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Sibérie

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Sibérie
Image illustrative de l’article Sibérie
La Sibérie et la Russie d'Asie

Pays Drapeau de la Russie Russie
District fédéral russe Oural, Sibérien, Extrême-oriental
Villes principales Novossibirsk, Tomsk, Omsk Tcheliabinsk, Krasnoïarsk, Irkoutsk
Coordonnées 60° 00′ nord, 105° 00′ est
Superficie approximative 9 700 000 à 13 100 000 km2
Relief Oural, plaine de Sibérie occidentale Altaï, monts Verkhoïansk
Cours d'eau Ob, Ienisseï, Léna, Amour
Faune remarquable Renne, phoque de Sibérie, morse, Ours polaire, Ours noir, Ours brun, saumon du Pacifique, lemming, saïga, zibeline, loup, tigre de Sibérie
Flore remarquable Taïga de Sibérie occidentale, Taïga de Sibérie occidentale, Toundra, Steppe eurasienne
Population totale 37 275 609[a 1] hab. (2022)
Régions naturelles
voisines
Russie d'Europe, Asie centrale, Mongolie, Chine, Japon, Alaska, Océan Arctique, Océan Pacifique.

Image illustrative de l’article Sibérie
Districts fédéraux de l'Oural, Sibérien et Extrême-oriental et régions voisines de la Volga, de Mandchourie et de l'Extrême-Orient russe

La Sibérie (en russe : Сиби́рь, Sibír') est une région d’Asie, située en Russie et s'étendant sur une surface de 13,1 millions de kilomètres carrés, très riche en ressources naturelles mais extrêmement peu peuplée : 39 millions d'habitants en tout, soit environ 3,51 habitants au kilomètre carré.

Située dans le Centre et l'Est de la fédération de Russie, elle s’étend de l'Oural à l'ouest jusqu'à l'océan Pacifique à l'est (Extrême-Orient russe) et de l'océan Arctique au nord jusqu'aux frontières du Kazakhstan au sud-ouest, à la Mongolie au sud et à la Chine au sud-est[1].

Constituant la partie nord de l'Asie, la Sibérie représente 77 % de la surface de la Russie, mais seulement 27 % de sa population, et se caractérise par un climat froid et continental avec un paysage au relief modéré sillonné par des fleuves imposants. Habitée par des populations pastorales de langues ouraliennes, altaïques, paléosibériennes, elle a été progressivement colonisée par des civilisations turco-mongoles qui ont été supplantées par l'Empire russe à partir du XVIIe siècle avec la conquête de la Sibérie.

Le régime soviétique en a poursuivi l'exploitation agricole et forestière et en a initié l'exploitation hydroélectrique et les extractions minières, gazières et pétrolières au cours du XXe siècle.

Étymologie

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La Sibérie tient son nom du khanat de Sibir[2]. L'étymologie du mot est incertaine, mais le terme pourrait provenir du turco-mongol sibir désignant un peuplement très dispersé[3], ou bien des marécages. L'écrivain Colin Thubron note que le nom viendrait de la fusion du terme mongol « siber » (« beau, pur ») et du tatar « sibir » (« pays endormi »)[4].

Géographie

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Avec une superficie de 13,1 millions de kilomètres carrés, la Sibérie représente environ 77 % du territoire total de la Russie et près de 9 % de la surface des terres émergées.

Géographie physique

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Espaces naturels

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On divise généralement la Sibérie en trois grands ensembles, géologiquement distincts et séparés par les fleuves Ienisseï et Léna.

  • La Sibérie occidentale (2 427 000 km2), à l'est de l'Oural jusqu'à la ligne de partage des fleuves Ob et Ienisseï, vaste plaine de 2 000 km de large, constituée de terres de faible altitude et mal drainées, truffées de lacs et de marécages.
  • Le plateau de Sibérie centrale (4 122 000 km2), à l'est du fleuve Ienisseï, qui culmine entre 300 et 1 200 mètres d'altitude, est entrecoupé de canyons ou de lacs profonds comme le lac Baïkal. Au sud, s'élève une haute chaîne montagneuse composé de l'Altaï et des monts Saïan avec des sommets de 3 000 à plus de 4 000 mètres avec le mont Béloukha à 4 506 m d'altitude.
  • La Sibérie orientale, appelée également Extrême-Orient russe (plus de 6 millions de km2), à l'est du fleuve Léna, constitué de divers massifs montagneux et finissant à l'est par la péninsule du Kamtchatka et sa chaîne de volcans actifs.

