Ploubazlanec
Ploubazlanec Plaeraneg | |||||
La baie de Launay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Guingamp-Paimpol Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Richard Vibert 2021- |
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Code postal | 22620 | ||||
Code commune | 22210 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ploubazlanecain, Ploubazlanecaine | ||||
Population municipale |
3 040 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 202 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 05″ nord, 3° 01′ 56″ ouest | ||||
Altitude | 36 m Min. 0 m Max. 72 m |
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Superficie | 15,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Paimpol (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paimpol (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Paimpol | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ploubazlanec.bzh | ||||
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Ploubazlanec [plubazlanɛk], Plaeraneg en breton, est une commune située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Ploubazlanec appartient au pays historique du Goëlo.
Ses habitants sont appelés les Ploubazlanecains et les Ploubazlanecaines.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ploubazlanec est une ville au nord du département des Côtes-d'Armor, bordée par la Manche sur environ 19 kilomètres de côtes et qui s'étend sur 15,04 km2 soit 1 504 hectares. Elle est située sur la côte du Goëlo au nord-ouest de la baie de Saint-Brieuc[1] et de la réserve naturelle nationale de la baie de Saint-Brieuc.
Son altitude varie de 0 à 72 m et est en moyenne de 36 m.
Elle est longée par le Trieux, petit fleuve côtier dont l'embouchure est encadrée d'amont en aval par Pleudaniel puis Lézardrieux à l'ouest, et Plourivo puis Paimpol puis Ploubazlanec à l'est[2].
La commune est bordée au nord-ouest par l'entrée de l'estuaire du Trieux, avec Lézardrieux de l'autre côté de l'estuaire. Or l'estuaire qui les sépare est considéré comme un bras de mer et donc « hors territoire » à proprement parler. Techniquement, l'estuaire du Trieux commence vers le moulin à marée près de Porz Lec'h sur Pleudaniel, avec en face Toull ar Huiled sur Plourivo[2]. Il en va de même pour la contigüité avec l'île de Bréhat, qui est une commune hors intercommunalité séparée de Ploubazlanec par une étendue de mer. La seule commune effectivement contigüe à Ploubazlanec est Paimpol au sud.
Cadre géologique
[modifier | modifier le code]Située à l'extrémité orientale du plateau du Trégor, Ploubazlanec est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Ploubazlanec se situe plus précisément dans le batholite du Trégor, pluton qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien[Note 1],[4].
L'histoire géologique du plateau du Trégor est marquée par le cycle icartien (de ca. -2 200 Ma à -1 800 Ma) dont la géodynamique est mal connue, et le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m[5] et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême[6]. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique[7] vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW[8]. Cette tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens issus de l’érosion rapide de la chaîne cadomienne sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss[9]. Les massifs granitiques du Mancellien (notamment le massif côtier nord-trégorrois, le granite de Plouha, les diorites et gabbros de Saint-Quay-Portrieux), dont la mise en place est liée au cisaillement nord-armoricain[10] scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne[11]. À leur tour, ces massifs granitiques sont arasés, leurs débris se sédimentant dans de nouvelles mers, formant les « Séries rouges » qui se déposent dans le bassin ordovicien de Plouézec-Plourivo, hémi-graben limité au nord par la faille de Trégorrois. Les grands traits de l’évolution géologique du Trégor sont alors fixés. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss, limons sur les coteaux)[12].
La région de Ploubazlanec est ainsi formée d'un plateau granitique (750-650 Ma) recoupé par un champ filonien extrêmement dense de dolérite du Trieux, roche massive noire, à cristallisation très fine, ayant une composition de basalte tholéïtique[13]. Elle correspond à la subduction d'un domaine océanique vers le sud-est sous la marge nord du Gondwana, entraînant un métamorphisme à haute température et basse pression (subduction engendrant un bassin intra-arc ou une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues)[14].
Pétrographiquement, le granite représente une microgranite monzonitique de Launay (hameau de Ploubazlanec). « Cette formation dessine une bande que l'on observe depuis les·falaises de la pointe de l'Arcouest à l'est, jusque dans les rives du Jaudy à l'ouest, où elle ne forme plus que des affleurements limités au sein de la micro-granodiorite. Cette roche a des aspects souvent variables. Le type le plus caractéristique peut être cependant examiné le long de la côte, entre l'Arcouest et Loguivy-de-la-Mer. Il s'agit d'une roche de teinte rose lorsqu'elle s'altère. Au sein d'une mésostase dont les éléments sont indiscernables à l'œil nu, on reconnaît des phénocristaux automorphes de feldspaths blancs, très nombreux, et de minéraux ferro-magnésiens noirs (amphibole, biotite)[15] ».
