Aller au contenu

Liste des barrières de Paris

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Barrière de Chaillot)
Six barrières de Paris vers 1800-1802.
Panneau Histoire de Paris.

Les barrières de Paris sont de trois sortes :

  • les 57 barrières à la limite, fixée en 1674 et modifiée en 1724, au-delà de laquelle il était interdit de bâtir. Elles correspondaient en partie à la limite fiscale et comprenaient 53 barrières par terre et 4 barrières par eau, ou pataches.
Contrairement à celles du mur des Fermiers généraux, les barrières par terre étaient, pour la plupart de modestes installations en planches, quelques-unes avec des grilles de fer. Elles étaient situées à la limite des dernières constructions des faubourgs, un peu en arrière de la future enceinte des Fermiers généraux[1],[2].

Barrières sur les limites antérieures à l'enceinte des Fermiers généraux

[modifier | modifier le code]
Barrières d'octroi en 1708.

Barrières par terre

[modifier | modifier le code]

La liste des barrières par terre est la suivante[3], avec indication entre guillemets de leur emplacement indiqué par Alfred Delvau (1865) :

  1. Barrière des Anglaises, « derrière le couvent des Anglaises, au faubourg Saint-Marceau »
  2. Barrière d'Antin, « à l'extrémité de la Chaussée d'Antin »
  3. Barrière de Bercy, « à l'extrémité de la rue de Bercy »
  4. Barrière Blanche, « près de la rue Saint-Lazare »
  5. Barrière des Carmes, « à l'extrémité de la rue de Vaugirard, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui ».
  6. Barrière de Chaillot, « du côté du Roule »
  7. Barrière des Champs-Élysées, « à la grille même »
  8. Barrière de Charonne, « à l'extrémité de la rue du même nom », également nommée « barrière de Fontarabie »,
  9. Barrière des Chartreux, « à la hauteur de la rue de la Bourbe, - aujourd'hui rue de Port-Royal »
  10. Barrière de Clamart, « à la croix de Clamart, près du marché aux chevaux »
  11. Barrière de Clichy, « à l'extrémité de la rue de Courcelles »
  12. Barrière de la Conférence, « à l'extrémité du Cours-la-Reine »
  13. Barrière de la Courtille ou barrière de Belleville, « à l'extrémité de la rue du Faubourg-du-Temple, - qui s'arrêtait alors à la hauteur du canal »
  14. Barrière de la Croix-Faubin, « dans le faubourg Saint-Antoine »
  15. Barrière de la Folie-Regnault, « dans le faubourg Saint-Antoine »
  16. Barrière des Gobelins, « devant l'établissement des Gobelins »
  17. Barrière de Grenelle, « à l'extrémité de la rue de Grenelle »
  18. Barrière de l'Hôpital, « à la hauteur de la Salpêtrière »
  19. Barrière du Jardin-du-Roi, « à l'extrémité de la rue du Jardin-du-Roi, à peu près à la hauteur de la rue du Fer-à-Moulin »
  20. Barrière de Lourcine, « vers le milieu de la rue de Lourcine »
  21. Barrière du marché aux chevaux, « vers le milieu de la rue Poliveau »
  22. Barrière de Ménilmontant, « à l'extrémité de la rue du chemin de Ménimontant »
  23. Barrière de Montmartre, « à l'extrémité de la rue du faubourg Montmartre »
  24. Barrière de Montreuil, « à l'extrémité de la rue de Montreuil », - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
  25. Barrière de Monceau, « à l'extrémité de la rue du faubourg Monceau »
  26. Barrière Notre-Dame-des-Champs, « à l'extrémité de la rue Notre-Dame-des-Champs »
  27. Barrière de Picpus, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Antoine »
  28. Barrière Plumet, « à l'extrémité de la rue de Babylone »
  29. Barrière de la Pologne, « à l'extrémité de la Chaussée-d'Antin et de la rue Saint-Lazare »
  30. Barrière des Porcherons, « à l'extrémité de la rue des Porcherons, près de celle des Martyrs »
  31. Barrière des Poules, « à l'extrémité de la rue de Charenton »
  32. Barrière de la Rapée, « au bout des fossés de la Bastille »
  33. Barrière de Reuilly, « à l'extrémité de la rue de Reuilly »
  34. Barrière La Rochefoucauld, « à la Nouvelle France »
  35. Barrière de la Roulette, « à l'extrémité de la rue des Brodeurs »
  36. Barrière du Roule, « à l'extrémité de la rue du Faubourg-du-Roule, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
  37. Barrière Saint-Antoine, « à l'entrée du faubourg Saint-Antoine »
  38. Barrière Saint-Bernard, « à l'extrémité du quai Saint-Bernard »
  39. Barrière Saint-Denis, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Denis, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui ».
  40. Barrière Saint-Dominique, « à l'extrémité de la rue Saint-Dominique »
  41. Barrière Saint-Germain, « derrière le palais Bourbon, près de l'Esplanade des Invalides »
  42. Barrière Saint-Honoré, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Honoré, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
  43. Barrière Saint-Jacques, « à l'extrémité du faubourg Saint-Jacques, - qui finissait alors à l'endroit où il commence aujourd'hui »
  44. Barrière Saint-Laurent, « à l'extrémité de la rue Saint-Laurent »
  45. Barrière Saint-Lazare, « à l'extrémité de la rue Saint-Lazare »
  46. Barrière Saint-Marcel, « à l'extrémité de la rue des Fossés-Saint-Marcel »
  47. Barrière Saint-Martin, « à l'extrémité de la rue du faubourg Saint-Martin, - qui n'allait pas alors aussi loin qu'aujourd'hui »
  48. Barrière Saint-Michel, « à l'extrémité du faubourg Saint-Michel »
  49. Barrière Sainte-Anne, «au croisement de la rue Sainte-Anne, actuelle rue du Faubourg-Poissonnière, de la rue de Paradis et de la rue d'Enfer (actuelle rue Bleue) »
  50. Barrière de Sève, « à l'extrémité de la rue de Sève, - aujourd'hui rue de Sèvres »
  51. Barrière du Temple, « à l'entrée de la rue du Faubourg-du-Temple »
  52. Barrière de Varenne, « à l'extrémité de la rue de Varenne »
  53. Barrière de Vaugirard, « à l'extrémité de la rue des Vieilles-Tuileries, près du boulevard »
  54. Barrière de la Ville-l'Évêque, « à l’extrémité de la rue de l'Arcade, dans le faubourg Saint-Honoré »

Barrières par eau, ou pataches

[modifier | modifier le code]

La liste des barrières par eau, ou pataches, est la suivante :

  1. Barrière du port de la Conférence, située vis-à-vis des Invalides
  2. Barrière de la Rapée
  3. Barrière du port Saint-Paul
  4. Barrière du port Saint-Nicolas

Barrières du mur des Fermiers généraux

[modifier | modifier le code]
La barrière de Ménilmontant.
La barrière de Belleville par Christophe Civeton.

