Taponas
Taponas | |
Église Saint-Isidore. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Daniel Fayard 2020-2026 |
Code postal | 69220 |
Code commune | 69242 |
Démographie | |
Population municipale |
894 hab. (2021 ) |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ 21″ nord, 4° 46′ 03″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 189 m |
Superficie | 7,64 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Belleville-en-Beaujolais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | taponas.fr |
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Taponas est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Commune du Beaujolais, Taponas est située sur la rive droite de la Saône, à 2 km au nord-est de Belleville.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Dracé | Peyzieux-sur-Saône (Ain) | |||
Saint-Jean-d'Ardières | N | Genouilleux (Ain) | ||
O Taponas E | ||||
S | ||||
Belleville | Guéreins (Ain) |
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A6 et abrite une aire de repos. La sortie la plus proche est celle de Belleville.
Transports
[modifier | modifier le code]La gare ferroviaire la plus proche est celle de Belleville-sur-Saône, située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.
La commune est desservie par les lignes scolaires 318A, 318B, 345 et 363 du réseau des cars du Rhône.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Taponas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belleville-en-Beaujolais, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), prairies (10,9 %), eaux continentales[Note 2] (7,9 %), zones urbanisées (6,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), forêts (0,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]La commanderie de Belleville des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au grand prieuré d'Auvergne. La commanderie qui faisait partie de la paroisse de Belleville avant la Révolution française était un membre de la commanderie de Mâcon, aujourd'hui territoire de la commune de Taponas[n 1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration territoriale
[modifier | modifier le code]La commune appartient à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône et au Canton de Belleville-en-Beaujolais.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[12].
Maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté de communes Saône Beaujolais.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2021, la commune comptait 894 habitants[Note 3], en évolution de −8,02 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Bibliographie[17]
[modifier | modifier le code]- Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, Editions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101), (ISBN 2-84766-110-0) édité erroné
- Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
- Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, Archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
- E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
- François-andré Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. Reprod. en fac-sim. de "Géographie du département du Rhône") (1re éd. 1897)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Note de type "n"
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Taponas et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Taponas ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belleville-en-Beaujolais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon concernant la commune de Taponas (1654-1972)