Bermudes
Les Bermudes (en anglais : Bermuda, /bəˈmjuːdə/[2] et Islands of Bermuda[3]) constituent un archipel d'Amérique du Nord membre associé de la Communauté caribéenne et un territoire britannique d'outre-mer. Il est situé dans l'océan Atlantique, au large de la côte est des États-Unis. Ses habitants sont appelés Bermudiens. L'économie de l'archipel repose en grande partie sur les finances à cause de son statut de paradis fiscal.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'archipel des Bermudes doit son nom au navigateur espagnol Juan de Bermúdez qui le découvrit en 1515. L'Angleterre établit (officieusement et par accident) la colonie permanente dès 1609 par la Virginia Company of London (ou « Virginia Company »), à la suite d'un naufrage, et fondèrent la première capitale, Saint George's, en 1612, lorsque les Bermudes devinrent officiellement une colonie anglaise (d'abord nommée « Virginiala », mais immédiatement rebaptisée « îles Somers ») de l'Angleterre, administrée en vertu d'une charte royale par la London Company of Virginia, qui forma une « sous-compagnie », la « Company of London for the Plantation of the Somers Isles » (ou Somers Isles Company) qui reprit l'administration à partir de 1615. Les premiers esclaves (un Amérindien et un Africain, ou d'ascendance africaine) furent amenés en 1616, mais le système de servitude sous contrat qui existait jusqu'en 1684 signifiait que l'esclavage n'était pas aussi courant que dans d'autres colonies. Les Bermudes se rangèrent du côté de la Couronne pendant la guerre civile anglaise et devinrent la première colonie anglaise à reconnaître Charles II comme roi, forçant ses parlementaires indépendants à l'exil, bien qu'elles aient finalement reconnu l'autorité du Parlement à gouverner sans roi. En 1684, le gouvernement anglais révoqua la charte royale de la Somers Isles Company et reprit l'administration directe de la colonie. L'archipel est devenu britannique en 1707 avec la création de la Grande-Bretagne (l'unification de l'Angleterre et de l'Écosse).
À partir de 1609, les Bermudes furent défendues uniquement par des fantassins de milice recrutés localement (et plus tard également par une troupe de cavalerie) et des artilleurs volontaires jusqu'en 1701, date à laquelle l'armée régulière anglaise établit une petite garnison permanente. La garnison régulière fut supprimée après la guerre de Sept Ans, rétablie pendant la guerre d'indépendance américaine, et supprimée à nouveau après la cessation des hostilités. L'indépendance des États-Unis d'Amérique laissa les Bermudes comme seule base navale britannique potentielle entre la Nouvelle-Écosse et les Antilles. Après plusieurs années passées à cartographier la ligne de récif environnante pour trouver un chenal vers les ports intérieurs adapté aux grands navires de guerre, une base navale fut établie aux Bermudes en 1784 (ce qui deviendrait le "Royal Naval Dockyard, Bermuda"), dans le cadre de la station nord-américaine de la Royal Navy. Cette base devint la base de la Royal Navy en Amérique du Nord, puis dans l'océan Atlantique occidental et (après la Première Guerre mondiale) dans l'océan Pacifique oriental, et éleva le statut de la colonie des Bermudes au rang de « forteresse impériale », avec une importante garnison militaire pour défendre la base navale et soutenir les opérations amphibies sur toute l'étendue géographique de la base. À partir des années 1930, il y eut également des bases aériennes aux Bermudes.
Le peintre américain Winslow Homer, installé dans le Maine à la fin de sa vie, trouve les hivers de plus en plus durs, et décide, à la fin des années 1880, de les passer aux Bahamas, non sans faire un crochet par la Floride ou Cuba. Neuf aquarelles de ces voyages en mer sont reproduites par The Century Magazine (1885-1886)[4].
Au début du XXe siècle, alors que les moyens de transport et de communication étaient en plein essor, les Bermudes devinrent une destination très à la mode pour les riches touristes britanniques, américains et canadiens. De plus, les droits de douane érigés en 1930 par les États-Unis à l'encontre de ses partenaires commerciaux eurent pour effet de réduire considérablement les exportations agricoles des Bermudes.
Ces exportations agricoles, qui étaient jadis florissantes, concernaient surtout les légumes frais. Cette situation nouvelle incita le territoire d'outre-mer britannique à développer une activité touristique qui se situe maintenant juste derrière le commerce international par son importance économique.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Bermudes devinrent une importante base militaire du fait de leur position dans l'océan Atlantique. En 1940, les États-Unis passèrent un accord avec le Royaume-Uni (Destroyers for Bases Agreement). En échange de la cession de destroyers américains, les Britanniques concédaient aux Américains, pour une durée de 99 ans, une dizaine de bases dans les Caraïbes, ainsi qu'à Terre Neuve et au Guyana.
En août 1995, lors d'un référendum, 73 % des votants se sont prononcés contre l'indépendance des Bermudes[5]. L'initiative était portée par le premier ministre de l'époque, John Swan, en réaction à la fermeture de la base de la Royal Navy en 1993, avec effet en 1995, tout comme les installations militaires américaines et canadiennes. Néanmoins, une large majorité s'est prononcée contre cette option, fortement rejetée par la minorité blanche et par une part notable de la population noire, principalement en raison des risques économiques alors que l'archipel jouit d'un niveau de vie très élevé[6].
Patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Musées
[modifier | modifier le code]- Le Musée de la Société historique des Bermudes, situé à Hamilton, contient des cartes, du mobilier, des portraits, des documents et d'autres objets des années 1600 à nos jours.
- Le Musée de la Société historique de Saint George's, situé à Saint George's, comprend un mobilier d'époque et une cuisine reconstituée de l'époque coloniale ainsi que des objets et documents de l’histoire des Bermudes, notamment une presse à imprimer de style Gutenberg.
- Le Musée national des Bermudes, situé à Hamilton, explore l'histoire maritime et insulaire des Bermudes.
- Le Musée du patrimoine bermudien, situé à Saint George's, retrace l’histoire de l’esclavage aux Bermudes et rend hommage aux réalisations sociales, culturelles et politiques des Noirs des Bermudes, depuis la pré-abolition de l'esclavage jusqu’à nos jours.
- Le Musée de la maison Carter, situé à Saint George's, propose des expositions consacrées à la chasse à la baleine, à la pêche, à l’agriculture et à d’autres aspects de la vie quotidienne à l'époque dans les Bermudes.
- La Maison Verdmont, construite en 1710 et située au sud-ouest de Flatts Village, propose diverses collections de peintures et de porcelaines ainsi que des jardins.
Forts
[modifier | modifier le code]- Le Fort Ferry Island, construit au début de la colonisation britannique des Bermudes pour protéger la population des îles en cas d'invasion ennemie.
- Le Fort Scaur Hill, construit à la fin des années 1860 de peur des attaques de l’Union en représailles au soutien des Bermudes aux États confédérés d'Amérique lors de la guerre de Sécession.
- Le Fort Sainte-Catherine, construit au XVIIe siècle pour empêcher les navires de contourner l'Île Saint George, abrite aujourd'hui un musée.
- Le Fort Victoria, construit au XVIIe siècle pour défendre le port militaire de la Royal Naval aux Bermudes et d'autres lieux stratégiques.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- La cathédrale de la Très-Sainte-Trinité située à Hamilton, construite à la fin du XIXe siècle.
- La cathédrale Sainte-Thérèse-de-Lisieux située à Hamilton, construite au début du XXe siècle.
- L'église Saint-Pierre située à Saint George's, construite au début du XVIIe siècle.
Registre international Mémoire du monde
[modifier | modifier le code]Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) a inscrit dans son registre international Mémoire du monde (au 17/01/2016) :
- 2009 : les registres des esclaves des Antilles britanniques de 1817 à 1834 (Bahamas, Belize, Bermuda, Dominique, Jamaïque, St Kitts, Trinité-et-Tobago, Royaume-Uni)[7].
Protection du patrimoine
[modifier | modifier le code]Le Bermuda National Trust est l'organisme chargé de la protection et de la promotion du patrimoine naturel et culturel.
Géologie
[modifier | modifier le code]Des analyses isotopiques publiées en 2019 montrent que les Bermudes correspondent à un échantillonnage tout à fait inhabituel du manteau terrestre, jamais vu à la surface de la Terre jusque-là[8]. Les volcans y ont fait remonter des masses fondues sous-saturées de silice[pas clair] qui sont significativement enrichies en éléments incompatibles et dont des substances volatiles qui ne peuvent pas normalement persister dans le manteau terrestre[8]. La signature isotopique de ce substrat géologique est pour le plomb extrême et unique: les Bermudes présentent les rapports isotopiques 206Pb/204Pb les plus radiogènes recensés dans tous les bassins océaniques (avec des ratios 206Pb/204Pb de 19,9 à 21,7). De faibles ratios 207Pb/204Pb[9],[10],[11]) et des isotopes du Sr, Nd et Hf relativement invariants suggèrent que ce substrat date de moins de 650 millions d'années. Les Bermudes seraient donc nées d'un réservoir transitoire du manteau jusqu'alors inconnu, « résultant du recyclage et du stockage d'éléments incompatibles et de substances volatiles 6,7,8 dans la zone de transition (entre le manteau supérieur et inférieur), aidés par le fractionnement du plomb un minéral stable uniquement dans cette couche limite, tel que la K-hollandite »[12],[13][pas clair].
Ce recyclage de matériaux récents (au sens géologique du terme « récent ») de la zone de transition du manteau, pourrait résulter d'événements de subduction datant de la formation de la Pangée, c'est pourquoi ce réservoir n'a jusqu'ici pu être trouvé qu'en Atlantique. Les modèles géodynamiques disponibles suggèrent que des perturbations de l'écoulement du manteau pourraient être à l'origine de cet échantillonnage inhabituel de la couche limite du manteau. Des études sismiques et des inclusions de diamants 6,7[Quoi ?] indiquent que des matériaux recyclés peuvent être stockés dans la zone de transition[14]. Pour la première fois, à notre connaissance, nous avons montré[style à revoir] des preuves géochimiques que ce stockage est la clé de la génération de domaines isotopiques extrêmes que l'on pensait jusque-là uniquement liés au recyclage en profondeur[8].
