La Trinitat
La Trinitat | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Astruc 2020-2026 |
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Code postal | 15110 | ||||
Code commune | 15241 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
49 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 44′ 58″ nord, 2° 56′ 31″ est | ||||
Altitude | 1 209 m Min. 1 035 m Max. 1 310 m |
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Superficie | 17,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Trinitat est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants s'appellent les Miqualets.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune située dans le Massif central, en Aubrac, sur le Lebot
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 113 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Deux-Verges à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Trinitat est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), prairies (24,3 %), forêts (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 68, alors qu'il était de 63 en 2013 et de 61 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 30,9 % étaient des résidences principales, 60,3 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à La Trinitat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (60,3 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (95,2 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | La Trinitat[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 30,9 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 60,3 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Située à une altitude de 1209 mètres, sur la route de Saint-Urcize à Lacalm, cette commune est la plus élevée du canton. Son église (inscrite au titre des monuments historiques), de style roman, surmontée d’un clocher à peigne, est dédiée à la Sainte-Trinité. C’était jadis un prieuré dépendant de l'abbaye de Montsalvy. À l'intérieur de l’église figure une très belle statue en bois polychrome représentant la Sainte-Trinité. En 1522, Pierre Gautier était curé du village. En 1303, Frère Pierre de Veirière était prieur du lieu, de même que Gilbert de Saignes, vers 1610. Sur la place du village, on peut admirer un élégant calvaire finement sculpté et découvrir un magnifique panorama sur les monts du Cantal.
La seigneurie de La Trinitat faisait autrefois partie de la baronnie de Saint-Urcize. En 1675, François de Montvallat était seigneur en partie de La Trinitat, ces terres provenant de sa mère, Marguerite de Monboissier-Beaufort-Canilhac.
À Montfol, s’élevait autrefois un fort qu’en 1270 Déodat de Canillac reconnaissait tenir de Béraud de Mercœur. En 1669, François de Vèze qui possédait également le hameau des Issendous, était seigneur de Montfol. À l'emplacement de l'ancien château féodal, on peut maintenant découvrir un bel ensemble de bâtiments agricoles du XVIIIe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2021, la commune comptait 49 habitants[Note 1], en évolution de −2 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église de la Sainte-Trinité Inscrit MH (1937)[16]
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à La Trinitat » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à La Trinitat - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à La Trinitat - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Trinitat et Deux-Verges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deux-Verges », sur la commune de Deux-Verges - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deux-Verges », sur la commune de Deux-Verges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Annuaire des maires du Cantal, sur le site de l'Amf15 (consulté le 16 août 2018).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00093704, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture