Maamme
Maamme (fi) | ||
Notre pays | ||
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Maamme dans Vänrikki Stoolin tarinat[1], l'adaptation en finnois des Contes de l'enseigne Stål. | ||
Hymne national de | Finlande | |
Autre(s) nom(s) | Vårt land (sv) Notre pays |
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Paroles | Johan Ludvig Runeberg 1848 |
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Musique | Fredrik Pacius 1848 |
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Adopté en | 1867 | |
Fichier audio | ||
Maamme (Instrumental) | ||
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Maamme (/ˈmɑːmːe/), en suédois : Vårt land (/ˈvoːrt ˈlɑnːd/), est l'hymne national de la Finlande. Le titre signifie « Notre pays » dans les deux langues. La musique a été composée par Fredrik Pacius et les paroles sont la première et la dernière strophe d'un poème en suédois de Johan Ludvig Runeberg. La musique sert également à l'hymne national estonien, Mu isamaa, mu õnn ja rõõm.
Historique
[modifier | modifier le code]Le premier poème d'une épopée patriotique
[modifier | modifier le code]C'est donc en suédois qu'à l'été de 1846 Runeberg a d'abord composé les paroles de cet hymne.
Vårt land est le premier des trente-cinq poèmes des Contes de l'enseigne Stål, Fänrik Ståls sägner en suédois[2] ; ces Contes sont une épopée lyrique, publiée en deux tomes, le premier en 1848 et le deuxième en 1860, sur la perte de la Finlande par la Suède au profit de la Russie en 1809.
On dit que Runeberg aurait été poussé à écrire « Vårt land » par l’Appel, « Szózat (en) », de Mihály Vörösmarty, publié en 1836 et encore aujourd'hui hymne national officieux de la Hongrie.
Versions finnoises
[modifier | modifier le code]On attribue souvent le texte en finnois à la traduction de l'ensemble des Contes par Paavo Cajander (en) en 1889, mais c'est en fait une adaptation de 1867, faite par Julius Krohn, dont il s'agit.
Une nouvelle traduction finnoise des Contes par Juhani Lindholm (fi) a été publiée en 2007, comprenant une nouvelle version de Maamme[3], mais c'est toujours l'ancienne qui sert d'hymne national.
Contexte historique
[modifier | modifier le code]L'hymne fut chanté pour la première fois en public en suédois le à Helsinki, lors de la « Journée de Flore » (Floradagen en suédois, Flooran päivä en finnois) dans le jardin de Kumtähti.
Fredrik Cygnaeus, président de la Chorale universitaire (sv) (en suédois « Akademiska sångföreningen ») de la ville, que Fredrik Pacius lui-même avait créée en 1838, y avait fait le discours principal, concluant en levant son verre « À la Finlande ». À la fin, les centaines d'étudiants présents entonnèrent joyeusement « Vårt land » à sa suite, sur l'air de Pacius, la première adaptation musicale du poème qui ait connu un véritable succès.
Pour l'occasion, l'association avait composé un drapeau, représentant un lion couronné de lauriers sur champ d'argent : on peut dire que ce fut le premier drapeau de la Finlande contemporaine.
Le statut de « Maamme » comme hymne national a souvent été contesté en Finlande, jusqu'au Parlement, et Finlandia de Jean Sibelius proposé à la place, entre autres parce que les partis de droite vainqueurs de la guerre civile en 1918 avaient fait un usage politique des poèmes de Runeberg. Ainsi, une association nationaliste féminine fondée en 1919 s'était donnée le nom de « Lotta Svärd »[4], celui d'un autre poème[5] des Contes de l'enseigne Stål – svärd veut dire « épée » en suédois, comme stål veut dire « acier » ; de même, « Sotilaspoika », devenu entre les deux guerres le nom d'une association patriotique pour jeunes garçons, était le nom finnois d'un autre poème[6] des Contes, « Soldatgossen »[7] -- L'enfant soldat en suédois.
Chanson patriotique en Suède
[modifier | modifier le code]Comme, à la différence de la version finnoise, la version en suédois de l'hymne ne comporte aucune référence expresse à la Finlande, on le chante aussi en Suède, dans les écoles primaires et secondaires. Elle figurait par exemple dans le Psautier de l'École du dimanche de Suède (Svensk söndagsskolsångbok) de 1929, comme le Psaume no 283, sous la rubrique « XXIV, Maison et patrie » (XXIV. Hem och fosterland).
Cependant, l'hymne national de Suède, quoique non officiel mais sur un thème singulièrement comparable, est Du gamla, du fria.