Les hétérogénéités chimiques, telles que celle-ci (avec présence d’éléments volatils et incompatibles), parfois observées dans le manteau sont généralement expliquées par le recyclage dans le manteau de matériaux intégrés par subduction1,2,3[Quoi ?] qui peuvent ensuite remonter avec le magma via le volcanisme[15],[16],[17].
Origine de l'île des Bermudes
[modifier | modifier le code]Une étude sur la pétrologie et la géochimie de l'île, réalisée par l'Institut des sciences de la Terre (ISTerre) en 2019, propose un autre modèle que la simple remontée de matériel mantellique chaud. Il s'agirait plutôt d'un mélange de matériel mantellique et de morceaux de plaques enfouis dans « une zone de transition »[18] du manteau depuis la séparation du supercontinent Pangée. À la suite d'une perturbation il y a 30 millions d'années, cette « soupe » de roches serait remontée progressivement jusqu'à la croûte terrestre, puis jusqu'à la surface de l'océan[19].
Géographie
[modifier | modifier le code]-
Localisation des Bermudes dans l'Océan atlantique
-
Carte générale de l'espace caraïbe
-
Ïle principale
-
Atlas Van der Hagen, carte des Bermudes, avec la liste des propriétaires terriens (1630)
Les Bermudes font partie de l'Amérique du Nord et sont baignées par les eaux de l'Atlantique Nord[20]. Hamilton[21], la capitale du territoire, est située à 1 047 km à l'est-sud-est du cap Hatteras, en Caroline du Nord (États-Unis). L'archipel se compose de 181 petites îles de corail formant un atoll surélevé[22] avec précipitations suffisantes, mais d'aucun fleuve ni lac d'eau douce.
Les îles principales sont :
- Grande Bermude ;
- l'île Saint George ;
- l'île Saint David ;
- l'île Somerset.
-
Plage de Horshoe Bay
-
Plages de sable rose des Bermudes
-
Hamilton, capitale
-
Ancien Parlement, Saint-George
Climat
[modifier | modifier le code]Selon la classification de Köppen, les Bermudes bénéficient d’un climat équatorial, rarissime à cette latitude (32-33°N). En effet, l’archipel est au moins à 3 500 km au Nord de l’équateur mais baigne dans le courant chaud océanique du Gulf Stream.
Les Bermudes baignent dans un climat doux avec des extrêmes peu marqués. Pendant l'hiver, la température moyenne minimale est 18 °C en janvier. Pendant l'été, la température moyenne maximale en août est 27 °C. Les mois d'été sont légèrement plus secs, malgré des précipitations régulières pendant l'année.
L'archipel se retrouve souvent dans la ligne de mire des ouragans de l'Atlantique Nord de mai à novembre et plusieurs d'entre eux ont causé des dommages importants. Quelques exemples récents sont les ouragans Bertha en 2008, Fay et Gonzalo en 2014, Joaquin en 2015 et Nicole en 2016 (voir Liste des ouragans sur le territoire des Bermudes).
Faune et flore
[modifier | modifier le code]Genévrier des bermudes, Scinque des bermudes...
Démographie
[modifier | modifier le code]Cet archipel du Royaume-Uni comptait 65 773 habitants en 2006 et près de 70 200 en 2015, ce qui en fait le territoire d'outre-mer le plus peuplé du pays. Sa population reste en forte augmentation, bien que son évolution ait connu un ralentissement au début du XXIe siècle. Quant à la densité de population, très élevée (plus de 1 200 habitants par kilomètre carré), elle se situe bien au-dessus de la moyenne nationale britannique qui est de 261 habitants par kilomètre carré.
Environ deux tiers de la population est d'origine européenne, africaine et amérindienne, tandis que la plupart des autres sont d'origine entièrement européenne.
La population fondatrice qui s'est installée aux Bermudes entre 1609 et les années 1630 était presque entièrement anglaise. Les patronymes typiques des Bermudes datant du XVIIe siècle indiquent que la principale région d'Angleterre d'où provenaient les colons pendant cette période était l'East Anglia et les comtés environnants. Parmi les exemples, citons « Ingham », originaire d'Ingham, dans le Lincolnshire, et « Trimingham », originaire du village de Trimingham dans le Norfolk. Cette ascendance est partagée aujourd'hui par les Bermudiens blancs et noirs (ce dernier groupe démographique, comme indiqué ci-dessus, étant composé d'individus d'origine africaine, européenne et amérindienne, mais pas nécessairement dans cet ordre). Au fil des siècles, un flux continu d'immigrants en provenance d'autres parties des îles britanniques, d'autres territoires britanniques (ou anciennement britanniques) et de pays étrangers a augmenté la population blanche, notamment l'immigration soutenue des îles portugaises de l'Atlantique à partir des années 1840, et de nombreux membres de la Royal Navy et de l'armée britannique qui ont été libérés et sont restés aux Bermudes pour contribuer à la population permanente (blanche et multiraciale). La population blanche (c'est-à-dire les Bermudiens présumés être entièrement d'origine européenne) s'est par conséquent diversifiée. Aucune étude génétique n'a encore été menée sur la population blanche des Bermudes. Bien que l'ascendance européenne soit la plus grande composante de l'ascendance des Bermudes, et que les personnes entièrement d'ascendance européenne constituent de loin le groupe monoracial le plus important (sur la base de l'ascendance réelle, plutôt que de l'auto-identification), les Blancs (et l'ascendance européenne des Noirs) sont souvent exclus lorsque l'on discute des populations sources des Bermudes. Par exemple, la population de référence du projet Genographic de National Geographic (Geno 2.0 Next Generation) pour « Bermudien » (au 28 juin 2020) a été décrite sur son site Web[23] (qui a été mis hors ligne après le 30 juin 2020[24]) comme « basé sur des échantillons collectés auprès de populations mixtes vivant aux Bermudes » (ce n'était pas basé sur une enquête même sur la population mixte, ou autre qu'entièrement européenne, des Bermudes, car aucune enquête de ce type n'a été réalisée sur l'ensemble des Bermudes).
