La Grande Barrière
Facteurs affectant le bien en 1997*
- Exploitation minière
- Infrastructures de transport de surface
- Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Construction d'une route
- Projet d'extension d'une station de vacances
- Projet d' ouverture d'une mine
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1997
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1997**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1997
problématiques portaient également sur la réduction de la contribution du gouvernement au budget de la Direction du Parc marin de la Grande Barrière de corail.
L’Australie a répondu en indiquant que les sols sulfato-acides sont reconnus depuis des années comme étant un problème potentiel pour l’ensemble de la côte est de l’Australie. Le problème ne se limite pas à Oyster Point. A Oyster Point, des contrôles très rigoureux ont été mis en place, ainsi que des mesures de grande envergure actuellement appliquées sur le site de manière à ce que les sols sulfato-acides ne portent pas atteinte aux valeurs du patrimoine mondial. L’Australie a également fait remarquer qu’il était faux de dire qu’il y avait de sérieuses menaces de développement. En fait, il existe désormais un plan régional qui permet de contrôler efficacement le développement dans la zone. L’Australie a aussi limité récemment certains types de pêche autour de la Grande Barrière, afin de protéger l’habitat Dugong.
En répondant à la demande d’établissement d’un calendrier des mesures de protection de la Grande Barrière, l’Australie a indiqué que cela avait déjà été recommandé dans divers rapports australiens et que les autorités australiennes continueront à fournir de tels éléments d’information. Une évaluation financière de la Direction du Parc marin de la Grande Barrière de corail est en cours afin d’examiner les niveaux de financement.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1997
A sa 21e session ordinaire en juin 1997, le Bureau, à partir des présentations écrites et verbales de l'UICN, a noté plusieurs faits nouveaux positifs concernant l'état de conservation des sites suivants du patrimoine mondial : Zone de nature sauvage de Tasmanie, Parc national d'Uluru-Kata Tjuta et La Grande Barrière.
Il a été demandé aux autorités australiennes de présenter, avant le 15 octobre 1997, un exemplaire de l'Accord régional forestier et un rapport sur le bien-fondé de cet accord pour le maintien de l'intégrité de la Zone de nature sauvage de Tasmanie.
Depuis la clôture de la 21e session du Bureau en juin 1997, les communications suivantes, adressées à la Présidente du Comité du patrimoine mondial, ont cependant été reçues par le Centre :
- de l'Australian Conservation Foundation (ACF) qui souligne les menaces avérées et potentielles qui mettent en péril l'intégrité du Parc national de Kakadu, dues au projet d'exploiter le minerai d'uranium de Jabiluka situé à l'intérieur des limites externes du Parc ;
- des Amis de l'Hinchinbrook Society du Queensland, Australie, qui soulignent les menaces qui pèsent sur la zone de patrimoine mondial de la Grande Barrière en raison des aménagements dans la région d'Hinchinbrook, et demandent au Comité d'envisager d'inscrire la Grande Barrière sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Ces communications ont été transmises à la Présidente, au Délégué permanent de l'Australie auprès de l'UNESCO et à l'UICN pour examen et commentaires.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1997
Le Bureau pourrait souhaiter étudier les informations qui pourraient être disponibles au moment de sa session et prendre des mesures appropriées à cet égard.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1997
21 BUR IV.B.17
Sites du patrimoine mondial australien
L'UICN a complété la présentation de son rapport écrit sur l'état de conservation de biens naturels du patrimoine mondial par un rapport présenté verbalement sur les faits nouveaux les plus récents en Australie. L'UICN a rappelé les précédents débats du Bureau et du Comité sur ce qui allait advenir des terrains boisés publics attenants à la Zone de nature sauvage de Tasmanie classée patrimoine mondial et la réponse de l'Etat partie, à l'époque, selon laquelle les questions relatives au patrimoine mondial seraient prises en compte lors des négociations d'un accord régional forestier entre les gouvernements d'Australie et de l'Etat de Tasmanie. Le représentant de l'UICN a déclaré qu'un groupe d'experts du patrimoine mondial avait présenté un rapport aux deux gouvernements en juin 1997 afin de faciliter l'examen des questions concernant le patrimoine mondial. Ce rapport, ainsi que d'importantes bases de données devraient permettre de s'assurer de la disponibilité des informations sur le potentiel de caractéristiques de patrimoine mondial lors de la prise de décisions sur la mise au point de l'accord régional forestier qui doit être achevé pour le 30 juin 1997.
Le Bureau a décidé de féliciter l'État partie pour l'approche globale adoptée et de l'inviter à présenter un rapport au Centre sur les résultats concernant le patrimoine mondial pour le 15 octobre 1997.
L'UICN a également fait des commentaires favorables sur la manière dont les valeurs culturelles et naturelles étaient prises en compte dans la préparation d'un nouveau plan de gestion pour le Parc national d'Uluru-Kata Tjuta, ainsi que lors d'un atelier tenu le 16 juin 1997 en présence des Anangu (propriétaires traditionnels et légitimes) et du personnel du Parc sur les implications du statut de patrimoine mondial sur la gestion des visiteurs. Les questions soulevées dans le rapport de l'UICN sur d'autres sites - la Grande Barrière, le Parc national de Kakadu et la Baie Shark, ont fait apparaître un certain nombre de décisions positives, particulièrement celles qui visaient à préserver les habitats Dugong dans la Grande Barrière.
La Déléguée de l'Australie a répondu en détail sur tous ces points soulevés dans le rapport de l'UICN au sujet de l'Australie et elle a suggéré que l'UICN obtienne une réaction officielle du gouvernement australien. Elle s'est également montrée préoccupée du manque de temps pour étudier et répondre au rapport. Elle a demandé de plus amples consultations avec l'État partie pour permettre un dialogue sur les questions soulevées. Le Délégué de l'Allemagne a également exprimé sa préoccupation de la présentation tardive du rapport. La Déléguée de l'Australie a assuré le Bureau que l'État partie maintiendrait son engagement du respect de l'intégrité de ses sites du patrimoine mondial.
La Présidente a estimé que les points soulevés dans le rapport de l'UICN ne devaient pas être examinés par cette réunion, puisque très souvent les États parties n'avaient pas pu étudier les questions soulevées, pour être en mesure d'en vérifier la pertinence et d'y répondre.
21 COM VII.C.41
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels notés par le Comité
VII.41 Le Comité a noté les décisions de la vingt et unième session extraordinaire du Bureau telles que présentées dans le rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-97/CONF.208/4B section III.A.c) sur les biens naturels suivants :
- Grande Barrière de corail (Australie)
- Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Pushcha (Bélarus/Pologne)
- Réserves de la cordillère de Talamanca-La-Amistad/Parc national La Amistad (Costa Rica/Panama)
- Lac Baïkal (Fédération de Russie)
- Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie)
- Shirakami Sanchi et Ile de Yakushima (Japon)
- Sanctuaire de baleines d'El Vizcaino (Mexique)
- Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)
- Baie d'Ha-Long (Viet Nam)
- Parc national Durmitor (République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)).
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.