Mélodie
[modifier | modifier le code]Fredrik Pacius, qui a composé en 1848 l'air de Maamme, était un compositeur d'origine allemande : né Friedrich Pacius à Hambourg le , il s'était en 1834, après de nombreuses années passées comme violoniste à Stockholm, installé à Helsinki, où il était devenu professeur de musique à l'université impériale Alexandre (aujourd'hui l'université de Helsinki[8]).
On dit qu'il avait écrit cet air en un quart d'heure, et les musicologues y notent des réminiscences de la chanson à boire « Papst und Sultan »[9] (en allemand : « Pape et Sultan »). « Sotilaspoika », également composé en 1858 par Pacius à partir des Contes de l'enseigne Stål, présente aussi des ressemblances avec « Papst und Sultan ».
Un air pour trois hymnes nationaux
[modifier | modifier le code]Le succès de la mélodie de Pacius pour Maamme a dépassé les limites de la Finlande et de la Suède, et les Estoniens l'ont aussi choisie pour leur hymne national en 1920 puis, de nouveau, en 1990, sur un poème écrit en 1869 par Johann Voldemar Jannsen : Mu isamaa, mu õnn ja rõõm (« Ma patrie, mon bonheur et ma joie »).
Les Lives aussi l'ont adoptée pour leur hymne national Min izāmō, min sindimō (« Ma patrie, mon pays natal »), écrit par le poète de Courlande Korli Stalte (en) (1870–1947) ; la Livonie, lieu du roman policier Un drame en Livonie de Jules Verne, n'est plus aujourd'hui qu'une région, au nord de la Lettonie. L'air se chante traditionnellement avec accompagnement d'orgue
Paroles
[modifier | modifier le code]Paroles officielles
[modifier | modifier le code]L'hymne national comporte officiellement la première et la dernière des onze strophes du poème.
Paroles en finnois | Traduction en français |
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Première strophe | |
Oh, notre pays, Finlande, pays natal ! | |
Onzième strophe | |
Ta floraison, de son bouton, |
Le poème de Runeberg en entier
[modifier | modifier le code]Le texte suédois d'origine ne se réfère expressément à la Finlande que dans la strophe 4 : « Det finska folkets hjärta slog » (« Battait le cœur du peuple finlandais »). Seule la strophe 10 pourrait contenir une autre allusion spécifique par l'intermédiaire de son statut politique : « Vår forntids land, vår framtids land » (« Notre pays d'hier, notre pays de demain », traduit par Krohn comme « s'a[18] muistojen, s'a toivon maa » c'est-à-dire : « toi, pays des souvenirs, toi pays de l'espoir »). Cette même strophe 10 contient la fameuse périphrase désignant la Finlande « pays des mille lacs » (tusen sjöars land / maa tuhatjärvinen), quoique la Suède en comporte aussi pas mal.
Le texte intégral du poème est repris ci-dessous. La traduction du suédois au français est parue dans le recueil Le roi Fialar, Garnier frères, 1879. Elle est en prose et a été alignée typographiquement de façon à correspondre au mieux au texte suédois en vers.
Texte original suédois de Runeberg (1846) | Adaptation finnoise de Krohn (1867) | Traduction (du suédois) par Hippolyte Valmore (1879) |
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Première strophe | ||
Vårt land, vårt land, vårt fosterland, |
Oi maamme, Suomi, synnyinmaa! |
Patrie ! ô patrie ! notre pays natal ! |
Seconde strophe | ||
Notre pays est pauvre et sera toujours tel | ||
Troisième strophe | ||
Nous aimons le fracas de nos fleuves, | ||
Quatrième strophe | ||
Här striddes våra fäders strid |
Ici s'est battue la bataille de nos pères, | |
Cinquième strophe | ||
Vem täljde väl de striders tal, |
Qui compterait les combats | |
Sixième strophe | ||
Och det var här det blodet flöt, |
Täss'[41] on sen veri virrannut |
C'est ici que le sang de nos pères |
Septième strophe | ||
Här är oss ljuvt, här är oss gott, |
Il fait bon ici ; il fait doux ; | |
Huitième strophe | ||
Och här, och här är detta land, |
Là, là-bas encore, c'est notre pays ; | |
Neuvième strophe | ||
Och fördes vi att bo i glans |
Et dussions-nous un jour vivre dans la splendeur, | |
Dixième strophe | ||
Ô pays des milles lacs, | ||
Onzième strophe | ||
Din blomning, sluten än i knopp, |
S'un kukoistukses' kuorestaan, |
Ton épanouissement encore contenu dans le bouton |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]- Hymne national
- Du gamla, du fria, hymne national de la Suède
- Histoire de la Finlande
Fichiers audio externes
[modifier | modifier le code]- Version chantée traditionnelle livonienne avec orgue.
- [rm] « Maamme » chanté par le chœur Polytech.