Dans les îles des Antilles britanniques (et également dans les colonies continentales du sud qui allaient devenir des États des États-Unis d'Amérique), la majorité des Noirs réduits en esclavage amenés à travers l'Atlantique venaient d'Afrique de l'Ouest (à peu près entre le Sénégal et le Ghana actuels). En revanche, une très faible partie de l'émigration noire des Bermudes provenait (directement ou indirectement) de cette région. Les premiers Noirs à arriver aux Bermudes en nombre étaient des Noirs libres venus au milieu du XVIIe siècle des régions hispanophones des Antilles, et la plupart des autres étaient des Africains récemment réduits en esclavage par les Espagnols. L'Espagne n'était que peu impliquée dans la traite transatlantique des esclaves, achetant plutôt des Africains réduits en esclavage aux marchands d'esclaves portugais et arabes. Les Portugais se procuraient la plupart de leurs esclaves en Afrique du Sud-Ouest, via des ports de l'actuel Angola ; et le commerce des esclaves par les Arabes était centré à Zanzibar, en Afrique du Sud-Est[25].
Cette histoire a été bien comprise à partir des documents écrits et a été confirmée en 2009 par la seule enquête génétique des Bermudes, qui a examiné exclusivement la population noire de L'île de St. David (le but de l'étude étant de rechercher des haplogroupes amérindiens, qui pourraient être supposés absents de la population blanche) a par conséquent montré que l'ascendance africaine des Bermudiens noirs (autres que ceux résultant de l'immigration récente des îles des Antilles britanniques) provient en grande partie d'une bande à travers l'Afrique australe, de l'Angola au Mozambique, qui est similaire à ce qui est révélé en Amérique latine, mais nettement différent des Noirs des Antilles britanniques et des États-Unis[26]. 68 % des lignées d'ADNmt (maternelles) des insulaires noirs se sont révélées être africaines, les deux plus courantes étant L0a et L3e, qui proviennent de populations réparties du centre-ouest au sud-est de l'Afrique. Ces lignées représentent moins de 5 % des lignées d'ADNmt des Noirs aux États-Unis et dans les Antilles anglophones. Elles sont cependant courantes au Brésil et dans les pays hispanophones d'Amérique latine. L3e, par exemple, est typique des populations ǃKung du Kalahari, ainsi que de certaines parties du Mozambique et du Nigéria. La nation moderne où elle représente le pourcentage le plus élevé de la population est en fait le Brésil, où elle représente 21 % des lignées d'ADNmt. 31 % des lignées d'ADNmt des Noirs aux Bermudes sont eurasiennes occidentales (européennes), J1c étant la plus courante. 1 % étaient des Amérindiens.
Pour les haplogroupes NRY (paternels) parmi les Bermudiens noirs, l'étude a révélé qu'environ un tiers étaient constitués de trois haplogroupes africains (dont E1b1a, l'haplogroupe NRY le plus courant dans les populations d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, « représentait la grande majorité des échantillons NRY africains (83 %) »), le reste (environ 64,79 %) étant d'origine ouest-eurasienne, à l'exception d'un individu (1,88 %) avec un haplogroupe NRY amérindien Q1a3a. Parmi les individus avec des haplogroupes NRY européens, plus de la moitié avaient R1b1b2, qui est courant en Europe et se trouve à des fréquences supérieures à 75 % en Angleterre et au Pays de Galles. Aucun de ces pourcentages ne peut être considéré comme équivalent au pourcentage d'ascendance dans la population noire des années 1980.
Groupes ethniques
[modifier | modifier le code]- 52% noirs
- 31% blancs
- 9% métis
- 4% asiatiques
- 4% autres[27]
Langues
[modifier | modifier le code]Religion
[modifier | modifier le code]Selon le Pew Research Center, en 2010, 75 % des habitants des Bermudes sont chrétiens, principalement protestants (57,1 %) et dans une bien moindre mesure catholiques (15,8 %). De plus, 19,4 % de la population déclare ne pratiquer aucune religion alors que 3 % déclare pratiquer une religion populaire[28].