La liste des barrières est présentée dans le tableau ci-après.

Présentation du tableau

[modifier | modifier le code]

Dans la colonne de gauche du tableau, les numéros des barrières correspondent à leur place le long du tracé du mur, en partant du numéro 1 pour la barrière de la Gare[4], en tournant dans le sens E-S-O-N-E, et en arrivant au numéro 55 de la barrière de la Rapée. Cette numérotation est celle donnée par Hillairet, complétée par l'intercalation de numéros bis et ter pour les barrières aménagées après la Révolution : le numéro 32 bis pour une barrière présente sur un plan de 1808, et 8 autres numéros pour des barrières ouvertes entre 1820 et 1854 : 9 bis, 16 bis, 19 bis, 19 ter, 20 bis, 27 bis, 37 bis, 45 bis.

Le nombre de barrières a légèrement évolué entre la construction initiale du mur (achevée en 1788) et sa démolition quasi complète (en 1860), avec des démolitions, des ouvertures et des constructions intermédiaires : 54 barrières furent édifiées en 1784, 8 ont fermé entre 1818 et 1855, 1 fut ouverte en 1790 et 9 entre 1820 et 1854[5]. Trois barrières (numéros 1, 3 et 55) eurent deux positions successives, notées (1) et (2).

En 1819, on rattacha à Paris une zone, comprise entre le quai d'Austerlitz et la place d'Italie, englobant l'abattoir de Villejuif, l'hôpital de la Salpêtrière et un hameau composé de guinguettes situé hors de la barrière des Deux-Moulins portait le nom de cette barrière qui s'appela Austerlitz, en 1806. Ce changement de tracé du mur fait qu'il y eut successivement deux barrières de la Gare, ainsi que deux barrières d'Ivry[6].

47 barrières furent munies de bâtiments construits entre 1784 et 1790 par Claude-Nicolas Ledoux. Ces bâtiments, de formes et de tailles variées, sont souvent désignés sous le terme de pavillons — ou sous celui de propylées, utilisé par Ledoux lui-même —, mais il est usuel d'assimiler ces pavillons aux barrières où ils ont été construits, en les appelant eux-mêmes « barrières ». Dans le tableau, la présence des bâtiments de Ledoux est signalée par ses initiales « CNL ». Il en reste aujourd'hui six, situés aux barrières suivantes :

Tableau 1. Liste des barrières du mur des Fermiers généraux[7]
Nom de la barrière Dates Commentaires Emplacement
Le tracé du mur des Fermiers généraux Bâtiments
(C) construction
(D) démolition

