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Loc-Envel

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Loc-Envel
Loc-Envel
L'église Saint-Envel et le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Virginie Doyen
2020-2026
Code postal 22810
Code commune 22129
Démographie
Gentilé Locenvellois, Locenvelloise
Population
municipale
72 hab. (2021 en évolution de +4,35 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 02″ nord, 3° 24′ 28″ ouest
Altitude 140 m
Min. 102 m
Max. 240 m
Superficie 3,36 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Loc-Envel

Loc-Envel [lɔk ɛnvɛl] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Le nom de la commune en breton est Lokenvel.

Géographie

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Localisation

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Loc-Envel est située entre la forêt de Coat-an-Noz et celle de Coat-an-Hay. En bas du bourg coule le Guic, qui sépare la commune de celle de Plounévez-Moëdec.

Loc-Envel est la commune la moins peuplée de la Bretagne avec seulement 68 habitants en 2020.

Carte de Loc-Envel et des communes avoisinantes.

Relief et hydrographie

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Le réseau hydrographique de Loc-Envel.

Le relief de Loc-Envel est accidenté ; le point le plus élevé du finage communal (240 mètres d'altitude) se trouve à sa limite sud-est avec Plougonver et le plus bas (102 mètres d'altitude) à sa limite nord-ouest avec Plounévez-Moëdec et Loguivy-Plougras, dans la vallée du Guic, au niveau de Moulin Bastien, soit un dénivelé de 138 mètres. Le bourg, situé dans un site en pente vers l'ouest, est vers 140 mètres d'altitude.

Le réseau hydrographique est consttué principalement du Guic, affluent de rive gauche du Léguer, qui sert de limite nord à la commune et de deux de ses affluents : le ruisseau de Lan Scalon, qui traverse la partie ouest du territoire communal, et un autre, qui sert de limite occidetale à la commune.

Le gisement ferrifère de Belle-Isle-en-Terre s'étend du nord de Lohuec à l'ouest jusqu'à Gurunhuel à l'est en passant par Loc-Envel[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec 15,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 24 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

La commune, isolée, n'est desservie que par des routes secondaires d'intérêt local.

Paysages et habitat

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« Locquenvel [Loc-Envel] est située sur une élévation et domine le paysage, qui est magique. C'est un des sites les plus curieux et les plus jolis que l'on puisse rencontrer. Devant soi la vallée du Guic et les hautes collines des anciennes landes, sur les côtés des bosquets et la belle forêt de Coat-an-Noz (...) . Derrière la vallée de Locquenvel on aperçoit Plougonver et La Chapelle-Neuve. Le paysage, avons-nous dit, est féérique et aussi curieux à visiter que toute la Bretagne (...) » écrit La Dépêche bretonne en 1894[9]. Louis Gallouédec décrit ainsi Loc-Envel en 1910 : « Cinq ou six maisons disposées sans ordre, aux murs en moellons de granit rejointés à la chaux, aux ouvertures relativement étroites et peu nombreuses ; une petite église entourée du cimetière. (...) La population vit dispersée dans la campagne[10].

La commune a de nos jours totalement conservé son caractère rural traditionnel et son paysage de bocage avec un habitat dispersé en hameaux ; le bourg est de faible importance. « La spécificité de Loc-Envel est qu'il reste un village authentique. Typiquement breton », explique Virginie Doyen, la maire[11].

Au , Loc-Envel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,8 %), forêts (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), prairies (4,6 %), terres arables (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Louguenmael et Louguemael vers 1330, Locquenmel au début du XIVe siècle, Locquemel en 1427 et en 1543, Locquenvel en 1477 et en 1516, Locquemel en 1543, Locquevel en 1574, Loquanvel en 1630[17].

Loc-Envel vient de l’ancien breton lok (« lieu consacré ou sacré ») et de saint Envel[18] (ou Guenvel ou Gwenvel ou Winmaël), venu de Grande-Bretagne au VIe siècle. Saint Envel était jadis invoqué pour se protéger des loups[19]. Pendant des siècles les loups ont été très redoutés à Loc-Envel, situé en bordure d'une très grande forêt[20]. Selon une légende locale, saint Envel se serait réveillé d'une sieste au moment où un loup achevait de dévorer son âne ; par la grâce de Dieu, saint Envel aurait contraint le loup à se soumettre au joug pour remplacer l'âne ; depuis ce jour, on aurait plus vu de loup à Loc-Envel[21].

Selon Bernard Tanguy son nom résulte d'une fausse coupe du toponyme Gwenvel[22].

Préhistoire

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Deux dolmens renversés se trouvaient encore vers la fin du XIXe siècle près de la chapelle Saint-Sébastien. Il n'en reste plus aucune trace de nos jours[23].

