Taxila
Facteurs affectant le bien en 1995*
- Exploitation de carrières
- Installations localisées
- Système de gestion/plan de gestion
- Autres menaces :
Manque de contrôle de la végétation
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1995
Montant total approuvé : 28 000 dollars E.U.
1995 |
Vegetation control at the World Heritage site of Taxila ...
(Approuvé)
Réapprobation : 17 Nov, 1998 (n°998 - 28000 dollars E.U.)
Réapprobation : 15 Apr, 1999 (n°1145 - 8000 dollars E.U.) |
28 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1995**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1995
En ce qui concerne Taxila, la mission du Centre du patrimoine mondial effectuée en mars 1995 a observé que le dossier de proposition d'inscription, sur la base duquel s'est fondée l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, n'indiquait pas clairement le nombre de sites concernés. Selon le registre national des monuments historiques, le site de Taxila comprend quelque 55 sites disséminés sur une superficie d'environ 18 x 8 km dans la vallée de Taxila.
L'état de conservation des sites visités est variable mais l'ensemble des sites est en très bon état vu l'énorme travail d'entretien qu'exige ce bien du fait de ses dimensions et de ses éléments dispersés. Il faut effectuer d'urgence une étude scientifique sur l'application d'un herbicide non toxique, étant donné l'abondance de la végétation qui ne peut être défrichée par des moyens mécaniques. La mission a noté avec préoccupation l'expansion progressive des installations industrielles dans la vallée de Taxila, qui, bien que situées à l'extérieur de la très petite zone tampon, risquent cependant d'avoir un impact sur l'intégrité de l'ensemble de ce site du patrimoine mondial. L'utilisation d'explosifs pour faire sauter le calcaire et les autres activités liées à l'exploitation des carrières dans la vallée de Taxila doivent faire l'objet d'un suivi étant donné les risques d'impact sur la stabilité des constructions du site de Jaulian, du Temple de Dharmajika et du Stupa de Bhir.
Il faudrait trouver un financement international et national pour créer un laboratoire de conservation sur le site de Taxila. Ce laboratoire servirait à la fois pour la conservation des objets mobiliers de l'impressionnante collection du Musée de Taxila et pour les sculptures in situ. Des recommandations spécifiques sur la préservation du stuc, la pose de toitures protectrices, le drainage et autres mesures de conservation seront présentées dans un rapport de suivi actuellement en préparation au Bureau sous-régional pour Taxila du Département d'Archéologie et des Musées.
La mission a noté avec une grande satisfaction l'attitude extrêmement positive du Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme et notamment de son Département d'Archéologie et des Musées quant à la création d'un mécanisme national de suivi en tant qu'outil de gestion pour la conservation des sites du patrimoine mondial au Pakistan.
Action requise
Ayant pris note du rapport provisoire sur l'état de conservation de Taxila, le Bureau demande au Département d'Archéologie et des Musées, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, (i) d'effectuer les études scientifiques requises sur le contrôle de la végétation, afin de réduire au minimum les dommages causés à la maçonnerie et à la structure des monuments, et (ii) d'évaluer l'impact des industries lourdes et de l'exploitation des carrière de pierre dans les zones concernées de la Vallée de Taxila
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1995
A sa 19e session, le Bureau a demandé au Département d'Archéologie et des Musées, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, (i) d'effectuer les études scientifiques requises sur le contrôle de la végétation, afin de réduire au minimum les dommages causés à la maçonnerie et à la structure des monuments, et (ii) d'évaluer l'impact des industries lourdes et de l'exploitation des carrières de pierre dans les zones concernées de la Vallée de Taxila, impact constaté au cours de la mission de suivi systématique effectuée en mars-avril 1995.
Le Gouvernement pakistanais a soumis une demande de coopération technique pour mener l'étude sur le contrôle de la végétation. Le Centre aide actuellement le Département de l'Archéologie et des Musées à préparer une proposition de projet concernant les questions évoquées au point (ii) ci-dessus, et à redéfinir si nécessaire les limites du site du patrimoine mondial de Taxila, en menant une étude approfondie sur les régimes juridiques protégeant la Vallée de Taxila. Cette proposition de projet serait soumise aux bailleurs de fonds pour envisager un financement extrabudgétaire.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 1995
Le Bureau pourrait vouloir recommander au Comité de féliciter le Département d'Archéologie et des Musées et les autres organismes concernés du Gouvernement pakistanais de leur réalisation enthousiaste de l'exercice de suivi qui a permis aux équipes communes du Département d'Archéologie et de l'UNESCO de terminer en 1995 les projets de rapports sur l'état de conservation de quatre des cinq sites culturels du patrimoine mondial au Pakistan. Le Bureau pourrait vouloir approuver les demandes de coopération technique et d'assistance préparatoire soumises par le Pakistan pour permettre au Département d'Archéologie et des Musées de prendre des mesures immédiates et concrètes pour traiter les problèmes identifiés par l'exercice de suivi.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1995
19 BUR VI.22
Taxila (Pakistan)
Le Centre a informé le Bureau que lors de sa mission conjointe avec le Bureau sous-régional du Département d'archéologie et des musées, effectuée en mars 1995, il a été constaté que le dossier de proposition d'inscription, sur la base duquel s'était effectuée l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, n'indiquait pas clairement le nombre de sites concernés. Selon le registre national des monuments historiques, le site de Taxila comprend quelque 55 sites disséminés sur une superficie d'environ 18 km x 8 km dans la vallée de Taxila.
