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Werner R. Heymann

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Werner R. Heymann
Werner R. Heymann vers 1918
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Fratrie
Hans Heymann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
Maîtres
Max Brode (en), Paul JuonVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Avoir un bon copain, Tout est permis quand on rêve (d), Das Lied vom einsamen Mädchen (d), Das gibt's nur einmal (d), Irgendwo auf der Welt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Werner Richard Heymann ou Werner R. Heymann est un compositeur allemand, né à Königsberg (alors en Prusse ; désormais Kaliningrad en Russie) le , mort à Munich (Allemagne) le .

Il apparaît parfois dans les génériques comme Werner Heymann.

Venu à Berlin en 1912 pour sa formation, il compose d'abord des œuvres de musique dite « classique », notamment une Symphonie rhapsodique créée par Felix Weingartner et l'Orchestre philharmonique de Vienne en 1918 ; cette même année, il commence à composer les musiques pour des chansons de cabaret et travaille notamment en collaboration avec Max Reinhardt, Mischa Spoliansky ou Friedrich Hollaender jusqu'en 1923. Puis il rejoint les studios berlinois de cinéma de la UFA où il réalise d'abord des arrangements musicaux pour des films muets, avant d'écrire sa première musique de film en 1926 ; suivront alors des partitions pour une trentaine de films allemands (en particulier avec l'actrice Lilian Harvey) jusqu'au début des années 1930. En 1933, avec l'arrivée des nazis au pouvoir, il quitte l'Allemagne car il est de confession juive. Après un passage par Paris, il s'installe aux États-Unis en 1936 et compose à Hollywood les musiques d'une quarantaine de films américains (notamment réalisés par Ernst Lubitsch) entre 1937 et 1950 — précédés par ses contributions à deux films de 1933 —, dont quatre nominations aux Oscars. Il revient définitivement en Allemagne en 1951 et continue à travailler pour le cinéma jusqu'en 1960 (notamment sur des remakes de films auxquels il avait participé en 1930-1931).

Durant son séjour parisien, il compose notamment les musiques de deux opérettes, Florestan Ier, prince de Monaco — livret de Sacha Guitry, lyrics d'Albert Willemetz —, créée au théâtre des Variétés en 1933 (dont est extraite la chanson très connue Amusez-vous !, interprétée par Henri Garat et reprise par Albert Préjean), puis Trente et Quarante — livret et lyrics de Ladislas Fodor et Jean de Létraz —, créée aux Bouffes-Parisiens en 1935. Il écrit également la musique de deux autres chansons populaires, Les Gars de la Marine (créée par Jean Murat, extraite du film Le Capitaine Craddock de 1931) et Serait-ce un rêve, un joli rêve ? (créée par Lilian Harvey, extraite du film Le congrès s'amuse également de 1931). Il collabore à son unique film français, Le Grand Refrain, en 1936 (Le Capitaine Craddock). D'autres films du début des années 1930 auxquels il a participé, étaient des coproductions franco-allemandes de la UFA, tournées en deux versions, l'une allemande, l'autre française, avec des distributions différentes, pratique courante à l'époque.

Filmographie partielle

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Nominations aux Oscars

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(catégorie Oscar de la meilleure musique de film)

  • Florestan 1er, prince de Monaco, opérette en 3 actes et 6 tableaux, livret de Sacha Guitry, lyrics d'Albert Willemetz. Création au théâtre des Variétés le
  • Trente et quarante, comédie musicale en 3 actes. Livret de Jean de Letraz, lyrics d'Albert Willemetz. Création au théâtre des Bouffes Parisiens le

Liens externes (sources)

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