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Aurélien Pradié

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Aurélien Pradié
Illustration.
Aurélien Pradié en 2017.
Fonctions
Conseiller régional d'Occitanie
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 27 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Haute-Garonne
Président Carole Delga
Groupe politique OC (Président)

(2 ans et 1 jour)
Élection 13 décembre 2015
Circonscription Lot
Président Carole Delga
Groupe politique UEDC
Député français
En fonction depuis le
(7 ans, 6 mois et 8 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
7 juillet 2024
Circonscription 1re du Lot
Législature XVe, XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique LR (2017-2024)
NI (depuis 2024)
Prédécesseur Dominique Orliac
Vice-président exécutif des Républicains

(1 mois)
Avec François-Xavier Bellamy
Président Éric Ciotti
Prédécesseur Annie Genevard
Secrétaire général des Républicains

(3 ans, 2 mois et 26 jours)
Président Christian Jacob
Annie Genevard (intérim)
Prédécesseur Annie Genevard
Successeur Annie Genevard
Président de la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat

(3 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-Pierre Sabrazat
Successeur Chantal Mejecaze
Maire de Labastide-Murat
puis de Cœur de Causse

(3 ans, 9 mois et 6 jours)
Élection
Prédécesseur Lucien-Georges Foissac
Successeur Chantal Mejecaze
Conseiller général du Lot

(7 ans et 12 jours)
Élection 16 mars 2008
Circonscription Canton de Labastide-Murat
Prédécesseur Lucien-Georges Foissac
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance (38 ans)
Lieu de naissance Cahors (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP (jusqu'en 2015)
LR 2015-2024)
Du courage (depuis 2021)
Site web aurelienpradie.fr

Aurélien Pradié, né le à Cahors (Lot), est un homme politique français.

Membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), devenue Les Républicains (LR), il est successivement conseiller général du Lot, maire de Labastide-Murat — devenue Cœur de Causse en 2016 — président de la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat et conseiller régional d'Occitanie.

Élu député dans la 1re circonscription du Lot lors des élections législatives de 2017, il devient en 2019 secrétaire général de LR après l'élection de Christian Jacob à la présidence du parti. La liste Les Républicains qu'il conduit aux élections régionales de 2021 en Occitanie obtient 18,2 % des voix au second tour et 21 sièges au conseil régional. Il est l'un des six porte-paroles de Valérie Pécresse durant la campagne présidentielle de 2022. Il est réélu député pour un deuxième mandat lors des élections législatives de 2022.

Candidat à l'élection de 2022 du président des Républicains face à Éric Ciotti et Bruno Retailleau, il est éliminé au premier tour et devient dans la foulée vice-président de LR, avant d'être écarté de ce poste par Éric Ciotti, en raison de son opposition au projet de réforme des retraites de 2023.

Aurélien Pradié, né de parents gérants d'une petite entreprise du secteur agroalimentaire[1] de négoce de noix[2], a un frère boulanger[2]. À la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC), son père devient paraplégique. Aurélien Pradié déclare que cette épreuve « a forgé [s]on engagement », notamment sur les questions liées à la pauvreté et au handicap[3]. À la suite de cet accident et de la baisse substantielle de revenus qui en découle, sa famille est contrainte de déménager[4].

Formation et carrière professionnelle

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Aprés une année de prépa sciences po au lycée rive gauche de Toulouse, Aurélien Pradié commence des études de droit à Toulouse[5] mais quitte l'université sans aucun diplôme[6]. De 2012 à 2015, il est collaborateur contractuel au cabinet du président du conseil départemental de l'Aveyron, Jean-Claude Luche[7]. Il travaille pendant six mois, en 2014, pour l'entreprise agroalimentaire Andros, dont le siège est dans le Lot[1]. En janvier 2015, il crée la société par actions simplifiée unipersonnelle Humani Conseil, placée en redressement judiciaire en octobre 2017 et radiée fin 2021[7],[8].

Parcours politique

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À partir de 2007, il est président des Jeunes UMP du Lot[9].