Octroi
(S) mise en serv.
(H) mise hors serv.
Noms divers
CNL (propylées de C.N. Ledoux)[8]
nombre d'employés (an VII)[9] prévus par Poyet[10]
Dessins, avec liens externes vers Gallica
1810-1836 (cadastre par îlot)
• 1865 (entre guillemets, texte d'A. Delvau)
• Auj. (2012)
1 (1) Barrière de la Gare (1) (C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : 1819
CNL (1/47) : un bâtiment.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Rive gauche
Premier tracé du mur (jusqu'en 1819)
Sur le quai d'Austerlitz (no 23-23 bis).
1 (2) Barrière de la Gare (2)
(C) : avant 1819
(S) : 1819
Type : 2 pavillons « dans le goût de ceux de Ledoux »[11]
Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Dessin Palaiseau ci-contre : no 48/48, 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[11]
Rive gauche
Deuxième tracé du mur (à partir de 1819)
À l'extrémité du quai d'Austerlitz, au niveau du pont de Bercy
À élucider : dessin Palaiseau = gare (1) ou gare (2) ?
2 Barrière des Deux-Moulins (C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : 1819
Noms successifs :
1. barrière de l'Hôpital,
2. barrière des Deux-Moulins (révolution)
Autre nom : b. du chemin de la Voirie, b. de la Voirie[12] et barrière de Clamart[13].
Nombre d'employés (an VII) : 2
Description par Alfred Delvau, 1865[14]
Rive gauche
Premier tracé du mur (jusqu'en 1819)
Auj. : boulevard de l'Hôpital, face à la rue Duméril (nos  pairs)
3 (1) Barrière d'Ivry (1) (C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : 1819
Aucun monument
Nombre d'employés (an VII) : 2
Rive gauche
Premier tracé du mur (jusqu'en 1819)
Auj. : boulevard de l'Hôpital, angle sud de la rue Édouard-Manet
3 (2) Barrière d'Ivry (2)
(C) : 1819 2 petits pavillons
Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Rive gauche
Deuxième tracé du mur tracé du mur (à partir 1819)
Auj. : boulevard Vincent-Auriol, niveau rue Nationale
4 Barrière d'Italie
(C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : après 1859
(D) : 1877
Noms successifs :
1. barrière de Fontainebleau,
2. barrière d'Italie (1796-1815),
3. barrière Mouffetard
Autres noms : b. des Gobelins, b. de Choisy.
CNL (2/47) : deux corps de bâtiment placés en regard et ornés de cinq arcades de face avec colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 6
C'est par cette porte que, de retour de son exil à l'île d'Elbe, Napoléon entra dans Paris le .
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (no 47/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[15]
Rive gauche
Auj. : Place d'Italie
5 Barrière de Croulebarbe
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Nombre d'employés (an VII) : 0
Aucun monument (1836)
Dessin : Leymonnerye, 1860
Signalée en 1853 comme « ayant été murée »[16]
Description par Alfred Delvau, 1865[17]
Rive gauche
1865 : « Vers le milieu du bd des Gobelins, là où la Bièvre entre dans Paris ».
Auj. : boulevard Auguste-Blanqui, niveau rue Barrault
6 Barrière de la GlacièreBarrière de l'Oursine (C) : 1784-85
(S) : 1785
Noms successifs :
1. barrière de la Glacière
2. barrière de l'Ourcine (révolution)
Autre nom : barrière de Gentilly
Autre orthographe : Lourcine, Loursine
CNL (3/47) : un bâtiment à deux péristyles de quatre colonnes chacun.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 46/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[18]
Rive gauche
Auj. : boulevard Auguste-Blanqui, niveau rue de la Glacière
7 Barrière de la Santé
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Aucun bâtiment avant 1788.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Un petit bâtiment (1836)
Dessin : Misbach, 1797
Description par Alfred Delvau, 1865[19]
Rive gauche
Auj. : boulevard Auguste-Blanqui, niveau rue de la Santé
8 Barrière Saint-Jacques
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Noms successifs :
1. barrière Saint-Jacques
2. barrière d'Arcueil (révolution)
Autre nom : b. de la Fosse-aux-Lions
CNL (4/47), bâtiment à huit arcades et à deux frontons.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 45/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[20]
Rive gauche
Auj. : boulevard Saint-Jacques, niveau rue du Faubourg-Saint-Jacques
9 Barrière d'Enfer
Rue Godefroy
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Existe auj.
Noms successifs
1. barrière d'Enfer
2. barrière de l'Égalité (révolution)
Autre nom : b. d'Orléans
CNL (5/47) : deux grands pavillons, ornés de frises représentant des danseuses.
Nombre d'employés (an VII) : 6
Dessin : Palaiseau (no 44/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[21]
Rive gauche
Auj. : 1 et 2, avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy (depuis 2007 ; anct. place Denfert-Rochereau)
À l'est, le no 1 donne accès aux catacombes de Paris.
À l'ouest, le no 2.
9 bis Barrière de Montrouge (C) : 1854 Simple percement du mur d'enceinte
Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Description par Alfred Delvau, 1865[22]
Rive gauche
1865 : « À la hauteur de la rue Campagne-Première, sur le bd d'Enfer ».
Auj. : boulevard Raspail, boulevard Edgar-Quinet
10 Barrière (du) Montparnasse
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Autre orthographe : Mont-Parnasse
CNL (6/47) : deux bâtiments ayant chacun deux péristyles avec colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (no 43/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[23]
Rive gauche
Auj. : Boulevard Edgar-Quinet, niveau rue du Montparnasse
11 Barrière du Maine
(C) : 1784-85
(S) : 1785
(D) : après 1859
CNL (7/47) : deux bâtiments avec colonnes et sculptures.
Nombre d'employés (an VII) : 4
Dessin : Palaiseau (no 42/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[24]
Rive gauche
Auj. : boulevard de Vaugirard, niveau avenue du Maine
12 Barrière des Fourneaux
(C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : 1855
(D) : après 1859
Noms successifs :
1. barrière de la Voirie[25]
2. barrière des Fourneaux
Autre nom : b. de Vanves.
CNL (8/47) : deux bâtiments avec colonnes, et surmontés d'un tambour.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (no 41/48), 1819
Dessin : Leymonnerye, 1860
Description par Alfred Delvau, 1865[26]
Rive gauche
Auj. : boulevard Pasteur, niveau rue Falguière
13 Barrière de Vaugirard
(C) : 1784-85
(S) : 1785
CNL (9/47) : deux bâtiments carrés.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessins : Misbach, 179?, Palaiseau (no 40/48), 1819, Ch. Ransonnette, 1853 (relative incohérence, à traiter)
Description par Alfred Delvau, 1865[27]
Rive gauche
Auj. : boulevard Pasteur, niveau rue de Vaugirard
14 Barrière de Sèvres
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Aucun bâtiment en 1836
2 bâtiments (en 1860, un seul subsiste)
Type : « 4 faces identiques, un porche formé de 3 arcades sur colonnes géminées, étage en attique éclairé par 3 mezzanines ».
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau (no 39/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[28]
Rive gauche
Auj. : boulevard Pasteur, niveau rue de Sèvres
15 Barrière des Paillassons
(C) : 1784-85
(S) : 1785
(H) : 1840
Autres noms : b. de l'Observatoire, b. Plumet.
CNL (10/47) : bâtiment à deux façades avec arcades et colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Signalée en 1853 comme « ayant été murée »[16]
Dessin : Palaiseau (no 38/48), 1819
Rive gauche
Auj. : boulevard Garibaldi, niveau avenue de Ségur
16 Barrière de l'École-Militaire
(C) : 1784-85
(S) : 1785
(D) : après 1859
CNL (11/47) : deux bâtiments ayant chacun un pavillon.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 37/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[29]
Rive gauche
1865 : « Place Cambronne, dans l'axe de l'avenue de Lowendal, à la rencontre des rues de l'École et Croix-Nivert et des bds de Sèvres et de Grenelle ».
Auj. : place Cambronne, niveau avenue de Lowendal
16 bis Barrière de La Motte-Picquet (C)/(S) : 1840 2 pavillons (dessins de M. Jay)
Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Description par Alfred Delvau, 1865[30]
Rive gauche
1865 : « À l'extrémité de l'avenue de La Motte-Piquet au point de jonction du bd de Meudon et du bd de Grenelle ».
Auj. : boulevard de Grenelle, niveau avenue de La Motte-Picquet
17 Barrière de Grenelle
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Noms successifs :
1. barrière des Ministres (1792)
2. barrière de Grenelle.
CNL (12/47) : deux bâtiments avec péristyle à pilastres carrés.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessins : Misbach, 179?, Palaiseau (no 36/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[31]
Rive gauche
Auj. : boulevard de Grenelle, niveau rue de Lourmel
18 Barrière de la Cunette
(C) : 1784-85
(S) : 1785
Autre nom : b. du Bord-de-l'Eau.
CNL (13/47) : un bâtiment à deux façades avec arcades, colonnes et fronton.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 35/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865 [32]
Rive gauche
1865 : «À l'extrémité du quai de la Grenouillère (transformé depuis en quai d'Orsay)».
Auj. : boulevard de Grenelle, niveau Quai Branly
19 Barrière de Passy
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : après 1859
Noms successifs[33] :
1. barrière des Bons-Hommes,
2. barrière de la Conférence,
3. barrière de Passy
Autre nom mentionné : b. de Versailles.
CNL (14/47) : un bâtiment décoré de douze colonnes, deux arcs, quatre frontons ; et deux statues colossales représentant la Bretagne et la Normandie.
Nombre d'employés (an VII) : 6
12 colonnes, 2 arcs et 4 frontons
2 statues : la Normandie et la Bretagne
Dessins : Duplessi-Bertaux, 1791,
Palaiseau (no 34/48), 1819, Civeton, 1829
Description par Alfred Delvau, 1865 [34]
1810-36 : quai de Billy[35]
Auj. : avenue de New-York (anciennement quai des Bons-Hommes), niveau rue Beethoven
48° 51′ 29″ N, 2° 17′ 17″ E
19 bis Barrière (de) Franklin
(C) : 1836 Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Dessin : Leymonnerye, 1860
Description par Alfred Delvau, 1865 [36]
1810-36 : chemin de Ronde, rue des Bons-Hommes[35]
Auj. : niveau avenue des Nations-Unies (ouest)
48° 51′ 36″ N, 2° 17′ 22″ E
19 ter Barrière des Batailles
(C) : 1852 Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Dessin : Leymonnerye, 1860
Rive droite
20 Barrière Sainte-Marie
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(H ou D) : 1830
Autres noms : b. de Chaillot, b. de Marly, b. du haut de Passy
CNL (15/47) : deux bâtiments avec façades couronnées d'un cintre.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Remplacée en 1845 par la barrière d'Iéna
Dessin : Palaiseau (no 33/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[37]
1810-36 : chemin de Ronde, rue de Lubeck[35]
Auj. : avenue Paul-Doumer, rue Benjamin-Franklin
48° 51′ 42″ N, 2° 17′ 11″ E
20 bis Barrière (d')Iéna (C) : 1845 Ouverte en 1845 pour remplacer la barrière Sainte-Marie (située plus au sud)
2 petits pavillons de M. Jay
Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Description par Alfred Delvau, 1865[38]
Rive droite
1865 : « En face du pont d'Iéna »
Auj. : place du Trocadéro-et-du-11-Novembre (centre)
21 Barrière de Longchamp
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Autre nom : b. de Chaillot
CNL (16/47) : un bâtiment à quatre frontons et quatre arcades.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 32/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[39]
1810-1836 : rue de Longchamp, boulevard Sainte-Marie[40]
1865 : « À l'extrémité de la rue de Longchamp, à l'endroit où aboutissent l'avenue de Saint-Denis et le boulevard de Passy. »
Auj. : avenue Kléber, niveau rue de Longchamp
48° 51′ 54″ N, 2° 17′ 20″ E
22 Barrière des Réservoirs
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(H) : 1840
Réouv. : 1848
Autres noms : b. de la Pompe, b. de la Pompe de Chaillot, b. du haut de Chaillot, b. des Bassins (p-ex. en 1819), b. du Banquet.
CNL (17/47), bâtiment composé de quatre frontons surmontés d'un tambour.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Signalée en 1853 comme « ayant été murée »[16]
Dessins : Misbach, 179?, Palaiseau (no 31/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865 [41]
Rive droite
Auj. : avenue Kléber, niveau impasse Kléber
23 Barrière de l'Étoile
(C) : 1786-88

