Projet Interdisciplinaire

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Ministère d’enseignement supérieur et universitaire


UNIVERSITE NOUVEAUX HORIZONS

PROJET INTEDISCIPLINAIRE :

Dirigé par : Mr. KONGOLO KITALA


PROMOTION : L2 GENIE CIVIL
Présenté par : TSHIBANGU KALALA PIERRE
LUBAMBA LWABA ESPOIR
NGWEJ SHIKU GLOIRE
BANZE MUKANGALA DAMIEN
SUMBANGA TSHUMBA GAINS
KAHONGO MASANGU JOSUE

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ANNEE ACADEMIQUE: 2021-2022
I. TABLE DE MATIERE

I. TABLE DE MATIERE .......................................................................................................................... 1


II. REMERCIEMENTS............................................................................................................................. 3
III. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 4
IV. DONNEES GEOGRAPHIQUES DU SITE ET QUELQUES NOTION SUR L’ASSAINISSEMENT ............. 5
VI.1. DONNEES GEOGRAPHIQUES DU SITE ...................................................................................... 5
VI.1.1. Situation géographique du site ........................................................................................... 5
VI.1.1.1. Localisation et présentation ....................................................................................... 5
VI.1..1.2. Climat ................................................................................................................... 6
VI.2. QUELQUES NOTION SUR L’ASSAINISSEMENT ............................................................................. 7
VI.2.1. Assainissement ................................................................................................................... 7
VI.2.2. Evacuation des eaux ............................................................................................................. 7
VI.2.2.1. Les eaux de ruissellement ............................................................................................. 7
VI.2.2.2. Les eaux usées ............................................................................................................... 8
VI.2.3. Systèmes de drainage des eaux ........................................................................................... 9
VI.2.4. Les ouvrages hydrauliques de drainage ............................................................................... 9
VI.2.5. Conception d’un réseau de drainage et méthodes de dimensionnement des ouvrages ...... 10
VI.2.5.1. Conception d’un réseau d’assainissement.................................................................. 10
VI.2.5.2. Les caractéristiques des agglomérations .................................................................... 10
VI.5.3. Les contraintes techniques ............................................................................................ 11
VI.2.5.4. Dimensionnement des ouvrages .................................................................................... 11
VI.2.5.4.1 Définition et caractéristique ..................................................................................... 11
V. RECOLTE DES DONNEES TECHNIQUES DU SITE ET CONCEPTION DU RESEAU DE DRAINAGE ....... 13
VII.1. Etude géodésique et topographique du site ........................................................................... 14
VII.1.1. Délimitation du bassin et identification du sens d’écoulement des eaux ........................ 14
VII.1.1.1. Surface (A) du Bassin .................................................................................................. 15
VII.1.1.2. Pente moyenne du Bassin .......................................................................................... 16
VII.1.1.3. Coefficient de débit du bassin (ϕ) .............................................................................. 16
VII.1.3. Conception et configuration du réseau ................................................................................ 17
VII.2. Etudes de précipitations .......................................................................................................... 19
VII.2.1. Détermination de l'intensité des précipitations ............................................................... 19
VII.2.1.1. Calcul du temps de concentration ............................................................................. 19
VII.2.1.2. Sélection de la période de retour .............................................................................. 20
VII.2.1.2. Calcul de l’intensité des pluies ................................................................................... 20
VII.2.2. Détermination du coefficient d’inégale répartition .......................................................... 21

1
VII.2.3 Évaluation du débit des effluents ...................................................................................... 21
VIII. LE DIMENSINNEMENT ............................................................................................................... 24
VIII.1. Critères de dimensionnement ................................................................................................ 24
Pente ..................................................................................................................................................... 26
VII.2. Méthode de calcul.................................................................................................................... 26
VIII.3. Calcul des sections .............................................................................................................. 27
VIII.4. Collecteurs tertiaires .......................................................................................................... 27
IX. CONCLUSION ............................................................................................................................. 31

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II. REMERCIEMENTS

Tout d'abord, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont, de près ou de loin,
participé à élaboration de ce projet. Premièrement. Nous remercions premièrement les autorités
académiques de l’UNH et tous nos enseignants pour leur engagement et dévouement à notre
formation scientifique. Nous ne nous manquerons pas de citer le Professeur Emérite Ir.
KONGOLO KITALA PIERRE, l’Ass. MUHAMED ainsi que l’Ass. MWILA, pour le temps et
l’attention qu’ils ont accordés à ce travail. Il sera ingrat de notre part si nous ne remercions pas
le PhD. ODON MUSINBI, le PhD. ESTIME M. ainsi que le Cc. TSILULU pour leurs différents
cours. Notre pensée se tourne également vers tous nos amis et compagnons de bataille. A vous
tous les héros dans l’ombre dont nous n’avons pas pu citer les noms, nous disons merci pour
tout.

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III. INTRODUCTION

De l’apparition de l’homme sur la terre l’eau joue un rôle très important dans la vie et
l’évolution de celui-ci, car elle est l’une des ressources qu’il exploite au mieux pour son bien-
être. Elle est utilisée dans tous les domaines, et dans celui du génie civil elle est utilisée comme
élément de construction ou exploitée dans l’aménagement du territoire. Mais cet élément
naturel peut se présenter comme un danger pour l’homme et ses œuvres parce qu’il est de fois
difficile à contrôler surtout sur le plan de la quantité des venues d’eau.