Loc-Envel serait une paroisse issue de celle de l'Armorique primitive de Plougonver et était le siège d'un prieuré Saint-Armel[24] dépendant de l'abbaye de Saint-Jacut, laquelle disposait d'un droit de haute justice sur les paroissiens[19].

L'emplacement actuel de l'église a accueilli l'ermitage de l'abbé Envel au VIe siècle.
Le bourg de Loc-Envel (concaténation de « lok », signifiant lieu saint et Envel, du nom de l'abbé) fait partie de la paroisse de Plougonver sous l'Ancien Régime.

Temps modernes

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Carte de Cassini de Loc-Envel et de ses environs (1790).

Un baron de Quelen (ramage de Poher) était seigneur de Loc-Envel en 1512[25].

Des mines de zinc et d'argent, dont on trouve encore la trace dans la forêt de Coat-an-Noz, sont exploitées à partir de 1740.

Révolution française

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Le cahier de doléances de Loc-Envel est approuvé lors de la réunion du général de la paroisse le  ; il reprend largement le contenu d'un cahier de doléances rédigé par 10 paroisses de Rennes. François Blanchard[Note 1] est élu pour représenter la paroisse à l'assemblée générale du tiers-état de la sénéchaussée[26].

Le mouvement contre les domaines congéables, dont la suppression est dmandée dans de nombreux cahiers de doléances, partit de « cette région forestière, encore aujourd'hui si difficile à atteindre, de Gurunhuel, Loc-Envel, Loguivy-Plougras, courbée plus que toute autre sous le joug des propriétaires nobles, dont l'absentéisme presque permanent permettait à l'intendant de gérer les biens à peu près à leur guise » écrit L. Dubreuil en 1909[27].

XIXe siècle

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La commune de Loc-Envel naît en 1790 (détachée de celle de Plougonver), est supprimée et rattachée à celle de Belle-Isle-en-Terre en 1805 et est enfin rétablie en 1820.

Loc-Envel compte 250 fondeurs, charbonniers et bûcherons en 1838 vivant pour la plupart dans des cabanes le long de la forêt de Coat-an-Noz ; de nombreux sabotiers vivaient aussi dans la commune[28]. En 1843, l'activité sidérurgique cesse, concurrencée par de nouveaux procédés, celui du coke notamment et la commune vit principalement de l’exploitation forestière jusqu'au début du XXe siècle.

Église Saint-Envel de Loc-Envel ː plaque commémorative portant les noms des recteurs de Locquenvel.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, décrivent ainsi Loc-Envel en 1843 :

« Locquenvel, autrefois Loc-Envel ; commune formée d'une ancienne paroisse de l'évêché de Tréguier, qui nous semble omise par Ogée ; aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Goerguin-Huellan, Run-Moan, Roz-Angoff, Lanvic, Coz-Milin. Superficie totale : 336 hectares 10 ares dont (...) terres labourables 112 ha, prés et pâturages 26 ha, bois 34 ha, vergers et jardins 5 ha, landes et incultes 143 ha (...). Moulins : 6 (de Locquenvel, ar-Illey, Bastion ; à eau). Géologie : roches amphiboliques ; gneiss dans le nord ; minerai de fer exploité par la forge de Coatannos [Coat-an-Noz]. On parle le breton[29]. »

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Locquenvel possède une école de garçons ayant 24 élèves, que le territoire de la commune est « accidenté avec pentes au nord et au sud, bien boisé et peu planté de pommiers ; fertile ; arrosé par les rivières le Gouic et le Scalon, et par les ruisseaux de Goascol et de Saint-Sébastien ; couvert en partie par la forêt de Coat-an-Noz » ; Locquenvel a possédé une chapelle Saint-Sébastien, qui était alors ruinée, qui dépendait du manoir de Lanvic, désormais converti en ferme[30].

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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Bourg de Loc-Envel (début XXe siècle).
Extrait de la lettre de démission envoyée par Ferdinand de Faucigny-Lucinge au préfet des Côtes-du-Nord en septembre 1902 (journal L'Ouest-Éclair du ).

Le , le conseil municipal de Locquenvel demande la substitution du nom « Loc-Envel » à celui de « Locquenvel » (forme orthographique en usage depuis 1820), car c'est l'orthographe étymologique[31]. Le , le Conseil général des Côtes-du-Nord émet un avis favorable à cette demande[32] et une décision ministérielle autorise le changement de nom en août 1902[33].