(S) : 1788
(D) : après 1859[42]
Noms successifs :
1. barrière de l'Étoile
2. barrière de Neuilly,
Autres noms : b. des Champs-Élysées, b. de Saint-Germain.
CNL (18/47) : deux bâtiments carrés ornés de vingt colonnes colossales (alternant cubes et cylindres), d'une corniche, quatre frontons et d'un couronnement circulaire.
Nombre d'employés (an VII) : 6
Dessin : Civeton, 1829
Description par Alfred Delvau, 1865[43]
1810-36 : avenue de Neuilly, boulevard extérieur[44]
Auj. : haut de l'avenue des Champs-Élysées, entre la rue de Presbourg et la rue de Tilsitt.
48° 52′ 24″ N, 2° 17′ 48″ E
24 Barrière du Roule
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : après 1859
Autre nom : barrière des Ternes
CNL (19/47) : un bâtiment orné de quatre avant-corps, un couronnement et un dôme.
Nombre d'employés (an VII) : 5
Dessin : Palaiseau (no 29/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[45]
1810-36 : faubourg du Roule, boulevard extérieur[44]
Auj. : Place des Ternes, à l'extrémité du faubourg Saint-Honoré
48° 52′ 40″ N, 2° 17′ 53″ E
25 Barrière de Courcelles
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : après 1859
CNL (20/47) : temple grec (pourtour orné de vingt-quatre colonnes)
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (no 28/48), 1819
Misbach
Description par Alfred Delvau, 1865[46]
Rive droite
Auj. : boulevard de Courcelles, niveau rue de Courcelles
26 Barrière de Chartres
(C) : 1787-90
(H) : 1804
Existe auj.
Autre nom : b. du parc Monceau.
CNL (21/47) : rotonde surmontée d'un dôme ; ultérieurement, les colonnes ont été cannelées et la hauteur du dôme augmentée
Nombre d'employés (an VII) : 0
À ne pas confondre avec la barrière de Monceau (no 27)
Dessin : Palaiseau (no 27/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[47]
Rive droite
Auj. : entrée du parc Monceau, niveau place de la République-Dominicaine
27 Barrière de Monceau
(C) : 1787
(S) : 1790
(D) : après 1859
Noms successifs :
1. barrière de Monceaux
2. barrière de Mousseaux
Autres noms : b. de la Petite Pologne,
Autres orthographes : b. des Mouceaux (ou de Mouceau)
À ne pas confondre avec la barrière de Chartres (no 26), située parc Monceau.
CNL (22/47) : bâtiment à deux péristyles avec colonnes en bossage.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau (no 26/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[48]
Rive droite
Auj. : place Prosper-Goubaux, entre :
27 bis Barrière de la Réforme (C) : 1848 Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Description par Alfred Delvau, 1865[49]
Rive droite
Auj. : boulevard des Batignolles, niveau rue de Rome
28 Barrière de Clichy
(C) : 1787
(S) : 1790

