Famille de La Rodde
Famille de La Rodde | |
Blason de la famille de La Rodde | |
Blasonnement | "d'azur, à la roue d'or (qui est de La Rodde), au chef d'argent, chargé de trois chevrons de gueules posés en fasce (qui est de Séneujols ancien)" |
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Devise | Audaces fortuna juvat |
Période | XIIe siècle-XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Gévaudan et Velay |
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La maison de La Rodde est une très ancienne famille du Velay. Elle tire son nom du château situé près de Saugues en Gévaudan.
Dans les années 1600-1700, la terre de la Rodde est la propriété de la famille senezergues.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]En 1191, Pierre de La Rodde, écuyer, est cité avec d'autres chevaliers du Velay dans une charte de croisade. En 1210, Guillaume et Guigon de La Rodde sont caution d'un échange de terrains à Séneujols entre les seigneurs de Mirmande et les templiers du Puy[1],[2],[3].
En 1231, Pierre de La Rodde est seigneur de Séneujols. Le 1279, Bertrand de La Rodde, avec l'accord de son épouse Béraude, donne des terres à cens sur sa seigneurie de Séneujols[1],[2],[3].
En 1305, un hommage à l'évêque du Puy, Pierre de Castanet, est rendu par Reymond de La Rodde pour ses terres à Bonnefont et à Cayres, puis en 1328, au seigneur de Montlaur pour le fief de Séneujols par Pons de La Rodde. En 1370, un nouvel hommage est rendu au seigneur de Montlaur pour ce même fief par Pons de La Rodde[1],[2],[3].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]En 1581 a lieu le mariage d'Alexandre de La Rodde, seigneur d'Auteyrac avec Marie de Palladuc. Benjamin de La Rodde, leur fils, est à l'origine de la branche de Charnay en Bourgogne[1],[2],[3].
Pierre de La Rodde, dit le Cadet de Séneujols, personnalité la plus connue de la famille, se marie avec Jeanne Arnaud, dame d'Auteyrac et du Bouchet en 1586. Il s'installe au château de Montbonnet en 1590 pour rançonner et piller sur la route du Puy à Saugues. En 1591, il tue son parrain le baron Antoine II de La Tour Saint-Vidal au pont d'Estroulhas[1],[2],[3].
En 1593, Alexandre de La Rodde hérite de sa cousine Françoise de Sinzelle du château d'Esplantas[4].
En 1604, Jeanne de Séneujols, fille de Pierre de La Rodde, se marie à Jacques de Vertolaye[1],[2],[3].
Alexandre de La Rodde meurt au siège de Turin (1640). Le hameau et le château de Charnay sont détruits par les fantassins et les cavaliers comtois dirigés par les seigneurs d'Arnaud et d'Arbois[5].
Vers 1650, Louis de La Rodde est autorisé à reconstruire le château de Charnay. Il hérite en 1679 de son oncle Godefroy de Vertolaye, seigneur de Séneujols[1],[2],[3].
En 1712, Claude de La Rodde entre en possession du château de Montcony. Marie-Hector de La Rodde meurt en 1857[1],[2],[3].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Armes : d'azur, à la roue d'or (qui est de La Rodde), au chef d'argent, chargé de trois chevrons de gueules posés en fasce (qui est de Séneujols ancien).
Supports : deux lions.
Devise : Audaces fortuna juvat (la fortune sourit aux audacieux).
Demeures
[modifier | modifier le code]Les principales demeures de la famille sont :
- le château de La Rodde ;
- le château de Séneujols à Séneujols ;
- le château d'Auteyrac à Cayres ;
- le château fort d'Esplantas ;
- le château de Charnay à Frangy-en-Bresse ;
- le château de Montcony à Montcony.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Courtois 1996, p. 54-55.
- Paul 1912, p. 396.
- Thomas 1998, p. 87,83.
- Bergougnoux 2016, p. 19.
- « Château de Charnay », sur Châteaux de France
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Luc Bergougnoux, Le château d'Esplantas, Polignac, Éditions du Roure, , 32 p. (ISBN 978-2919762712).
- Brigitte Courtois, Marie-Louise Coin, Maurice Perrussel, Louis Rocher, Au pied du Devès Séneujols, Le Puy-en-Velay, Éditions Jeanne d'Arc, , 240 p..
- Georges Paul, Armorial général du Velay, Paris, Honoré Champion, , 507 p..
- Régis Thomas, Châteaux de Haute-Loire, Éditions Watel, , 477 p. (ISBN 2-913035-00-0).
- Georges Servant, « Pierre de La Rodde dit le cadet de Seneujols, commandant au château d’Esplantas (1589-1590) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 2014-2015
Article connexe
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