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Oblast autonome juif

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Oblast autonome juif
(ru) Еврейская автономная область
(yi) ייִדישע אווטאָנאָמע געגנט
Blason de Oblast autonome juif
Armoiries de l'oblast autonome juif
Drapeau de Oblast autonome juif
Drapeau de l'oblast autonome juif
Oblast autonome juif
Champ dans le raïon de Birobidjan.
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
Région économique Extrême-Orient
District fédéral Extrême-oriental
Statut politique Oblast autonome
Création
Capitale Birobidjan
Chef de l'administration Rostislav Goldstein
Démographie
Population 177 999 hab. (2022)
Densité 4,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 00″ nord, 132° 07′ 59″ est
Superficie 36 266 km2
Autres informations
Langue(s) officielle(s) Russe, Yiddish
Fuseau horaire UTC+11
Code OKATO 99
Code ISO 3166 RU-YEV
Immatriculation 79
Localisation
Localisation de Oblast autonome juif
Liens
Site web www.eao.ru

L'oblast autonome juif (en russe : Евре́йская автоно́мная о́бласть, Evreïskaïa avtonomnaïa oblast, EAO ; en yiddish : ייִדישע אווטאָנאָמע געגנט, yidishe avtonome gegnt), souvent dénommé, et uniquement en français, le Birobidjan[1] ; d'après le nom de sa capitale. Il s'agit du premier territoire juif officiel créé dans le monde. L'oblast est un sujet de la fédération de Russie situé en Sibérie (Extrême-Orient russe), à la frontière avec la Chine.

Cet oblast est fondé le 7 mai 1934 à partir du kraï juif de Birobidjan et du kraï d'Extrême-Orient, avec le yiddish comme langue officielle. Il attire peu de Juifs à sa création et d'autant moins après la création de l'État d'Israël en 1948. Il conserve cependant le statut de terre d'accueil pour les Juifs de Russie. L'article 65 de la Constitution de la Russie prévoit qu'il s'agit du seul oblast autonome de la Russie. Il est ainsi l'un des deux territoires juifs officiels dans le monde, l'autre étant Israël.

Géographie

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Couvrant une superficie de 36 266 km2, l'oblast autonome juif a une superficie légèrement plus grande que celle des Pays-Bas. Sa superficie est relativement petite, représentant 0,52 % du district fédéral d'Extrême-Orient, ce qui en fait le plus petit sujet des onze que compte le district. L'oblast se situe sur la rive gauche du fleuve Amour, partageant une part importante de la frontière russo-chinoise, avec la province chinoise du Heilongjiang. Le fleuve marque également partiellement la limite entre l'oblast avec le kraï de Khabarovsk qui le borde au nord et à l'est, tandis qu'au nord-ouest se situe l'oblast de l'Amour[2].

Le Birobidjan s'étale sur 330 km d'ouest en est et sur 200 km du nord au sud[2], en Mandchourie-Extérieure, région de la Mandchourie située en Extrême-Orient russe. La majeure partie de l'oblast est composée de plaines, de vastes marécages et de forêts marécageuses qui font partie de la plaine du Moyen-Amour. Au nord et au nord-est se situent les monts de la Boureïa et du Petit Khingan[3], qui culmine à 1 209 mètres d'altitude[4].

Le climat de l'oblast est de type continental, relativement doux, comme celui de son voisin l'oblast de l'Amour, permettant ainsi la culture et l'élevage. L'hiver, les températures oscillent entre −5 et −40 °C. Les précipitations annuelles sont de l'ordre de 400 à 450 mm, les trois quarts tombant pendant la saison estivale[2].

Voies de communication et transports

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Route fédérale R297.

Fin 2022, selon Rosstat, la longueur totale des voies publiques dans l'oblast est de 2 849,1 km, dont 353,9 km de routes d'importance fédérales, 479,6 km de routes d'importance régionale et 2 015,6 km de routes d'importance locale. La longueur des routes à revêtement dur est de 2 585,9 km (90,8 % du total), tandis que la densité des voies publiques est de 71 km/10 000 km2 dans l'oblast[5].

Fin 2022, selon Rosstat, l'oblast compte 512,3 km de voies ferrées, et la densité du réseau ferré est de 141 km/10 000 km2[6].