(D) : 1860

Noms successifs :
1. barrière de Clichy
2. barrière Fructidor (révolution)
CNL (23/47) : un bâtiment avec deux péristyles de six colonnes chacun.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessins : Régnier, 1800, Palaiseau (no 25/48), 1819, Leymonnerye, 1860
Tableau : Horace Vernet, La Barrière de Clichy. Défense de Paris, le 30 mars 1814, 1820
Photos : Le Gray, 1850, Le Gray, 1850
Description par Alfred Delvau, 1865[50]
Rive droite
Auj. : place de Clichy, niveau rue de Clichy
29 Barrière Blanche
(C) : 1787
(S) : 1790
Noms successifs :
1. barrière de la Croix-Blanche
2. barrière de la Chaussée-d'Antin.
3. barrière Blanche
CNL (24/47) : un bâtiment avec trois arcades au rez-de-chaussée.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Anonyme, 1797, Leblanc, Palaiseau (no 24/48), 1819, Leymonnerye, 1860, Bourgeois
Description par Alfred Delvau, 1865[51]
Rive droite
Auj. : place Blanche, niveau rue Blanche
30 Barrière Pigalle
(C) : 1787
(S) : 1790
Autres noms : b. Montmartre, b. Royale, b. de la Rue Royale.
CNL (25/47) : bâtiment rectangulaire avec colonnes et massifs vermiculés.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (no 23/48), 1819, Canella, 1823
Description par Alfred Delvau, 1865[52]
Rive droite
Auj. : place Pigalle, niveau rue Pigalle
31 Barrière des Martyrs
(C) : 1786-88
(S) : 1790
Noms successifs[53] :
1. barrière des Porcherons
2. barrière Montmartre
3. barrière des Martyrs (vers 1750)
4. barrière du Champ de Repos (1793)
5. barrière des Martyrs (1806)
6. barrière de Clignancourt
Autre nom : barrière de Montmartre.
CNL (26/47) : un bâtiment carré présentant à la face occidentale un grand cintre soutenu par des pilastres.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (no 22/48), 1819, Leymonnerye, 1860
Description par Alfred Delvau, 1865[54]
1810-36 : rue des Martyrs, boulevard extérieur[55]
Auj. : boulevard de Rochechouart, niveau rue des Martyrs
48° 52′ 55″ N, 2° 20′ 23″ E
32 bis Barrière de Rochechouart
(C) : 1826 Bâtiment de 1826
Noms successifs :
1. barrière de Rochechouart
2. barrière du Télégraphe.
Autre nom : b. de Clignancourt
Nombre d'employés (an VII) : 2

Dessin : Trimolet, 1859, Leymonnerye, 1860
Description par Alfred Delvau, 1865[56]