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie dans cette région peuvent être abordés au cours de balades naturalistes et géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…). La pointe de l'Arcouest permet notamment d'observer les filons de dolérite et de microgranites de Loguivy-de-la-Mer (réseau dense à orientation générale N 60°) qui recoupent le batholite du Trégor[16].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[18]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Île-de-Bréhat à 6 km à vol d'oiseau[20], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,5 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Ploubazlanec est reliée à Paimpol grâce à la ligne 24 du réseau de bus Axéobus.
Des vedettes sont également disponibles à la Pointe de l'Arcouest pour aller sur l'île de Bréhat.
Ploubazlanec est traversée par la route départementale 789. La petite D 15 mène de Kerpalud à Loguivy.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]L'île Saint-Riom fait partie du territoire de Ploubazlanec - mais non l'île de Bréhat qui est une commune à part entière.
Ploubazlanec inclut de nombreux lieux-dits et écarts, dont certains remarquables[24].
Pors-Even
[modifier | modifier le code]Pors-Even ([pɔʁzevɛn]) est le second port de pêche de la commune, qui donne sur l'anse de Paimpol. Il est renommé pour ses viviers accessibles à tous. On peut y acheter des coquillages (coquilles Saint-Jacques, praires...) et des crustacés (homards, crabes...). C'est cet endroit qui, avec la ville voisine de Paimpol, a inspiré Pierre Loti pour son roman Pêcheur d'Islande.
La Croix des Veuves (à la Pointe de la Trinité, début du XVIIIe siècle) et le Pilier de la Vierge, sont deux endroits remarquables. Les femmes de pêcheurs se rendaient à la Croix des Veuves pour guetter le retour des navires, partis en longues et difficiles campagnes de pèche sur les bancs de Terre Neuve.
Loguivy-de-la-Mer
[modifier | modifier le code]Le port de pêche de Loguivy se situe à l'entrée du Trieux. Ce port est réputé pour ses coquilles Saint-Jacques qui font l'objet d'une fête annuelle en alternance avec Saint-Quay-Portrieux et Erquy. Le port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor.
Le port de Loguivy est également réputé pour son championnat du monde de Loguivy-de-la-Mer des bateaux à moteur pop-pop dont le premier champion fut Louis Valier[25].
À noter la présence d'un poisson et non d'un coq sur le clocher de l'église. Le village est majoritairement constitué de maisons de pêcheurs transformées en coquettes résidences secondaires. Lénine séjourna à Loguivy durant l'été 1902. Tristan Bernard y établit sa maison secondaire au début du XXe siècle.
Une chanson célèbre de François Budet (Loguivy-de-la-Mer) évoque ce petit port.
Au début du XXIe siècle, Loguivy-de-la-Mer n'abrite plus qu'une vingtaine de bateaux et la plupart de ses commerces ont fermé. La réhabilitation amorcée en 2020 des anciens viviers Saint-Suliac, inutilisés depuis une douzaine d'années, en le transformant en 26 petits viviers à vocation ikejime, vise à insuffler à Loguivy un nouveau dynamisme[26].
L'Arcouest
[modifier | modifier le code]L'Arcouest est une pointe fermant au nord-ouest l'anse de Launay. Elle abrite le port d'embarquement pour l'île de Bréhat, desservi depuis Paimpol par la ligne 24 de l'Axéobus, le service de transports en commun de Guingamp-Paimpol Agglomération.
L'Arcouest a aussi servi à baptiser l'un des premiers et plus grands prototypes d'hydrolienne construit et testé en France par OpenHydro[27]. Une hydrolienne sera d'ailleurs testée au large de l’île de Bréhat, sur le plateau de la Horaine.
Sur la façade de cette pointe donnant sur l'anse, se trouvent un certain nombre de maisons appartenant (ou ayant appartenu) à des scientifiques ou intellectuels français qui s'y installèrent à partir du début du XXe siècle, tels que Louis Lapicque, Charles Seignobos, Jean Perrin[28],[29],[30], Marie Curie, Irène Joliot-Curie, Jean Zay[31], Victor Auger, Pierre Auger ou Georges Pagès[32]. Dans un reportage de Paris Match en 1939, les journalistes baptisèrent le lieu du nom ironique de « Sorbonne-Plage »[33] car plusieurs de ces personnalités étaient professeurs à la Sorbonne[34].