Dans le cadre du cours de projet interdisciplinaire, nous nous sommes donnés la tâche
d’identifier les principales artères de la zone allant ; de Faustin (Mashinga) au second marché
du quartier Maïsha, de là à rivière Karavia et de la rivière à la route de contournement. Dans le
but de connaître la cause du disfonctionnement du réseau existant et au cas où il n’existe pas
créer un réseau de canalisation. Pour ce faire, une étude topographique de la zone et une
estimation du débit des venues d’eau, passant la délimitation des bassins versant seront
nécessaires. Ces données collectées seront exploitées pour concevoir le réseau de drainage des
eaux de ruissellement et le dimensionnement des ouvrages qui constitueront ce réseau.

Le quartier Maïsha est l'un des multiples quartiers de la commune Annexe, qui a son tour est
l'une de des communes de la ville de Lubumbashi. Située dans une zone tropicale précisément
dans la province du haut-Katanga, cette position l'expose à des multiples pluies avec comme
conséquence l'inondations des rues et avenues après des averses. A cela s'ajoute aussi un
manque d'entretien ou une absence des égouts dans le quartier Maïsha qui connaît un croisement
démographique, rencontrant les difficultés d'évacuation des eaux. C'est dans ce contexte que ce
projet a été réalisé.

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IV. DONNEES GEOGRAPHIQUES DU SITE ET QUELQUES NOTION SUR
L’ASSAINISSEMENT

L’assainissement est un domaine qui est pris en sandwich entre l’environnement et le


génie civil, parce qu’elle vise d’une part à assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux
pluviales et usées ainsi que leur rejet dans les exutoires naturels sous des modes compatibles
avec les exigences de la santé publique et de l’environnement et d’autre part il s’applique à
assurer la protection des ouvrages et des personnes face à une certaine intensité des venues
d’eau suite aux modifications apportées sur l’environnement par les constructions qui y sont
érigées. C’est dans cette optique que nous essayerons, dans ce chapitre, de parler du site sur
lequel nous avons travaillé et de certaines notions de l’assainissement.

VI.1. DONNEES GEOGRAPHIQUES DU SITE

VI.1.1. Situation géographique du site

VI.1.1.1. Localisation et présentation

La ville de Lubumbashi a comme coordonnées géographique : Longitude 27°15’ –


27°40’ Est. Située dans une zone tropicale, elle est subdivisée de sept commune dont :
Kamalondo, Kampemba, Kenya, Lubumbashi, Ruashi ainsi que la commune annexe sur
laquelle portera l’objet de notre travail. Parlant de la commune annexe notre travail est
principalement zoné dans une partie du quartier Maisha, allant de Faustin (Mashinga) au second
marché, de là à rivière Karavia et de la rivière à la route de contournement.

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image 1:ville de Lubumbashi

image 2:Quartier Maisha

VI.1..1.2. Climat
Situé dans une zone ou le climat est tropical sec de pluie qui s’étant d’Octobre à Mars
et de la saison sèche qui, elle va d’Avril à Septembre, soit 6 mois par saison. Profitant ainsi
d’un climat subtropical, cette partie de la province du Katanga est couverte par une forêt claire

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et de quelques savanes à herbes longues et de fois une végétation basse du type steppe dans
les hauts plateaux. Notre site bénéficie aussi de tous ces caractères climatiques, car elle se
trouve bien dans cette zone.

VI.2. QUELQUES NOTION SUR L’ASSAINISSEMENT

VI.2.1. Assainissement

L’assainissement est une branche de l’environnement, qui cherche à offrir à l’homme


un environnement plus abordable afin de lui éviter des nuisances et des maladies liées à un
milieu malsain. De ce fait il comporte différents domaines d’activités qui entre en jeux tels que :
l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, l’évacuation des déchets solides et des excréta
et le traitement de tous ces éléments. Dans ce travail, il ne s’agira pas de traiter tous ces aspects,
mais uniquement l’évacuation des eaux, parce que comme nous l’avons dit, sur notre site, c’est
la gestion de l’eau de ruissellement qui cause vraiment problème.

Dans un milieu quelconque, l’eau peut être une des causes primordiales de dégradation :
météoriques, superficielle ou souterraine, ou des ouvrages de génie civil (routes, bâtiments) si
celle-ci n’est pas bien canalisée. Les problèmes liés à l’eau peuvent surgir en tout point, survenir
à tout moment et paraître délicats parce que l’eau, sous ses différentes formes, est difficilement
quantifiable et prévisible (Van, 1981). Ainsi, il serait nécessaire de connaître sa nature avant de
lui donner une issue, afin d’éviter les inondations et la pollution dans un milieu.

VI.2.2. Evacuation des eaux

Pour pouvoir assurer une bonne évacuation des eaux, afin de garantir la santé des personnes
ainsi que la protection de leurs biens en leur offrant un environnement sain, et de préserver le
milieu naturel, il est important de connaitre les eaux que nous voulons évacuer. Les eaux à
traiter sont généralement divisées en deux : nous avons d’une part les eaux de ruissellement et
d’autre part les eaux usées.