Le point culminant de Sibérie est le Klioutchevskoï (4 750 m), volcan actif situé dans la péninsule du Kamtchatka.

Certaines régions de Sibérie (notamment la vallée inférieure de l'Ob) sont riches en ressources naturelles (pétrole, gaz naturel). La Iakoutie représente 25 % de la production mondiale de diamants. Leur exploitation provoque de graves pollutions et nuisances environnementales. Par son éloignement et la nécessité de la défricher, la Sibérie était une région traditionnelle de déportation et d'emprisonnement, au sein de l'Empire russe puis de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Contrairement à une idée reçue, une grande partie des camps des Goulags ne se situaient pas en Sibérie mais en Russie européenne, et certains dans les républiques périphériques telles que le Kazakhstan, vu par beaucoup à l'époque comme faisant partie de la Sibérie[5].

Une région aux contours mal définis

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La limite occidentale de la Sibérie est traditionnellement fixée à la ligne de partage des eaux entre les bassins des fleuves tributaires de la mer Caspienne (Kama, Volga, Oural) et le bassin de l'Ob (la ligne de crêtes de l'Oural n'est donc pas retenue). Toutefois les découpages administratifs russes ont tendance à exclure de la Sibérie dans leurs statistiques les provinces de Sverdlovsk et de Tcheliabinsk rattachées à une région Oural, alors que ces régions sont pour l'essentiel à l'est de la ligne de partage des eaux. De même, les Russes distinguent une région qualifiée d'Extrême-orient russe dans lequel ils regroupent la République de Sakha, l'oblast de l'Amour et les autres régions situées plus à l'est[6].

La Sibérie occidentale, constituée par des dépôts alluviaux du Cénozoïque, est caractérisée par une altitude si faible qu'une augmentation du niveau de la mer de 50 mètres suffirait à inonder l’ensemble des terres de l'océan Arctique jusqu'à Novossibirsk. Les alluvions déposées dans la plaine résultent pour l'essentiel des barrières créées par les glaciers qui à l'époque fermaient l'accès à l'océan Arctique et qui ont infléchi le cours des fleuves Ob et Ienisseï vers la mer Caspienne (et peut-être la mer d'Aral). La Sibérie occidentale est particulièrement marécageuse. Au sud de la plaine, là ou le pergélisol est pratiquement absent, de riches terres constituent une extension nordique de la steppe eurasienne.

Le plateau central sibérien est un craton extrêmement ancien qui constituait au Permien un continent séparé. Il est extrêmement riche en minéraux tels que or, diamant, manganèse, plomb, zinc, nickel, cobalt et molybdène. La région comprend une grande partie du trapps de Sibérie qui constitue une grande province ignée. L'éruption massive à l'origine de cette formation coïncide à peu près avec l'extinction massive de la fin du Permien. Cet événement volcanique est considéré comme l'éruption volcanique la plus puissante de l'histoire qu'ait connue la planète.

Durant le quaternaire, seul l'extrême nord-ouest de la Sibérie fut recouvert par les glaciers, mais sur pratiquement tout le reste de la région un permafrost s'installa jusqu'à une grande profondeur. Le seul arbre qui arrive à prospérer est le mélèze de Sibérie grâce à ses racines peu profondes. La taïga domine partout sauf dans l'extrême nord-est.

L'est et le centre de la République de Sakha comprennent de nombreuses chaînes de montagnes orientées nord-sud qui sont apparues à différentes époques géologiques. Ces montagnes qui s'élèvent à pratiquement 3 000 mètres d'altitude, sont presque dénuées de végétation dès qu'on dépasse quelques centaines de mètres d'altitude. Les monts de Verkhoïansk étaient entièrement couverts de glacier au Pléistocène mais le climat était alors trop sec pour que la glace s'étende aux basses altitudes. En basse altitude, il y a de nombreuses vallées parfois encaissées et couvertes de forêts de mélèzes à l'exception de l'extrême nord où la toundra domine. Les sols sont essentiellement des tourbières et la couche de sol active a une épaisseur inférieure à un mètre sauf au bord des rivières.