1810-36 : rue de Rochechouart, boulevard extérieur[55]
Auj. : boulevard de Rochechouart, niveau rue de Rochechouart
48° 53′ 00″ N, 2° 20′ 49″ E
32 ter Barrière Sainte-Anne Projet non réalisé Il existe un projet monumental de CNL.
Autre nom : barrière Poissonnière (estampe de Gaitte[57])
Rive droite
Auj. : boulevard de Rochechouart, niveau rue Belhomme
32 Barrière Poissonnière
(C) : 1786-87
(S) : 1790
Noms successifs :
1. barrière Poissonnière
2. barrière du Télégraphe
3. barrière Poissonnière
À l'origine simple ouverture avec grille.
Bâtiment datant de 1826 :
Nombre d'employés (an VII) : 0
Description par Alfred Delvau, 1865[58]
Dessin : Palaiseau (no 21/48), 1819
Rive droite
Auj. : boulevard de Rochechouart, niveau boulevard de Magenta
33 Barrière de la Chapelle
(C) : 1786
(S) : 1788
(D) : après 1859
Noms successifs :
1. barrière Saint-Denis
2b. de la Franciade (révolution)
3. barrière de la Chapelle
CNL (27/47) : un bâtiment à quatre façades, d'un attique et d'un couronnement.
Nombre d'employés (an VII) : 6
Dessin : Palaiseau (no 20/48), 1819, Provost, 1848
Description par Alfred Delvau, 1865[59]
Rive droite
1865 : « Actuelle place de la Chapelle, à l'extrémité du faubourg Saint-Denis ».
Auj. : boulevard de la Chapelle, niveau rue du Faubourg-Saint-Denis
34 Barrière des Vertus
(C) : 1786-88
(S) : 1788
CNL (28/47) : un bâtiment avec deux péristyles et un fronton
Nombre d'employés (an VII) : 0
Signalée en 1853 comme « ayant été murée »[16]
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (no 19/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[60]
Rive droite
Auj. : boulevard de la Villette, niveau rue du Château-Landon
35 Barrière de la Villette
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : 1871 ou +
Noms successifs :
1. barrière de Senlis (jusqu'au )
2. barrière de la Villette
CNL (29/47) : deux guérites carrées identiques avec arcades, dont une seule a été terminé en 1820.
Nombre d'employés (an VII) : 6
1836 : il ne reste qu'un bâtiment (celui de D. en entrant, appelé « bureau de la Villette »)[61].
Démolie après l'incendie (Commune, 1871)[62]
À distinguer de la rotonde de la Villette (no 36)
Description par Alfred Delvau, 1865 : page 113
Rive droite
Auj. : place de la Bataille-de-Stalingrad, axe de la rue du Faubourg-Saint-Martin.
36 Barrière Saint-Martin
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Existe auj.
Autre nom : barrière de la Rotonde-Saint-Martin[63]
CNL (30/47) : un monument, la Rotonde de la Villette ; ses quatre faces présentent chacune un péristyle en saillie, orné de huit pilastres carrés et isolés d'ordre toscan. L'étage circulaire placé au-dessus du soubassement se compose d'une galerie percée de vingt arcades supportées par quarante colonnes accouplées[53]
Dessins : Palaiseau (no 18/48), 1819, Civeton, 1829, Binelli, 1810
Description par Alfred Delvau, 1865[64]
Rive droite
Auj. : Place de la Bataille-de-Stalingrad
37 Barrière de Pantin
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : 1871 ou +
CNL (31/47) : initialement deux guérites monumentales. Pavillon triangulaire avec trois péristyles et un dôme.
Nombre d'employés (an VII) : 6
1836 : ne comprend plus qu'un pavillon (celui de G. en entrant)
Démolie après l'incendie (Commune, 1871)[62]
Dessin : Palaiseau (no 17/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[64]
Rive droite
Auj. : Place de la Bataille-de-Stalingrad, dans l'axe de la rue La Fayette
37 bis Barrière de la Boyauderie (C) : après 1820 ? Autres noms : b. de la Boyauterie, b. de la Butte-Chaumont.
un bâtiment surmonté d'un dôme, et une guérite.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Description par Alfred Delvau, 1865[65]
Rive droite
Auj. : place du Colonel-Fabien, extrémité sud de la rue Louis-Blanc
38 Barrière du Combat
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : 1871 ou +
Noms successifs :
1. barrière (de) Saint-Louis
2. barrière du Combat du Taureau
3. barrière du Taureau
Autres noms : barrière de Meaux.
Le nom se rapporte à des spectacles de combats d'animaux qu'on y donnait
CNL (32/47) : un bâtiment surmonté d'un dome.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Démolie après les combats de la Commune ()
Dessin : Palaiseau (n° 16/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[66]
Rive droite
1865 : « À l'extrémité de la rue de la Grange-aux-Belles ».
Auj. : place du Colonel-Fabien (ex-place du Combat), extrémité nord de la rue de la Grange-aux-Belles
39 Barrière de la Chopinette
(C) : 1787
(S) : 1789
Autre nom : b. Saint-Laurent.
CNL (33/47) : un bâtiment avec deux arcades, ornées chacune de six colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (n° 15/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[67]
Rive droite
1865 : « À l'extrémité de la rue du Buisson-Saint-Louis ».
Auj. : boulevard de la Villette, extrémité de la rue du Buisson-Saint-Louis
40 Barrière de Belleville
(C) : 1786-88
(S) : 1789
Noms successifs :
1b. de la Courtille
2. barrière de Belleville
Autres noms : b. du Faubourg-du-Temple
CNL (34/47), deux bâtiments avec colonnes et arcades.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau (no 14/48), 1819, Civeton, 1829
Description par Alfred Delvau, 1865[68]
Rive droite
Auj. : boulevard de Belleville, niveau rue du Faubourg-du-Temple
41 Barrière de Riom (C) : 1786-88
(S) : 1789
Autres noms : b. de Ramponneau (ou Ramponeau), b. de l'Orillon, b. des Moulins
Aucun bâtiment
Signalée en 1853 comme « ayant été murée »[16]
Nombre d'employés (an VII) : 0
Description par Alfred Delvau, 1865[69]
Rive droite
1865 : « À l'extrémité de la rue de Riom, qui devint la rue de l'Orillon ».
Auj. : boulevard de Belleville, niveau rue de l'Orillon
42 Barrière des Trois-Couronnes
(C) : 1786-88
(S) : 1789
CNL (35/47) : un bâtiment avec arcades et colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (no 13/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[70]
Rive droite
Auj. : boulevard de Belleville, niveau rue Jean-Pierre-Timbaud
43 Barrière de Ménilmontant
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Autre nom : b. de la Roulette.
Autre orthographe : Mesnilmontant
CNL (36/47) : deux bâtiments à base rectangulaire et symétriques entr'eux, ornés chacun de trente-deux colonnes avec arcades.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau no 12/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[71]
Rive droite
Auj. : boulevard de Belleville, niveau rue Oberkampf
44 Barrière des Amandiers
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Autre nom : b. des Amandiers-Popincourt (1836)
bâtiment rectangulaire surmonté d'un couronnement[53]
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 11/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865 [72]
Rive droite
Auj. : place Auguste-Métivier, axe de la rue du Chemin-Vert
45 bis Barrière de la Roquette (C) : 1820 Nombre d'employés (an VII) : sans objet
Description par Alfred Delvau, 1865[73]
Rive droite
Auj. : En face du cimetière du Père-Lachaise, niveau rue de la Roquette
45 Barrière d'Aunay
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Noms successifs :
1. barrière de la Folie-Regnault
2. barrière de Saint-André
3. barrière d'Aulnay
Autres orthographes : Aunai, Aulnay
CNL (37/47), bâtiment avec deux péristyles et quatre colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessin : Palaiseau (no 10/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[74]
Rive droite
Auj. : boulevard de Ménilmontant, niveau rue du Repos
46 Barrière des Rats
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(H ou D) : 1840
CNL (38/47) : deux bâtiments avec deux péristyles à quatre colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessin : Palaiseau (no 9/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[75]
Rive droite
Auj. : boulevard de Ménilmontant, axe du boulevard de Charonne
47 Barrière de Fontarabie
(C) : 1786-88
(S) : 1789
Noms successifs :
barrière de la Croix-Faubin
barrière de Charonne
barrière de Fontarabie (révolution)
CNL (39/47) : un bâtiment à trois arcades.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau (no 8/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[76]
Rive droite
Auj. : boulevard de Charonne, niveau rue de Charonne
48 Barrière de Montreuil
(C) : 1787-88
(S) : 1789
CNL (40/47) : un bâtiment à deux faces ayant six colonnes à bossage.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (no 7/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[77]
Rive droite
Auj. : boulevard de Charonne, niveau rue de Montreuil
49 Barrière du Trône
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Existe auj.
Noms successifs :
1. barrière du Trône
2. barrière du Trône renversé (1793)
Autre nom : barrière de Vincennes
Autre orthographe : Thrône
CNL (41/47) : deux pavillons symétriques à plan carré et porche soutenu par des pilastres, façades terminées par une corniche avec consoles, quatre frontons et un couronnement circulaire ; et deux colonnes sur guérites.
Nombre d'employés (an VII) : 6
Sous Louis-Philippe, en 1845 :
  • les colonnes ont été ornées de bas-reliefs en partie inférieure,
  • la colonne nord (XIe) a été surmontée d'une statue de Saint-Louis, sculptée par Antoine Étex,
  • la colonne sud (XIIe) a été surmontée d'une statue de Philippe Auguste, sculptée par Auguste Dumont,

Dessins : N.las Ransonnette, 1787, Misbach, 1798, Palaiseau (n° 6/48), 1819, Civeton, 1829
Description par Alfred Delvau, 1865[78]