VI.2.2.1. Les eaux de ruissellement

Tous les eaux qui peut de provenir des précipitations atmosphérique (pluies) sont
appelées eaux ruissellement, mais à ces eaux s’assimilent aussi celles qui provient des eaux
d’arrosage et de lavage des voies publiques et privées. Après ruissellement sur les chaussées où

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dans les caniveaux ; ces eaux, souvent chargées des gaz dissous et des matières en suspension
et en solution lors de la tombée des pluies, se chargent également des produits non
fermentescibles (sables, abrasion des chaussées, huiles, graisses), ainsi que des produits
organiques. La qualité de ces eaux dépend du caractère des agglomérations (rural, urbain,
industriel, etc.) et cela influe sur le choix du système d’évacuation de ces eaux et de leur exutoire
(cour d’eau, océan, …).

VI.2.2.2. Les eaux usées

Les eaux usées sont d’une manière générale les eaux déjà utilisées dans les différentes
activités humaines, qui peut être soit domestiques (comprenant les eaux de ménages et les eaux
vannes), soit industrielles (constituées de tous les rejets correspondant à une utilisation autre
que domestique).

Ces eaux contiennent souvent des matières minérales et surtout des matières organiques.
Celles provenant des industries ont une composition chimique et minérale variée suivant la
nature de l’industrie et leur utilisation. C’est ainsi que ces eaux ont besoin d’un traitement avant
leur évacuation vers le milieu naturel, afin de minimiser la pollution de l’environnement
(Colombet, 2002).

Toutes ces eaux doivent être canalisée et évacuées dans le but de protéger l’Homme, ses
biens, ainsi son environnement. La récolte et l’évacuation de ces eaux passent par un système
de drainage.

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VI.2.3. Systèmes de drainage des eaux

Il existe plusieurs systèmes de drainage des eaux qui sont classés en deux grands groupes
(Colombet, 2002 ; Anonyme, 1997) :

 Les systèmes fondamentaux qui comprennent les systèmes séparatif, unitaire et mixte
;
 Les systèmes secondaires qui incluent le système pseudo-séparatif et le composite.

VI.2.4. Les ouvrages hydrauliques de drainage


Il existe plusieurs types d’ouvrage d’évacuation des eaux, remplissant différentes
fonctions suivant le genre de drainage que l’on choisit. Nous essayerons d’en évoquer quelques-
uns tel que :

 Les fossés : Ce sont des ouvrages d’écoulement établis à ciel ouvert. Ils sont visitables
et curables et peuvent être couvert ou à surface libre. Souvent, ils sont en terre, en
maçonnerie ou en béton. Ils peuvent avoir une forme triangulaire, rectangulaire ou
trapézoïdale. On distingue en général deux types de fossés ; les fossés latéraux (ou
longitudinaux) et les fossés de garde (ou extérieure).
 Les buses et les dalots : Ce sont des ouvrages permettant l’évacuation des eaux d’un
côté vers un autre à travers une chaussée ou une voie ferrée et relient les fossés latéraux
(Van, 1981 ; Colombet, 2002)
 Les avaloirs : Ce sont des ouvrages de garde qui peuvent être en béton, en acier en fonte
ou en PVC, souvent couvert d’une grille. Ils sont destinés à recueillir les eaux de
ruissellement ou de nettoyage des sols avant de les envoyer dans les canalisations. On
en retrouve dans la voirie, placés le long des rues et dans les constructions, sous le
plancher et sous les descentes d’eau de toiture.

Tous ces ouvrages ne sont pas placés d’une manière quelconque. Ils doivent se retrouver
dans un réseau afin de communiquer entre eux dans le but d’évacuer les eaux ver l’exutoire
voulu et éviter la stagnation. Ils doivent aussi avoir des dimensions qui leurs permettront de
bien jouer leur rôle dans l’évacuation des toutes les eaux de ruissellement et éviter les
inondations et la destruction des ouvrages dans une zone. Tout cela se fait par la conception
d’un réseau de drainage qui devra remplir certaines conditions.

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VI.2.5. Conception d’un réseau de drainage et méthodes de dimensionnement des
ouvrages
VI.2.5.1. Conception d’un réseau d’assainissement

L’assainissement d’une agglomération est un problème trop complexe pour se prêter à


une solution uniforme et relever des règles rigides. Il est commandé par de nombreux facteurs
qui peuvent conduire à des conclusions contradictoires entre lesquelles un compromis est à
dégager. Ainsi, pour définir le réseau d’évacuation des eaux, il est nécessaire d’analyser les
différents facteurs qui influent sur la conception de ce dernier. L’analyse de ces facteurs conduit
à étudier les éléments qui suivent (Anonyme, 1997).

Voici les différentes données naturelles du site qui ont permis à analyser :

 La pluviométrie de la région qui est un facteur essentiel dans la conception d’un réseau,
car souvent c’est l’évacuation des eaux pluviales qui détermine les caractéristiques
hydrauliques des ouvrages de collecte ;
 La topographie, elle est souvent imposée par la nature et joue un rôle important parce
qu’il s’agira d’évacuer les eaux aussi rapidement que possible. Ainsi, l’évacuation sera
plus aisée que le terrain présentera des pentes plus importantes, mais cela ayant une
conséquence sur la vitesse d’écoulement ;
 L’hydrographie et le régime des nappes souterraines, qui permettent de faire un
choix sur l’exutoire des eaux à évacuer, tout en tenant compte de leur qualité afin
d’éviter toute pollution ou contamination ;
 La géologie, souvent nécessaire pour les ouvrages importants qui doivent être exécutés
en souterrain.

VI.2.5.2. Les caractéristiques des agglomérations

Ici, nous pouvons retenir :

 La nature des agglomérations, qui passe par le type des activités humaines qui y sont
organisées (domestiques ou industrielles) et du type d’aménagement (zone rurale,
touristique, urbaine ou d’urbanisation nouvelle) ;
 L’importance de l’agglomération, il s’agit de connaitre le type d’équipement que nous
rencontrons dans la zone (routes, habitat, voie ferrée, etc.) ;

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 Le mode d’occupation du sol, il nous permet de déterminer la quantité et la qualité des
eaux en passant par le coefficient d’occupation de sol qui détermine le type de
ruissellement ;
 L’assainissement en place, il est important de connaitre le type de drainage existant dans
une zone afin de prévoir des branchements, des ramifications et de modifications

VI.5.3. Les contraintes techniques

L’assainissement impose aussi des exigences dans la conception d’un réseau, liées aux
problèmes environnementaux :

 Les conditions de transport des eaux, tenant compte de la nature des eaux (effluents
d’origine domestique ou industrielle) afin d’éviter toute nuisance et y adapter un type
de drainage ;
 Les problèmes d’exploitation, qui doivent tenir compte des moyens en personnel et en
matériel qui seront nécessaires pour assurer l’exploitation et le contrôle des installations
que l’on projette de réaliser.

A tout ceci, il faudrait ajouter des données relatives au développement futur de l’agglomération.
Toutes ces analyses permettent d’effectuer un bon choix sur le système de drainage et d’établir
un bon réseau d’évacuation des eaux, qui par la suite sera dimensionné afin d’évacuer les eaux
de la zone et éviter toute stagnation et tout ruissellement désordonné conduisant à des maladies,
des inondations et à la destruction des ouvrages.

VI.2.5.4. Dimensionnement des ouvrages

VI.2.5.4.1 Définition et caractéristique

Le bassin versant est une surface élémentaire hydrauliquement close, c’est-à dire qu’aucun
écoulement de l’extérieur n’y pénètre et tous les excédents de précipitation s’y évaporent ou
s’écoulent vers un exutoire. Géographiquement, il correspond à l’unité de surface sur laquelle
se base l’analyse du cycle hydrologique de l’eau (Labore, 2008).

Un bassin versant est souvent caractérisé par : - sa superficie (en hectare ou en m 2) ;

 Sa pente moyenne (en % ou en m/m) ;

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 Son coefficient de ruissellement qui tient compte de la nature, de la couverture et de
l’occupation du sol ;
 Sa forme (allongement lié au temps de concentration des précipitations).

Il existe plusieurs méthodes de dimensionnement des ouvrages d’assainissement qui passe


par la délimitation des bassins versants, l’évaluation des effluents et le calcul des ouvrages.

Après plusieurs études, les hydrauliciens ont donné différentes méthodes de calcul
permettant d’évaluer le débit d’eaux de pluie. Nous avons :

 La méthode générale ;
 La méthode rationnelle ou traditionnelle ;
 La méthode linéaire ;
 La méthode de Caquot ;
 La méthode de Nonclercq.

Nous parlerons dans la suite de la méthode générale que nous utiliserons par la suite, vu
que les autres méthodes présentent une certaine complexité et/ou une insuffisance.

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V. RECOLTE DES DONNEES TECHNIQUES DU SITE ET CONCEPTION
DU RESEAU DE DRAINAGE

La présente règle de l’art de notre travail décrit les principales caractéristiques du drainage des
routes, du choix des variantes de conception, et de l’entretien des réseaux routiers. Elle a pour
but d’aider les municipalités à gérer tous les éléments du drainage des routes, c.-à-d. la
planification, la conception, la construction, la gestion de l’actif ainsi que l’entretien et la
réhabilitation, tout en tenant compte des facteurs locaux d’ordre économique, environnemental
ou social.

La présente règle de l’art traite des facteurs pris en compte au moment de l’élaboration du réseau
de drainage d’une route, aussi bien rurale qu’urbaine, en suivant un certain nombre d’étapes de
planification, de conception et de mise en œuvre. Les règles de l’art relatives à la conception
technique des routes et du drainage des routes font appel à trois ressources fondamentales et
essentielles, notamment :

 Des connaissances et des compétences techniques solides ;

 Les manuels de référence ou les lignes directrices techniques appropriés ; et

 La prise en charge d’outils d’analyse et d’évaluation.

Un drainage des routes bien conçu peut faire réaliser d’importantes économies dans les
domaines de l’entretien et de la réhabilitation. Les méthodes de conception de routes dont la
mise en œuvre est moins coûteuse ont ordinairement tendance à être de moins bonne qualité et
manquent de durabilité ; les réhabilitations ou les remplacements sont alors plus fréquents.
Quand on réduit les dépenses en immobilisations, on doit s’attendre à devoir consacrer des
sommes plus importantes à l’entretien que lorsqu’on construit un réseau routier plus durable et
de meilleure qualité. Pour obtenir le meilleur rapport qualité-prix, il faut absolument concevoir
le drainage de la route selon la méthode du coût complet sur le cycle de vie, qui prend en compte
les coûts de conception, de construction, d’exploitation, d’entretien, de réhabilitation et de
reconstruction de la route, et permet de choisir une solution équilibrée.