Politique
[modifier | modifier le code]Les Bermudes constituent un territoire d'outre-mer du Royaume-Uni. Le chef de l'État est le roi Charles III, qui est représenté sur place par un gouverneur. Le système législatif est formé d'un Parlement bicaméral constitué d'un Sénat de 11 membres nommés par le gouverneur et d'une Assemblée de 36 membres élus au suffrage universel pour 5 ans. Le gouvernement, dirigé par le Premier ministre, est responsable devant le Parlement.
David Burt, du Parti travailliste progressiste, est Premier ministre depuis le .
Les Bermudes constituaient également un pays et territoire d'outre-mer de l'Union européenne (PTOM) de 2014 à 2020[29].
Subdivisions
[modifier | modifier le code]Au niveau local, les Bermudes comprennent neuf paroisses et deux municipalités.
Paroisses :
Municipalités :
Défense
[modifier | modifier le code]Les Bermudes faisant partie de l'État souverain britannique, le gouvernement britannique, en tant que gouvernement national, est responsable de la défense.
L'alliance avec les États-Unis d'Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide a entraîné une diminution de l'importance des Bermudes en tant que forteresse impériale pour le gouvernement britannique. Les capacités de réparation et de réaménagement du Royal Naval Dockyard ont été supprimées en 1950, le réduisant à une base navale. Le commandant en chef de la station America and West Indies de la Royal Navy a été aboli en 1956, et les navires de la Royal Naval basés là-bas ont été régulièrement réduits en taille (des croiseurs et des sloops aux frégates) et en nombre, jusqu'aux années 1970, lorsque la Royal Navy a cessé de baser des navires aux Bermudes et les a remplacés par une frégate qui opérait de façon saisonnière dans les Antilles en tant que navire de garde des Antilles, s'arrêtant aux Bermudes en route pour prendre cette affectation et à son retour. La base navale de Sa Majesté aux Bermudes (HMS Malabar) a continué à fonctionner pour soutenir les navires britanniques et autres navires de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord opérant dans l'ouest de l'océan Atlantique Nord, jusqu'à sa fermeture en 1995 après la fin de la guerre froide (et le deuxième centenaire de l'établissement d'une base navale permanente aux Bermudes).
La garnison de l'armée régulière a été retirée en 1953, mais presque immédiatement remplacée par un détachement d'infanterie destiné à sécuriser la Conférence des Trois Puissances (lorsque Joseph Laniel et Dwight D. Eisenhower ont été accueillis aux Bermudes par Winston Churchill) qui devait avoir lieu en juin 1953, mais qui a été reportée à décembre. Les unités de l'armée régulière de la garnison ont été retirées à nouveau en 1957, car la fin du service national a conduit à une réduction drastique de l'armée britannique, ne laissant que les deux unités de l'armée à temps partiel, l'artillerie de la milice des Bermudes et le corps des fusiliers volontaires des Bermudes (qui avait été rebaptisé Bermuda Rifles).
Une base aéronavale royale a été établie aux Bermudes dans les années 1930 pour soutenir les hydravions de la Fleet Air Arm opérant à partir de navires basés aux Bermudes. La Fleet Air Arm était alors exploitée par la Royal Air Force, mais fut transférée sous contrôle naval en 1939. Au même moment, la Royal Air Force reprit l'aéroport civil (utilisé par les hydravions) de Darrell's Island. La Fleet Air Arm et la Royal Navy exploitèrent également des avions terrestres à partir d'une piste construite à l'extrémité est des Bermudes par l'armée américaine une fois qu'elle devint opérationnelle en 1943. Après la guerre, la Royal Air Force retira son établissement permanent aux Bermudes, bien qu'elle continua à utiliser la colonie comme point de départ pour les vols transatlantiques et pour des opérations temporaires dans la région.
Une base de la Marine royale canadienne, le « HMCS Somers Isles », établie pendant la Seconde Guerre mondiale en tant qu'annexe du chantier naval royal, avait fermé à la fin de la guerre, mais la Marine royale canadienne a repris l'installation sans fil de la Marine royale à Daniel's Head aux Bermudes, qui a été rebaptisée Naval Radio Station Bermuda (ou NRS Bermuda) et plus tard "Canadian Forces Station Bermuda" (CFS Bermuda). La marine américaine avait été autorisée à exploiter une petite base navale aux Bermudes pendant la Première Guerre mondiale, et des plans secrets pour lui permettre d'avoir une base navale aux Bermudes ont été rapidement acceptés avant que la Grande-Bretagne et la France ne déclarent la guerre à l'Allemagne en 1939. Ces plans ont ensuite été élargis pour inclure des baux gratuits de 99 ans pour une base d'opérations navales américaines (à utiliser à la fois par les navires et les hydravions) près du Royal Naval Dockyard à l'extrémité ouest des Bermudes, et "Kindley Field", un aérodrome à l'extrémité est des Bermudes qui était exploité par les forces aériennes de l'armée américaine et utilisé conjointement par la Royal Navy et la Royal Air Force, qui occupaient la partie nord à partir de 1943. Des unités d'artillerie et d'infanterie de l'armée américaine étaient stationnées autour des Bermudes, aux côtés de la garnison britannique, et les Marines américains gardaient les installations de la marine américaine. Après la guerre, Kindley Field est devenu Kindley Air Force Base lorsque les forces aériennes de l'armée américaine sont devenues l'armée de l'air américaine, et a été transféré à la marine américaine en 1970. La marine américaine a transféré toutes les opérations aériennes à l'aérodrome lorsque ses hydravions ont été progressivement retirés du service.
