Saint-Étienne-la-Varenne
Saint-Étienne-la-Varenne | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Daniel Basset 2020-2026 |
Code postal | 69460 |
Code commune | 69198 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois, Stéphanoises |
Population municipale |
769 hab. (2021 ) |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 04′ 39″ nord, 4° 37′ 53″ est |
Altitude | Min. 278 m Max. 620 m |
Superficie | 6,96 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Saint-Étienne-des-Oullières (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintetiennelavarenne.fr/ |
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Saint-Étienne-la-Varenne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Étienne-la-Varenne est située au cœur du Beaujolais, à égale distance de Belleville et Villefranche-sur-Saône. Elle se trouve à environ 50 kilomètres au nord de Lyon et à la même distance au sud de Mâcon. Son bourg, situé sur une colline, offre une vue sur toute la plaine de la Saône et les villages du Beaujolais comme Saint-Étienne-des-Oullières. Par beau temps, il est même possible de voir le mont Blanc et la chaîne des Alpes.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Quincié-en-Beaujolais | Odenas | |||
N | Saint-Étienne-des-Oullières | |||
O Saint-Étienne-la-Varenne E | ||||
S | ||||
Le Perréon |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Étienne-la-Varenne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,6 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Varenne puisque avant saint etienne la varenne et Saint Etienne des Oullières ne faisait qu'un et même village[13].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 769 habitants[Note 3], en évolution de +3,64 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château des Tours
Composé d'une tour carrée et d'une tour ronde sarrazine, le château des Tours date du XIVe siècle. De 1331 à 1374, Guichard VI le Grand, seigneur et baron du Beaujolais, est son premier propriétaire connu. Huit propriétaires se transmettront ce patrimoine jusqu'à nos jours. Depuis 1986 le château et son domaine viticole de 70 ha au cœur du Cru Brouilly font partie des propriétés de la famille Richard, comme le château de Corcelles-en-Beaujolais.
Espaces verts et fleurissement
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune de Saint-Étienne-la-Varenne bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[17].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières comprend trois villes-centres (Blacé, Le Perréon et Saint-Étienne-des-Oullières) et quatre communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Étienne-la-Varenne et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne-des-Oullières », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Étienne-la-Varenne ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).