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Élizabeth Vidal

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Élizabeth Vidal
Description de l'image Elizabeth Vidal.jpg.
Surnom La Cantadora[a]
Nom de naissance Elizabeth Vidal
Naissance (64 ans)
Nice, France
Activité principale Artiste lyrique
Soprano colorature
Style
Activités annexes Professeur d’art lyrique au Conservatoire de Nice
Classes de maître au Bolchoï
Formation Ecole de chant de l'Opéra de Paris
Maîtres Elisabeth Grümmer, André Cognet
Conjoint André Cognet
Distinctions honorifiques Chevalière des Arts et des Lettres
Site internet Site Officiel, Élizabeth Vidal La Cantadore, Élizabeth Vidal (site d'Élizabeth Vidal)

Elizabeth Vidal, née à Nice le , est une soprano colorature française.

Élizabeth Vidal est née le [b] à Nice d'un père maçon issu d'une modeste famille espagnole, et d'une mère d'origine anglaise, fille d'un dentiste parisien[1]. L'amour pour la musique réunit le couple[1]. Dans l'un des numéros de L'Avant-Scène opéra de l'année 1987, Alain Duault écrit que son père et sa mère sont « deux chanteurs qui ne firent pas carrière » et qui « veulent réaliser leur rêve de réussite à travers leur fille[H 1]. »

Les parents inscrivent ainsi leur fille, dès l'âge de 8 ans, dans la classe musique de l'actuel Lycée des métiers d'art et d'industrie Pasteur[1]. Alain Duault précise également qu'elle « entre à 14 ans au conservatoire de Nice dans la classe d'Albert Lance » tout en travaillant parallèlement avec Mady Mesplé durant l'été[H 1]. À 18 ans, initialement confrontée au choix prévalant entre la possibilité d'entamer des études littéraires ou de perfectionner son chant, elle s'inscrit finalement à l'École d'art lyrique de l'opéra de Paris[c] où elle suit des cours d'art lyrique[H 2],[trad 1] sous l'égide d'une équipe professorale pluridisciplinaire dont fait notamment partie la cantatrice et professeure de chant Elisabeth Grümmer[H 1],[H 3].

Élizabeth Vidal fait ses débuts à l'âge de 23 ans sur la scène du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence aux côtés de Jessye Norman avant de perfectionner son expérience de la scène au sein de la troupe de l'opéra de Lyon, notamment sous la conduite du chef d'orchestre John Eliot Gardiner[H 4],[trad 2][5]

En 1985, elle intègre la troupe de l'opéra de Lyon[H 1] où elle participe aux productions de :

Aix-en-Provence

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Au festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, elle participe à la production de Psyché[H 1] de Jean-Baptiste Lully sur un livret de Thomas Corneille.

Du au , elle chante Lakmé à l'Opéra-comique en alternance avec Natalie Dessay. Erikson Franck préfigure l'événement : « La brune et la blonde vont rivaliser de contre-ut pour séduire les mélomanes. Elles chantent en alternance le rôle de Lakmé, dont le célèbre Air des clochettes est l'un des chevaux de bataille de toute soprano colorature [...]. Lily Pons, Mado Robin, Mady Mesplé et Joan Sutherland se sont illustrées dans ce tube de nos grand-mères. Les deux jeunes Françaises sont à égalité : elles abordent l'ouvrage pour la première fois[6] ». L'écrivain et critique musical André Tubeuf en esquisse quelques lignes dans le journal Le Point : « C'est le retour des « cocottes », comme on appelait autrefois vocalises et notes piquées. Surtout, c'est la révélation d'une de nos rares jeunes internationales, Natalie Dessay, qui fait les beaux soirs de Vienne. Alternant avec elle, la toute blonde Élisabeth Vidal, plus suave[7] ».

Du au , elle incarne le rôle de Constance à Toronto dans l’œuvre de Francis PoulencDialogues des carmélites[8] — produite par la Compagnie nationale d'opéra du Canada[8] (COC). À cette occasion, le célèbre musicologue et historien de l'opéra George Henry Hubert Lascelles 7e comte de Harewood évoque sa prestation dans le mensuel Opera : « Élisabeth Vidal interprète une sœur Constance des plus charmantes[9],[trad 3] ». The Metropolitan Opera Guild (en) de la revue Opera News (en) parle quant à elle d'« une sœur Constance radieuse[10],[trad 4] ».