Mandats électifs dans le Lot

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Lors des élections cantonales de 2008, il est élu au premier tour de scrutin sur le canton de Labastide-Murat, devenant le 2e plus jeune conseiller général de France derrière Jean Sarkozy[10] en battant Lucien-Georges Foissac, son ancien instituteur[1]. Sa campagne, menée au guidon de sa mobylette, est atypique[11].

Il est nommé par Marie Guévenoux, la dirigeante nationale des jeunes UMP, responsable de l'organisation dans le Lot[4]. En 2011, Xavier Bertrand, ministre du Travail, lui confie une mission sur l'emploi des jeunes[12].

En 2012, il est candidat à 26 ans de la 1re circonscription du Lot pour l'UMP. Avec 40 % des voix au second tour, il est battu par la députée sortante Dominique Orliac (PRG). Ses comptes de campagne sont rejetés par le Conseil constitutionnel, ce qui lui vaudra une inéligibilité pour un an[13],[14], information qu'un internaute s'ingénie à masquer sur sa page Wikipédia à l'approche des élections régionales de 2021[15].

À l'issue des élections municipales de 2014, il est élu maire de Labastide-Murat[16], après que sa liste a recueilli plus de 70 % des voix (350 voix sur 476 exprimés[17]). Il est élu dans la foulée président de la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat. Dans cette fonction, il contribue notamment à implanter un pôle de santé sur la commune de Labastide-Murat. En 2016, il devient le premier maire de la commune nouvelle de Cœur de Causse[18].

Lors du redécoupage électoral qui précède les élections départementales de 2015, l'ancien canton de Labastide-Murat est coupé en deux et Labastide-Murat est fondue dans le grand canton de Causse et Vallées qui regroupe 47 communes. Aurélien Pradié dénonce alors un redécoupage pour le faire battre et renonce à briguer un nouveau mandat. En revanche, cette même année, il est élu conseiller régional d'Occitanie[19] ; il siège à la commission Emploi, Formation professionnelle et Apprentissage[20], ainsi que la commission Agriculture et Appel d'offres. Il est alors tête de liste dans le département et enregistre un des scores les plus élevés de la région Occitanie[réf. nécessaire].

Le , conformément à la loi sur le cumul des mandats, Aurélien Pradié démissionne de ses mandats de maire, président de communauté de communes et de conseiller régional[21]. Il reste cependant conseiller municipal et conseiller communautaire.

Député de la 1re circonscription du Lot depuis 2017

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En juin 2016, il est investi par Les Républicains dans la première circonscription du Lot pour les élections législatives de 2017[22]. Au soir du premier tour, avec 24 % des voix, il est devancé par Sébastien Maurel (28 %) de La République en marche et donné battu au second tour. Mais il crée finalement la surprise en étant élu député avec 51,3 % des voix[23],[1]. Il creuse en particulier l'écart dans les zones rurales du département. Il devient un des plus jeunes députés de l'histoire du Lot et crée une nouvelle fois la surprise dans cette terre historiquement ancrée à gauche[24],[2].

Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[25],[26]. Il est alors membre du mouvement « Les Populaires », lancé par Guillaume Peltier au sein des Républicains[27]. En novembre 2018, il intègre le « contre-gouvernement » de Laurent Wauquiez, chargé du handicap et des solidarités[28].

Il est réélu député lors des élections législatives de 2022 avec 64,63 % des voix[29] où il n'affronte pas de candidat de la majorité présidentielle.

Bien qu'affrontant au premier tour la majorité présidentielle lors des élections législatives de 2024, il est réélu avec 53,78% des voix dans une triangulaire face au RN et à LFI[30].

Travaux sur le handicap

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En octobre 2018, il défend à l'Assemblée nationale une proposition de loi en faveur de l'inclusion des enfants et adolescents en situation de handicap au sein de l'école publique. Prévoyant également de donner un véritable statut et une meilleure rémunération pour les accompagnants de ces élèves, sa proposition de loi est soutenue par l'ensemble des groupes politiques. Elle est rejetée par le groupe La République en marche[31],[32]. Le journal Les Échos indique qu'il « n'est parvenu à se faire entendre, sur sa proposition de loi […], qu'à la faveur d'un coup de gueule de l'insoumis François Ruffin contre le « sectarisme » de la majorité, qui venait de rejeter le texte à l'automne »[33].

