’importance des dégâts engendrés par les récentes inondations au Maroc, il est
indispensable de déployer des efforts et d’investir dans la prévention des risques d’inondation.

Dans ce projet de fin d’étude, l’objectif principal fut l’étude de la protection du centre Oulad
BEL-LAAAGUID contre les inondations.

Le premier chapitre concerne la détermination des caractéristiques de la zone d’étude à savoir


le climat qu’est semi-aride, avec des faibles précipitations. Le sol se compose des schistes avec
des roches volcanique, alors le terrain est relativement imperméable ce qui offre un
environnement favorable au développement de fort ruissellement.

Le chapitre suivant concerne l’étude hydrologique au cours de laquelle on à délimiter le bassin


versant oued LAKHAL par deux méthodes une manuelle en utilisant les cartes topographiques
d’une échelle 1/5000, et l’autre automatique sous le logiciel ARCGIS en employant un MNT
de 12.5 m de résolution. Les résultats des deux méthodes sont très proches, la surface de bassin
vaut 68 km², et le périmètre égal 55.49 Km. D’après ces deux paramètres l’indice de forme est
supérieur à 1 donc le bassin a une forme allongée. La pente moyenne de bassin est 4.52%, ce
qui montre que la zone d’étude est plate, tandis que la pente moyenne de cours d’eau égal à
1.52%. le but de ce chapitre c’est le calcul de débit de point qui nécessite le calcul des
paramètres de bassin ainsi que le temps de concentration ,ce dernier a été calculé par les
formules de PASSINI et VENTURA ,car elles sont plus adéquats a notre bassin ,Tc vaut
563.378min.

Après avoir effectué une recherche sur les formules empiriques, les formules de Malliet
GAUTIER, FULLER II et HAZEN LAZERVIC, ont été choisis. Le débit de point centennal
avec lequel on va dimensionner les ouvrages hydrauliques égal à 144 m³/s.

Ce qui suit c’est l’étude hydraulique de la zone d’étude. La modélisation hydraulique effectué
sur le logiciel HEC RAS avec un modèle unidimensionnel .la simulation donne les zones
inondables au centre Oulad BELAAGUID, donc les zones habitables touché par l’inondation
.pour résoudre ce problème des inondations dans cette zone on a élaboré quatre schémas

D’aménagements. En tenant compte les exigences de terrain tel que la non-disponibilité d’une

87
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

grande largeur, on a choisi deux variantes, la première c’est trois dalots comme ouvrages de
franchissement avec des canaux rectangulaires comme ouvrage de protection. Pour les dalots
deux traverse deux pistes, ils ont une largeur de 20 m, une hauteur de 3m et une longueur de
10m, l’autre traverse la route provincial 2008, il a une largeur de 12 m, une hauteur de 3 m, et
une longueur de 12 m, et les canaux avaient une largeur de 20 m et une hauteur de 3 m. La
deuxième variante c’est trois dalots et des canaux trapézoïdaux, les dalots ont les mêmes
dimensions que la première variante, tandis que les canaux trapézoïdaux ont une largeur de
sommet égal à 20 m et une largeur de fond égal à 14 m. La modélisation des deux variantes
sous le logiciel HEC RAS montre que la vitesse d’écoulement des eaux dans les deux variantes
est presque la même, elles sont valables techniquement car on a pas de débordement dans la
zone .Alors pour choisir la variante la plus optimale on a fait une comparaison économique ,au
bout de laquelle on a trouvé que la deuxième variante est plus économique.

Bibliographie

88
PROTECTION CONTRE LES INNONDATIONS

[1]. Recensement général de la population et de l'habitat 2004. [En ligne] [Citation : 05 05


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90
ANNEXES :

Sommaire :
Annexe1 : étude hydrologique

Annexe 2 : étude hydraulique

Anexe3 : aménagement

Annexe 4 : estimation de cout


Liste de tableau :
Tableau 1: les caractéristiques de bassin versant oued LAKHAL 3
Tableau 2: le temps de concentration de oued lakhal 3
Tableau 3:debit estimé par méthode maillet gautier 3
Tableau 4:les valeurs de paramètre régional N 4
Tableau 5:les valeurs de coefficient régional a 4
Tableau 6:le débit retenue par la méthode Fuller II 4
Tableau 7:les paramètre a et b en fonction de region 4
Tableau 8: les valeurs de débit par la formule de hazzan lazaravec 5
Tableau 9:pluviométrie de la station de Marrakech 5
Tableau 11:les caractéristiques de enchantions 6
Tableau 12:intensité des différentes périodes 7
Tableau 13:les valeur de CN 9
Tableau 14:les valeurs des paramètres de montana 10
Tableau 15:intensité estimée 10
Tableau 16:ceofficient de ruissellement 10
Tableau 17:debit de point pour diffèrent période de retour 11
Tableau 18:resultat obtenue après la simulation 13