Cette vague d'installations commence en 1901, sur l'initiative de Louis Lapicque, Charles Seignobos et d'Anatole Le Braz, qui souhaite quitter Port-Blanc après la disparition de plusieurs membres de sa famille noyés lors d'un naufrage dans l'estuaire du Jaudy (dont sa sœur, mariée à Léon Marillier, professeur de Religion des peuples primitifs, dont Lapicque suivait les cours à l’École pratique des hautes études et dont la mère était l’épouse de Seignobos), Il "découvrent" la pointe de l'Arcouest ; il n'y a à l'époque qu'une chaumière en ruine sur le plateau. En 1904 le physiologiste Louis Lapicque est le premier à faire bâtir sa maison, Roc'h Ar Had, sur un large terrain dont il revend progressivement des parcelles à ses amis. Charles Seignobos, dit le Capitaine, le suit avec sa maison Taschen Bihan construite en 1910[32]. Cette maison sera entièrement détruite par les Allemands, à la fin de la guerre, et reconstruite quasiment à l'identique. Finalement, une trentaine de familles de scientifiques et d'intellectuels s'installent dans le secteur ; certaines des demeures qu'ils s'y firent construire appartiennent encore aux descendants[35]. De nombreux noms de rue et chemins témoignent de leur présence[36]. L'ambiance de cette période est retransmise dans les films réalisés par Irène Joliot-Curie[37] et Hélène Langevin[37].
En 1923, une pétition de 26 marins pêcheurs de Launay amène la construction d'une cale de 50 mètres de long ; elle permet de débarquer la pêche d'une dizaine de bateaux[32].
Assistant-préparateur du professeur Victor Auger à la Sorbonne, Eugène Schueller s'installe à l'Arcouest en 1926, le premier à faire poser une clôture - qui coupe le chemin du GR36 ou chemin des douaniers, obligeant celui-ci à quitter le haut des falaises. Dans sa maison à colonnades[32] à la pointe de la baie, sa fille et son gendre Liliane et André Bettencourt reçoivent le président Georges Pompidou et son épouse lors du voyage de ces derniers en Bretagne en .
De nos jours, les abords du port de l'Arcouest sont très urbanisés, en contraste avec le reste de la commune dont l'habitat est resté en majorité traditionnel dans son aspect ; dans les zones rurales les maisons restent plutôt discrètes[32].
En 1973, une sculpture de granite pour Frédéric et Irène Joliot-Curie, sur le thème de l'énergie nucléaire est installée à la pointe de l'Arcouest.
Launay
[modifier | modifier le code]Launay (dit Launay - mal nommé, pour le différencier de Launay, village voisin sur la presqu’île de Pleubian, au pieds du sillon de Talbert) est un ancien village de pêcheurs devenu un lieu de villégiature recherché. C'est dans son anse que « Sorbonne-Plage » est née et s'est développée[32]. L'anse contient des réservoirs de pêcheries, datant d'avant que cette pratique soit interdite[38]. On y trouve une plage et un petit port de plaisance.
La réserve Paule Lapicque borde la baie de Launay. En 2003, Paule Lapicque (1909-2001), militante dès les années 1970 de l'agriculture biologique, lègue à l'association Bretagne vivante 11 ha de milieux naturels variés et trois bâtiments. L'association a mis en place trois sentiers de découverte, la maison « Notéric » (villa datant de 1904) devenue la maison d'accueil du public, et un écolo-gîte[39] géré par des bénévoles[40].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ploubazlanec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[41]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimpol, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[42],[43]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paimpol, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[43]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[44],[45].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[46]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[47].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), zones urbanisées (25,2 %), forêts (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (2,1 %)[48]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Son nom vient de l’ancien breton ploe qui signifie paroisse et, semble-t-il, de banadl qui désigne le genêt. Le toponyme associe au breton balan (en vieux breton banadl et en moyen breton banazl) le suffixe ek. Bannalec signifie « l'endroit où pousse le genêt ». Le lieu doit probablement son nom du fait que le genêt à balais y poussait en abondance[réf. souhaitée]. Le z est muet dans le nom complet ([plubalanɛk]) mais se prononce dans le raccourci familier Ploubaz ([plubaz]).
La commune de Ploubazlanec a été nommée de différentes façons au cours du temps : Ploibanazlech (en 1224), Ploibanazlec (en 1230), Ploubanelec (en 1232), Plobanalec (en 1239, en 1250, en 1255), Plobalanech (en 1252), Ploebanalec (en 1267), Plebanalec (en 1274), Ploebalannec (en 1421), Ploubalaneuc (en 1427), Pleubalneuc (en 1428), Pleublannec ou Pleubalannec (en 1480), Ploeballanec (en 1514), Ploebazlannec (en 1543), Ploubalanec (en 1569), 'Ploubazlannec (1627) et Ploubazlanec dès 1684.
Histoire
[modifier | modifier le code]Néolithique
[modifier | modifier le code]Des vestiges préhistoriques sont présents sur Ploubazlanec, notamment l'allée couverte de Mélus qui date du Néolithique récent (-3000/-2500 B.C.) et le promontoire préhistorique barré de Roch'an Evned (rive droite du Trieux).
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Entre 685 et 687, saint Ivy, venant d'Outre-Manche aurait débarqué à Ploubazlanec avant de fonder un ermitage (loc en breton) en un lieu qui a pris par la suite le nom de Loguivy-de-la-Mer.
