Ruines du Vihara bouddhique de Paharpur
Facteurs affectant le bien en 2004*
- Activités illégales
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Absence de documents photographiques et insuffisance des mesures prises au sujet des “fragments de plaques en terre cuite de la maison du gardien”
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Manque de capacité en matière de techniques de conservation ; absence de mécanisme de gestion (notamment législatif) ; absence de système de suivi ; manque de ressources humaines ou financières
Informations complémentaires :
Altération des caractéristiques d’authenticité du bien
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2004
Montant total approuvé : 55 000 dollars E.U.
2003 | Conservation training and organization of a workshop ... (Approuvé) | 35 000 dollars E.U. |
1986 | Installation of a drainage system at Paharpur (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 2004**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2004
Suite à la recommandation résultant d’une seconde mission de l’UNESCO en octobre 2002, le Gouvernement du Bangladesh a indiqué en février 2004 la poursuite du moratoire concernant la conservation du monastère de Paharpur. Sur la recommandation des consultants de l’UNESCO, les photographies des plaques en terre cuite ont déjà été confiées au Bureau de l’UNESCO à Dhaka et leur inventaire se poursuit à titre préventif contre le vol et pour faciliter les études ultérieures.
En ce qui concerne le rapport de février 2004 susmentionné, l’ICOMOS a indiqué qu’aucune référence n’était faite à l’absence de documents photographiques et à l’insuffisance des mesures prises au sujet des “fragments de plaques en terre cuite de la maison du gardien”, comme l’a noté la mission de l’UNESCO effectuée en mars 2003. Dans ces conditions, l’exécution des travaux envisagés par l’UNESCO ne peut être évaluée. De plus, s’agissant du moratoire, l’ICOMOS a suggéré que son propos soit clairement expliqué aux autorités pour que des mesures immédiates soient prises en vue de faire des inspections régulières et d’entreprendre une action de conservation corrective, étant donné que le moratoire pourrait servir à retarder ou à interrompre les petits travaux exécutés sur le site.
De plus, dans le cadre de la convention France-UNESCO, le Gouvernement français a approuvé un projet de 17 000 euros pour organiser un atelier en vue d’élaborer une stratégie de recherche archéologique à long terme pour le Vihara de Paharpur. Cet Atelier a eu lieu en mars 2004 dans le but d’évaluer les valeurs patrimoniales, étudier les problèmes de gestion du site et réfléchir à une manière durable de conserver, de préserver et d’utiliser le site. Une stratégie cohérente de recherche archéologique, de sauvegarde, de conservation et de gestion du site a également été définie. Un projet de plan de travail concernant la conservation des plaques en terre cuite et du monument, la gestion du site et de l’environnement des visiteurs et des stratégies à long terme a été proposé par les participants.
Le 30 mars 2004, les autorités du Bangladesh ont soumis deux demandes d’Assistance internationale : l’une pour la Formation et l’autre pour la Coopération technique sur le site de Paharpur. La demande de Coopération technique figurera dans le document de travail sur l’Assistance internationale présenté à la 28e session du Comité.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2004
28 COM 10A.1
Examens des demandes d'assistance internationale (Vihara bouddhique de)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Constatant qu'il n'y a plus de fonds disponibles en 2004 pour l’examen de demandes de coopération technique pour les sites culturels,
2. Constatant également que le Bureau n'a pas approuvé de demandes de coopération technique en avance sur le budget 2005 (décision 28 BUR 8.3),
3. Etant d'accord avec la recommandation du Bureau de ne pas approuver de demandes en avance sur le budget de 2005 comme il l'a fait à sa dernière session en 2003 en ce qui concerne l'utilisation du budget de 2004,
4. Décide que la demande suivante : Bangladesh: Etude sur les problèmes de drainage et surveillance des
conditions d'humidité à l'intérieur des monuments du Vihara bouddhique de Paharpur, soit soumise à nouveau en 2005 pour décision du Comité, conformément aux
Orientations en vigueur à ce moment, à condition que l'État partie concerné ait payé ses contributions au Fonds du patrimoine mondial au 31 décembre
2004.
28 COM 15B.53
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné l’état de conservation du bien, les progrès accomplis par les autorités nationales depuis la précédente session du Comité du patrimoine mondial, ainsi que les conclusions et les recommandations des deux missions de l’UNESCO d’octobre 2002 et février 2003,
2. Encourageant l’Etat partie, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à poursuivre les efforts visant à planifier et à mettre en oeuvre des mesures de conservation accrues pour le bien,
3. Décide de reporter l’examen de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu’à la 29e session du Comité du patrimoine mondial en 2005, à la lumière des conclusions et recommandations des missions de l’UNESCO, afin de permettre à l’État partie de prendre des mesures correctives pour remédier aux interventions négatives effectuées sur le site ;
4. Demande au Centre du patrimoine mondial, au Bureau de l’UNESCO à Dhaka, au Conseiller régional pour la Culture en Asie et dans le Pacifique et aux Organisations consultatives de fournir une assistance technique à l’État partie dans l’application des mesures correctives ;
5. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1er février 2005 un rapport sur l’état de conservation du bien et sur l’avancement de la mise en oeuvre des recommandations des missions de l’UNESCO, pour examen par le Comité à sa 29e session en 2005.
28 BUR 8.3
Projet de décision : 28 COM 15B.53
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné l’état de conservation du bien, les progrès accomplis par les autorités nationales depuis la précédente session du Comité du patrimoine mondial, ainsi que les conclusions et les recommandations des deux missions de l’UNESCO d’octobre 2002 et février 2003,
2. Encourageant l’Etat partie, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives à poursuivre les efforts visant à planifier et à mettre en œuvre des mesures de conservation accrues pour le bien,
3. Décide de reporter l’examen de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril jusqu’à la 29e session du Comité du patrimoine mondial en 2005, à la lumière des conclusions et recommandations des missions de l’UNESCO, afin de permettre à l’Etat partie de prendre des mesures correctives pour remédier aux interventions négatives effectuées sur le site ;
4. Demande au Centre du patrimoine mondial, au Bureau de l’UNESCO à Dhaka, au Conseiller régional pour la Culture en Asie et dans le Pacifique et aux Organisations consultatives de fournir une assistance technique à l’Etat partie dans l’application des mesures correctives.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.