Léonce Levraud, député de la Seine, affirme le dans une intervention à la Chambre des députés qu'à Locquenvel « le territoire appartient à peu près en entier aux princes de Lusinge-Faucigny » et que lors des élections législatives de 1902 « l'électeur arrivait, prenant des mains des gardes particuliers (...), en permanence sur le terre-plein, un bulletin au nom de M. du Roscoat, puis montait un petit perron et le remettait au prince [le maire Ferdinand Faucigny-Lucinge], qui n'a pas quitté l'urne un instant, de sorte qu'en faisant ces quatre ou cinq mètres, il était impossible à l'électeur de changer son bulletin »[34].

En 1902, « Mme la princesse Ferdinand de Lucinge-Lusigny, dont le mari a donné sa démission pour protester contre la laïcisation de l'école des filles (décidée le [35]) qu'il refuse de notifier aux Sœurs, va ouvrir une école libre où elle remplira les fonctions d'institutrice » écrit le journal La Croix[36] ; ceci « pour assurer aux enfants une instruction chrétienne » précise le journal Le Figaro[37].

Le , l'inventaire des biens d'église ne put avoir lieu à Loc-Envel, l'église étant fermée[38].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Loc-Envel.

Le monument aux morts de Loc-Envel porte les noms de 19 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux un (François Guichebaron) est mort en mer en 1915, victime du naufrage du cuirassé Bouvet  ; un autre (Yves Augel) est mort en Belgique en 1917 ; la, plupart des autres sont morts sur le sol français[39].

L'Entre-deux-guerres

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François-Marie Cadec[Note 2], émigré aux États-Unis, légua par testament en date du 13 000 francs pour ériger une slèle pyramidale dans le cimetière, surmontée d'une statue de l'ange Gabriel, à la mémoire des morts pour la France. Sa volonté fut respectée[40].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Loc-Envel porte les noms de 9 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale ; toutes étaient des résistants FFI[41] : Lucien Augel[Note 3] et ses fils Lucien Augel[Note 4] et Robert Augel[Note 5] ont été fusillés le à Außenlager Husum-Schwesing (Allemagne) ; Yves Toudic[Note 6], lui aussi résistant FFI, également, ainsi qu'Yves Derriennic[42] ; Marcel Le Guillermic[Note 7], Paul Nogré[Note 8] et Maurice Peigné[Note 9], tous les trois aussi résistants, ont été fusillés le à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; Théophile Omnès est mort en déportation en Allemagne[39].

L'Après Seconde Guerre mondiale

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Politique et administration

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Période Identité Etiquette Qualité
1805 1810 François Nicolas Blanchard[Note 10] Cultivateur.
1811 1815 Yves Blanchard
1816 1834 Henri le Guerson[Note 11] Meunier.
1835 1839 Guillaume Cadec[Note 12] Cultivateur.
1840 1843 Yves-Marie Cadec[Note 13] Meunier. Fils de Guillaume Cadec, maire entre 1835 et 1839.
1844 1846 Henri Le Guerson Déjà maire entre 1816 et 1834.
1846 1855 Joseph Cadec[Note 14] Cultivateur. Fils de Guillaume Cadec, maire entre 1835 et 1839 et frère d'Yves-Marie Cadec, maire entre 1840 et 1843.
1855 1861 Jean-François Le Guerson[Note 15] Fils d'Henri Le Guerson, maire entre 1844 et 1846.
1861 1870 Joseph Cadec Déjà maire entre 1846 et 1855.
1874 1876 Jean-Baptiste Loison[Note 16]
1876 1878 Jean-Marie Guillou
1878 1888 Jean-Marie Guillou
1888 1900 Charles-Marie de Faucigny-Lucinge Prince de Lucinge. Député entre 1876 et 1878. Conseiller général entre 1874 et 1880. Habitait le château de Coat-an-Noz en Belle-Isle-en-Terre.
1900 1902 Ferdinand Faucigny-Lucinge[Note 17] Croix de guerre. Fils de Charles-Marie de Faucigny-Lucinge, maire précédent.
1902 1910 Charles-Marie Faucigny-Lucinge Déjà maire entre 1888 et 1900.
1910 Gérard Faucigny-Lucinge[Note 18] Capitaine de cavalerie territoriale (3e régiment de dragons).Fils de Charles-Marie de Faucigny-Lucinge, maire entre 1888 et 1900 et entre 1902 et 1910 et frère de Ferdinand Faucigny-Lucinge, maire entre 1900 et 1902.
1910 1938 Guillaume Loisons[Note 19] Laboureur.
1938 1945 François Le Morvan[Note 20] Cultivateur[43].
1945 1952 Hubert Breban[Note 21]
1952 1953 François Jézéquel[Note 22]
1953 1965 François Le Morvan
1965 1976 Gustave Le Morvan
1976 1983 Marie-France Dudoret
1983 1989 Emile Dudoret
1989 2014 Jacques Le Gorju
Depuis 2014 Virginie Doyen Réélue en 2020 pour un deuxième mandat en tant que maire[44].
Les données manquantes sont à compléter