Liste des figures :


Figure 1:les résultats d’ajustement ............................................................................................. 7
Figure 2:debit pour T=10 ans ..................................................................................................... 7
Figure 3:debit pour T=20 ans ..................................................................................................... 8
Figure 4:debit pour T=50 ans ..................................................................................................... 8
Figure 5:debit pour T=100 ans ................................................................................................... 9
Figure 6 les coup transversale de oued après simulation.......................................................... 13
Figure 7:canal trapézoïdale en argil.......................................................................................... 14
Figure 7:canal trapézoïdale en argil.......................................................................................... 14
Figure 8:canal trapézoïdale en béton ........................................................................................ 14

1
Figure 8:canal trapézoïdale en béton ........................................................................................ 14
Figure 9:canal rectangulaire ..................................................................................................... 14
Figure 9:canal rectangulaire ..................................................................................................... 14
Figure 10:canal rectangulaire en gabion ................................................................................... 14
Figure 10:canal rectangulaire en gabion ................................................................................... 14
Figure 11:ferraillage de tablier ................................................................................................. 14
Figure 11:ferraillage de tablier ................................................................................................. 14
Figure 12:vue en plan de dalot ................................................................................................. 14
Figure 12:vue en plan de dalot ................................................................................................. 14
Figure 13:ferrailage des ailes .................................................................................................... 14
Figure 13:ferrailage des ailes .................................................................................................... 14
Figure 14:le chargement appliqué sur dalot suivant y .............................................................. 14
Figure 14:le chargement appliqué sur dalot suivant y .............................................................. 14
Figure 15:ferraillage de radier .................................................................................................. 14
Figure 15:ferraillage de radier .................................................................................................. 14
Figure 16:le chargement appliqué sur dalot suivant X ............................................................. 14
Figure 16:le chargement appliqué sur dalot suivant X ............................................................. 14
Figure 17:vue 3D de ferraillage ................................................................................................ 14
Figure 17:vue 3D de ferraillage ................................................................................................ 14
Figure 18:faraillage de la section.............................................................................................. 14
Figure 18:faraillage de la section.............................................................................................. 14
Figure 19:vue 3D de ferraillages de mur .................................................................................. 14
Figure 19:vue 3D de ferraillages de mur .................................................................................. 14
Figure 20:vereffecation effectué par logiciel............................................................................ 14
Figure 20:vereffecation effectué par logiciel............................................................................ 14
Figure 21:quantité de béton et de ferraillages pour dalots ....................................................... 14
Figure 21:quantité de béton et de ferraillages pour dalots ....................................................... 14
Figure 22:données introduit dans logiciel pour ferraillé dalots ................................................ 14
Figure 22:données introduit dans logiciel pour ferraillé dalots ................................................ 14
Figure 23:coupes des sections transversales après la mise en place des canaux rectangulaire 14
Figure 23:coupes des sections transversales après la mise en place des canaux rectangulaire 14
Figure 24:les coupes des sections transversales après la mise en place des canal trapézoïdales
.................................................................................................................................................. 14
Figure 24:les coupes des sections transversales après la mise en place des canal trapézoïdales
.................................................................................................................................................. 14
Figure 25:vue 3D des canaux trapézoïdaux.............................................................................. 14
Figure 25:vue 3D des canaux trapézoïdaux.............................................................................. 14
Figure 26:profil en long avec les ouvrages ............................................................................... 14
Figure 26:profil en long avec les ouvrages ............................................................................... 14

2
Chapitre 1 : étude hydrologique (annexe 1)
I. Les caractéristiques de bassin versant

Les caractéristiques de bassin versant extrait après délimitation de bassin versant sous logiciel
ARCGIS (tableau1)
Tableau 1: les caractéristiques de bassin versant oued LAKHAL
N° Longueur Largeur
Superficie Périmètre Longueur Alt Alt Dénivelée Pente Pente IC IC
ou Equiv Equiv
(Km²) (Km) (Km) max min (m) (%) (m/m) Gravelius Horton
Nom (Km) (Km)
BV1 68.28 55.49 25.29 838 443 395.0 1.56 0.016 25.26 2.70 1.895 0.1067
II. Le temps de concentration