Topographie de la Sibérie et des environs.
Milieux naturels de la Russie : l'espace sibérien est principalement recouvert par la taïga, ceinturée au nord par la toundra et au sud par une zone de forêts tempérées Le climat de la Sibérie est sujet à des variations de température de grande amplitude. Sur la côte nord, au-delà du cercle arctique, l'été est très court (environ un mois). La plus grande partie de la population vit au sud de la Sibérie le long de la ligne du Transsibérien. Dans cette région, la température moyenne est d'environ °C oscillant entre −15 °C en moyenne au mois de janvier et +20 °C au mois de juillet[7]. La durée de la période fertile, l'abondance de l'ensoleillement et les sols particulièrement fertiles (tchernoziom) du sud de la Sibérie permettent à l'agriculture de prospérer, comme le montra son rapide développement au début du XXe siècle.
  • glaciers
  • toundra
  • toundra alpine
  • taïga
  • forêt de montagne
  • forêt tempérée de feuillus
  • steppes tempérées
  • (pontique et d'Asie centrale)
  • steppe arbustive

Au sud de la Sibérie, les vents du sud-ouest amènent l'air chaud de l'Asie centrale et du Moyen-Orient. Les températures moyennes en Sibérie occidentale (Omsk, Novossibirsk) sont supérieures de plusieurs degrés à celles en Sibérie orientale (Irkoutsk, Tchita). Avec une température record de −71,2 °C (Oïmiakon, République de Sakha), la Sibérie a presque le record de plus grand froid de la planète (après l'Antarctique). Mais, à côté de ces grands froids, la température dépasse fréquemment +35 °C dans de nombreuses régions. Sakha est la région la plus froide de Sibérie, en particulier dans le bassin de la rivière Iana, où la terre est gelée jusqu'à 1 493 mètres de profondeur (la terre gelée est appelée pergélisol ou permafrost). Malgré ces conditions, le froid et la neige n’ont jamais été considérés par l'Empire russe comme un obstacle à la colonisation. En hiver, l'anticyclone sibérien s'installe généralement de manière semi-permanente sur la Sibérie méridionale si bien que les vents sont normalement faibles.

Les précipitations en Sibérie sont faibles, dépassant 500 mm uniquement au Kamtchatka, où les vents humides venus de la mer d'Okhotsk se heurtent aux massifs montagneux (produisant le seul glacier important de la région) et dans le kraï du Primorie, à l'extrême sud-est, où l'influence de la mousson peut engendrer de fortes précipitations durant l'été. Malgré le froid rigoureux qui règne en hiver, les chutes de neige sont faibles dans certaines parties de la Sibérie, en particulier dans l'est de la région.

3,2 millions d’hectares sont ravagés par les incendies durant l'été 2018, ce qui constitue, à cette date, un record[8].

Parmi les mammifères de Sibérie, se trouvent dans la toundra septentrionale des rennes, des ours polaires, des morses, des phoques, des lemmings et des renards polaires.

La Taïga abrite des ours bruns, des ours noirs, loups, zibelines, écureuils, putois, hermines, renard roux, loutres, lynx, élans, lièvres, sangliers, blaireaux, gloutons et plusieurs espèces d'oiseaux.

Les léopards et tigres vivent dans la vallée de l’Amour[9].

Dans le bassin de ce fleuve vivent de nombreux oiseaux tels le Canard mandarin

La Sibérie se stratifie du nord au sud en toundra, forêt boréale, steppe boisée et steppe. La toundra est une plaine où poussent de petits arbustes, de grandes étendues d’herbe rase, des touradons de molinies, de mousses et de lichens. La taïga présente elle aussi un relief pratiquement plat : c’est une forêt de conifères, ponctuée de marécages et de tourbières. À l’ouest, les épicéas et les pins dominent, tandis qu’à l’est ce sont plutôt les mélèzes. La steppe boisée est une plaine vallonnée de quelques collines, avec des phénomènes d’érosion fréquents et un couvert neigeux déjà beaucoup moins important. La steppe sibérienne est couverte d’herbacées ; quant à la steppe boisée, ses arbres sont principalement des bouleaux.

Le boisement total sur plus de mille six cents kilomètres du nord au sud représente un cinquième de la forêt de la planète[10].

Géographie humaine

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Démographie

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Chaman bouriate.
Cosaques de Sibérie.