Paris – Nice

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Le , elle est invitée à Paris au théâtre du Châtelet — avec notamment pour partenaires vocaux Sylvie Valayre, Jean-Philippe Lafont, Marie-Ange Todorovitch, Annick Massis... — pour se joindre à un « gala de charité à 7 grandes voix » intitulé « Splendeurs de l'opéra » dont les bénéfices récoltés iraient au profit de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Néanmoins, en raison d'impondérables inopinés, l'événement est finalement annulé pour être reporté sine die[3].

En , elle reprend le rôle-titre de Lakmé à l'opéra de Nice[H 8]. Jean-Luc Vannier commente ainsi sa prestation : « Plus tragédienne que jamais Élisabeth Vidal, qui joue alternativement l’ingénue, l’amoureuse et finalement la sacrifiée, a offert au public son inimitable voix au timbre léger et clair, passant – parfois avec quelque prudence – les multiples et impressionnants aigus d’une œuvre qui n’en manque guère. Elle émeut dans le célèbre « duo des fleurs » avec sa servante Malika, interprétée par Claire Brua. Elle jongle ensuite avec les vocalises de l’« air des clochettes » où elle doit chanter sur la violente injonction de son père, le brahmane Nilakantha […] La soprano charme pourtant davantage dans le dernier acte où – intensité croissante de l’action dramatique oblige – son chant devient plus intérieur, plus douloureux, plus convaincant aussi[H 8]. »

En 2010-2011, elle incarne la Reine de la nuit[d] au Staatstheater am Gärtnerplatz de Munich. Au cours de la représentation du , elle se trompe accidentellement de sortie et tombe avec fracas dans la fosse, provoquant l'effroi des membres du chœur et du public. Cependant, l'épaisseur de son costume de scène parvient à amortir en partie le choc, ce qui lui permet finalement de s'en tirer avec quelques blessures légères et contusions[4],[trad 5].

Enregistrements

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L'Amant statue

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Le au château de Montal dans le cadre du festival de Saint-Céré, elle participe au premier enregistrement mondial de l'Amant statue[H 1] de Nicolas Dalayrac sur un livret de Desfontaines-Lavallée[H 10].

L'Enfant et les sortilèges

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En au casino de Vevey[H 11], lors de l'enregistrement de L'Enfant et les sortilèges placé sous la baguette d'Armin Jordan[H 11] pour le compte de la firme Erato[H 11], elle interprète deux rôles : le feu et le rossignol[H 11]. Dans son comparatif des diverses versions discographiques existantes relatives à cette œuvre, Jean-Christophe Henry commente son interprétation comme suit : « Élizabeth Vidal brille sans mal dans ces deux emplois virtuoses avec, malgré tout, la mollesse d'articulation et le manque de définition vocale qui lui sont coutumières[11] ». Dans le même article, l'auteur critique la seconde version qu'elle a enregistrée quelques années plus tard et qui est sortie en 1993[H 12],[e] aux côtés notamment de la soprano Michèle Lagrange et de l'orchestre national Bordeaux Aquitaine conduit par le chef d'orchestre Alain Lombard[H 12] : « Élisabeth Vidal est, comme on pouvait le prévoir, chichiteuse et blanche dans la princesse ; ce qui est plus grave, c'est son manque, flagrant, d'articulation dans le feu et le rossignol[11] ».

Die Zauberflöte

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Le paraît — pour le compte des disques Pierre Vérany, Arion, Auvidis[H 13] — un enregistrement live en langue allemande de La Flûte enchantée [« Die Zauberflöte »] sous la direction orchestrale de Paul Kuentz et la Maîtrise des Hauts-de-Seine (chef de chœur : Francis Bardot) avec, entre autres interprètes, Renate Spingler (de) en 2e dame, Wolfgang Neumann (de) en 1er homme d'armes & 1er prêtre, Phillip Langshaw (de) en 2e homme d'armes & 2e prêtre, ainsi que Birgit Beer (de) en Papagena[12]. Sir Edward Montague Compton Mackenzie de l'ordre de l'Empire britannique (OBE) et Christopher Stone évoquent la prestation d'Elizabeth Vidal en Reine de la Nuit[d] via l'un des mensuels [Lequel ?] du magazine Gramophone paru en 1995 :