Tableau 2: le temps de concentration de oued lakhal

t
Superficie Périmètre Longueur Dénivelée Pente Tc - Ventura Moyenne
N° ou Nom tc-passini retenu
(Km²) (Km) (Km) (m) (m/m) (min) (min)
(h)
BV1 68.28 55.49 25.29 395 0.0156 622.434257 504.920285 563.677 9.395
III. Te calcule de débit de point

Estimation de débit de point est effectué par différente formules empiriques dont les
caractéristiques comparables à notre bassin (tableau 3,
III.1. Maillet gautier

MALET-GAUTHIER QT = 2*K*log(1+A*H)*S*(1+4*logT-logS)^0,5 /L^0,5


H= 288 QT : Débit max(en m3/s) pour la période de retour T
K= 2 S : Surface BV (en Km2 )
Domaine d'application L : Longueur du BV (en Km)
H : Hauteur moyenne annuelle de pluie (en m)
BV > 1 Km² A : coefficient 20 < A < 30 (au Maroc A=20)
K : coefficient de 0,5 < K < 6 (au Maroc K=2)

Tableau 3:debit estimé par méthode maillet gautier

Superficie Longueur
Bassin versant H (mm) Q(10) Q(20) Q(50) Q(100)
(Km²) (Km)
BV1 68.28 25.29 288 80.19 94.22 110.05 124.23
III.2. Fuller II

FULER II QT = (1+a*logT)*(S^0,8+8/3*S^0,5)*4/3*N/100
3
a= 0.8 QT : Débit max(en m /s) pour la période de retour T
2
N= 80 S : Surface BV (en Km )
Domaine a : coefficient 0,80 < a < 1,2 (évent. 2 pour le Nord)
d'application

3
BV > 10 Km² 3 < a < 3,5 pour les oueds sahariens
K : coefficient régional

Tableau 4:les valeurs de paramètre régional N

Valeures du coeficient N
80 pour la plaine
85 régions accidentées
100 en montagne

Tableau 5:les valeurs de coefficient régional a


Valeur de a Régions
0.7 à 0.8 Régions humides
0.8 à 2 Régions arides
3 à 3.5 Oueds sahariens

Tableau 6:le débit retenue par la méthode Fuller II

Superficie
Bassin Pente (%) N Q(10) Q(20) Q(50) Q(100)
(Km²)
BV1 68.28 1.562 80 98.64 111.83 129.28 142.48
III.3. Hazzen lazaravic

HAZAN LAZAREVIC : Q=a*S^b

a= 9.38

b= 0.742

Tableau 7:les paramètre a et b en fonction de region

Valeures des coeficient a et b


Région Pluviometrie a b
Rif central 1000 1300 15.55 0.776

Rif occidental 800 1000 9.78 0.793

Rif oriental 600 800 7.58 0.808


700 900 14.94 0.636
Moyen Atlas
500 700 13.51 0.613
KARST 400 500 13.47 0.587

Haut Atlas Saharien 200 400 9.38 0.742

4
Tableau 8: les valeurs de débit par la formule de hazzan lazaravec

Bassin Superficie
a b Q(10) Q(20) Q(50) Q(100) Q(1000)
versant (Km²)

BV1 68.28 9.380 0.742 114.04 129.29 149.46 164.72 215.40

III.4. Scs
III.5. Ajustement statistique

Ajustement statistique effectué par logiciel hyfran plus :


Tableau 9:pluviométrie de la station de Marrakech

pjmax années
66 1973 17.4 2000
36.2 1974 22.2 2001
30.9 1975
20 1976 31.7 2002
30 1977 33.3 2003
28 1978 21.2 2004
27.7 1979 35.8 2005
16.2 1980 20.9 2006
44.1 1981 29.2 2007
9.6 1982 38.4 2008
38.9 1983 39.8 2009
30 1984 32.9 2010

38.6 1985 15.5 2011


21.6 2012
39.9 1986
46.6 2013
34 1987
58.9 2014
42.1 1988
61 2015
23.4 1989
13.5 2016
66.9 1990
33.7 2017
26.7 1991
23.6 2018
22.2 1992
25.8 1993
78.9 1994
32.8 1995
46.9 1996
32.3 1997

5
29.8 1998 Tableau 10:les caractéristiques de enchantions
21.7 1999 Basic statistics Number of observations
Minimum 9.6
Maximum 78.9
Mean 33.4
Standard deviation 14.7
Median 31.3
Coefficient of variation (Cv) 0.439
Skewness coefficient (Cs) 1.18
Kurtosis coefficient (Ck) 4.09