En décembre 2018, Aurélien Pradié est désigné par la commission des Lois de l'Assemblée nationale pour conduire une mission parlementaire sur les droits fondamentaux des majeurs protégés en situation de handicap (tutelles, curatelles) aux côtés de la députée de l’Isère Caroline Abadie[34].

Proposition de loi contre les violences familiales

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Le , le député Aurélien Pradié dépose sa proposition de loi nommée « Agir contre les violences au sein de la famille ». Durant le mois de septembre, il auditionne des magistrats, femmes victimes, collectifs, associations, personnalités et acteurs de terrain[35]. Le 10 octobre, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, il fait le décompte des femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints au cours de l’année 2019. Son texte est soutenu par l’ensemble des groupes parlementaires et par le Gouvernement[36].

Après avoir été adoptée par l’Assemblée nationale le [37], la proposition de loi d'Aurélien Pradié est définitivement votée par le Sénat le . Après dix heures de débats, tous les articles de la proposition de loi visant à agir contre les violences conjugales ont été adoptés à l’unanimité au Parlement. Une étape marquante dans la protection des femmes victimes de violences puisque cette loi porte notamment la généralisation du bracelet anti-rapprochement pour les auteurs de violences, la réduction forte du délai pour délivrer une ordonnance de protection, l’amélioration de l’accès au téléphone grave danger, ou encore la suspension de plein droit de l’exercice de l’autorité parentale pour les conjoints condamnés pour un crime à l’égard de l’autre parent[38]. Le , le Président de la République promulgue la loi dans sa totalité[39].

Secrétaire général des Républicains depuis 2019

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En octobre 2019, après l'élection de Christian Jacob à la présidence des Républicains, il devient secrétaire général du parti[40],[41]. En vue de l'élection présidentielle de 2022, il soutient Xavier Bertrand et s'oppose à l'organisation d'une primaire par son parti, alors que Bruno Retailleau entend briguer l'investiture par cette procédure[42].

Tête de liste aux élections régionales en Occitanie en 2021

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Le , il est investi par LR comme chef de file aux élections régionales en Occitanie[43]. Il conduit la liste Du courage pour l'Occitanie, coalition de la droite et du centre. À l'issue du 1er tour, il arrive en 3e position derrière la présidente socialiste sortante Carole Delga et la liste du RN. Il obtient un score de 12,19 %, ce qui fait de lui le candidat de la droite avec le plus mauvais score de métropole. Au second tour, il obtient 18,22 % des voix et 21 sièges au conseil régional d'Occitanie.

Réputé « intransigeant », il est controversé au sein du groupe LR du conseil régional, qu'il préside, et qui finit par se scinder en deux. Il se voit également reprocher de multiples absences injustifiées, notamment en commission[4].

Porte-parole de Valérie Pécresse

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Aurélien Pradié est désigné par Valérie Pécresse pour être l'un de ses six porte-parole durant la campagne de l'élection présidentielle de 2022, aux côtés d'Othman Nasrou, de Florence Portelli, d'Agnès Evren, de Guilhem Carayon et de Christelle Morançais[44].

Dans les semaines précédant l'élimination de Valérie Pécresse au premier tour, il incite le Président des Républicains, Christian Jacob à faire en sorte que le parti appelle à voter cette fois clairement pour le chef de l’État, Emmanuel Macron[45]. Quelques jours après le second tour, Aurélien Pradié indique : « J'ai mis le bulletin Macron »[45].

Candidature à la présidence du parti Les Républicains en 2022

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Il lance durant l'été 2022 sa « précampagne » avant l’élection du président des Républicains prévue en décembre lors du congrès des Républicains de 2022, sans toutefois encore officialiser sa candidature[46].

En septembre 2022, il se porte candidat au congrès des Républicains pour succéder à Christian Jacob à la tête du parti[47],[48]. Au cours de cette campagne, il défend l'idée de renouvellement des générations et des idées[49] et appelle à ce que son parti, qu'il qualifie « d'EHPAD », se préoccupe davantage des questions économiques et sociales que d’immigration et d'islam[50]. La presse relève toutefois qu'il s'est fait de nombreux ennemis auprès des cadres de son parti, dont beaucoup le décrivent comme « individualiste », « brutal » ou « arrogant »[51],[52]. Affrontant Bruno Retailleau et Éric Ciotti, il est éliminé du second tour avec 22,29 % des suffrages. Son score est présenté comme « une percée » par Les Échos et comme « une performance notable » pour Libération qui relève qu'il était « peu connu des militants » et « l’outsider de ce scrutin »[53],[54]. Éliminé au premier tour, Aurélien Pradié ne donne aucune consigne de vote pour le second tour entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau, laissant les « adhérents libres de leur choix »[55],[56].

Vice-président des Républicains pendant la réforme des retraites

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Le , il est nommé en compagnie de François-Xavier Bellamy, au poste de vice-président des Républicains, par le nouveau président Éric Ciotti[57]. Lors de la présentation du projet de réforme des retraites, il devient le « M. Carrières longues » des débats[58], réclamant que personne n’ait à cotiser plus de 43 ans pour partir à taux plein[58], au nom d'une droite sociale, qui « parle à la France qui travaille ». Le 18 février 2023, en pleine discussion sur cette réforme des retraites, contestée par les huit premiers syndicats dans la rue, Éric Ciotti le démet de ses fonctions, jugeant que ses « prises de position répétées » ne sont « plus conformes avec les valeurs » du parti[59],[60]. Il répond en s'inquiétant que son parti se soit « coupé des catégories populaires » en semblant divisé sur la question[58].

Bruno Retailleau, ex-lieutenant de François Fillon, avec qui ses « relations sont glaciales »[58], approuve cette éviction, en dénonçant une « dérive socialisante »[58], mais sept membres de l'équipe dirigeante des LR écrivent à Éric Ciotti pour lui reprocher la destitution d'Aurélien Pradié et demandent une rencontre, sans laquelle ils « ne participeront plus aux réunions » au siège[61].

Après l'utilisation par Élisabeth Borne de l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites[62], un tiers des députés LR, dont il fait partie, vote la motion de censure transpartisane du groupe centriste Liot, désobéissant ainsi à Éric Ciotti et Bruno Retailleau[63].

Prise de distance avec les Républicains

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Il annonce, le 26 juin 2024, qu'il n’est pas candidat sous l'étiquette Les Républicains, à quatre jours des élections législatives anticipées de 2024, dans un entretien à La Dépêche du Midi[64]. Après avoir été « l’un des plus sévères » avec Éric Ciotti[65], qui, selon lui, aurait « trahi la droite »[65], il estime qu'il faut « le sortir de force du bureau du général de Gaulle »[65] ; il déplore que le nom des Républicains soit « rincé et abîmé », par celui qui a été lors de la réforme des retraites de 2023, « la béquille du macronisme »[65]. Il se présente finalement sous l'étiquette de son micro-parti « Du courage », déjà créé en 2021 lors des élections régionales. « Nous sommes trente candidats, dont dix sortants, en France à ne pas se rattacher à LR présidé par Éric Ciotti » mais à ce parti qui est « une graine pour la suite », déclare-t-il. Le député LR Pierre-Henri Dumont le soutient dans cette prise de position[65],[66].

Orientation politique

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Droite sociale

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Proche de Xavier Bertrand[67],[68],[69], Aurélien Pradié revendique son appartenance à l'aile sociale des Républicains[70], en s'engageant en particulier sur des thématiques sociales comme la pauvreté, le handicap ou les violences faites aux femmes. Il revendique souvent son attachement aux figures et à la pensée politique de Georges Pompidou et de Jacques Chirac[71]. Selon lui, la droite républicaine doit se préoccuper autant des questions sociales, issues de l'héritage gaulliste, que des questions régaliennes[72].