Inondation de 2013 dans l'oblast autonome Juif, vue d'hélicoptère

Répartition des terres

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La répartion des terres selon le rapport d'État « Sur l'état et la protection de l'environnement de la fédération de Russie en 2022 » du ministère des ressources naturelles et de l'environnement russe est la suivante :

Répartition des terres selon les catégories du code foncier russe en 2022[7]:
Répartition 2022 (mille ha) 2022 (%)
Terres agricoles 500,5 13,8
Terres des localités 45,5 1,3
Terres d'industrie et autres fins spéciales 22,0 0,6
Terres de territoires et des objets protégés 173,6 4,8
Terres du fonds forestier 2104,7 58,0
Terres du fonds aquatique - -
Terres de réserve 780,8 21,5
Total 3627,1 100

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique
2002 2014 2016 2022 -
190 915170 377166 120177 999-
Indice de fécondité et taux de natalité
Année Fécondité Fécondité urbaine Fécondité rurale Année Fécondité Fécondité urbaine Fécondité rurale Année Fécondité Fécondité urbaine Fécondité rurale
1990 2,40 2,00 3,30 2000 1,24 1,12 1,53 2010 1,67 1,56 1,90
1991 2,15 1,76 3,00 2001 1,36 1,29 1,53 2011 1,79 1,67 2,16
1992 1,89 1,63 2,49 2002 1,38 1,31 1,58 2012 1,84 1,68 2,32
1993 1,67 1,39 2,27 2003 1,46 1,39 1,66 2013 1,86 1,68 2,34
1994 1,68 1,36 2,43 2004 1,45 1,39 1,60 2014 1,95 1,72 2,60
1995 1,51 1,27 2,14 2005 1,40 1,30 1,61 2015 2,02 1,95 2,28
1996 1,40 1,16 2,02 2006 1,47 1,38 1,64 2016 1,99 1,84 2,39
1997 1,32 1,15 1,73 2007 1,59 1,45 1,87 2017 1,81 1,76 2,00
1998 1,33 1,17 1,74 2008 1,72 1,59 1,98 2018 1,85 1,70 2,27
1999 1,23 1,09 1,56 2009 1,64 1,55 1,83 2019 1,73 1,69 1,88

Composition ethnique

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À son apogée à la fin des années 1940, la population juive de la région a culminé à environ 46 000 à 50 000 personnes, soit environ 25 % de la population totale. Lors du recensement de 2010, la population est de 176 558 personnes, soit environ 0,12 % de la population totale de la Russie, et il n'y a plus que 1 628 Juifs (moins de 1 % de la population de l'Oblast), tandis que les Russes ethniques représentent 92,7 % de la population ; le judaïsme n'y est pratiqué que par 0,2 % de la population. Selon le recensement de 2010 en Russie, le groupe ethnique le plus important de l'oblast est constitué par les Russes (92,7 %), suivis des Ukrainiens (2,8 %), des Juifs (1 %) et d'autres[10].

Le problème de la répartition

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Après la révolution d'Octobre (1917), la Déclaration des droits des peuples de Russie proclame « l'égalité et la souveraineté des peuples de Russie ». Les Juifs sont reconnus comme une nationalité au sein de l'URSS, mais alors que la Constitution fédérale du garantit un territoire à chaque nationalité soviétique, aucune région ne leur est attribuée. En effet, il n'existe aucun territoire de l'URSS où les Juifs représentent une majorité de la population, contrairement aux autres minorités nationales. Une forte minorité juive existe cependant dans l'ouest de l'Union, sur les anciens territoires de la Pologne, de l'Ukraine et de la Biélorussie.

Idéologie et assimilation

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Depuis la fin du XIXe siècle, les tsars tentent d'organiser, sans succès, une réorientation des populations juives vers l'agriculture. L'URSS durant les années 1920, poursuivra cette œuvre, tenter de détourner les Juifs d'URSS de leurs métiers traditionnels de petits commerçants, de prêteurs et de manufacturiers, jugés absolument contraires à l'idéologie communiste, ceci avec un succès relatif[11]. Cependant, les paysans habitant les localités concernées n'apprécient guère de voir leurs terres investies par ces nouveaux venus, ce qui cause des tensions.

La création du Birobidjan

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La place centrale de Birobidjan

Dès 1928, la région du Birobidjan est réservée par décret à l'établissement des Juifs[12]. Ils sont encouragés à s'installer dans ce territoire, et le décret propose la création d'une « entité administrative territoriale nationale juive » si l'expérience est un succès. C'est chose faite à l'initiative de Joseph Staline, qui crée une « Région autonome juive » en 1934, à Birobidjan à l'extrémité orientale de la Russie, à la frontière avec la Chine. Des primes incitatives sont données aux Juifs pour s'installer dans cette région peu peuplée située à plus de 5 000 kilomètres de Moscou. Au début, la région autonome accueille des milliers d'individus, qui devaient y organiser une certaine vie nationale juive. L'oblast a une langue officielle : le yiddish[12], l'hébreu étant alors une langue liturgique, donc beaucoup moins parlé par la population que le yiddish, et le pouvoir soviétique hostile aux religions en général et donc à la religion juive. La vie culturelle en yiddish se développe progressivement : un théâtre juif est créé en 1934, et un journal en yiddish, « L'étoile du Birobidjan » paraît régulièrement. Des écoles en yiddish se développent pour faire face à l'afflux de nombreux colons avec enfants[13].