Les règles de l’art présentées dans le présent document traitent des six étapes nécessaires de la
planification, de la conception et de la mise en œuvre de variantes de conception de routes. Il
s’agit de la planification, de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien,
du contrôle de la qualité, de la surveillance et de l’évaluation, et de la réhabilitation. Il faut tenir

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compte d’un certain nombre de questions ou de points clés pendant l’exécution des diverses
étapes.

Ce sont :

 Le plan de drainage global (c.-à-d. la nécessité de mettre en place des réseaux majeurs
ou mineurs, la nécessité de gérer les eaux pluviales) ;

 Le choix des critères de drainage ;

 Le besoin d’un réseau de drainage ouvert ;

 Le drainage du revêtement/drainage de l’emprise ; et

 La conception de la structure de la chaussée.

VII.1. Etude géodésique et topographique du site

Les études géodésique ou topographie ont pour but de déterminer les caractéristiques de la
surface d'un terrain, et dans le cas d'un projet renouvelable, elles permettent de vérifier si
l'implantation de tous ses éléments est viable, en obtenant à la fois l'altimétrie et la planimétrie
de la zone étudier

Les études de topographie ont pour but de déterminer les caractéristiques de la surface d’un
terrain, et dans le cas d’un projet renouvelable, elles permettent de vérifier si l’implantation de
tous ses éléments est viable, en obtenant à la fois l’altimétrie et la planimétrie de la zone étudiée.
De plus, ils servent de base au développement de l’ingénierie de détail dans les domaines civil,
mécanique et électrique, permettant d’obtenir une maquette numérique de terrain en 2D et 3D.

VII.1.1. Délimitation du bassin et identification du sens d’écoulement des


eaux

Un bassin versant est généralement délimité par les lignes de crête et les talwegs montré dans
la (Image 3), suivant les courbes de niveau. C’est ainsi que l’identification de notre bassin, nous
ramène à faire un choix judicieux parce qu’il n’est pas subdivisé en plusieurs sous-bassins ; et
dans notre cas nous avons juste un seul bassin. Pourquoi ? Suivant l’écoulement des eaux on
ne remarque presque pas les directions d’écoulement des eaux dans plusieurs sens différents

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sur nos régions de surface ; c’est ainsi que nous nous appuyons sur un seul bassin qui déverse
ses eaux dans la rivière Karavia.

image 3: Délimitation du bassin versant

VII.1.1.1. Surface (A) du Bassin

Les superficies de notre bassin ont été déterminées à partir de fichiers électroniques de plans de
site compilés avec le logiciel AutoCAD 2021, un logiciel de dessin assisté par ordinateur. Grâce
à la fonction "Surface", qui est une fonction de mesure géométrique, nous avons pu obtenir la
surface du bassin. Cette caractéristique nous permet de façonner la surface le long de la limite
du dessin, nous donnant ainsi sa valeur.

1. Bassin

Nous avons trouvé une surface totale de 4715045,24 m² = 471,504524 ha

15
VII.1.1.2. Pente moyenne du Bassin

Elle est donnée par la relation suivante :

𝒊𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆=𝑯
𝑳

H : la dénivelée totale

L : la longueur du chemin hydraulique

H = 1264 – 1223 = 41 m 𝒊moyenne = 41


= 𝟎,𝟎𝟏𝟖𝟐 𝒎/𝒎
2250

L = 2250 m

VII.1.1.3. Coefficient de débit du bassin (ϕ)

Les coefficients de ruissellement varient selon les propriétés de la surface du sol, la pente du
terrain et le type d'utilisation des terres. Ainsi, puisque nous sommes dans une zone résidentielle
(maison), nous prendrons un coefficient de ruissellement suivant les zones bâties et supposons
un coefficient de débit de 0,9 pour le bassin versant.

Tableau 1: Caractéristique du bassin

A (ha) 𝒊𝒎𝒐𝒚 (𝒎/𝒎) ϕ


Bassin
471,504524 0,0182 0,9

II.1.2. Identification du déversoir

Les eaux évacuées du site doivent être dirigées vers le milieu naturel (ruisseaux, rivières,
etc.) ou vers des endroits où l'infiltration est possible, appelés drains. Le point de notre
déversoir est situé au point le plus bas de la zone d'étude notamment vers la rivière Karavia.

16
image 4: Identification du déversoir

VII.1.3. Conception et configuration du réseau

Notre site ne dispose d'aucun réseau de drainage efficace ni moins une ancienne implantation
coloniale. De ce fait, le devoir de l’Etat Congolais accompagné du ministère des infrastructures
ainsi que de l’Urbanisme est la mise en œuvre d’une nouvelle configuration de drainage pour
pallier à un problème futur.

Après avoir suivi le réseau, nous identifierons et caractérisons différentes sections de notre
bassin pour quantifier l’eau qu’elles peuvent drainer jusqu’à la rivière Karavia. Celui-ci est
destiné à déterminer les dimensions du collecteur, permettant à l’eau de s’écouler rapidement.