En 1995, la marine américaine a fermé ses trois installations aux Bermudes en même temps que la base de la Royal Navy et la base des Forces canadiennes des Bermudes.
L'artillerie de la milice des Bermudes et les fusiliers des Bermudes ont fusionné en 1965 pour former le régiment des Bermudes (depuis 2015, le Royal Bermuda Regiment), qui, à part les Sea Cadets, est la seule unité des forces armées restant aux Bermudes aujourd'hui.
Économie
[modifier | modifier le code]Item | Valeur |
---|---|
PIB | 5,8 milliards $US |
Croissance du PIB réel | -1,9 % |
PIB par habitant | 89 282 $US |
Salaire moyen | 69 183 $US |
Taux d'inflation | 2,4 % |
Taux de chômage | 6 % |
Dette extérieure totale | 1,6 milliard $US (août 2011) |
Coût de la dette | 95 millions $US |
Balance des paiements | +706 millions US$ |
Les Bermudes sont un pavillon de complaisance et un paradis fiscal. Les Bermudes sont ainsi surtout connues dans le monde de la finance pour leur système concernant les sociétés d'assurance et de captives de réassurance. Les Bermudes sont surnommés la « petite Suisse de l'Atlantique » en raison de la taille du pays par rapport à son important poids en tant que place financière.
Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, « Les multinationales américaines ont déclaré 80 milliards de dollars de bénéfices aux Bermudes en 2012, soit plus que les bénéfices déclarés au Japon, en Chine, en Allemagne et en France cumulés »[30].
De nombreux riches Américains sont des résidents bermudiens à cause de la fiscalité avantageuse. Cependant, aussi bien pour les habitants que pour les touristes, les Bermudes détiennent un indice de prix général record au niveau mondial. De fait, le pays reste peu abordable pour les touristes à revenus moyens, aussi bien que pour des postulants à revenu faible qui souhaiteraient y résider de manière permanente.
Transport
[modifier | modifier le code]- Aéroport international L.F. Wade, le seul aéroport des Bermudes, à 11 km au nord-est de Hamilton.
Société
[modifier | modifier le code]En décembre 2017, les Bermudes adoptent une loi rétablissant l’interdiction du mariage homosexuel, quelques mois seulement après son autorisation par la Cour suprême. La nouvelle loi ne s’applique pas aux couples qui se sont déjà mariés[31] et elle laisse place pour les couples homosexuels souhaitant s'unir à la possibilité d'un concubinage, qui donne accès à certains droits mais est critiqué par des associations LGBT qui y voient l'instauration d'une sorte de citoyenneté de seconde classe. Cette loi est signée par le gouverneur du territoire le 7 février 2018[32].
Mais le 23 novembre 2018, la Cour d'appel confirme le droit de se marier pour les personnes de même sexe, annulant la loi du gouvernement, ainsi que le dépôt d'une nouvelle loi. Les couples homosexuels peuvent donc de nouveau se marier aux Bermudes[33].
Culture
[modifier | modifier le code]Principales fêtes aux Bermudes
[modifier | modifier le code]Les principales fêtes des Bermudes sont[34],[35],[36],[37] :
- Fête nationale des Bermudes (24 mai) : la fête des Bermudes est traditionnellement le premier jour de l'année où les résidents vont à la mer.
- Emancipation Day et Somers Day (3 et 4 août) : pour commémorer l'émancipation des esclaves d'origine africaine et journées du match de cricket national.
- Remembrance Day (11 novembre) : Hommage aux combattants de la Grande Guerre 1914-1918.
- Noël (25 décembre) : une cérémonie d'illumination des arbres tenue à Hamilton, le défilé du Père Noël d'Hamilton, la chaudrée de poisson des Bermudes, le pain au gingembre, les biscuits, le vin chaud sont servis à Noël, la promenade « Christmas Walkabout ».
Notoriété
[modifier | modifier le code]Le mot bermuda est dérivé du nom des Bermudes où soldats et les policiers britanniques portaient ce short qui descendait jusqu'aux genoux. Il s'agit aussi de la tenue pour les hommes d'affaires qui portent le bermuda avec un blazer, chemise à manches courtes, cravate ou pas, chaussettes jusqu'aux genoux et chaussures de ville. Le bermuda est également porté lors de diverses cérémonies officielles, dont la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2018 à PyeongChang ainsi que lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo et des jeux olympiques d'été de 2024 à Paris.
Les Bermudes sont liées à la légende du Triangle des Bermudes.
Hymne
[modifier | modifier le code]Les Bermudes ont leur propre hymne local non officiel, « Hail to Bermuda » (Salut aux Bermudes), avec paroles et musique par Bette Johns. L'hymne officiel est God Save the King, parce que les Bermudes sont un territoire britannique d'outre-mer.