Les raisons de la création de l'oblast sont multiples, et ont été exposées notamment par l'historien Nikolaï Bougaï dans ses nombreux articles et ouvrages sur les déplacements et la déportation des peuples d'URSS :

  • la volonté de permettre aux Juifs soviétiques de disposer d'un territoire pour pouvoir s'y exprimer en tant que nationalité soviétique. Ce projet était conçu comme une alternative au sionisme jugé « nationaliste-bourgeois ». Mais la population juive ne sera jamais majoritaire dans cette Région autonome qui fut une « entité » politique communiste « pour le peuple juif », à l'opposé du projet officialisé en Palestine par le mandat de la Société des Nations de 1922, sur des bases « capitalistes » (voir histoire du sionisme). La politique des nationalités de l'URSS « prouvait » ainsi que le régime pouvait répondre aux aspirations juives sans soutenir un mouvement que le communisme soviétique réprouvait ;
  • la volonté de « renforcer » la zone autour du fleuve Amour, dans l'Extrême-Orient soviétique, historiquement possédée par la Chine. Et donc volonté de peupler cette région de la Sibérie supposée riche en ressources naturelles (bois, charbon, graphite) ;
  • la volonté d'« éloigner en douceur » les intellectuels juifs du Centre de la Russie, communistes ou ralliés, mais jugés peu fiables et « cosmopolites »[14].

Ce projet politique se poursuit après la création d'Israël en 1948 : on comptait alors 30 000 Juifs dans l'oblast. Dès la mort de Staline le , la population juive du territoire ne devait cesser de décroître, tant sous Khrouchtchev que sous Brejnev et en 1959, elle n'était plus que de 9 %, chutant même à 7 % en 1970.

Les limites et les failles du projet

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Le projet de la république autonome juive contenait, dès son départ, de nombreux points faibles, dont les autorités soviétiques étaient plus ou moins conscientes. Premièrement, la région était très éloignée des lieux historiques de peuplement de la communauté juive russe. Il fallait donc effectuer une transplantation « à froid » du peuple et de sa culture.

Deuxièmement, du fait de son éloignement, la région et sa capitale (Birobidjan) étaient quasiment dépourvues d'infrastructures. L'afflux massif de colons prit de court les autorités locales, dépassées. L'insalubrité s'installe dans la capitale, qui n'aura pas d'égouts avant la Seconde Guerre mondiale. Le long de la rue principale en terre battue s'alignent des baraquements en bois mal étayés qui servent de maisons aux nombreux Juifs ayant choisi de vivre dans un environnement urbain. En effet, le projet de retour à la terre avait lui aussi partiellement échoué : en 1939, seuls 25 % des Juifs de la R.A.J. habitaient à la campagne, car un grand nombre de sols s'étaient révélés marécageux et/ou impropres à la culture[15]. Les colons, issus pour la plupart des villes, rechignaient en outre à apprendre un nouveau métier dans un environnement hostile, préférant se concentrer dans la capitale. De plus, la mystique du retour des juifs à la terre perdit de son importance quand les plans quinquennaux se tournèrent vers l'industrialisation de l'URSS. Ce n'est donc pas étonnant si, en 1939, la population juive ne correspond qu'à 18 000 des 109 000 habitants de la région. Comme le reste de l'URSS, la région souffrit des Grandes Purges décidées par Staline, puis du nationalisme patriotique qui s'empara de la Russie durant la Seconde Guerre mondiale[16].

Le chant du cygne

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Ce sont paradoxalement la Shoah et les ravages causés par la Seconde Guerre mondiale qui redonnèrent vie au projet de la République Autonome Juive. En effet, entre 1945 et 1948, de nombreux Juifs soviétiques qui avaient fui l'avancée allemande ou tout perdu durant la guerre immigrèrent dans cette terre soviétique promise. Près de dix mille d'entre eux s'installèrent dans cette région en trois ans, de 1945 à 1948. Les habitants et les responsables politiques reprenaient espoir de voir la Republique Autonome Juive remplir son rôle. Mais la création de l'État d’Israël fit l'effet d'une bombe dans tout l'espace soviétique. Le projet Birobidjan perdit son élan, cette fois définitivement. L’Alya allait commencer, et le Birobidjan se viderait lentement de ses Juifs.