« J'ai particulièrement été sensible à l'exécution de l'opéra Die Zauberflöte de Mozart, dirigé par Paul Kuentz, auquel la présence du public — que l'on entend sporadiquement applaudir par intervalles — confère un sentiment d'autant plus spontané à l'enregistrement [...]. D'entre tous les rôles féminins, celui de la Reine de la Nuit[d] érige Elizabeth Vidal au rang de star : elle entonne un « Der Hölle Rache » à l'intonation parfaite dont le frisson singulier transfigure l'auditeur. Quant aux trois garçons, ils sont charmants. L'entièreté de l'opéra revêt ainsi moult allure et esprit donnant naissance à un enregistrement théâtral des plus convaincants[13],[trad 6]. »

— Sir Edward Montague Compton Mackenzie, membre de l'Excellentissime ordre de l’Empire britannique[trad 7] (OBE)

En 2000, elle participe à l'enregistrement de Thaïs pour le compte de Decca Records[H 14]. Les rôles clés sont confiés à Renée Fleming (Thaïs) et Thomas Hampson (Athanaël), sous la baguette du chef Yves Abel (ca) à la tête de l'orchestre national Bordeaux Aquitaine[H 14]. Sir Compton Mackenzie et Christopher Stone évoquent sa prestation dans le Gramophone Classical Good CD Guide 2002 lié au mensuel Gramophone : « Giuseppe Sabbatini (en) incarne un Nicias qui séduit d'emblée sans pour autant forcer sur le glamour. Marie Devellereau dans le rôle de Crobyle et Isabelle Cals dans celui de Myrtale forment un duo assorti. Elles sont rejointes par l'élégante Élisabeth Vidal qui semble se jouer des difficultés de la tessiture inhérente à La Charmeuse[14],[trad 8]. »

Du au à la Halle aux Grains de Toulouse, elle enregistre le rôle de Frasquita pour le compte d'EMI Classics[f] dans l'opéra Carmen de Georges Bizet sous la direction orchestrale de Michel Plasson[H 7] avec, dans les rôles principaux, Angela Gheorghiu[g] (Carmen), Roberto Alagna (Don José), Inva Mula (Micaëla), Thomas Hampson (Escamillo), auxquels se joignent Isabelle Cals (Mercédès), Ludovic Tézier (Moralès), Nicolas Cavallier (Zuniga), Nicolas Rivenq (le dancaïre) et Yann Beuron (le remendado). Dans le forumopera d', Isabelle Mante souligne combien « il faut saluer le travail de casting réalisé sur les seconds rôles, car tous – sans exception – ont été confiés à de jeunes chanteurs à la diction exemplaire et dont l'entrain fait plaisir à entendre. Le duo de gitanes légèrement nymphomanes, confié à Isabelle Cals et Élizabeth Vidal, est très efficace ; leur pendant masculin, assuré par Yann Beuron et Nicolas Rivenq, est tout aussi agréable à écouter[15]. »

The Magic Flute

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Les 5 et à l'hôtel de ville de Leeds, elle enregistre le rôle de la Reine de la nuit[d] dans une version anglaise de La Flûte enchantéeThe Magic Flute[H 6] — patronnée par la Peter Moores Fundation sous la direction du chef d'orchestre Charles Mackerras placé à la tête du London Philharmonic Orchestra. La notice accompagnatrice commente son interprétation en ces termes : « Elizabeth Vidal incarne une reine de la nuit enflammée dont la nationalité d'origine ne transparait qu'au travers du léger accent français qui imprègne ses interventions parlées[H 6],[trad 9]. »

Ginevra di Scozia

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Le critique musical George Jellinek la compare à Teresa Bertinotti-Radicati[H 15] en faisant expressément référence à Élizabeth Vidal par rapport à son enregistrement effectué en 2001 du rôle-titre de l'opéra Ginevra di Scozia de Giovanni Simone Mayr[H 16]. Dans The Opera Quarterly édité par l'Oxford Journals, il écrit notamment :