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

En 2021, la commune comptait 72 habitants[Note 23], en évolution de +4,35 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280271331312412411412471418
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
360393413447435392428372380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
381417352317309272248215156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1461261041058173806870
2021 - - - - - - - -
72--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Loc-Envel est la commune de Bretagne qui a perdu le plus d'habitants en valeur relative (- 83 %) entre 1851 et 1999 ; entre ces deux dates, la commune a perdu 345 habitants entre ces deux dates, passant de 418 à 73 habitants[49] C'est aussi en 2020, selon l'INSEE, une des communes ayant le plus fort pourcentage de logements vacants[50].

La commune de Loc-Envel est en 2021 la moins peuplée du département des Côtes-d'Armor ainsi que de la région Bretagne[51].

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Envel (XVIe et XVIIIe siècles) est de style gothique flamboyant. Elle s'élève sur un tertre dominant la localité. À droite du clocher-porche, on peut voir les trois petites ouvertures en arc de cercle parmi lesquelles les lépreux pouvaient assister aux offices. À l'intérieur, se distinguent le jubé flamboyant et la riche ornementation de la voûte lambrissée.
  • Manoir de Lanvic : il date du XVIe siècle et était la propriété de la famille de Boëssière ; il possédait une chapelle dédiée à saint Sébastien, laquelle a disparu.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
Parti: au 1er d'argent au loup assis de sable en chef, au 2e de sinople à la paire de sabots d'or en pointe, rangés en bande et celui de senestre branchant sur l'autre; au bâton de prieur d'or brochant en barre sur le tout[54].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Soniou (chanson traditionnelle en breton)

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  • Soniou Coat an Noz ha Coat an De ("Coat-an-Noz et Coat-an-De") recueilli par François-Marie Luzel en 1890.

Notes et références

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  1. François Nicolas Blanchard, né le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Loc-Envel, cultivateur.
  2. Probablement François-Marie Cadec, né le à Loc-Envel.
  3. Lucien Augel, né le à Loc-Envel, agriculteur.
  4. Lucien Augel, né le à Loc-Envel.
  5. Robert Augel, né le à Loc-Envel.
  6. Yves Toudic né le à Loc-Envel.
  7. Marcel Le Guillermic, né le à Loc-Envel.
  8. Paul Nogré, né le à Loc-Envel.
  9. Maurice Peigné, né le à Loc-Envel.
  10. François Nicolas Blanchard, né le à Plonévez-du-Faou, décédé le à Loc-Envel.
  11. Henry François Le Guerson, né le à Loc-Envel, décédé le à Loc-Envel.
  12. Guillaume Cadec, né le à Loguivy-Plougras, décédé le à Loc-Envel.
  13. Yves-Marie Cadec, né le à Loc-Envel, décédé.
  14. Joseph Marie Cadec, né le à Loguivy-Plougras, décédé le à Loc-Envel.
  15. Jean-François Le Guerson, né le à Loc-Envel, décédé le à Loc-Envel.
  16. Jean-Baptiste Loison, né le à Loc-Envel, décédé.
  17. Ferdinand Faucigny-Lucinge, né le au château de Chermont en Creuzier-le-Neuf (Allier, décédé le à Saint-MandéVal-de-Marne).
  18. Gérard de Faucigny-Lucinge, né le à Creuzier-le-Neuf (Allier), décédé le à Paris.
  19. Guillaume Loisons, né le à Loc-Envel, décédé en novembre 1938.
  20. François Le Morvan, né vers 1863.
  21. Hubert Breban, né le à Loc-Envel, décédé le à Loc-Envel.
  22. François Jezequel, né le à Louargat, décédé le à Loc-Envel.
  23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  24. Émile Dudoret, né le à Loc-Envel, décédé en 1940.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", éditions du Piat, 2014, (ISBN 978-2-917198-22-3).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Loc-Envel et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Locquenvel, ses environs et la légende de saint Envel », La Dépêche bretonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Louis Gallouédec, La France : principaux aspects du globe : ouvrage rédigé conformément aux nouveaux programmes du 20 juillet 1909 : 2e édition revue et corrigée, Paris, Hachette, (lire en ligne), page 235.
  11. Paul Kerneïs, « Loc-Envel, terre de légendes », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  18. « Locquenvel et ses saints », sur infobretagne.com (consulté le ).
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