La Sibérie a une densité d'environ trois personnes au kilomètre carré, faisant de la Sibérie l'une des régions les moins peuplées de la planète. La plupart des habitants sont des Russes ; ceux-ci descendent des Slaves qui vivaient en Europe de l'Est quatre siècles auparavant. Parmi les plus grands groupes non slaves de citoyens russes de Sibérie, il y a environ 400 000 Allemands de la Volga. Les populations autochtones sont formées de groupes mongols et turcs tels que les Bouriates, les Touvains, les Iakoutes et les Tatars de Sibérie. Selon le recensement de 2002, il y a 500 000 Tatars en Sibérie, mais parmi eux, 300 000 sont des Tatars de la Volga qui se sont installés en Sibérie pendant les périodes de colonisation et sont donc également des Sibériens non indigènes, contrairement aux 200 000 Tatars de Sibérie qui sont indigènes de la Sibérie. Parmi les Sibériens indigènes, les Bouriates, au nombre d'environ 500 000, sont le groupe le plus nombreux de Sibérie, et ils sont principalement concentrés dans leur patrie, la République bouriate. Les Iakoutes sont eux près de 450 000. D'autres groupes ethniques comprennent les Kètes, les Tchouktches, les Koryaks et les Youkaguirs. Environ 70 % de la population vit dans les villes, en majorité dans des appartements. Dans les zones rurales, les habitants vivent dans des demeures simples mais souvent plus spacieuses.

Novossibirsk est la plus grande ville de Sibérie. Tobolsk, Tomsk, Irkoutsk et Omsk sont des villes plus anciennes dotées d'un centre-ville historique[11].

Principaux peuples autochtones de Sibérie.
Territoires des mêmes au XVIe.
Cathédrale de la Transfiguration de Khabarovsk.
Menorah stylisée à Birobidjan.

La religion joue un rôle important dans la vie des habitants de Sibérie. Un grand nombre de cultes sont pratiqués. La religion dominante est le culte orthodoxe. Parmi les peuples autochtones, le chamanisme se maintient en parallèle. Les Bouriates sont bouddhistes. Pour ceux-ci comme pour les chamanistes, certains lieux sont sacrés comme l'île d’Olkhon sur le lac Baïkal. L'islam est présent surtout au sud, parmi les Tatars. Le judaïsme est présent dans les bassins miniers et au Birobidjan.

Mine sibérienne de nickel à Norilsk.
Mine de diamants d'Oudatchnaïa.

La Sibérie est particulièrement riche en minéraux avec la présence de gisements de pratiquement tous les métaux recherchés; cette concentration est en partie liée à l'absence de couverture glaciaire durant le quaternaire (hormis les zones situées en haute altitude). La région concentre certains des plus grands gisements de nickel, or, plomb ; molybdène, diamant, argent et zinc ainsi que d'immenses gisements de pétrole et de gaz naturel souvent sous-exploités. La plupart des gisements sont situés dans l'est de la région, zone la plus froide, ce qui rend leur extraction particulièrement difficile. Celle-ci n'a démarré que lorsque Staline, arrivé au pouvoir, a eu recours aux déportés.

L'agriculture est limitée par la faible durée de la période fertile dans la plus grande partie de la région. Malgré tout, dans le sud-ouest, là où des terres noires particulièrement fertiles sont présentes et où le climat est un peu plus tempéré, se sont créées de grandes exploitations extensives cultivant le blé, l'orge, le seigle et les pommes de terre ainsi que des grands élevages de mouton et de bovidés. Ailleurs, du fait de la pauvreté du sol et de la brièveté de la période fertile, les ressources agricoles se restreignent à l'élevage de rennes dans la toundra : cette activité est pratiquée par les autochtones depuis près de 10 000 ans. La Sibérie a les plus grandes forêts de la planète. Le bois reste une ressource économique importante en dépit du fait que de nombreuses forêts situées dans l'Est de la région ont été exploitées trop vite pour qu'elles puissent se régénérer. La mer d'Okhotsk est une des deux ou trois régions les plus poissonneuses de la planète grâce à ses courants froids et à ses marées de grande amplitude ce qui permet à la Sibérie de fournir environ 10 % du poisson pêché dans le monde, bien que l'activité ait quelque peu décliné depuis l'éclatement de l'URSS.

L'industrie, qui s'était développée durant les années 1920 et 1930 avec une croissance particulièrement forte durant la Seconde Guerre mondiale, a fortement décliné depuis l'éclatement de l'URSS. Plusieurs des gigantesques usines situées en Sibérie occidentale et autour du lac Baïkal ont fermé leurs portes ces dernières années.

La « conquête de l'Est » russe en Sibérie de 1547 à 1725.
La Sibérie comme lieu de déportation dans les camps de travaux forcés du Goulag.
Isba sibérienne conservée comme patrimoine historique (Norilsk)

.

