Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur
Facteurs affectant le bien en 2011*
- Humidité relative
- Ressources financières
- Ressources humaines
- Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
a) Absence de système de gestion efficace ;
b) Manque de ressources humaines et financières ;
c) Limites du bien et de la zone tampon mal définies ;
d) Problèmes de drainage et d'humidité interne.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2011
Montant total accordé au bien : 800 000 dollars EU, en provenance du PNUD, du Fonds-en-dépôt UNESCO/Japon, de la Convention France-UNESCO et de la NORAD
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2011
Montant total approuvé : 100 000 dollars E.U.
2005 | Study of the Existing Drainage Problem & Monitoring the ... (Approuvé) | 45 000 dollars E.U. |
2003 | Conservation training and organization of a workshop ... (Approuvé) | 35 000 dollars E.U. |
1986 | Installation of a drainage system at Paharpur (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2011**
Octobre 2002 : mission ICOMOS de suivi réactif ; février 2003 : mission d’experts UNESCO ; février-mars 2009 : mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2011
Le Comité du patrimoine mondial, à sa 33e session (Séville, 2009), a instamment prié l’État partie du Bangladesh d’observer, en priorité, les recommandations formulées par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS effectuée en février-mars 2009.
L’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 24 mars 2011 par l’intermédiaire du Bureau de l’UNESCO à Dhaka, qui rend compte des progrès accomplis pour mettre en œuvre la décision 33 COM 7B.64.
a) Plan de gestion
L’État partie indique qu’un plan de gestion global incluant les mesures de conservation et les dispositions prévues pour une zone tampon sera élaboré au titre du « Projet de développement des infrastructures touristiques en Asie du Sud - Portion du Bangladesh 2009-2014 » financé par la Banque asiatique de développement (BASD). L’État partie, à travers le Département d’Archéologie, travaillera à l’élaboration du plan de gestion en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.
b) S’abstenir d’entreprendre de gros travaux de conservation
L’État partie note dans le rapport la décision du Comité du patrimoine mondial de s’abstenir d’entreprendre de gros travaux de conservation jusqu’à ce que le plan de gestion soit mis au point.
En ce qui concerne la suppression des systèmes d’éclairage incompatibles installés dans la cour du monastère, l’État partie fait savoir qu’ils ne sont pas encore déposés et note qu’ils seront démontés après avoir installé un autre dispositif pour éclairer le mur du temple. Le rapport mentionne que le Département d’Archéologie a prévu de demander consultation pour un autre système d’éclairage au titre du projet financé par la BASD.
c) Personnel
L’État partie indique par ailleurs qu’en répondant au besoin de recruter le personnel hautement qualifié nécessaire, le Département d’Archéologie a pu remplir 24 postes vacants et engager 6 gardiens supplémentaires sur le bien. L’État partie envisage aussi de recruter un expert institutionnel, dans le cadre du projet financé par la BASD, pour réviser l’organigramme du Département en vue d’améliorer la gestion du bien.
L’État partie a également donné des informations concernant les activités de renforcement des capacités et a listé deux activités qui ont été organisées par le Département d’Archéologie en concertation avec l’UNESCO : la gestion du patrimoine culturel fondée sur la valeur (mai 2009) et la gestion fondée sur l’éthique pour les sites du patrimoine culturel du Bangladesh (décembre 2009).
Le rapport mentionne aussi des projets de futurs ateliers de renforcement des capacités qui seront organisés par l’UNESCO au titre d’un projet financé par le fonds-en-dépôt norvégien et dans le cadre du projet financé par la BASD.
d) Déclaration de valeur universelle exceptionnelle
Dans le cadre de l’exercice de soumission de rapport périodique, l’État partie a présenté le 1er février 2011 un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle qui a été transmis à l’ICOMOS pour évaluation.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2011
Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives notent que, malgré les quelques mesures prises par les autorités pour mettre en œuvre les recommandations du Comité du patrimoine mondial, un grand nombre de points clés ne sont pas résolus en matière de conservation et de gestion, et ils encouragent vivement l’État partie à poursuivre ses efforts afin de mettre en application les mesures proposées par le Comité.
Ils notent également que les deux projets financés par la Banque asiatique de développement et le Gouvernement norvégien représentent d’importantes opportunités pour élaborer un plan de gestion global du bien et développer les capacités. Le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives considèrent qu’il serait important que ces projets soient mis en œuvre par l’État partie en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2011
35 COM 7B.61
Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur (Bangladesh) (C 322)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 33 COM 7B.64, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
3. Prend acte des mesures prises par l'État partie afin de poursuivre la mise en œuvre de la décision du Comité et prie instamment l'État partie de mettre en place le reste des mesures proposées par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS effectuée en février-mars 2009 ;
4. Encourage l'État partie à élaborer le plan de gestion du bien au titre du « Projet de développement des infrastructures touristiques en Asie du Sud - Portion du Bangladesh 2009-2014 » en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
5. Accueille avec satisfaction l'information selon laquelle le fonds-en-dépôt norvégien soutient un projet de renforcement des capacités pour la gestion, la conservation et la préservation à long terme des biens du patrimoine mondial au Bangladesh, ce qui pourrait contribuer à améliorer la protection et la gestion du bien ;
6. Demande à l'État partie d'entreprendre ses activités de renforcement des capacités en gestion et conservation des biens du patrimoine culturel, en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
7. Demande également à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d'ici le 1er février 2012, un rapport détaillé sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ce qui précède.
Projet de décision : 35 COM 7B.61
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-11/35.COM/7B.Add,
2. Rappelant la décision 33 COM 7B.64, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
3. Prend acte des mesures prises par l’État partie afin de poursuivre la mise en œuvre de la décision du Comité et prie instamment l’État partie de mettre en place le reste des mesures proposées par la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS effectuée en février-mars 2009 ;
4. Encourage l’État partie à élaborer le plan de gestion du bien au titre du « Projet de développement des infrastructures touristiques en Asie du Sud - Portion du Bangladesh 2009-2014 » en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
5. Accueille avec satisfaction l’information selon laquelle le fonds-en-dépôt norvégien soutient un projet de renforcement des capacités pour la gestion, la conservation et la préservation à long terme des biens du patrimoine mondial au Bangladesh, ce qui pourrait contribuer à améliorer la protection et la gestion du bien ;
6. Demande à l’État partie d’entreprendre ses activités de renforcement des capacités en gestion et conservation des biens du patrimoine culturel, en étroite consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives;
7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un rapport détaillé sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ce qui précède.
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.