Le Centre a mentionné que l'état de conservation des sites visités est variable mais l'ensemble des sites est en très bon état compte tenu de l'énorme travail d'entretien qu'exige ce bien du fait de ses dimensions et de ses éléments dispersés. Il faut effectuer d'urgence une étude scientifique sur l'application d'un herbicide non toxique, étant donné l'abondance de la végétation qui ne peut être défrichée par des moyens mécaniques. La mission a noté avec préoccupation l'expansion progressive des installations industrielles dans la vallée de Taxila, qui, bien que situées à l'extérieur de la très petite zone tampon, risquent cependant d'avoir un impact sur l'intégrité de l'ensemble de ce site du patrimoine mondial. L'utilisation d'explàsifs pour extraire le calcaire et les autres activités liées à l'exploitation des carrières dans la vallée de Taxila doivent faire l'objet d'un suivi étant donné les risques d'impact sur la stabilité des constructions du site de Jaulian, du Temple de Dharmajika et du Stupa de Bhir.
Il faudrait trouver un financement international et national pour créer un laboratoire de conservation sur le site de Taxila. Ce laboratoire servirait à la fois pour la conservation des objets mobiliers de l'impressionnante collection du Musée de Taxila et pour les sculptures in situ. Des recommandations spécifiques sur la préservation du stuc, la pose de toitures protectrices, le drainage et autres mesures de conservation seront présentées dans un rapport de suivi actuellement en préparation au Bureau sous-régional pour Taxila du Département d'Archéologie et des Musées.
Le Centre a également fait état de l'attitude extrêmement positive du Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme et notamment de son Département d'Archéologie et des Musées quant à la création d'un mécanisme national de suivi en tant qu'outil de gestion pour la conservation des sites du patrimoine mondial au Pakistan.
Ayant pris note du rapport provisoire sur l'état de conservation de Taxila, le Bureau demande au Département d'Archéologie et des Musées, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, (i) d'effectuer les études scientifiques requises sur le contrôle de la végétation, afin de réduire au minimum les dommages causés à la maçonnerie et à la structure des monuments, et (ii) d'évaluer l'impact des industries lourdes et de l'exploitation des carrière de pierre dans les zones concernées de la Vallée de Taxila.
19 COM VII.C.2.47/48
SOC : Taxila (Pakistan)
VII.48 Taxila (Pakistan)
Le Comité a noté que le Bureau, à sa dix-neuvième session, a demandé au Département d'Archéologie et des Musées (DOAM) , en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, (i) d'effectuer les études scientifiques requises sur le contrôle de la végétation, afin de réduire au minimum les dommages causés à la maçonnerie et à la structure des monuments, et (ii) d'évaluer l'impact des industries lourdes et de l'exploitation des carrière de pierre dans les zones concernées de la Vallée de Taxila, impact constaté au cours de la mission de suivi systématique effectuée en mars-avril 1995.
Il a noté que le Gouvernement pakistanais avait soumis une demande de coopération technique pour mener l'étude sur le contrôle de la végétation. Il a également noté que le Centre avait aidé le DOAM à préparer une proposition de projet pour traiter les questions évoquées au point (ii) ci-dessus comprenant des activités concernant la redéfinition éventuelle, si nécessaire, des limites du site du patrimoine mondial de Taxila, ainsi qu'une étude approfondie des régimes de protection juridique régissant la Vallée de Taxila.
Le Comité a félicité le Département d'Archéologie et des Musées et les autres organismes concernés du Gouvernement pakistanais de l'enthousiasme qu'ils ont apporté à la réalisation de l'exercice de suivi systématique qui a permis aux équipes communes DOAM/UNESCO de terminer en 1995 les proj ets de rapports sur l'état de conservation de cinq des six sites culturels du patrimoine mondial au Pakistan. Il a demandé aux autorités pakistanaises de soumettre en temps utile une proposition de révision du site de Taxila.
Le Secrétariat recommande au Comité de prendre note des informations écrites fournies par le Secrétariat et d'adopter le texte suivant:
"Le Comité félicite le Département d'Archéologie et des Musées et les autres organismes concernés du Gouvernement pakistanais de leur réalisation enthousiaste de l'exercice de suivi qui a permis aux équipes communes du Département d'Archéologie et de l'UNESCO de terminer en 1995 les projets de rapports sur l'état de conservation de quatre des cinq sites culturels du patrimoine mondial au Pakistan".
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.