Période soviétique

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Tout au long de l’histoire de l'URSS, le gouvernement communiste avait mis le peuplement et l'industrialisation de la Sibérie au cœur de ses préoccupations. Durant le règne de Joseph Staline, des citoyens par centaines de milliers furent déportés en Sibérie, voire par peuples entiers (par exemple les Polonais). De nombreux complexes miniers et des bases militaires ont ouvert, consolidant la présence du gouvernement soviétique dans la région. Nombre de jeunes diplômés furent systématiquement nommés pour travailler en Sibérie, en y offrant des salaires bien supérieurs à ceux offerts en Russie européenne. Enfin, de nouvelles villes furent fondées. La Magistrale Baïkal-Amour, ligne ferroviaire parallèle au Transsibérien, fut construite de 1972 à 1984.

Période contemporaine

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Depuis 1991 avec la dislocation de l'Union soviétique, de nombreux laboratoires militaires et la plupart des camps de travail forcé de Sibérie ont fermé. Avec le retour de la liberté de se déplacer pour tous les citoyens, le climat a pris le dessus sur le régime politique, et la population semble diminuer au nord de la Sibérie, alors qu'au sud elle augmente, surtout dans les bassins aurifères, diamantifères, houillers et pétroliers[12].

Drapeau de la Sibérie utilisé par les séparatistes sibériens.

Architecture

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Baroque sibérien

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Le Stroganina est un plat de poisson cru des peuples autochtones du nord de la Sibérie arctique, fabriqué à partir de poisson congelé cru, mince et à longues tranches. C'est un plat populaire auprès des Sibériens indigènes.

Lignes ferroviaires

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Le moyen le plus aisé de circuler en Sibérie est d'utiliser le train.

Routes et autoroutes

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Route transsibérienne

  • Partie asiatique. La numérotation est différente et relève du réseau routier asiatique.
    • Ses dénominations officielles par le gouvernement fédéral russe, les désigne sous les numérotations suivantes : Route Baïkal M51, M53 et M55 (Russe: Федеральная автомобильная дорога М51, М53, М55 «Байкал»). elles font partie de l'axe routier asiatique AH6.
    • M51 : Tcheliabinsk - Omsk - Novossibirsk, 1 528 km
    • M53 : Novossibirsk - Krasnoïarsk - Irkoutsk, 1 860 km
    • M55 : Irkoutsk - Tchita, 1 113 km
    • La Route du fleuve Amour Tchita - Khabarovsk, 2 100 km
    • La route du fleuve Oussouri : Khabarovsk - Vladivostok, 760 km.

Divisions administratives

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La Sibérie comprend plusieurs sujets fédéraux :

La Sibérie présente une densité de population extrêmement faible. On y trouve néanmoins un certain nombre de villes :

Notes et références

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  1. Population selon Rosstat des trois districts fédéraux rassemblés (Oural, Sibérien, Extrême-oriental)
  2. Parfois comprise dans la Sibérie
  1. « Siberia », dans Encyclopædia Britannica Online (lire en ligne) (consulté le )
  2. Selon les chroniques du diacre Sava Epissov qui y a vécu, le mot Sibérie vient du khanat tatar de Sibir, situé à l'est de l'Oural. Dans une lettre de 1570 adressée à la reine Élisabeth Ire d'Angleterre, Ivan le Terrible a utilisé le nom Sibérie pour désigner les territoires à l'est de la Volga.
  3. Selon Vyacheslav Sofronov.
  4. Colin Thubron (trad. de l'anglais par K. Holmes), In Siberia, Paris, Éditions Gallimard, , 471 p. (ISBN 978-2-07-044616-2), « Vers l'Arctique ».
  5. Alexandre Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag, deux tomes, 2011 (1re éd. 1973) & 2010 (1re éd. 1974), Paris, Fayard (ISBN 978-2-213-02412-7 et 978-2-213-63345-9).
  6. Roger Brunet, La Russie, dictionnaire géographique, p. 234 (ISBN 2-11-004882-4).
  7. Historique météorologique pour Novossibirsk (Russie). weatherbase.com consulté le 6 novembre 2006.
  8. « L’est de la Russie suffoque dans la fumée des incendies », Le Monde,‎ .
  9. Thomas Bertow: Die Flora und Fauna Sibiriens.
  10. Colin Thubron (trad. de l'anglais par K. Holmes), In Siberia, Paris, Éditions Gallimard, , 346 p. (ISBN 978-2-07-044616-2).
  11. (en-US) « The Largest Cities in Siberia », sur WorldAtlas, (consulté le )
  12. (en) people.com.cn, 23 nov. 2005 et Norbert Wein : (de) Sibirien, ed. Klett-Perthes, Gotha 1999, (ISBN 3-623-00693-9).

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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