Propositions et prises de position

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Engagé sur la question de la pauvreté, il estime en janvier 2021 que « l'accès à l'alimentation est la première urgence » et propose plusieurs mesures d'urgence : un plan chiffré à 11 milliards d'euros comprenant la distribution de chèques alimentaires d'un montant de 450 euros par trimestre aux 6,6 millions de bénéficiaires de l'allocation logement[73], le renforcement de l'amende contre les distributeurs qui détruisent de la nourriture ou encore la limitation des frais bancaires[74]. Il évoque régulièrement le sujet de l'ascenseur social : « Pour moi, le premier sujet, c'est l'ascenseur social, ce qui passe par une vraie révolution de l'école afin de casser la reproduction sociale »[75].

Il défend la création d'un « revenu vital », un revenu universel fixé à 715 euros (soit 40 % du revenu médian), remplaçant la plupart des aides sociales existantes[76], une proposition rejetée par Christian Jacob, le président des Républicains[77]. Inspiré par la pensée sociale du Général de Gaulle, il plaide également pour le développement de l'intéressement et de la participation dans le monde de l'entreprise[78]. Il défend également la semaine de quatre jours soutenue par la Confédération générale du travail (CGT)[4].

Il interroge la responsabilité du libéralisme économique dans la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 en 2020 : « On n’évitera pas d’interroger le libéralisme, c’est une évidence […]. La question fondamentale est là : l’idée que l’argent serait la seule échelle de valeur et que l’État n’a plus aucun rôle à jouer »[79].

En 2022, se revendiquant comme l'héritier du chiraquisme[80],[81], il appelle la droite à « tourner la page du sarkozysme »[82].

Au sujet de la mise en œuvre de la laïcité, il est parfois en faveur de l'interdiction du port du voile religieux dans tout l’espace public, mais parfois pour « défendre les femmes qui veulent porter le voile dans l’espace public » ; il se prononce aussi pour le port de l'uniforme par les élèves du secondaire et de l'université[83] avant de faire machine arrière en proposant que les universités aient simplement la liberté de fixer des « tenues (…) pas des uniformes, mais un vêtement d’appartenance [par exemple] un polo [porté par tous les élèves] lors des examens »[84]. Il assure ensuite ne pas avoir « prononcé le mot » d’uniforme à l’université[85].

Il fréquente régulièrement le club d'influence Le Siècle où se côtoient des figures de la politique et des affaires[4].

Condamnation et controverses

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Inéligibilité

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En 2013, Le Conseil constitutionnel déclare Aurelien Pradié inéligible pour une période d'un an. Le Conseil constitutionnel estime dans son jugement du que l'apport personnel s'est révélé fictif, ce qui a eu pour conséquence une présentation du compte de campagne en déficit concernant les élections législatives de [86],[87].

Accusations d'homophobie

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Lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale en 2022, Aurélien Pradié commente une intervention de la députée Sandrine Rousseau sur la variole du singe — une maladie qui suscite « la honte » chez les homosexuels qui en sont atteints — avec la remarque : « c'est surtout une honte pour les singes »[88]. Cette remarque retranscrite dans le compte rendu de la séance, est démentie par Pradié, qui déclare ne jamais l'avoir dite[89]. Rousseau dépose un recours à l'assemblée « au titre de l’homophobie manifeste de cette remarque »[88]. RTL indique qu'une source de la station de radio « présente au moment des débats, confirme la sortie telle que rapportée »[90]. France Info parle de polémique en précisant qu'une immunité parlementaire protège Pradié de poursuites judiciaires[91].

Résultats électoraux

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Élections législatives

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Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2017 LR 1re du Lot 9 929 24,64 2e 16 358 51,32 Élu
2022 19 352 45,46 1er 25 615 64,63
2024 DC 22 180 42,25 1er 28 049 53,78

Élections régionales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Liste Région 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2021 LR-UDI-LC-LMR Occitanie 183 980 12,19 3e 278 258 18,22 3e
21  /  158


Détail des mandats et fonctions

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À l’Assemblée nationale

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Au niveau local

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Distinctions

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En février 2020, Aurélien Pradié reçoit la récompense de « député de l'année » attribuée par Le Trombinoscope[92].

Publication

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  • Tenir bon, éditions Bouquins, 2023[93].