En suivant un réseau de différentes sections, les sous-bassins pourraient être subdivisés en


surfaces élémentaires. C'est ce qu'on appelle une surface utilitaire. A l'aide de ces surfaces,
nous pouvons calculer la quantité d'eau que chaque collecteur doit drainer.

17
18
Notons que dans ce bassin la pente maximale est de 0,047 m/m obtenue sur le tronçon Inc.6 et
la pente minimale est de 0,0004 m/m obtenue sur le tronçon Munua. La longueur du tronçon
menant à l'exutoire et au côté aval n'est pas précisée. En effet, ils devront être repérés plus tard
afin que l'eau du bassin puisse bien s'écouler. La longueur totale du réseau du bassin est de
41680 m.

VII.2. Etudes de précipitations

Les précipitations sont un facteur très important dans la conception des réseaux de
drainage. En effet, bien que souvent difficile, la quantification de ces eaux est nécessaire pour
dimensionner les ouvrages d'évacuation des eaux de ruissellement sur site. Les études de
précipitations permettent de déterminer l'intensité des précipitations du bassin et les évaluations
du ruissellement en fonction de la concentration et du temps de retour, ainsi que des coefficients
de distribution non uniforme. Pour nous permettre de bien vider les eaux de ruissellement.

VII.2.1. Détermination de l'intensité des précipitations

La quantification du flux d'eau de pluie ignore la connaissance de l'intensité des


précipitations, qui est la quantité d'eau tombée pendant la saison des pluies. Les études
statistiques permettent de décrire les précipitations à l'aide de lois mathématiques ou de
diagrammes, en tenant compte des temps de concentration et des périodes de retour. Dans ce
cas, nous utiliserons le schéma fourni par Google. Ces chiffres ont été produits lors d'une étude
sur les eaux usées industrielles. Mais d'abord, nous devons déterminer le temps de concentration
pour le bassin versant.

VII.2.1.1. Calcul du temps de concentration

Le temps de concentration d'eau tc dans le bassin est défini comme le temps mis par une
goutte pour parcourir le canal entre le point le plus éloigné du bassin et la sortie du bassin

19
c.-à-d. temps entre le début de la pluie et la fin du ruissellement. Estimé à l'aide de la formule
empirique de Kirpich.

𝑡 1 22501,15
𝑐= =33,59 𝑚𝑖𝑛
52 410,38
.

VII.2.1.2. Sélection de la période de retour

Le temps de retour est la fréquence à laquelle de fortes pluies typiques avec certaines
caractéristiques prédéfinies peuvent provoquer des pannes. Il est estimé à partir de données
statistiques déjà créées. Dans de nombreux cas, il est admis a priori que la couverture du risque
de cycle 10 ans est un bon contrôle. Cependant, il est également possible de calculer les
précipitations en utilisant des facteurs de correction pour des périodes autres que dix ans.

Par conséquent, dans notre cas, nous supposons une période de retour de 10 ans.

VII.2.1.2. Calcul de l’intensité des pluies

Décennale : 30 min → 80 mm /h

Bassin (par interpolation)

34 min → ?

Si pour 30 min → 80 mm /h

34×80
34 min → = 90,66 mm/h
30

Tableau 2:Intensité des pluies sur le bassin

Temps de concentration Période de retour (ans) Intensité


Bassin (min) (mm/h)
33,59 10 90,66

20
VII.2.2. Détermination du coefficient d’inégale répartition

Il se fera par la formule de Caquot, en tenant compte de la surface du bassin

φ'= 𝐴−0,10.

Tableau 3: Coefficient d’inégale répartition

Superficie (ha) φ'


Bassin
471,504524 0,63

VII.2.3 Évaluation du débit des effluents

Comme mentionné ci-dessus, après avoir tracé le réseau de drainage et déterminé les
différentes sections qui le composent, les sous-bassins ont été divisés en plans de base appelés
plans d'alimentation. Les sections de notre réseau n'ont pas besoin de drainer la totalité de l'eau
du bassin versant, mais uniquement la portion d'eau délimitée par ces zones, de sorte que les
évaluations des débits de crue ne sont pas nécessaires pour ces zones.

Le calcul du débit à évacuer par la section la plus aval d’un bassin hydraulique est donné par
la relation suivante :

Où :

 Q est le débit d’eau en ou ;


 A est la superficie du bassin versant en ha ;

 I l’intensité des pluies retenues en ;


 φ le coefficient de ruissellement ;
 φ’ le coefficient d’inégale répartition de pluie.

21
22
Ce tableau nous montre que sur le bassin, un débit total de 6,074150282 m³/sec d’eaux de
ruissellement devra être évacué vers l’exutoire.

Ceci conclut le chapitre 2. Elle s'appuyait sur une représentation d'un bassin versant
constituer d’un seul bassin, avec une seule aire de service en fonction du sens d'écoulement de
l'eau et d'un réseau de drainage conçu et caractérisé. Ce réseau complète un réseau non existant
au départ et permet par la suite un bon drainage des eaux de ruissellement sur le site pendant la
saison des pluies. Mais pour que les ouvrages qui composent notre réseau fonctionnent bien, ils
doivent être dimensionnés pour évacuer facilement toute l'eau. Par conséquent, une estimation
du taux de décharge de l'afflux d'eau du bassin versant a été faite pour déterminer les dimensions
de la structure de drainage.