Ploubazlanec est mentionnée pour la première fois en 1224 (Ploibanazlech) lors d'une donation faite à l'abbaye de Beauport, et est désignée comme une paroisse dès 1232. Les villages de Lannévez et de Perros-Hamon, annexés plus tard par Ploubazlanec, étaient avec Bréhat une enclave du diocèse de Dol.
Renaissance
[modifier | modifier le code]Durant les guerres de la ligue, la commune de Ploubazlanec est occupée par un corps d'armée anglais envoyé par Elisabeth 1re d'Angleterre en 1591 et débarqué à Paimpol pour soutenir Henri IV contre la menace espagnole en Bretagne et la Ligue.
L'ancienne paroisse de Ploubazlanec ressortissait avant la Révolution à Saint-Brieuc, son évêché, et avait pour subdélégation et pour siège de sa haute justice, Paimpol. Elle faisait partie de l'ancien comté de Goëlo.
Époque Moderne
[modifier | modifier le code]Ploubazanec élit sa première municipalité au début de 1790. Le , Ploubazlanec annexe les communes de Lannévez et Perros-Hamon par décret royal. Cette annexion a pour effet de réunir à Ploubazlanec ses deux exclaves, dont l'une comprend notamment l'Arcouest.
Au XIXe siècle, l'activité économique est centrée sur la pêche, notamment en Islande à partir du Second Empire.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Au cours de la première moitié du XXe siècle, amenés par le biologiste Louis Lapicque et l'historien Charles Seignobos, la commune devient le lieu de villégiature de nombreux scientifiques : Les Curie (Marie Curie, puis Frédéric et Irène Joliot-Curie), les Perrin, les Langevin, l'historien Georges Pagès, Marcel Cachin, ou le fondateur de L'Oréal, Eugène Schueller.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le Monument aux Morts fait état de 113 soldats Morts pour la France. Parmi eux, 10 ont péri en mer[49].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]56 soldats sont Morts pour la France, dont 9 qui ont péri en mer.
Restructuration communale
[modifier | modifier le code]L'actuel territoire de la commune de Loguivy-de-la-Mer est créé en 1945 au détriment de celui de la commune de Ploubazlanec. Par une ordonnance épiscopale du est fondée la paroisse de Loguivy, devenue d'abord Loguivy-Ploubazlanec puis Loguivy-de-la-Mer en 1949.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Ploubazlanec fait partie de Guingamp Paimpol Armor Argoat Agglomération, du canton de Paimpol, de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor et de l'arrondissement de Saint-Brieuc.
Élections municipales
[modifier | modifier le code]Le maire élu en 2020 est Jean-Pierre Le Normand, premier adjoint sortant. Décédé en octobre 2021, il est remplacé par Richard Vibert.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
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Voix | % | CM | CC | |||||
Jean-Pierre Le Normand[50] | DVG | 788 | 55,84 | 18 | 2 | |||
Ploubaz avec vous | ||||||||
Marcel Brézellec[51] | DVG | 623 | 44,15 | 5 | 1 | |||
Ploubaz ensemble | ||||||||
Inscrits | 2 824 | |||||||
Abstentions | 1 336 | 47,31 | ||||||
Votants | 1 488 | 52,69 | ||||||
Blancs et nuls | 77 | 5,17 | ||||||
Exprimés | 1 411 | 94,83 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Administration municipale et politique environnementale
[modifier | modifier le code]Ploubazlanec est dotée d'un Plan d'Occupation des Sols (POS) approuvé en 1994. La commune a prescrit la révision de son document d'urbanisme en 2008 afin d'en adapter le contenu aux objectifs de développement qu'elle se fixe, notamment en faveur de l'accueil d'une population nouvelle, mais également afin d'en assurer une protection plus efficace de son patrimoine naturel.
L'urbanisation de la commune était autrefois liée à l'agriculture et à la pêche mais est actuellement due à la pression touristique.
Certains sites de la commune présentent un intérêt écologique et paysager si bien que des sites ont été classés et inscrits et il y a une délimitation d'Espaces Naturels Sensibles (ENS). Le littoral de la commune intercepte les périmètres de protection de deux sites d'intérêt communautaire (réseau Natura 2000) :
- La Zone Spéciale de Conservation (ZSC) « Côte de Trestel à la baie de Paimpol, estuaires du Jaudy et du Trieux, archipel de Bréhat », instituée au titre de la directive « habitats »
- La Zone de Protection Spéciale (ZPS) « Trégor Goëlo », instituée au titre de la directive « oiseaux ».