Rive droite
Auj. : à l'est de la place de la Nation, encadrant l'avenue du Trône, vers le cours de Vincennes
Colonne nord : place des Antilles
Colonne sud : place de l'Île-de-la-Réunion
50 Barrière de Saint-Mandé
(C) : 1786-88
(S) : 1788
CNL (42/47) : un bâtiment avec deux façades.
Nombre d'employés (an VII) : 0
Dessins : Misbach, 1797, Palaiseau (n° 5/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[79]
Rive droite
Auj. : boulevard de Picpus, niveau avenue de Saint-Mandé
51 Barrière de Picpus
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Noms successifs :
1. barrière de Picpus
2. barrière de la Liberté (révolution).
Autre nom : barrière des Poules
Autre orthographe : b. de Pique-Puce,
CNL (43/47) : Bâtiment cubique avec quatre péristyles et attique.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessins : Plan, Misbach, 1797, Palaiseau (no 4/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[80]
Rive droite
1865 : « À l'endroit où finit la rue de Picpus et où commence la rue de la Croix-Rouge ».
Auj. : boulevard de Picpus et de boulevard de Reuilly, niveau rue de Picpus
52 Barrière de Reuilly
(C) : 1786-88
(S) : 1788
CNL (44/47) : une rotonde.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessins : Misbach, 179?, Palaiseau (n° 3/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[81]
Rive droite
1865 : « Au point de jonction de la rue de Reuilly et du bd de Charenton ».
Auj. : boulevard de Reuilly, niveau place Félix-Éboué (centre)
53 Barrière de Charenton
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Autres noms : b. de Marengo (1800-1815), b. de la Grande-Pinte, b. de Rambouillet.
CNL (45/47) : deux bâtiments ayant chacun deux péristyles et six colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Palaiseau (no 2/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[82]
Rive droite
1865 : « À l'extrémité de la rue de Charenton, au point de jonction du bd de Charenton et du bd de Bercy».
Auj. : boulevard de Reuilly, niveau rue de Charenton
54 Barrière de Bercy
(C) : 1786-88
(S) : 1788
Autre nom : b. des Poules
Autre orthographe : Berci
CNL (46/47) : deux bâtiments à deux péristyles de six colonnes.
Nombre d'employés (an VII) : 2
Dessins : Misbach, 1798, Palaiseau (no 1/48), 1819
Description par Alfred Delvau, 1865[83]
Rive droite
Auj. : boulevard de Bercy, niveau place du Bataillon-du-Pacifique
55 (1) Barrière de la Rapée (1)
(C) : 1786-88
(S) : 1788
(D) : avant 1810
Orthographe : Rapée ou Râpée
CNL (47/47) : rotonde surmontant une croix grecque
Nombre d'employés (an VII) : 3
Dessin : Misbach, 179?
Rive droite
Auj. : boulevard de Bercy, niveau quai de Bercy
55 (2) Barrière de la Rapée (2)
Barrière de la Rapée en 1859
(C) : 1812
(D) : 1983
Description par Alfred Delvau, 1865[84] Rive droite
Auj. : ex-no 12, quai de la Rapée, à cent mètres en aval de la première barrière[85]

Iconographie des propylées de Ledoux[86]

[modifier | modifier le code]

Les 273 dessins expédiés par Ledoux à Saint-Pétersbourg en 1789 pourraient avoir disparu dans l'incendie de la bibliothèque impériale.

Au cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale sont entrés, mais n'ont pas été retrouvés :

1°) 63 feuilles de plans et dessins des barrières faisant partie du fonds J.-D. Antoine (Bibliothèque nationale Est Yb3 32)
2°) Un fonds de 66 pièces parmi lesquelles des dessins des barrières, acheté chez le marchand Dacquin le , no 5531 du registre d'entrée.

La Bibliothèque historique de la Ville conserve un album des plans des barrières, auxquels sont adjointes deux élévations de la barrière d'Italie et de celle du Maine (Ms 28300.)

Article « Barrières » de Roquefort, 1836

[modifier | modifier le code]

Barrières de l'enceinte de Thiers

[modifier | modifier le code]

Parmi les 52 entrées routières ménagées dans l'enceinte de Thiers, 23 portaient le nom de « barrières », celles qui permettaient le passage des routes départementales. Les autres entrées étaient les 17 « portes » pour le passage des grandes routes et les 12 « poternes » pour le passage des chemins vicinaux. La liste des barrières de l'enceinte de Thiers est la suivante, en les rangeant selon leur place le long du tracé de l'enceinte (rive gauche, d'est en ouest : barrières 1 à 7 ; rive droite, d'ouest en est : barrières 8 à 23) :

