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Porte d'Auteuil

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Porte d'Auteuil
Illustration de la Porte d'Auteuil
La porte d'Auteuil en 2011.
Précédent Sens anti-horaire
Porte Molitor
Porte d'Auteuil Sens horaire
Porte de Passy
(enceinte de Thiers)
Porte de Boulogne
(limite extérieure de
la ville de Paris)
Suivant
Géographie
Boulevard (s) Boulevard Suchet
Boulevard Murat
Arrondissement (s) 16e
Commune limitrophe Boulogne-Billancourt
Coordonnées 48° 50′ 53″ nord, 2° 15′ 27″ est
Transports en commun
Petite Ceinture Auteuil - Boulogne
Petite ceinture RATP PC
Métro (M)(10)
Porte d'Auteuil
Bus (BUS)RATP325288123241
Routes
Autoroute A13

Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La porte d'Auteuil est une porte de Paris située dans le 16e arrondissement à proximité immédiate du quartier d'Auteuil.

Situation et accès

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Elle marque la jonction entre la rue et le boulevard d'Auteuil et entre les boulevards Suchet et Murat.

Le Paris de la Belle Époque, porte d'Auteuil (photographie d'Eugène Atget).
La porte d'Auteuil avec l'ancienne gare SNCF en 2014.

La porte d'Auteuil correspond à une zone relativement récente et peu dense de Paris, fortement marquée par l'architecture post-haussmanienne des années 1920 et 1930 : les anciens immeubles de la ville de Paris situés à la jonction du boulevard Suchet, le lycée Jean-de-La-Fontaine, les tribunes de l'hippodrome d'Auteuil, la piscine Molitor et la tribune présidentielle du stade Jean-Bouin (transformé à l'été 2010 pour accueillir les matchs du Stade français), sont considérés comme emblématiques de l'architecture de cette période.

Elle donne accès au sud du bois de Boulogne et à ses nombreux aménagements récréatifs, comme le complexe de Roland-Garros, l'hippodrome d'Auteuil, le stade Jean-Bouin et le Parc des Princes ainsi qu'à des parcs et jardins, notamment celui des serres d'Auteuil.

Projets de « densification de la porte d'Auteuil »

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Cartographie des projets.

Depuis plusieurs années, le quartier s'étirant de la porte d'Auteuil à la porte Molitor fait l'objet de nombreux projets de restructuration. Cette opération est souvent désignée comme une densification de la porte d'Auteuil et se trouve particulièrement contestée par les riverains, des universitaires comme Alexandre Gady et les associations de défense du patrimoine[1].

En 2017, la Mairie de Paris achève un projet de construction de nouveaux immeubles de logement social[1], situé sur les réserves foncières préalablement libérées par la SNCF et la congrégation des Petites sœurs des pauvres, dans l'îlot situé derrière l'ancienne gare d'Auteuil-Boulogne, entre les boulevard Suchet et Montmorency et sur le parc de l'ancienne maison de retraite de la rue de Varize.

Le quartier a également assisté ces dernières années à la reconstruction du stade Jean-Bouin, à l'agrandissement du complexe de Roland-Garros, à la rénovation de la piscine Molitor et au réaménagement de l'hippodrome d'Auteuil, après plusieurs contestions de la part de certains riverains. L'impact des événements sportifs sont également au cœur des débats dans un quartier situé à proximité du Parc des Princes et du stade Roland-Garros, qui occasionnent congestion et dégradations diverses à chaque manifestation. Dans le cas de Roland-Garros, enfin, se pose la question de l'avenir du jardin des serres d'Auteuil[2],[3], sur une partie de la surface duquel une extension des terrains sportifs est réalisée dans la seconde moitié des années 2010.

À l'époque, cette importante concentration de projets contestés a amené le maire de l'arrondissement, Claude Goasguen, à dénoncer une politique de brimade systématique des « ennemis de classe » menée par le maire de Paris, Bertrand Delanoë[4],[5].

Notes et références

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  1. a et b Pascale Krémer, « La villa Montmorency entre en résistance », Le Monde, 2 octobre 2008, p. 3.
  2. « Jean Bouin : les odieux du stade », www.delanopolis.fr (consulté le 28 février 2019).
  3. Bulletin no 69, sosparis.free.fr.
  4. Interview publiée dans le journal Valeurs actuelles le 17 juin 2010.
  5. « Claude Goasguen accusé d'avoir dérapé », Le Parisien, 8 juin 2010 (consulté le 28 février 2019).

Articles connexes

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