Françoise Vacher
Naissance | |
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Décès |
Après 1938 Paris |
Pseudonymes |
Clotilde O'Kelly, Françoise Vacher-Gras |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Henri O'Kelly (en) |
Maître |
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Françoise Marie Clotilde Vacher, dite Vacher-Gras, puis Clotilde O'Kelly, née le à Paris 10e et morte après 1938, est une pianiste et compositrice française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Françoise Vacher est la fille de Jean Vacher, ingénieur mécanicien et de Françoise Gras, dite elle aussi Vacher Gras, pianiste[1], dont elle portera également le nom[2].
Elle est admise au Conservatoire de Paris le 28 décembre 1869[3], où elle étudie le piano et l'harmonie jusqu'en 1874 sous la direction d'Ernest Guiraud. Elle obtient un second prix en classe d'accompagnement au piano[4] et de nombreuses médailles en harmonie, piano, accompagnement et solfège entre 1874 et 1879[5].
Dans la classe d'accompagnement piano, elle n'est pas la seule femme élève: l'accompagnent notamment Blanche Sorbier, Marie Archainbaud ainsi que Mel Bonis[6].
Elle se produit ensuite au piano dans un cercle de musiciens, dans des duos avec un camarade franco-irlandais du conservatoire, Henri O'Kelly (en), devenu par la suite compositeur, pianiste, organiste et chef d'orchestre[7]. Le journal Le progrès artistique cite un concert en 1884 à Versailles, organisé par la Société Philharmonique, applaudi avec « triomphe »[8].
En février 1881, ils ont un fils, Henri Jean-François O'Kelly[9],[7]. Ils s'installent ensemble rue du Faubourg Poissonnière et se marient en mars, bien qu'il y ait un doute sur l'effectivité du mariage[7],[9].
Elle est l'autrice de 17 des 160 morceaux composant l'œuvre Polyorgane (1920), co-écrite avec son mari (14 morceaux) et son fils (pour le reste)[7]. L'une au moins des pièces semble avoir été composée avant et destinée à un autre usage[7].
Elle survit à son fils, puis à son mari mort en 1938 ; sa trace se perd ensuite, le biographe de la famille indiquant avoir manqué de temps et d'éléments pour traiter plus d'elle dans son ouvrage[7].
Œuvre
[modifier | modifier le code]- Polyorgane[7], 1920.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1899 : Chevalier de l'ordre des Palmes académiques[10].
- 1911 : Officier de l'Instruction publique[11].
Références
[modifier | modifier le code]- Bibliographie de la Belgique : ou catalogue général de l'imprimerie et de la librairie belges. 1864, Muquardt, (lire en ligne)
- Archives de Paris Acte de naissance no 3327 dressé au 10e arrondissement le 11/09/1860, vue 5 / 31
- Manuscrits musicaux du Conservatoire de Musique de Paris, 1819-1925, p. 207 [lire en ligne (page consultée le 9.8.2022)]
- « Concours du Conservatoire de Musique »
- Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, recueillis ou reconstitués par Constant Pierre ; sous-chef du secrétariat, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 862
- Étienne Jardin, Mel Bonis (1858-1937) : parcours d'une compositrice de la Belle Époque, Arles/Venise/61-Lonrai, Actes Sud / Palazzetto Bru Zane / Normandie roto impr., , 473 p. (ISBN 978-2-330-13313-9 et 2-330-13313-8, OCLC 1153996478, lire en ligne), p. 141
- (en) Axel Klein, O'Kelly : an Irish musical family in nineteenth-century France, Norderstedt, Books on Demand, , 496 p. (ISBN 978-3-7357-2310-9, lire en ligne), p. 292, 304, 329-330, 334, 364 (Appendix 1 : The O'Kelly Family Tree), 450.
- « Matinées & Soirées », Le Progrès artistique : journal des artistes musiciens instrumentistes et choristes, , p. 2 (lire en ligne)
- (de) « Axel Klein - Irish Music Research - Henri O'Kelly sr. (1859-1938) », sur www.axelklein.de (consulté le )
- « Hosanna », Le Figaro, , p. 2 (lire en ligne)
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica,
Liens externes
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