« Les commentaires du CD évoquent La Ginevra d'origine — Teresa Bertinotti-Radicati — comme ayant incarné le pinacle d'une soprano spectaculairement douée capable de soulever les foules en suscitant un émoi considérable parmi le public par la magie de son registre phonatoire extraordinairement étendu allié à une technique vocale époustouflante. « Spectaculaire », c'est bien aussi le mot qui vient spontanément à l'esprit en écoutant le restitué vocal qu'Elizabeth Vidal insuffle à ce même rôle. Son air du premier acte, Quest'anima consola, atteint le contre-mi, note qu'elle répète triomphalement à trois reprises au cours de la scène finale de l'opéra. Les défis phonatoires de cette tessiture vertigineuse rivalisent allégrement avec ceux de la Reine de la nuit[d] mais ici le challenge en perdure d'autant plus. Compte tenu de ce qui précède, il semblerait presque déraisonnable de solliciter une meilleure prononciation du texte dans un contexte émissif aussi périlleux : c'est d'ailleurs la seule réserve qu'il m'incombe ici d'exprimer quant à la qualité du chant d'Élisabeth Vidal[H 15],[trad 10] »

The Art of the Coloratura

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Lors d'une parution en hiver 2006, faisant référence à l'enseignement prodigué à Élizabeth Vidal par la cantatrice et professeur de chant Elisabeth Grümmer[H 3], la Revue générale précise que « la leçon a indiscutablement porté ses fruits, ainsi qu'on peut le constater dans un récital publié [...] par la firme Talent et intitulé The art of the coloratura[H 17] ». Il s'agit d'airs d'opéras français enregistrés avec l'orchestre de l'opéra de Meiningen, « sous la direction souple et attentive de Hans Rotman[H 3] ». De son interprétation de la Méditation de Thaïs, cette même revue écrit : « C'est le tout dernier morceau du récital qui est à marquer d'une pierre blanche (très blanche même), car il révèle le miracle de la voix d'Élizabeth Vidal dans toute sa splendeur et dans sa rareté. La pochette du disque précise que cette Méditation de Thaïs de Massenet, célébrissime pièce pour violon, est assumée ici dans sa tonalité originale par une voix humaine pour la première fois. Cette interprétation est bien plus qu'extraordinaire, c'est un miracle. Une prouesse vocale presque inimaginable, tellement la voix accède à des sommets qui font frissonner, tout naturellement et sans forcer, en conservant son éclat de cristal[H 18] ». Pourtant, Lance G. Hill, rédacteur en chef du forum The Classical Music Guide, reste plus partagé. Il trouve la voix de la soprano certes « fort agréable dans l'ensemble » et même s'il jette son dévolu sur le « Paryatis de Saint-Saëns[H 17] », il convient néanmoins que « l'interprétation d'Élisabeth Vidal », dans cette pièce choisie, « ne saurait égaler celle de feue Rita Streich — enregistrée jadis chez Deutsche Grammophon — dont la subtilité des nuances interprétatives dans Le rossignol et la rose transparaît avec davantage d'acuité[16],[trad 11] ».

Enseignement

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Élizabeth Vidal est, selon Le Figaro, une enseignante « reconnue et appréciée[17] ».

Rueil-Malmaison

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Elle crée à Rueil-Malmaison l'association « Opéraction[18] »

En 2003, soutenue par les élus locaux de Beaulieu-sur-Mer, Tourrette-Levens, Cagnes-sur-Mer et Nice), elle crée le Centre d’art lyrique de la Méditerranée (C.A.L.M.), une nouvelle école locale capable d’assurer une « formation de haute performance[18] ». À la suite de cette fondation, elle participe, en lien avec l'association Musique au Cœur du Médoc (MACM), à la mise en place du Concours international de chant Bordeaux/Médoc[19].

En 2009, Christian Estrosi la nomme professeur d'art lyrique au conservatoire à rayonnement régional de Nice[18]. À ce titre, elle enseigne le chant à l'académie internationale d'été de Nice du 22 au [20].

Au cours de la saison 2012 / 2013, elle intègre à Moscou avec son époux André Cognet une équipe pédagogique pluridisciplinaire internationale œuvrant dans le cadre des sections de perfectionnement des « jeunes chanteurs d'opéra[21],[trad 12] » affiliées au théâtre Bolchoï[22]. Y participent conjointement des personnalités de l'art lyriqueMakvala Kasrashvili (en), Evgeny Nesterenko (en), Irina Bogatcheva, Elena Obraztsova, Laura Claycomb (en) (USA), Deborah York (en) (Royaume-Uni) — des professeurs de chant, chefs de chœurs et coaches vocaux — Svetlana Nesterenko (Académie d’art choral Viktor Popov), Ljuba Orfenova et Gloria Guida Borelli (conservatoire San Pietro a Majella de Naples), Semyon Skigin (Hochschule für Musik Hanns Eisler), Mark Lawson (Bayerische Staatsoper), Mziya Bakhturidze (Teatro alla Scala) — des chefs d'orchestre — Antonello Allemandi (Italie), Christopher Moules (Royaume-Uni), Dmitri Jurowski — et Andrejs Zhagars (ru), directeur de l'opéra national de Lettonie[21],[trad 13].

Saint-Pétersbourg

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Du au , lors du « 6e Concours international de récital piano et chant[2],[trad 14] » intitulé « Trois siècles de romance classique[trad 15] » qui se déroule au conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg sous la houlette de la soprano Irina Bogacheva (en), elle est membre d'un jury international dont font partie Vladimir Chernov (en), baryton, président du jury (Russie) ; Michael Dussek, pianiste (Royaume-Uni) ; Pavel Egorov (en), pianiste (Russie) ; Mikhail Fikhtengolts, critique musical, organisateur de concerts et responsable du répertoire du Bolchoï[23] (Russie) ; Daniel Fueter, pianiste, compositeur & maître de conférences en musicologie (Suisse) ; Olga Kondina (de), soprano (Russie) ; Michail Lanskoi, professeur de chant à l'Université Robert-Schumann de Düsseldorf (de)[24] ainsi qu'à l'Institut für Gesang und Musiktheater de la Hochschule für Musik Franz Liszt Weimar[25] (Allemagne) ; Cheryl Studer, soprano (États-Unis) ; Roman Trekel, baryton (Allemagne) ; Mauro Trombetta, baryton, professeur de chant à l'Institut supérieur d'études musicales Achille Peri de Reggio d'Émilie[26], chef d'orchestre, chef de chœur & directeur de théâtre (Italie) ; Ulrich Vogel, chef de chant (Allemagne) ; Scot Weir, ténor (États-Unis) ; Zhao Yunhong, soprano (Chine).

Télévision

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Elle participe, en outre, à diverses émissions télévisées : Musiques au cœur[27], Le monde est à vous[réf. souhaitée], Nocturnales[réf. souhaitée], les Victoires de la musique classique[réf. souhaitée], etc. Elle fait aussi partie du jury de l’émission Prodiges sur France 2[5] (de 2014 à 2019 au moins).

À l'occasion de la parution de son album intitulé La Cantadora[a] : l'Opéra Impossible, elle est invitée par Laurent Ruquier le pour présenter son dernier CD dans le cadre de l'émission On n'est pas couché[29].

Le , Philippe Dufreigne se fait l'écho sur BFM TV de quelques extraits de son album qu'elle avait interprétés le en direct à Paris dans le hall de la gare de Lyon[30]. Accompagnée au piano, elle y chante notamment un extrait de Les Quatre Saisons [Le quattro stagioni] d'Antonio Vivaldi : La primavera (Le Printemps), allegro à quatre temps (4/4) tiré du concerto no 1 en mi majeur, op. 8, RV 269.

Caractéristiques vocales

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À l'instar de cantatrices telles que Mady Mesplé ou feue Mado Robin, la voix de soprano colorature d'Élizabeth Vidal appartient au registre vocal féminin suraigu[1],[31]. L'une de ses interprétations de la Méditation de Thaïs — originellement écrite par Jules Massenet pour violon solo, cordes et harpe[H 18] — outre d'atteindre une fois le contre-sol[32], se voit ponctuée de plusieurs « contre-fadièse[33] » : seul le « contre-la » final manque à l'appel — remplacé ici par un énième « contre-fadièse[34] » — alors que cette apothéose finale figure pourtant bel et bien dans la partition originale écrite pour violon, y apparaissant sous forme de note subaiguë conclusive en pianissimo (ppp).

Technique émissive

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La Revue générale de 2006 écrit que « la Française Élizabeth Vidal a été l'élève d'Elisabeth Grümmer chez laquelle elle a appris comment relâcher la musculature de la région laryngée et confirmer la liberté du larynx en regard de l'effort musculaire intense à fournir au niveau diaphragmatique[H 3] ». Ce même ouvrage précise qu'elle « possède tous les atouts d'une grande diva : finesse d'émission, sureté de la ligne mélodique tant dans les aigus que dans les pianissimi, expressivité, émotion[H 3]… ».