23
VIII. LE DIMENSINNEMENT

Ici la question que l’on se pose est ; Quel est le but du dimensionnement ? Le premier
objectif d'un dimensionnement est d'aider à la définition de l'organisation et de déterminer au
plus juste : équipements, surfaces et effectifs d'exploitation. Le deuxième objectif est de
déterminer la souplesse de l'organisation dimensionnée au regard des besoins préalablement
définis dans la stratégie.

VIII.1. Critères de dimensionnement

Ces critères permettent de donner à nos ouvrages des dimensions optimales afin qu’ils
puissent être résistants, durables et économiques. Surdimensionnés les ouvrages hydrauliques
seront inutilement coûteux et sous dimensionnés, ils entraineront des réparations multiples
conduisant à des préjudices. Parmi ces critères, nous avons : la fixation des débits à évacuer
dans les tronçons, le choix du type d’écoulement des eaux dans les ouvrages, le choix des
caractéristiques des canalisations, le choix de la méthode de calcul.

Au chapitre précédent, il a été question d’évaluer le débit des venues d’eau sur les différentes
surfaces d’apports qui composaient notre sous bassins. Ici, on devra déterminer le débit
nécessaire que les différents tronçons qui constituent notre réseau de drainage devront évacuer.
Ayant un réseau composé des collecteurs principaux, secondaires et tertiaires, nous
commencerons par déterminer les eaux à évacuer par les collecteurs tertiaires, puis les
secondaires et en fin les principaux, et le dimensionnement de ces différents types de collecteur
se fera de l’amont vers l’aval pour tenir compte de l’apport des eaux des collecteurs situés en
amont des autres. Les valeurs seront données dans les calculs qui suivent.

Pour permettre un curage facile de nos collecteurs en cas de dépôt des matières, nous proposons
un réseau à ciel ouvert ; et pour faciliter la mise en œuvre de nos ouvrages d’assainissement,
nous proposons des sections trapézoïdales (Figure 10) qui sont économiques et présentent une
capacité hydraulique élevée par rapport aux sections rectangulaires et triangulaires, utilisées
pour les réseaux ouverts. Cette section présente aussi la capacité de résister aux poussées de
terre tout en assurant la stabilité des berges. Cette caractéristique se traduit par :

 Le tirant d’eau y, qui est la hauteur de l’eau dans le canal ;


24
1
 la revanche r, donnée par la formule de LACEY,𝑟 = 0.20 + 0.15𝑄 3 (3.1)
 la hauteur totale du canal, ℎ = 𝑦 + 𝑟 (3.2);
 La largeur du canal l ;
1
 le coefficient m, qui dépend de l’inclinaison et de la nature des parois α 𝑚 = . Il
tan 𝛼

est égal à 0,25 pour la maçonnerie ordinaire en moellon ;

 le périmètre mouillé,𝑃 = 𝑙 + 2𝑦√1 + 𝑚² (3.3);

 la section mouillée, Ω = 𝑦(𝑙 + 𝑚𝑦) (3.4);



 le rayon hydraulique, 𝑅ℎ = (3.5) ;
𝑃

Notons que pour les sections trapézoïdales, le tirant d’eau (y) et la largeur du canal (l) optimales
théoriques sont donnés respectivement par les formules qui suivent :

3
2 8
2 ⁄3 ×𝑄
𝑦=( ) (3.6)
𝐾𝑠 ∗ (2√1 + 𝑚2 − 𝑚) ∗ √𝑖

𝑙 = 2𝑦 (√1 + 𝑚2 − 𝑚) (3.7)

Avec Q, le débit à évacuer ; KS, le coefficient de Strickler, qui est égale à 50 pour les fossés
maçonnés en moellon ; m, coefficient d’inclinaison des parois du canal et i, la pente du canal.

image 5: Section trapézoïdale

25
Pente

La pente de la canalisation est généralement dictée par la topographie du terrain et


influe directement sur la vitesse d’écoulement des eaux dans cette dernière. En pratique,
pour les fossés maçonnés, on adopte une pente supérieure à 0,003 m/m. Ainsi, pour nos
collecteurs, nous allons adopter les pentes que nous avons déterminées au point du second
chapitre et dont les valeurs sont reprises dans les tableaux. Pour les pentes inférieures à
cette valeur, nous essayerons de les corriger dans le cas où ils ne vérifieront pas les
conditions d’écoulement des eaux dans les canalisations.

VII.2. Méthode de calcul

Connaissant le débit à évacuer, le type d’écoulement et certaines caractéristiques des


canalisations telles que la nature des parois et la pente, le dimensionnement se résumera dans
la détermination de la section des ouvrages capable d’évacuer le dédit donné. Toutefois, il
faudra aussi vérifier si la vitesse d’écoulement déduite de ce fait sera dans les limites de 0,5 m/s
à 4 m/s, pour les parois maçonnées, afin d’éviter tout risque de dépôt des particules solides ou
d’érosion des parois, ce qu’on appelle condition d’auto-curage. Ainsi, le dimensionnement
pourra être effectué en suivant le schéma de la figure 11 ci-dessous.

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Critères
De dimensionnement

D ébit à évacuer

P Proposition
De la section

Caractéristiquesde la section

Vitesse d’ écoulement C apacitéofferte

Non
V érification des conditions

Oui

R evanche S ection retenue Fin

Schéma 1:Procedure de dimensionnement

VIII.3. Calcul des sections

Comme nous l’avons dit, nous commencerons par dimensionner les collecteurs tertiaires, puis
les secondaires et enfin les principaux.
VIII.4. Collecteurs tertiaires

Les calculs se feront en fonction du schéma décrit précédemment. En voici un exemple.


Prenons, du sous bassin I, qui doit évacuer les eaux de la surface d’apport S1.

Le débit à évacuer est de 0.50 m3/sec, la pente du tronçon est de 0,0004 m/m. La profondeur
d’eau étant donnée par la formule (3.6) et la largeur du canal théorique par la formule (3.7),
nous aurons ce qui suit :

27
3 3
2 2 8
2 ⁄3 ×𝑄 8 2 ⁄3 ×0,50
𝑦=( ) =( ) = 0.72
𝐾𝑠∗(2√1+𝑚2 −𝑚)∗√𝑖 50×(2√1+(0.27)2 −0.27)∗√0,0004

𝑙 = 2𝑦 (√1 + 𝑚2 − 𝑚) = 2 ∗ 0.72 (√1 + 0.272 − 0.27) = 1.11

Ainsi, le périmètre mouillé est calculé par la formule (3.3) et donne comme valeur :

𝑃 = 𝑙 + 2𝑦√1 + 𝑚2 = 1.11 + 2 ∗ 0.72 ∗ √1 + 0.272 = 2.60;

La section mouillée est calculée par la formule (3.4) et donne comme valeur :

Ω = 𝑦(𝑙 + 𝑚𝑦) = 0.72 ∗ (1.11 + 0.27 ∗ 0.72) = 0.94 ;

Le rayon hydraulique est donne par :

Ω 0.94
𝑅ℎ = 𝑃 = = 0,36 ;
2.60

La vitesse d’écoulement dans le canal est calculée par la formule (1.11) et a pour valeur :

100 ∗ 𝑅ℎ ∗ √𝑖 100 ∗ 0.36 ∗ √0.0004


𝑉= = = 0.72
𝛿 + √𝑅ℎ 0.25 + √0,36

Où, δ est le coefficient de rugosité tenant compte de la nature du revêtement des parois, donné
dans le tableau ci-dessous

En général, la vitesse doit être comprise entre 0,5m/s à 6m/s pour respecter la condition
d’auto-curage et éviter les dépôts et les érosions. Le tableau ci-dessous nous indique les
différentes valeurs

Tableau 4: Coefficient de rugosité

Formule de Formule de
Nature de la paroi
Bazin KutterGanguillet
Parois très lisses : asbeste ciment, PVC. 0,17 0,25
Parois classiques : béton, grès vernissé, 0,25 0,35
maçonnerie bien rejointoyée ou cimentée.
Bonne maçonnerie de moellon ou ancienne 0,34 0,45
maçonnerie de brique
Maçonnerie en mauvais état 0,6 à 0,8 0,75 à 1,00
Roche brute, terre, gazon 1,25 1,50

28
Le débit offert est calculé par la formule suivante :

𝑄 = 𝑉. Ω = 0.72 ∗ 0.94 = 0.681

Après vérification du débit et de la condition d’auto-curage, nous constatons que la


capacité offerte par le canal qui est de 0,350 m3/sec est supérieure aux venues d’eau qui
sont de 0,284 m3/sec et que la vitesse d’écoulement dans le canal de 1,882 m/sec respecte

Bien la condition d’auto-curage, d’où on peut retenir ces dimensions qui nous permettrons
de déterminer les dimensions réelles de notre canal.

La détermination des dimensions réelles du collecteur passe par le calcul de la revanche,


donné par la formule (3.1). Nous aurons de ce fait :

1 1
𝑟 = 0.20 + 0.15𝑄 3 = 0.20 + 0.150.503 = 0.319

La hauteur totale calculée par la formule (3.2) aura pour valeur :

ℎ = 𝑦 + 𝑟 = 0.72 + 0.319 = 1.04

En définitive, nous adopterons pour la construction des dimensions, multiples

de 0,05m afin de permettre une bonne mise en œuvre : ℎ=0.65m et l=0.50m

Voilà la présentation des calculs qui ont été faits pour avoir les dimensions de notre collecteur.
Ces calculs ont été faits pour les autres collecteurs et les résultats obtenus sont repris dans les
tableaux 13, 14 et 15, respectivement pour ceux du sous bassin I et ceux du sous bassin II.

29
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IX. CONCLUSION

Après ce projet nous pouvons affirmer sans risque ni peur d’être contredit que l’eau est et
restera l’une des ressources primordiales pour l’homme et son environnement, néanmoins sur
le plan quantité et venue d’eau, elle peut s’avérer être un calvaire si elle est mal gérée. D’où
l’objet de ce projet, qui principalement était celui de dimensionner et redimensionner les
différents caniveaux du quartier Maisha.

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