Bermudiens célèbres
[modifier | modifier le code]Acteurs et actrices
[modifier | modifier le code]Musiciens et musiciennes
[modifier | modifier le code]Sport
[modifier | modifier le code]Personnalités
[modifier | modifier le code]- Flora Duffy ; championne olympique en 2021, championne du monde de triathlon 2016 et 2017.
- Brian Wellman ; vice-champion du monde de triple saut 1995.
- Clarence Hill ; médaillé de bronze aux jeux olympiques de Montréal en 1976 (poids lourds).
- John Layfield ; Hall of fame de la WWE
- Quinn Talbot ; champion du monde de golf manchot
Équipes
[modifier | modifier le code]- Bermuda Hogges (football)
- Bermuda national cricket team
Club
[modifier | modifier le code]Évènement
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le ).
- Prononciation en anglais britannique retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 27
- (en) Nicolai Cikovsky (dir.), Winslow Homer, Boston, Yale University Press, 1995, p. 239.
- « rejet de l'indépendance aux Bermudes », sur universalis.fr.
- « Les Bermudes resteront colonie britannique », sur Le Monde (consulté le )
- « Registres des esclaves des Antilles britanniques 1817-1834 - Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur unesco.org.
- Sarah E. Mazza, Esteban Gazel, Michael Bizimis, Robert Moucha, Paul Béguelin, Elizabeth A. Johnson, Ryan J. McAleer & Alexander V. Sobolev (2019) Sampling the volatile-rich transition zone beneath Bermuda ; Naturevolume 569, p. 398–403. 15 mai 2019 (résumé)
- King, S. D. & Anderson, D. L. (1998) Edge-driven convection. Earth Planet. Sci. Lett. 160, 289–296
- Anderson, D. L. & King, S. D. (2014) Driving the Earth machine ? Science 346, 1184–1185
- Pearson, D. G. et al. (2014) Hydrous mantle transition zone indicated by ringwoodite included within diamond. Nature 507, 221–224.
- Grassi, D., Schmidt, M. W. & Günther, D (2012) Element partitioning during carbonated pelite melting at 8, 13 and 22 GPa and the sediment signature in the EM mantle components. Earth Planet. Sci. Lett. 327–328, 84–96
- Wang, X. J. et al. (2017) Mantle transition zone-derived EM1 component beneath NE China: Geochemical evidence from Cenozoic potassic basalts. Earth Planet. Sci. Lett. 465, 16–28.
- Ballmer, M. D., Schmerr, N. C., Nakagawa, T. & Ritsema, J. (2015) Compositional mantle layering revealed by slab stagnation at ~1000-km depth. Sci. Adv. 1, e1500815
- Chauvel, C., Lewin, E., Carpentier, M., Arndt, N. T. & Marini, J.-C. (2008) Role of recycled oceanic basalt and sediment in generating the Hf–Nd mantle array. Nat. Geosci. 1, 64–67
- Hofmann, A. (1997) Mantle geochemistry: the message from oceanic volcanism. Nature 385, 219–229
- Zindler, A. & Hart, S. Chemical geodynamics. Annu. Rev. Earth Planet. Sci. 14, 493–571 (1986)
- https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/zone-transition-dynamique-manteau.xml#:~:text=La%20zone%20de%20transition,deux%20discontinuit%C3%A9s%20de%20vitesse%20sismique.&text=Dans%20la%20couche%20situ%C3%A9e%20au,et%20la%20g%C3%A9ologie%20de%20surface
- « Le volcan à l'origine de la formation des Bermudes est unique sur Terre », sur National Geographic, (consulté le ).
- « Bermudes - Géographie, carte, Hamilton et les grandes villes, drapeau », sur geoprimo.com (consulté le ).
- « http://www.gotobermuda.com/HubPage/CityOfHamilton/ », sur gotobermuda.com (consulté le ).
- (en) « Islands of Bermuda (United Kingdom) », sur islands.unep.ch (consulté le ).
- « Site Web du projet Genographic de National Geographic » [archive du ]
- « Page Web du projet Genographic sur le site Web de National Geographic » [archive du ], sur National Geographic Society
- Klara Stefflova, Matthew C. Dulik, Jill S. Barnholtz-Sloan, Athma A. Pai, Amy H. Walker et Timothy R. Rebbeck, « Dissecting the Within-Africa Ancestry of Populations of African Descent in the Americas », PLOS (Public Library of Science), vol. 6, no 1, , e14495 (PMID 21253579, PMCID 3017210, DOI 10.1371/journal.pone.0014495 , Bibcode 2011PLoSO...614495S) :
« Populations d'origine africaine dans les Amériques.