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune de Ploubazlanec est jumelée avec la commune de Bischoffsheim (Bas-Rhin) depuis le . Le choix d'un jumelage avec une autre commune a été fait en 1990 car à cette époque, l'Europe était au centre des intérêts. Le fait que ce soit une commune alsacienne qui ait été choisie vient de ce que certaines villes alsaciennes souhaitaient un jumelage avec une commune bretonne[55].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2021, la commune comptait 3 040 habitants[Note 3], en évolution de +1,43 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,1 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 441 hommes pour 1 588 femmes, soit un taux de 52,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,7 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé
[modifier | modifier le code]On trouve à Ploubazlanec plusieurs spécialistes à savoir : (la commune recherche, actuellement un médecin)
- une pharmacie
- des infirmiers
- des kinésithérapeutes
- des dentistes.
Établissements scolaires
[modifier | modifier le code]Plubazlanec est située dans l'académie de Rennes. Elle compte deux écoles primaires : l'école du Bourg (public) et l'école Sainte-Anne / Saint-Denis (privé), et le lycée Sainte Élisabeth – KERSA (privé)[62].
Sports
[modifier | modifier le code]Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]- Stade Marcel Le guyader (deux terrains)
- Le terrain de handball de l'école de Loguivy-de-la-Mer
- Terrain multisports[63]
- Le plateau sportif de l'école du bourg
- Le gymnase du lycée Sainte-Élisabeth – KERSA
- Le terrain de football du lycée Sainte-Élisabeth – KERSA
- Salle de danse
- Le terrain de basket-ball de l'école de Loguivy-de-la-Mer
- Le centre nautique de Loguivy-de-la-Mer
- Terrains de tennis
Les clubs
[modifier | modifier le code]- Club Pêche sportive
- Étoile Sportive de Ploubazlanec
- Pôle nautique Paimpol-Goëlo
- Club de badminton « Sports Loisirs Ploubazlanec ».
Tourisme
[modifier | modifier le code]Capacité d'hébergement touristique
[modifier | modifier le code]La commune comprend 6 hôtels (611 chambres au total) dont 1 à trois étoiles (21 chambres) et 5 à deux étoiles; ainsi que deux campings, dont 1 à deux étoiles (65 emplacements) et 1 à une étoile (35 emplacements).
Économie
[modifier | modifier le code]- Agriculture (primeurs)
- Pêche
- Mytiliculture et ostréiculture
- Commerce de détail
- Développement du tourisme.
- Agro-industrie : unité de méthanisation
Chiffres clés
[modifier | modifier le code]Endettement
[modifier | modifier le code]Le bilan 2014 de la commune montre une dette de 1,566 millions d'euros, soit 469 €/habitant - nettement en dessous des 710 €/an de moyenne pour les communes de la même strate[64].
Fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2014 la moyenne de la taxe d'habitation est de 1 431 euros, soit une augmentation de euros sur la moyenne pour les communes de la même strate (1 183 euros).
La même année, la commune collecte 750 000 euros en taxe d'habitation (soit 225 €/habitant ; la taxe d'habitation moyenne pour cette strate en 2014 est 152 €), 585 000 euros en impôt sur le foncier bâti (taux voté à 18,14% ; le taux moyen pour cette strate est 17,64%) et 67 000 euros en impôt sur le foncier non bâti (taux voté à 70,41% ; le taux moyen pour cette strate est 50,92%)[65].
Logement[66]
[modifier | modifier le code]Le nombre total de logements à Ploubazlanec augmente de façon régulière depuis 1975.
Moins des deux tiers des maisons sont des résidences principales alors que le tiers est composé de résidences secondaires en 2011.
Près de 80 % des ménages étaient propriétaires de leur résidence principale en 2011.
Emploi - Chômage[67]
[modifier | modifier le code]En 2011 le taux de chômage était de 7,8 % à Ploubazlanec contre 7,6 % en Cotes-d'Armor et le taux d'activité était de 66,4 %.
Le taux de chômage est actuellement de 9,6 % à Ploubazlanec.
Établissements[68]
[modifier | modifier le code]Part des établissements par secteur à Ploubazlanec :
- Agriculture : 29,3 %
- Industrie : 4,7 %
- Construction : 6,3 %
- Commerce, transports et services divers : 51,1 %
- Administration publique, enseignement, santé et action sociale : 8,5 %.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Croix des Veuves
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Croix catholique de granite édifiée en 1714 d'où les femmes de pêcheurs d'Islande attendaient le retour des marins. Les goélettes étaient visibles à plus de dix milles par temps clair, depuis cet observatoire situé à 60 mètres au-dessus de la mer. Ce calvaire est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [69].
La tour de Kerroc'h
[modifier | modifier le code]([kɛʁɔx] ou [kɛʁɔʁ]) Cette tour de granite est érigée en 1873 au sommet d'une butte que l'on appelle alors Krech'Mazé (Mathieu en breton) par les demoiselles Janoly. Elle est surmontée de la statue de la Vierge et de saint Joseph avec l'Enfant Jésus. On peut admirer dans ce quartier un calvaire construit par Yves Cornic. Il est remarquable pour sa forme triangulaire (symbole de la Trinité). L'endroit offre un beau panorama sur la baie de Paimpol.