  1. Barrière de Bicêtre
  2. Barrière d'Arcueil
  3. Barrière de Montrouge
  4. Barrière de Plaisance
  5. Barrière de La Plaine
  6. Barrière d'Issy
  7. Barrière de Sèvres
  8. Barrière du Point-du-Jour
  9. Barrière de Neuilly
  10. Barrière du Roule
  11. Barrière de La Révolte[88]
  12. Barrière de Villiers
  13. Barrière de Courcelles
  14. Barrière de Clignancourt
  15. Barrière d'Aubervilliers
  16. Barrière du Canal Saint-Denis
  17. Barrière du Canal de l'Ourcq
  18. Barrière de Pré-Saint-Gervais
  19. Barrière de Ménilmontant
  20. Barrière de Montreuil
  21. Barrière de Saint-Mandé
  22. Barrière de Picpus
  23. Barrière de Bercy
  • Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris. Promenades au long des murs disparus, Paris, Éditions Parigramme / Compagnie parisienne du livre, (ISBN 2-84096-322-1).
  • Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, 2 vol., Les Éditions de Minuit, 1985.
  • Alfred Delvau, Histoire anecdotique des Barrières de Paris, Paris, E. Dentu, (lire en ligne).
  • Yvan Christ et Ionel Schein, L’Œuvre et les rêves de Claude-Nicolas Ledoux, Éd. du Minotaure, 1961 ; Chêne, 1971.
  • Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950.
  • Guy Le Hallé, Histoire des fortifications de Paris et leur extension en Île-de-France, Éditions Horvath, (ISBN 2717109250).
  • Marcel Raval, Claude-Nicolas Ledoux 1756-1806, commentaires, cartes et croquis de J.-Ch. Moreux, Arts et Métiers graphiques, 1945.
  • J.A. Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, nouvelle édition, en quatre tomes, chez Dutertre, 1853. Tome quatrième, p. 54-56 et 236-241.
  • Cointeraux, Paris tel qu'il étoit à son origine, Paris tel qu'il est aujourd'hui, an VII. Voir le plan de Paris en 1798 : plan p. 122-128.
  • Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844. En ligne sur gallica.fr
  • Guy Arbellot, « Les barrières de l'an VII », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 30, no 4,‎ , p.745-772 (lire en ligne).
  • B. de Roquefort, Dictionnaire historique et descriptif des monuments religieux, civils et militaires de la ville de Paris où l’on trouve l’indication des objets d’art qu’ils renferment, avec des remarques sur les embellissements faits ou projetés, orné de dix gravures, chez Ferra jeune, 1836 ; article BARRIÈRES, p. 45-64. En ligne sur gallica.fr.
  • Michel Gallet, « Ledoux et Paris », Cahiers de La Rotonde, no 3,‎ (ISBN 2-85738-001-1).
  • Dessins des propylées de Paris, par Claude Nicolas Ledoux : 30 planches
  1. Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Atlas de Paris, Parigramme, , 200 p. (ISBN 2-84096-249-7), p. 83
  2. Emile Wiriot, Le quartier Saint-Jacques et les quartiers voisins, Tolra, (lire en ligne), p. 254
  3. Delvau 1865, p. 294-298.
  4. Le nom de cette barrière de la Gare ne vient pas de la gare d'Austerlitz mais du quartier de la Gare, dont le nom provenait lui-même d'un projet grandiose de gare à bateaux, conçu sous Louis XV, qui ne vit finalement pas le jour, mais qui est évidemment bien antérieur au chemin de fer : le premier embarcadère de la gare d'Austerlitz a été inauguré en 1843.
  5. Le Hallé 1995, p. 127.
  6. Vie et mort de l'octroi, un impôt au profit des villes
  7. Enceinte de Paris avec ses 55 barrières ou octrois sur gallica.bnf.fr
  8. Source : Marcel Raval, p. 208-209. Par rapport au plan de Raval, on distingue ici la barrière de la Villette (no 35) et la barrière Saint-Martin (no 36) ; et on ajoute la barrière du Combat (no 38) non mentionnée par Raval.
  9. Arbellot 1975, tableau III, p. 767.
  10. Guy Arbellot explique : « L'architecte Poyet, que le ministre avait chargé le 16 pluviôse an VI de visiter les installations existantes, nous a laissé un rapport du 27 pluviôse. D'après lui, une grande partie des bâtiments sont alors assez spacieux et peuvent convenir pour les besoins de la perception, mais ils doivent être remis en état et libérés des locataires qui les occupent depuis la suppression de l'octroi. Ainsi, pour les percepteurs des barrières de l'Étoile, Denis (Saint-Denis), Martin (Saint-Martin) et de Charenton, on devra louer des appartements à proximité. Pour les barrières de Rochechouart, des Amandiers et de la Rapée, dont les bâtiments n'ont jamais été construits ou ont été détruits, il faudra même bâtir les loges nécessaires. Poyet nous donne au passage l'effectif des employés prévus pour le service des 37 barrières, soit 124 au total. » Arbellot 1975, p. 763
  11. a et b Delvau 1865, p. 215.
  12. La barrière des Fourneaux (no 12) s'est aussi appelée barrière de la Voirie
  13. Du Cimetière de Clamart
  14. Delvau 1865, p. 221.
  15. Delvau 1865, p. 225.
  16. a b c d et e Dulaure.
  17. Delvau 1865, p. 231.
  18. Delvau 1865, p. 241.
  19. Delvau 1865, p. 243.
  20. Delvau 1865, p. 245.
  21. Delvau 1865, p. 249.
  22. Delvau 1865, p. 253.
  23. Delvau 1865, p. 261.
  24. Delvau 1865, p. 265.
  25. La barrière des Deux-Moulins s'est aussi appelée barrière de la Voirie.
  26. Delvau 1865, p. 267.
  27. Delvau 1865, p. 271.
  28. Delvau 1865, p. 273.
  29. Delvau 1865, p. 277.
  30. Delvau 1865, p. 279.
  31. Delvau 1865, p. 281.
  32. Delvau 1865, p. 287.
  33. Delvau 1865, p. 18.
  34. Delvau 1865, p. 27.
  35. a b et c Plan parcellaire, cadastre de Paris par îlot, 1810-1836, 1er arr. ancien, Champs-Élysées, îlots no 26 à 29.
  36. Delvau 1865, p. 29.
  37. Delvau 1865, p. 35.
  38. Delvau 1865, p. 39.
  39. Delvau 1865, p. 41.
  40. Plan parcellaire, cadastre de Paris par îlot, 1810-1836, 1er arr. ancien, Champs-Élysées, îlot no 25.
  41. Delvau 1865, p. 49.
  42. Ou en 1857 ?
  43. Delvau 1865, p. 51.
  44. a et b Plan parcellaire, cadastre de Paris par îlot, 1810-1836, 1er arr. ancien, Champs-Élysées, îlot no 17.
  45. Delvau 1865, p. 61.
  46. Delvau 1865, p. 65.
  47. Delvau 1865, p. 67.
  48. Delvau 1865, p. 79.
  49. Delvau 1865, p. 83.
  50. Delvau 1865, p. 85.
  51. Delvau 1865, p. 91.
  52. Delvau 1865, p. 95.
  53. a b et c Roquefort.
  54. Delvau 1865, p. 99.
  55. a et b Plan parcellaire, cadastre de Paris par îlot, 1810-1836, 2e arr. ancien, Faubourg Montmartre, îlots no 10 et 11.
  56. Delvau 1865, p. 105.
  57. Gagneux et Prouvost 2004, p. 157.
  58. Delvau 1865, p. 107.
  59. Delvau 1865, p. 121.
  60. Delvau 1865, p. 111.
  61. Le Hallé 1995, p. 155.
  62. a et b Le Hallé 1995, p. 158.
  63. Dulaure, 1853, p. 238.
  64. a et b Delvau 1865, p. 113.
  65. Delvau 1865, p. 129.
  66. Delvau 1865, p. 135.
  67. Delvau 1865, p. 141.
  68. Delvau 1865, p. 145.
  69. Delvau 1865, p. 153.
  70. Delvau 1865, p. 155.
  71. Delvau 1865, p. 157.
  72. Delvau 1865, p. 165.
  73. Delvau 1865, p. 171.
  74. Delvau 1865, p. 169.
  75. Delvau 1865, p. 175.
  76. Delvau 1865, p. 177.
  77. Delvau 1865, p. 181.
  78. Delvau 1865, p. 187.
  79. Delvau 1865, p. 193.
  80. Delvau 1865, p. 195.
  81. Delvau 1865, p. 199.
  82. Delvau 1865, p. 201.
  83. Delvau 1865, p. 205.
  84. Delvau 1865, p. 211r.
  85. Gagneux et Prouvost 2004, p. 170.
  86. Gallet 1979, p. 113-114.
  87. Sur Bnf.fr.
  88. Contrairement aux autres barrières, celle de la Révolte est étrangement située, car trop proche d'autres; il semblerait que la cause en est que la voie de sortie de cette barrière se dirigeait Nord-Est vers le Pont de la Liberté (actuel quartier du Carrefour de Pleyel à Saint-Denis), en empruntant l'actuel Boulevard Anatole France de la ville de Saint-Denis. [Source: www.ville-saint-denis.fr]