Guidés par les coefficients de mélange obtenus à partir d'ADMIX, nous avons constaté que seules l'Afrique de l'Ouest et du Centre-Ouest, les Bantous du Sud-Ouest et du Centre-Ouest et l'Afrique du Sud-Est ont contribué de manière significative à l'ascendance génétique des Américains mélangés (Figure 3a). Il existe un rapport variable entre les contributions de l'Afrique de l'Ouest et du Centre-Ouest par rapport aux Bantous du Sud-Ouest et du Centre-Ouest aux populations d'Amérique, de sorte que la contribution de l'Afrique de l'Ouest et du Centre-Ouest est la plus importante à Cuba (79 % contre 21 %) et dans les Caraïbes (75 % contre 25 %), moins aux États-Unis (68 % contre 32 %) et à Philadelphie (59 % contre 41 %), et encore moins au Brésil (41 % contre 45 %), bien que la Colombie ne Françaist suivre cette tendance C>N>S (63 % contre 28 %). De plus, le Brésil et la Colombie montrent une contribution significative de l'Afrique du Sud-Est (14 % et 10 %, respectivement). Nous avons procédé à une étude plus approfondie des régions d'Afrique qui contribuent au mélange américain afin d'expliquer cette variation Centre-Nord-Sud. Nous avons évalué la contribution des groupes géographiquement, linguistiquement et ethniquement définis au sein de ces grandes régions africaines à chaque population américaine mélangée » - Jill B. Gaieski, Amanda C. Owings, Miguel G. Vilar, Matthew C. Dulik, David F. Gaieski, Rachel M. Gittelman, John Lindo, Lydia Gau et Theodore G. Schurr, « Ascendance génétique et héritage indigène dans une communauté de descendants amérindiens aux Bermudes », American Journal of Physical Anthropology, vol. 146, no 3, , p. 392–405 (PMID 21994016, DOI 10.1002/ajpa.21588, lire en ligne) :
« la population non blanche.... nous avons analysé la variation génétique parmi les membres de cette communauté.... Nos résultats révèlent que la majorité de l'ADN mitochondrial (ADNmt) et des haplotypes du chromosome Y sont d'origine africaine et eurasienne occidentale. Cependant, contrairement à d'autres colonies anglophones du Nouveau Monde, la plupart des haplotypes d'ADNmt africains semblent provenir d'Afrique centrale et du sud-est, ce qui reflète l'ampleur des activités maritimes dans la région........RÉSULTATS : Diversité de l'ADNmt...La majorité des lignées d'ADNmt observées chez les Bermudiens (68 %) sont originaires d'Afrique...Les haplogroupes d'Eurasie occidentale représentaient 31 % des haplotypes d'ADNmt des Bermudes...Diversité du chromosome Y...Un tiers des participants masculins des Bermudes avaient trois haplogroupes NRY d'ascendance africaine...Les haplogroupes d'Eurasie occidentale représentaient la majorité des participants masculins et la grande majorité de leurs chromosomes Y...Plus des deux tiers des ADNmt (68 %) sont d'origine africaine, et environ un tiers d'entre eux (31 %) sont d'origine européenne. Français En revanche, les lignées amérindiennes constituent moins de 1 % des ADNmt des Bermudes, un chiffre légèrement inférieur à celui attendu sur la base des histoires orales et des données d'archives.... Les données sur les haplogroupes NRY révèlent également des contributions claires des deux mêmes principales zones sources. Cependant, la tendance est inversée, les lignées européennes représentant 66 % des chromosomes Y des insulaires de Saint-David et les lignées africaines 32 % d'entre eux. Les haplogroupes amérindiens ne représentaient que 2 % des chromosomes Y des Bermudes, moins que prévu sur la base de l'histoire orale et des données d'archives. »
- « Bermuda 2016 Census » [archive du ], Bermuda Department of Statistics, (consulté le )
- (en) « Religions in Anguilla », sur globalreligiousfutures.org (consulté le ).
- (en) Les Bermudes sont un PTOM depuis janvier 2014.
- « Argent sale », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’île des Bermudes va rétablir l’interdiction du mariage homosexuel », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Léa Polverini, « Les Bermudes deviennent le premier territoire à abroger le mariage pour tous », slate.fr, 8 février 2018.
- (en) « Bermuda has legalised same-sex marriage for the second time », sur PinkNews, (consulté le ).
- Eric Saint Frison, « Jours fériés & fêtes religieuses - Bermudes (AMERIQUE) - MEETING, INCENTIVE, CONGRESS, EVENT », sur micefinder.com.
- « Bermudes : jours fériés, fermeture des banques, congés scolaires », sur jours-feries.com.
- « Liste des Jours Fériés - Bermudes », sur dniwolne.eu.
- (en) « 9 things to do during Christmas in Bermuda », sur bermuda-attractions.com.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire des Caraïbes, mer des Caraïbes, arc volcanique des Petites Antilles
- Aire culturelle pan-caribéenne précolombienne
- Amérindiens des Antilles : Kali'na/Kalinago/Karib, Arawaks (dont Ciboneys, Taïnos)
- Liste des îles des Bermudes
2000
[modifier | modifier le code]- Bermuda National Trust, Musée national des Bermudes (1974), Aquarium, musée et zoo des Bermudes (1926)
- Bermuda Broadcasting Company, The Bermuda Gazette (1784-1816)
- Politique aux Bermudes
- Service météorologique des Bermudes
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la musique :
- (en) Site touristique officiel
- (en) Parlement des Bermudes
- (en) Présentation du Sénat des Bermudes
- (en) L'aéroport international L.F. Wade