Depuis 1991

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Malgré des tentatives d'aide financière sous la présidence de Mikhaïl Gorbatchev, la majorité des Juifs qui restaient dans l'oblast émigre après la chute de l'URSS en 1991. Les traces du judaïsme y sont aujourd'hui bien maigres : en 2002, il ne restait que 2 327 Juifs, une synagogue, quelques inscriptions à même les façades et un journal régional en yiddish : Birobidjanèr chtern (ביראָבידזשאנער שטערן) ou « L'Étoile du Birobidjan »[17].

En 1991, l'oblast est passé de la juridiction du kraï de Khabarovsk à celle de la fédération de Russie[18].

Après le recensement russe de 2010, il s'avère que sa population est russe à 92 %, les Juifs ne représentant plus que 1 % de celle-ci[19],[20]. Toutefois, entre 5 % et 10 % de la population parleraient le yiddish à divers niveaux (souvent très mal), car le yiddish était enseigné dans les écoles primaires et secondaires, avant 1986, et il serait donc parlé par des non-Juifs. Sinon, à Birobidjan, seuls entre 1 % et 2 % de la population saurait parler couramment cette langue (dont des Russes).[réf. nécessaire]

De nos jours[Quand ?], c'est surtout l'anglais qui est parlé en seconde langue [réf. souhaitée] et qui est enseigné dès l'école primaire.

Politique et administration

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Gouverneurs

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Titulaires de la fonction de gouverneur de l'Oblast autonome juif (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Nikolaï Mikhaïlovitch Volkov (en)
(ru) Николай Михайлович Волков
(né en )
13 ans, 3 mois et 30 joursNotre maison la Russie
Russie unie
Alexandre Aronovitch Vinnikov (en)
(ru) Александр Аронович Винников
(né en )
4 ans, 11 mois et 30 joursRussie unie
Alexandre Borissovitch Levinthal (en)
(ru) Александр Борисович Левинталь
(né en )
4 ans, 2 mois et 20 joursRussie unie
Rostislav Goldstein (en)
(ru) Ростислав Эрнстович Гольдштейн
(né en )
En cours4 ans, 11 mois et 11 jours

Divisions administratives

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Les cinq raïons de l'oblast.

L'oblast autonome juif est divisé en cinq raïons, et une ville d'importance régionale :

N° sur

la carte

Nom Nom russe Code

OKATO

Population

(2021[21])

Superficie

( km²)

Centre administratif
Raïons
1 Raïon de Birobidjan Биробиджанский район 99 205 10 310 4 442,56 Birobidjan
2 Raïon de Lénine Ленинский район 99 210 15 839 6 068 Léninskoïe (ru)
3 Raïon d'Obloutchie Облученский район 99 220 23 991 13 300 Obloutchie
4 Raïon Oktiabrski Октябрьский район 99 225 7845 6 400 Amourzet
5 Raïon de Smidovitch Смидовичский район 99 230 22 404 5 900 Smidovitch (ru)
Ville d'importance régionale
Birobidjan Биробиджан 99 401 70 064 169,38
Des bottes de foin dans un champ du raïon.

L'économie de l'oblast repose essentiellement sur l'agriculture en raison de ses vastes étendues de terres arables. Le Birobidjan produit des céréales, des légumes et du soja, ainsi que de nombreuses cultures maraîchères qui représentent plus de la moitié du volume agricole de l'oblast. Outre le maraîchage, les productions de maïs, de sarrasin et de pommes de terres sont conséquentes. Les grands espaces de pâturages permettent le développement de l'élevage, particulièrement celui de bovins[22]. Le secteur agricole est confronté à la dégradation des sols et à l'érosion[23].

Les secteurs secondaires de l'économie incluent l'industrie agroalimentaire dans les centre urbains, produisant de la confiserie, des pâtes, des produits de boulangerie, de la viande, des produits laitiers, de la conserve et de l'alcool. D'autres secteurs incluent la production de machine, de matériaux de construction, l'exploitation minière et la foresterie[22].