6
Figure 1:les résultats d’ajustement

Tableau 11:intensité des différentes périodes


Temps de Standard Confidence interval
retour q XT(mm) deviation (95%)
100 0.99 78.1 6.72 60 82.4
50 0.98 70.4 5.85 56 75.7
20 0.95 60 4.69 50.1 66.2
10 0.9 52 3.83 45 58.4

III.6. Estimation de débit par hec -hms

Pour estimer le débit par méthode scs, on a besoin des résultats de tableau 12

Subbasin "Subbasin-1" Results for Run "10 nas "


0

4
Depth (mm)

12

16

20
70

60

50

40
Flow (cms)

30

20

10

0
00:00 12:00 00:00 12:00 00:00
21Apr2022 22Apr2022
Ru n:10 nas Elem en t:Subbas in-1 R es ult:Preci pitation
Ru n:10 nas Elem en t:Subbas in-1 Res ult:Preci pitation Los s
Ru n:10 nas Elem en t:Subbas in-1 R es ult:Outflow
Ru n:10 nas Elem en t:Subbas in-1 R es ult:Bas efl ow

Figure 2:debit pour T=10 ans 7


Subbas in "Subbas in-1" Res ults for Run "20ans"
0

Depth (mm)
10

15

20

90
80
70
60

Flow (cms) 50
40
30
20
10
0
00: 00 12: 00 00: 00 12: 00 00: 00
21A pr2022 22A pr2022
Ru n :2 0 a n s Ele m e n t:Su b b a s in -1 Re s u lt:Pre cip ita tio n
Ru n :2 0 a n s Ele m e n t:Su b b a s in -1 Re s u lt:Pre cip ita tio n L o s s
Ru n :2 0 a n s Ele m e n t:Su b b a s in -1 Re s u lt:Ou tflo w
Ru n :2 0 a n s Ele m e n t:Su b b a s in -1 Re s u lt:Ba s e flo w

Figure 3:debit pour T=20 ans

Subbasin "Subbasin-1" Results for Run "50ans"


0
5
Depth (mm)

10
15
20
25
30
120

100

80
Flow (cms)

60

40

20

0
00:00 12:00 00:00 12:00 00:00
21Apr2022 22Apr2022
Ru n:50ans Elem ent:Subba s in-1 Res u lt:Precipitation
Ru n:50ans Elem ent:Subba s in-1 Res u lt:Precipitation Los s
Ru n:50ans Elem ent:Subba s in-1 Res u lt:Ou tflow
Ru n:50ans Elem ent:Subba s in-1 Res u lt:Bas eflow

8
Figure 4:debit pour T=50 ans
Subbasin "Subbasin-1" Results for Run "100ans"
0
5

Depth (mm)
10
15
20
25
30
120

100

80
Flow (cms)

60

40

20

0
00:00 12:00 00:00 12:00 00:00
21Apr2022 22Apr2022
Run:100ans El em ent:Subbasi n-1 Resul t:Preci pi tati on Run:100ans El em ent:Subbasi n-1 Resul t:Preci pi tati on Loss
Run:100ans El em ent:Subbasi n-1 Resul t:Outfl ow Run:100ans El em ent:Subbasi n-1 Resul t:Basefl ow

Figure 5:debit pour T=100 ans

Tableau 12:les valeur de CN

9
III.7. Méthode rationnelle :

QT = C*I(T)*A/3.6

T : Période de retour
QT : Débit max en m3/s pour la période de retour T
I : Intensité de précipitation en mm/h
A : est la superficie du bassin versant en km².
C : est le coefficient de ruissellement.
III.7.1. Estimation de l’intensité :

Tableau 13:les valeurs des paramètres de montana


Coefficient de Montana pour les différentes
fréquences de retour.
Période de retour T (ans) a b
0 4.009 0.566
10 21.4 0.76
20 22.8 0.74
50 24.3 0.73
100 25.2 0.72

Tableau 14:intensité estimée


Tc(h) Valeur
BV Tc min I(05) I(10) I(20) I(50) I(100)
Prise

BV1 9.39 563.68 0.11 0.17 0.21 0.24 0.26

Tableau 15:ceofficient de ruissellement


Valeures du coeficient C
Couvertur
e Morfologie Pente S. gros. (1) Ar.-limon (2) Argile (3)
Presq. plat 0-5 0.10 0.30 0.40
Bois
(1) Ondulé 5 - 10 0.25 0.35 0.50
Montange 10 - 30 0.30 0.50 0.60
Paturage (2) Presq. plat 0-5 0.10 0.30 0.40