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La tour de Kerroc'h (carte postale début XXe siècle).
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Ploubazlanec : la tour de Kerroc'h vue du port de Paimpol.
La chapelle de Perros-Hamon
[modifier | modifier le code]La chapelle de Perros-Hamon a été construite en 1683, dédiée à Notre-Dame de Perros et remaniée en 1728 et en 1770. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [70]. Elle était une enclave de l'ancien diocèse de Dol en l'évêché de Saint-Brieuc À l'origine, la célébration des « péris en mer » avait lieu dans la chapelle de Perros-Hamon. Des ex-votos et plaques des marins morts à la Grande pêche ornent toujours le porche sud de la chapelle. Le "mur des disparus" du cimetière de Ploubazlanec s'y est substitué ensuite.
Voir aussi : Maître-autel de la chapelle de Perros-Hamon
L'église Sainte-Anne
[modifier | modifier le code]L'église Sainte-Anne est construite de 1906 à 1908, en remplacement de l'ancienne église et était dédiée autrefois à saint Pierre. De style roman, avec alternance des piles, elle est due aux plans d'Ernest Le Guerranic et fut exécutée par M. Canivet, de Coray. La première pierre fut bénite le et la bénédiction de l’église eut lieu le .
Le Mur des Disparus
[modifier | modifier le code]Le mur ouest du cimetière, qui jouxte l'ancien presbytère, est surnommé « Mur des disparus » : des plaques commémoratives en bois et en marbre y sont fixées qui rappellent la mémoire des disparus en mer, notamment depuis le début de la pêche « à Islande »[71] (on estime à près de 150 le nombre des goélettes naufragées, dont 70 perdues corps et biens) ; entre 1852 et 1935, plus de 2 000 marins du Goëlo ont péri en mer au cours des campagnes morutières[72].
En 1952, à l'occasion du centenaire du premier départ d'une goélette pour l'Islande (celui de l' Occasion), la commune fit refaire les plaques commémoratives (les nouvelles étant de couleur noire) dans l'ordre chronologique des naufrages.
L'Allée couverte de Mélus
[modifier | modifier le code]L'Allée couverte de Mélus est située au lieu-dit Parc-ar-Rhamb et date du néolithique récent (-3000/-2500 av J.C.).
Des fouilles sont opérées en 1933 par un certain Fournier. Il y découvre de grandes lames de silex, dont deux sont attestées comme provenant du Grand-Pressigny. Il a également découvert des haches de pierres et des poteries, parfois en excellent état, qui démontrent les échanges européens de marchandises de cette époque.
Elle est classée aux monuments historiques depuis le [73].
Le promontoire préhistorique
[modifier | modifier le code]Au lieu-dit Roc'h an Evned se trouve un promontoire préhistorique barré, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [74]. C'est la « Roche aux Oiseaux » près de l'impasse de la Moisie, à environ 500 m au nord de l'allée couverte de Mélus[74].
Chapelle et calvaire de Lancerf
[modifier | modifier le code]La chapelle date du XVIe siècle.
Le calvaire de la chapelle de Lancerf placé au sommet de l’arche de la chapelle de Lancerf est inscrit au titre des monuments historiques[75] par arrêté du .
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune comprend un nombre assez important de zones protégées ou remarquables[76].
La commune est concernée par une seule zone de ce type : la ZNIEFF continentale de type 2 des « Estuaires du Trieux et du Jaudy »[77], soit 12 387,76 hectares sur huit communes : Kerbors, Lanmodez, Lézardrieux, Paimpol, Ploubazlanec, Plougrescant, Plouguiel et Trédarzec. Le Jaudy est lui aussi un petit fleuve côtier à environ 8 km à l'ouest du Trieux. Les terrains visés sur l'ensemble de la zone sont avant tout les salines ; une surface importante de vasières côtières et bancs de sable dépourvus de végétation est également incluse, ainsi que des prés salés, quelques points d'eau douce stagnantes et des eaux courantes, et des prairies humides. Le tout est une réserve de chasse et de faune sauvage du domaine public maritime. Sur Ploubazlanec cette ZNIEFF inclut tout le littoral depuis le Trieux jusqu'à la pointe de l'Arcouest (elle s'arrête environ 180 m à l'Est du débarcadère du port de l'Arcouest), avec des incursions sur la terre comme la pointe de Gouern qui est entièrement incluse dans la zone, et une partie des falaises ouvrant sur le Trieux et sur le nord.
Toutes les côtes de la commune sont incluses dans la grande zone de protection spéciale (ZPS) de « Tregor Goëlo »[78], un site Natura 2000 selon la directive Oiseaux qui couvre 91 228 hectares répartis sur 27 communes des Côtes-d'Armor[Note 4].