Notes et références

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  1. a b c et d « Aurélien Pradié, député du Lot, jeune loup de droite élu en terre radicale », sur L'Obs, .
  2. a b et c Vanessa Schneider, « Aurélien Pradié, le jeune député LR qui roule encore à droite », sur M, le magazine du Monde, .
  3. Quentin Laurent, « Les Républicains : qui est Aurélien Pradié, l'étoile montante de la droite ? », sur Le Parisien, .
  4. a b c d et e « Aurélien Pradié, l’échappée en solitaire d’un député LR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  5. Laurent Benayoun et Ria Calonius, « Canton de Labastide-Murat. Duel droite-gauche au cœur du département », La Dépêche du Midi, 29 février 2008.
  6. « Les jeunes députés tapageurs de LR veulent imposer leur style », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « Déclaration de M. Pradié à la HATVP »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. « Humani Conseil », sur Societe.com, (consulté le ).
  9. Laurent Benayoun, « Labastide-murat. Aurélien Pradié confirme sa candidature » sur La Dépêche du Midi, 24 décembre 2007.
  10. Jean-Baptiste Garat et Bruno Jeudy, « La génération Sarkozy à l'assaut des régions », Le Figaro, 30 novembre 2009.
  11. « Aurélien Pradié : «Je ne veux pas ressembler aux autres» », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Laurent Benayoun, « Cahors. Emploi jeunes : une mission pour Pradié », sur La Dépêche du Midi, .
  13. Laurent Benayoun, « Comptes de campagne déficitaires : Aurélien Pradié (UMP) inéligible un an », La Dépêche du Midi, 14 février 2013.
  14. Laurent Benayoun, « L'affaire Pradié secoue la classe politique » sur La Dépêche du Midi, 14 février 2013.
  15. Moran Kerinec, « Comment les politiques caviardent leurs pages Wikipédia en amont des élections régionales », sur Numerama, (consulté le ).
  16. Laurent Benayoun, « Labastide-Murat. Aurélien Pradié, plus jeune maire du Lot », La Dépêche du Midi, 8 avril 2014.
  17. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur LExpress.fr (consulté le ).
  18. « Aurélien Pradié maire de Cœur de Causse », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  19. Véronique Haudebourg, « Qui sont les conseillers régionaux de Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon ? », France 3 Occitanie, 14 décembre 2015.
  20. Grande région : dans quelles commissions siègent vos élus ?, La Dépêche du Midi, 22 janvier 2016.
  21. a b c d et e Marc Louison, « En 2018, Aurélien Pradié va continuer à être un "député pirate" », sur La Vie Quercynoise, .
  22. Thibaut Souperbie, « Législatives 2017 : Aurélien Pradié désigné candidat » sur medialot.fr, 26 juin 2016.
  23. Résultats des élections législatives 2017 - Lot, site du Ministère de l'Intérieur, 18 juin 2017.
  24. Hervé Boucleinville, « Lot : une bonne étoile pour Aurélien Pradié », sur La Dépêche du Midi, .
  25. Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  26. Virginie Le Guay, « La jeune garde de Laurent Wauquiez », Paris Match, semaine du 16 au 22 novembre 2017, p. 42.
  27. « Peltier lance le mouvement « Les Populaires » au sein des Républicains », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  28. Laurent Dubois, « Le député (LR) du Lot Aurélien Pradié dans le "contre-gouvernement" de Laurent Wauquiez », sur France 3 Midi-Pyrénées, .
  29. Dominique Albertini, « Législatives : Aurélien Pradié, Lot de consolation pour LR », sur Libération, .
  30. « Résultats élections législatives 2024, Lot, 1ere circonscription »
  31. Pauline Moullot, « Comment les députés LREM ont-ils bloqué la proposition de loi sur les élèves en situation de handicap ? », sur Libération, .
  32. Mathilde Damgé et Anne-Aël Durand, « Handicap : la promesse de Macron sur les accompagnants scolaires est-elle tenue ? », sur Le Monde, .
  33. Pierre-Alain Furbury, « Les « jeunes schnocks » de la droite », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  34. « Aurélien Pradié en mission pour rétablir les droits des personnes en situation de handicap », sur ladepeche.fr (consulté le ).
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Articles connexes

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