Notes et références

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Références

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  1. « Le Birobidjan, l'État juif du bout du monde », sur Historia.fr,
  2. a b et c Newell 2004, p. 179.
  3. (en) « Jewish Autonomous Region | Oblast, Russia, Map, & History | Britannica », sur www.britannica.com, (consulté le )
  4. (en) « Russia's federal constituent entities », sur Federation Council of the Federal Assembly of the Russian Federation (consulté le )
  5. (ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, Longueur des routes publiques par sujet de la fédération de Russie pour 2022, Moscou, (lire en ligne)
  6. (ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, Longueur d'exploitation et densité des voies ferrées publiques, Moscou, (lire en ligne)
  7. Ministère des ressources naturelles et de l'environnement de la fédération de Russie et Université d'État Lomonossov de Moscou 2023, p. 540.
  8. (ru) « Le premier recensement général de la population de l'Empire russe en 1897 . La population réelle dans les provinces, les raïons, les villes de l'Empire russe (sans la Finlande) », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement de la population de toute l'Union de 1926. Population des territoires, ASSR, provinces et raïons de la RSFSR selon l'état matrimonial, le sexe et l'âge », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement de la population de toute l'Union de 1959 - La population réelle des villes et autres agglomérations, districts, centres régionaux et grandes agglomérations rurales au 15 janvier 1959 dans les républiques, territoires et régions de la RSFSR », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement de la population de toute l'Union de 1970 - La population réelle des villes et autres agglomérations, districts, centres régionaux et grandes agglomérations rurales au 15 janvier 1970 dans les républiques, territoires et régions de la RSFSR * », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement de la population de toute l'Union de 1979 - La population réelle des villes et autres agglomérations, districts, centres régionaux et grandes agglomérations rurales au 15 janvier 1979 dans les républiques, territoires et régions de la RSFSR * », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement de la population de toute l'Union de 1989 Population de l'URSS, de la RSFSR et de ses unités territoriales par sexe », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement panrusse de la population 2002 Population de la Russie et de ses unités territoriales par sexe », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) « Recensement panrusse de la population 2010 Population de la Russie et de ses unités territoriales par sexe », sur demoscope.ru (consulté le )(ru) Tableau 5. Population de la Russie, districts fédéraux, entités constitutives de la fédération de Russie, districts urbains, districts municipaux, districts municipaux, agglomérations urbaines et rurales, agglomérations urbaines, agglomérations rurales de 3 000 habitants ou plus. Résultats du recensement panrusse de la population 2020-2021 (lire en ligne [xlsx]). — (ru) Iouri Koriakov, База данных "Этно-языковой состав населённых пунктов России. Перепись 2002 года" [« Base de données « Composition ethnolinguistique des localités en Russie. Recensement de 2002 » »] (lire en ligne)(ru) Iouri Koriakov, База данных "Этно-языковой состав населённых пунктов России. Перепись 2010 года" [« Base de données « Composition ethnolinguistique des localités en Russie. Recensement de 2010 » »] (lire en ligne)(ru) Iouri Koriakov, База данных "Этно-языковой состав населённых пунктов России. Перепись 2020/21 года" [« Base de données « Composition ethnolinguistique des localités en Russie. Recensement de 2020-2021 » »] (lire en ligne)
  9. (ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur web.archive.org(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population résidente par municipalité de la fédération de Russie au  » [rar], sur rosstat.gov.ru(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population permanente de la fédération de Russie par municipalités au (en tenant compte des résultats du recensement panrusse de la population de 2020) » (consulté le )(ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population permanente de la fédération de Russie par municipalités au (en tenant compte des résultats du recensement panrusse de la population de 2020) » (consulté le )
  10. (ru) « Всероссийская перепись населения 2010 года. Том 1 », Федеральная служба государственной статистики,‎ .
  11. Le Birobidjan, 1928-1996 : l'histoire oubliée de l'État juif fondé par Staline.
  12. a et b Fondation du Birobidjan juif, sur le site Hérodote.
  13. Guillaume Fraissard, « Birobidjan, Birobidjan ! », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Benjamin Pinkus (de), The Jews of the Soviet Union : the history of a national minority, Cambridge University Press, 1988, (ISBN 978-0-521-34078-6).
  15. Le Birobidjan, 1928-1996 : l'histoire oubliée de l'État juif fondé par Staline p. 48.
  16. « Les revenants du Birobidjan », sur Libération.fr, (consulté le ).
  17. Bienvenue chez nos cousins du Birobidjan, Gérard Xavier, sur le site genami.
  18. (en) « History », sur eao.ru (consulté le ).
  19. (ru) Информационные материалы об окончательных итогах Всероссийской переписи населения 2010 года[xls].
  20. Piotr Smolar, « Birobidjan : frontière juive », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Bibliographie

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