Les mêmes zones de la commune sont également incluses dans la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « Tregor Goëlo »[79], un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat qui couvre 91 438 hectares au total.
- Espaces protégés et gérés
L'espace protégé et géré de l'« Anse de Gouern »[80] est fait de deux petits terrains totalisant 0,211 hectare, acquis par le Conservatoire du Littoral et soumis à un arrêté de protection de biotope passé le . Ils sont situés en bordure sud-ouest du parking ouest (entrée par l'impasse Gardenn an Inizi).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis-Marie Faudacq (1840-1916), peintre, mort à Ploubazlanec.
- Pierre Loti (1850-1923) : dans son roman Pêcheur d'Islande, il évoque Ploubazlanac, le village de Yann Gaos.
- Charles Seignobos (1854-1942), historien français, mort à Ploubazlanec, y avait une maison, appelée Taschen Bihan.
- J.-H. Rosny jeune (1859-1948), écrivain né à Bruxelles et mort à Ploubazlanec.
- Louis Lapicque (1866-1952), physiologiste, y avait une maison, appelée Roc'h Ar Had.
- Marie Curie (1867-1934), physicienne, prix Nobel de chimie 1911, s'est fait construire une maison à Ploubazlanec avec l'argent de son prix Nobel.
- Marcel Cachin (1869-1958), fondateur du Parti communiste, vécut à Loguivy-de-la-Mer et à Lancerf.
- Jean Perrin (1870-1942), physicien, prix Nobel de physique 1926, s'est fait construire une maison à Ploubazlanec avec l'argent de son prix Nobel.
- Jean-Georges Cornélius (1880-1963), peintre, mort à Ploubazlanec.
- Pierre-Marie Lec'hvien (1885-1944), prêtre et écrivain de langue bretonne, né à Ploubazlanec et mort recteur de Quemper-Guézennec en 1944.
- Eugène-Joseph-Marie Le Bellec (1890-1970), évêque de Vannes (1941-1964), né à Ploubazlanec et mort à Lannion.
- Irène et Frédéric Joliot-Curie, prix Nobel de physique 1935, ont séjourné régulièrement à Ploubazlanec, un mémorial en granit rose sur la côte témoignant de leur présence.
- Lucien Ott (1872-1927), peintre, y vécut pour exercer son art.
- Maurice Borgeaud (1909-2006), sidérurgiste, mort à Launay, Ploubazlanec.
- Joseph Lec'hvien (1919- ), prêtre et écrivain de langue bretonne, né à Ploubazlanec, neveu de Pierre-Marie Lec'hvien.
- François Flohic (1920-2018), résistant, aide de camp du général de Gaulle.
- Liliane Bettencourt (1922-2017), femme d'affaires, a résidé à Ploubazlanec.
- Olivier Rolin (1947-), Prix Femina 1994 pour son roman Port-Soudan, écrit intégralement à Ploubazlanec.
- Emmanuel Carrère (1957-), Prix Femina 1995 pour son roman La Classe de neige, écrit au même endroit qu'Olivier Rolin un an auparavant.
Ploubazlanec dans la littérature et la fiction
[modifier | modifier le code]Le port de Loguivy est le sujet de la chanson de François Budet nommée Loguivy-de-la-Mer. Celle-ci a rendu son auteur et ce lieu populaires. Elle est considérée comme l'un des grands chants de marins contemporains.
Pierre Loti parle de Ploubazlanec dans son roman Pêcheur d'Islande.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Site de la Société d'études historiques et archéologiques du Goëlo
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les 27 communes de la ZPS de « Tregor Goëlo » sont :
Île-de-Bréhat, Kerbors, Kerfot, Kérity, Langoat, Lanmodez, Lézardrieux, Minihy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Pleubian, Pleudaniel, Ploëzal, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plounez, Plourivo, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Quemper-Guézennec, La Roche-Derrien, Trédarzec, Tréguier, Trévou-Tréguignec et Troguéry.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ploubazlanec et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.
- Le Trieux et les communes voisines, carte IGN. Couches « Cartes IGN » et « Limites administratives » activées. Sur geoportail.gouv.fr.
- Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
- Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
- « Une promenade, à la découverte des pierres… », sur ouest-france.fr, .
- E. ÉGAL et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5
- La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique CF. Serge Elmi et Claude Babin, Histoire de la Terre, Dunod (lire en ligne), p. 64.
- (en) J.-P.Brun, P.Guennoc, C.Truffert, J. Vairon, « Cadomian tectonics in northern Brittany: a contribution of 3-D crustal-scale modelling », Tectonophysics, vol. 331, nos 1–2, , p. 229-246 (DOI 10.1016/S0040-1951(00)00244-4).
- François de Beaulieu, La Bretagne. La géologie, les milieux, la faune, la flore, les hommes, Delachaux et Niestlé, , p. 15.