- [MP3] « Min izāmō, min sindimō », hymne national livonien, chanté sur le même air, la première et la deuxième strophe sont permutées par rapport à la version courante.
- Version orchestrale officielle de l'Estonie (format wav).
- [MP3] Version chantée de « Szózat ».
- [MP3] « Du gamla, du fria » (version instrumentale de l'hymne national non officiel de la Suède, par la U.S. Navy Band).
- Un échantillon chanté de « Papst und Sultan » (cliquer sur « Play sample »).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Notes et paroles de « Vårt land » dans Svensk söndagsskolsångbok (Projekt Runeberg).
- (fi) Musicographie finlandaise de « Maamme ».
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Contes et légendes de Finlande, Lucie Thomas, Fernand Nathan, 1947. Cet ouvrage contient une traduction plus littéraire du texte de l'hymne, mais également une traduction de « Björneborgarnas marsch », la « Marche des habitants de Björneborg », autre poème des Contes de l'enseigne Stål, qui sert d'hymne présidentiel[67], et que la Télévision d'état finlandaise (YLE) joue chaque fois qu'un Finlandais gagne une médaille d'or aux Jeux olympiques[68].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (fi) Vänrikki Stoolin tarinat, l'adaptation en finnois des Contes de l'enseigne Stål (Wikiaineisto, Wikisource en finnois).
- (sv) Fänrik Ståls sägner, le texte suédois original des Contes de l'enseigne Stål.
- (fi) Nouvelle version de « Maamme » par Juhani Lindholm (2007).
- (sv) Le poème « Lotta Svärd » en suédois.
- (fi) « Lotta Svärd » en finnois (Wikiaineisto, Wikisource en finnois).
- (fi) « Sotilaspoika », adaptation finnoise de « Soldatgossen » (Wikiaineisto, Wikisource en finnois).
- (sv) Le poème « Soldatgossen » (« L'enfant soldat ») en suédois.
- Installé à Helsinki, Fredrik Pacius devait y demeurer Professeur de Musique et de facto chef d'orchestre jusqu'en 1867, exerçant de ce fait une forte influence sur la vie musicale de la ville par sa direction de chœurs et d'orchestres, principalement constitués d'amateurs. Outre l'air de Maamme, ses œuvres les plus connues sont Sylvian laulu (« La Chanson de Sylvie »), l'opéra Kung Karls Jakt (1852) (« La Chasse du Roi Charles »), en finnois Kaarle-kuninkaan metsästys et l'opéra fantastique en quatre actes Prinsessan av Cypern (« La Princesse de Chypre »), en finnois Kypron prinsessa, tous trois sur des textes de Zacharias Topelius On a appelé Pacius « le père de la musique finlandaise » ; il est mort le et il a son buste, par Emil Wikström, dans le parc Kaisaniemi à Helsinki.
- (de) « Papst und Sultan » en latin et en allemand.
- Le verbe négatif ole a subi ici une élision poétique.
- Tä'ä pour tämä - « ce, cette » ; les textes publiés à l'usage des gens cultivés ne marquent pas tous l'élision ; ici, elle est systématiquement marquée par une apostrophe, pour signaler les écarts par rapport à la langue qu'on enseigne aujourd'hui.
- S'un pour sinun - « ton, ta » (licence poétique).
- Kukoistukses' pour kukoistuksesi , - « ta floraison » (bâti sur le génitif singulier de kukoistus, qui est kukoistu-kse[-n] ; le finnois marque deux fois la possession : une fois dans le pronom génitif sinun, une autre dans la désinence -si possessive) ; encore une fois, nombre de versions publiées ne notent pas l'élision.
- Viel' pour vielä - « encore ».
- Toivos' pour toivosi - « ton espoir » (bâti sur toivo[-n], génitif singulier de toivo).
- Riemus' pour riemusi - « ton exultation » (bâti sur riemu[-n], génitif singulier de riemu).
- Laulus' pour laulusi - « ton chant » (bâti sur laulu[-n], génitif singulier de laulu).
- S'a pour sinä - « Ô toi » (licence poétique)
- Aujourd'hui on dirait en suédois : detta land ; la double détermination demeure en danois et en norvégien : dette landet .
- Älska, forme archaïque : aujourd'hui on dirait älskar ; depuis, le suédois s'est débarrassé d'une bonne partie des formes du pluriel des verbes.
- Jos… kaivannet - « au cas où tu voudrais… » : c'est le mode potentiel, rare et poétique, du verbe kaivata, « convoiter », à la 2e personne du singulier du présent - cf. Wiktionary, Kaivata.
- Mut' pour mutta - « mais ».
- Tä'ä pour tämä - « ce, cette ».
- Meist' pour meistä - « d'après nous ».