Ondulé 5 - 10 0.15 0.36 0.55

Montange 10 - 30 0.22 0.42 0.60


Culture
(3) Presq. plat 0-5 0.30 0.50 0.60

Ondulé 5 - 10 0.40 0.60 0.70

Montange 10 - 30 0.52 0.72 0.82

10
Tableau 16:debit de point pour diffèrent période de retour
P .R
Q(10) Q(20) Q(50) Q(100)

Debit
88.92 119.48 149.23 179.87

III.8. Débit final retenu :

Q(10) Q(20) Q(50) Q(100)


Méthode de Mallet Gauthier 80.19 94.22 110.05 124.23 2
Méthode de Fuller II 98.64 111.83 129.28 142.48 1
Méthode de Hazen Lazervic 114.04 129.29 149.46 164.72 1
Méthode SCS autom 63.30 79.70 101.70 118.30 2
Méthode Rationnelle 88.92 119.48 149.23 179.87 2
DMYEN SIMPLE 89.02 106.90 127.94 145.92
moyenne pondéré 84.69 103.49 125.09 144.00

11
Annexe 2 : étude hydraulique
Les résultats de simulation

12
Figure 6 les coup transversale de oued après simulation

Tableau 17:resultat obtenue après la simulation

13
Annexe 3 : proposition des aménagements
I. Pre dimension

Figure 7:canal trapézoïdale en argil


Figure 9:canal trapézoïdale en béton

Figure 8:canal trapézoïdale en argil


Figure 10:canal trapézoïdale en béton

Figure 13:canal rectangulaire en gabion Figure 11:canal rectangulaire

Figure 14:canal rectangulaire en gabion Figure 12:canal rectangulaire

II. Dimension et ferraillage :

14
Dalot :

Figure 15:ferraillage de tablier Figure 17:vue en plan de dalot

Figure 16:ferraillage de tablier Figure 18:vue en plan de dalot

Figure 19:ferrailage des ailes

Figure 20:ferrailage des ailes

15
Figure 23:ferraillage de radier

Figure 24:ferraillage de radier

Figure 25:le chargement appliqué sur dalot suivant X Figure 21:le chargement appliqué sur dalot suivant y

Figure 26:le chargement appliqué sur dalot suivant X Figure 22:le chargement appliqué sur dalot suivant y

Figure 29:faraillage de la section


Figure 27:vue 3D de ferraillage

Figure 30:faraillage de la section


Figure 28:vue 3D de ferraillage

16
Figure 31:vue 3D de ferraillages de mur

Figure 32:vue 3D de ferraillages de mur

Figure 33:vereffecation effectué par logiciel

Figure 34:vereffecation effectué par logiciel

Figure 35:quantité de béton et de ferraillages pour dalots

Figure 36:quantité de béton et de ferraillages pour dalots

17
Figure 37:données introduit dans logiciel pour ferraillé dalots

Figure 38:données introduit dans logiciel pour ferraillé dalots


III. Ferraillage des canaux :

18
• Canaux rectangulaire

• canaux trapézoïdaux

19
IV. Simulation hydraulique après insertion des ouvrages :

Figure 39:coupes des sections transversales après la mise en place des canaux rectangulaire

Figure 40:coupes des sections transversales après la mise en place des canaux rectangulaire

20
Figure 41:les coupes des sections transversales après la mise en place des canal trapézoïdales

Figure 42:les coupes des sections transversales après la mise en place des canal trapézoïdales

Figure 43:vue 3D des canaux trapézoïdaux

Figure 45:profil en long avec les ouvrages


Figure 44:vue 3D des canaux trapézoïdaux

Figure 46:profil en long avec les ouvrages

21
Annexe 4 : Estimation de cout des variantes
prix
ouvrage designation unité quantité prix toltale totale (dh)
unitaire(dh)

volume deblai m^3 2765.76 40 110630.4

volume de béton prepreté m^3 64 700 44800


DALOT
volume de béton m^3 608.58 1100 669438

feraillage kg 10428.37 17 177282.29 1002151

volume deblai m^3 2662.4 40 106496


BUSE
volume de béton m^3 1102.14 1100 1212354 1318850

ouvrage designation unité quantité prix unitaire prix toltale totle en dh

volume deblai m^3 12094.02 40 483760.8

volume de béton m^3 5464 700 3824800


CTB
volume de béton arm m^3 14791.84 1100 16271024

feraillage kg 41322.4 17 702480.8 21282065.6

volume deblai m^3 33059.58 40 1322383.2

volume de béton m^3 5464 700 3824800


CRB
volume de béton arm m^3 17108 1100 18818800

feraillage kg 62378.4 17 1060432.8 25026416

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