- (en) Richard Simon D'Lemos, The Cadomian Orogeny, Geological Society Publishing House, , p. 128.
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 30.
- Jean Plaine, « Plouézec (22) », sur sgmb.univ-rennes1.fr, .
- B. Auvray, J.P. Lefort et J.L. Monnier, Carte géologique à 1 : 50 000 Tréguier, éditions du BRGM, 1976, p. 2
- Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 21.
- B. Auvray, op. cit., p. 7
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 44.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Les écarts sur la commune de Ploubazlanec, sur patrimoine.region-bretagne.fr.
- Bateaux pop-pop : Louis Valier champion du monde. Sur letelegramme.fr, 6 avril 1999.
- https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/paimpol/viviers-et-ikejime-sur-le-port-de-loguivy-en-2021-29-01-2020-12490244.php
- OpenHydro a été racheté par DCNS en mars 2014.
- Jean Perrin fait construire sa maison Ty Yann avec l'argent de son Prix Nobel de physique 1926.
- Michel Pinault, Portrait de groupe d’universitaires parisiens en leur villégiature bretonne: L’Arcouest dans la première moitié du XXe siècle, p. 8, L’Arcouest, H&S, 2013.
- « Sur la plage bretonne, c'était la Sorbonne…», Ouest-France.
- Perrono, Thomas, « Jean Zay : de l’Arcouest au Panthéon », En Envor (consulté le 23 février 2014).
- Front de mer de la baie de Launay et de l'Arcouëst, sur patrimoine.region-bretagne.fr.
- Exposition Sorbonne-Plage, Bibliothèque nationale, 2008.
- Hélène Langevin-Joliot, « L'Arcouëst ou « Sorbonne-plage », conférence du 13 janvier 2009 à l'Espace des sciences.
- Hervé Queillé, L'Arcouest. Les héritiers de Sorbonne-Plage, 16 août 2013, sur Le Télégramme (consulté le 9 février 2015).
- Ouest-France du mercredi 19 mars 2008, dernière page, avec une photo prise en été 1930 chez Jean Perrin (maison « haut perchée au-dessus de la grève »), et qui montre également Nine Choucroun, Georges Gricouroff, Ève Curie, Irène et Frédéric Joliot-Curie, Charles Seignobos.
- « Base documentaire - Cinémathèque de Bretagne - Gwarez Filmoù - Brittany Film Archives », sur Base documentaire - Cinémathèque de Bretagne - Gwarez Filmoù - Brittany Film Archives (consulté le ).
- Réservoirs : pêcheries de la baie de Launay, sur patrimoine.region-bretagne.fr.
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- « Jean-Pierre Le Normand présente sa liste « Ploubaz avec Vous » pour les élections municipales à Ploubazlanec », Le Télégramme, (lire en ligne).
- « Municipales 2020 à Ploubazlanec : Marcel Brézellec présente la liste "Ploubaz Ensemble" », La Presse d'Armor, (lire en ligne).
- Marcel Le Guyader, sur Le Maitron.
- « Municipales à Ploubazlanec. L’écharpe de maire pour Jean-Pierre Le Normand », Ouest-France, (lire en ligne).
- Site de la mairie, composition du conseil municipal
- Jumelage entre Ploubazlanec et Bischoffsheim, Monique Philippe raconte l’histoire, dans Ouest-France, 8 février 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ploubazlanec (22210) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Côtes-d'Armor (22) », (consulté le ).
- Écoles à Ploubazlanec sur ploubazlanec.fr.
- Mairie. Le terrain multisports inauguré. 27 novembre 2015, sur letelegramme.fr.
- Les comptes des communes - Ploubazlanec - Endettement sur alize2.finances.gouv.fr.
- Les comptes des communes - Ploubazlanec - Fiscalité sur alize2.finances.gouv.fr.
- RP2011 exploitation principale, Insee.
- RP2006 et RP2011 exploitations principales, Insee.
- Connaissance locale de l'appareil productif (CLAP), Insee.
- « Croix des veuves », notice no PA00089463, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Perros-Hamon », notice no PA00089464, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ensemble cultuel dit le « Mur des Disparus ».
- Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2012, (ISBN 978-2-7373-5809-8).
- « Allée couverte de Mélus », notice no PA00089461, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Promontoire préhistorique barré de Roch'an Evned », notice no PA00089465, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Calvaire de la chapelle de Lancerf », notice no PA00089462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ploubazlanec, fiche sur inpn.mnhn.fr.
- « Estuaires du Trieux et du Jaudy » - 530014726. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
- « Tregor Goëlo » - FR5310070. Fiche et cartographie Zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000.
- « Tregor Goëlo » - FR5300010, Fiche et cartographie Zone spéciale de conservation (ZSC) Natura 2000.
- « Anse de Gouern » - FR1100951. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000. 48° 49′ 12″ N, 3° 01′ 16″ O.