- On - « est », à la place de ovat - « sont » : licence poétique ; « c'est… » se dirait se… on et non pas ne… on.
- Älska pour älskar ; cf. supra.
- Rört pour har rört - « a touché » (élision de licence poétique).
- Rakkahat : aujourd'hui on dirait rakkaat - « chers » (nominatif pluriel de rakas).
- Honkain, génitif pluriel rare et poétique de honka - « pin » ; on dit plutôt honkien.
- Täht'yömme pour tähtiyömme - « nos nuits étoilées ».
- Kirkkahat : aujourd'hui on écrirait kirkkaat - « lumineux ».
- Kaikk' pour kaikki - « tout »
- Mi pour mikä - « lequel », licence poétique ; exemple, mi hämäryys sieluni ympär - « quelle obscurité autour de mon âme » (Aleksis Kivi).
- Täss' pour tässä - « ici », « c'est ici que ».
- Miettehin pour miettein - « par la pensée » : version ancienne de miete à l’instructif - cas qui n'existe que sous la forme du pluriel et se construit donc, comme tous les pluriels finnois, sur le partitif pluriel (ici, miet-te-i[-tä]). Dans la déclinaison finnoise l'instructif est un cas qui indique le moyen, mais il est passablement archaïque et on le remplace par l’adessif (terminaison en -lla / -llä) ou par une postposition comme kautta, ou encore par avulla (« à l'aide de »), précédés du génitif ; auroin et miekoin sont aussi des instructifs, respectivement de aura - « la charrue » et de miekka - « l'épée », mais ceux-là sont réguliers.
- Pilvihin pour pilviin - « derrière les nuages » ; dans ces cas-là le « h » du finnois, qui implique une aspiration assez forte, entre le « -h » anglais et le « -kh » russe, est devenu en un siècle… un « -h » français, marqué par une interruption du son - ce que nous appelons à tort « -h aspiré », ou pas marqué du tout. En linguistique du finnois l'interruption du son, qu'on appelle « occlusive glottale », n'est pas respectée, mais elle a existé et en tant que consonne désormais « fantôme » elle a, comme toutes les consonnes, affaibli en permanence certaines des consonnes qui précédaient.
- Paistehin pour paistein - « de l'éclat / des éclats » (paiste à l’instructif - complément de moyen).
- Tä'än pour tämän - « de ce ».
- Ken? pour kuka? - « qui ? » ; une flexion de ken qui n'est pas encore archaïque est le génitif, comme dans kenen vuoro? - « à qui le tour ? »
- Sen hurmehen pour sen hurmeen, « tout ce sang » (forme du génitif singulier de se hurme, expression poétique pour « ce sang », employé comme accusatif « perfectif », c'est-à-dire pour désigner « tout ce sang » et non pas seulement une partie de ce sang, qui se dirait sitä hurmetta).
- Täss' pour tässä - « ici ».
- Vi fått pour vi har fått - « nous avons reçu » (licence poétique).
- Tääll' pour täällä - « ici ».
- Meill' pour meillä - « pour nous ».
- Vaikk' pour vaikka - « quoique ».
- Tulkohon - « qu'il vienne » ; aujourd'hui on dirait tulkoon.
- Mi pour mikä - « quel ? »
- Maailmass' pour maailmassa - « dans le monde ».
- Vi kunna - « nous pouvons » ; aujourd'hui on dirait vi kan (cf. supra).
- Täss' pour tässä - « ici ».
- Tuoss' pour tuossa - « là-bas ».
- Saatettais' pour saatettaisi - « menait » (conditionnel passif de saattaa - « conduire, amener »).
- Vaikk' pour vaikka - « quoique ».
- Kultapilvihin pour kultapilviin - « dans des nuages d'or ».
- Mis' pour missä - « où ».
- Ei huoattais' pour ei huuattaisi - « on ne crierait pas ».
- Sais' pour saisi - « recevrait ».
- O'is' pour olisi - « serait ».
- Tähän… kotihin - « dans cette… demeure » : aujourd'hui, on écrirait tähän kotiin.
- Byggt pour har byggt - ici : « ont fait leur nid » (licence poétique).
- Gett pour har gett - « a donné » (licence poétique).
- Miss' pour missä - « où ».
- S'a pour sinä - « Ô toi ».
- Ain' pour aina - « toujours ».
- Ollos - « sois », optatif de olla - « être », archaïque et poétique.
- Onnes' pour onnessa - « heureuse » (litt. « dans le bonheur » - onni).
- Cf. la page « The Pori March », sur le site de la Présidence de la République de Finlande.
- L'adaptation en finnois de Björneborgarnas marsch, sous le titre « Porilaisten marssi » est chantée ici avec affichage des paroles.