Vie privée

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Élizabeth Vidal est mariée au baryton-basse André Cognet[H 1].

« Chanter bien, chanter longtemps[H 1]. »

Publications

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Discographie

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Vidéographie

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  • Jacques Offenbach (compositeur), Hector Crémieux (librettiste), Patrick David (direction chœurs & orchestre), Herbert Wernicke (mise en scène), Alexandra Badu (ténor), Elizabeth Vidal (soprano), Dale Duesing (baryton) et al., Orphée aux Enfers, Enregistré au théâtre de la Monnaie (Bruxelles) en 1997, sortie en DVD en 2002 c/o Kinowelt Home Entertainment (Munich), coll. « Arthaus Musik (Munich) », opérette chantée en français ; sous-titrages : français, anglais, allemand, espagnol (OCLC 314099039, ASIN B000067CVL, présentation en ligne).

Bibliographie

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Curriculum vitæ

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  • (en) « Élizabeth Vidal, Coloratura Soprano », Académie internationale d'été de Nice « Lyric artist, Professor at CRR de Rueil-Malmaison »,‎ (lire en ligne).

Notes et références

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  1. a b c et d Dans une interview accordée au journal Le Mensuel[28], Élizabeth Vidal indique que ce surnom fait référence à la chanteuse espagnole Rita la Cantaora (es).
  2. Les années varient selon les sources : 1961 d'après la BnF, la DNB ou la LCCN ; 1962 selon le VIAF et l'ISNI...
  3. École d'art lyrique de l'opéra de Paris également connue sous l'appellation « Opera Studio ».
  4. a b c d e f g h et i La « Reine de la nuit » [« Die Königin der Nacht »] est d'ordinaire dévolue à une voix qualifiée de soprano colorature dramatique dont la caractéristique se devrait en principe d'être « corsée et autoritaire », « souple et agile », « aussi à l'aise dans le grave que dans l'aigu voire le suraigu », glissant de l'un à l'autre sans efforts apparents[H 9] et possédant l'agilité et le suraigu d'un soprano léger colorature tout en conservant une puissance alliée à une tessiture étendue — la2 - dodièse5, voire si2 - fa5 — lui permettant d'exécuter des prouesses vocales. Dans l'opéra La Flûte enchantée [« Die Zauberflöte »] de Mozart, les interventions de « la Reine de la nuit » se déclinent en deux airs (aria) :
    1. O zittre nicht, mein lieber Sohn
    2. Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen
    Le second air, le plus connu, est aussi le plus redoutable au niveau de la tessiture puisqu'il comprend une multitude de contre-ut et surtout de « contre-fa » vocaliques émis en notes piquées de type staccato. Plusieurs noms de l'art lyrique se sont illustrés dans ce rôle : Edda Moser, Lucia Popp, Edita Gruberová, Cristina Deutekom, Wilma Lipp, Luciana Serra, Diana Damrau ...
  5. Dans cette version de 1993 de L'Enfant et les sortilèges[H 12], Élizabeth Vidal, outre le feu et le rossignol, chante également le rôle de la princesse précédemment tenu par Audrey Michael dans la version de 1987 dirigée par Armin Jordan[H 11].
  6. Ce CD de l'opéra Carmen de Georges Bizet, enregistré en 2002 à la Halle aux Grains de Toulouse pour le compte d'EMI Classics, est paru en avril 2003[H 7].
  7. Dans ce CD de l'opéra Carmen paru chez EMI Classics en avril 2003[H 7], c'est Angela Gheorghiu, soprano, qui en interprète le rôle-titre, bien que ce personnage central soit d'ordinaire dévolu à une voix de mezzo-soprano.

Références

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  4. a b et c S. Wimmer et B. Kastner, « Gärtnerplatztheater: Die Königin der Nacht – ein Absturz », Süddeutsche Zeitung, Munich,‎ (lire en ligne)
    « Unfall während der "Zauberflöte": Die Sopranistin Elisabeth Vidal erwischt bei einer Aufführung im Gärtnerplatztheater den falschen Abgang und fällt in den Theatergraben »
  5. a et b « Biographie de Elizabeth Vidal - Universal Music France », sur Universal Music France (consulté le )
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  11. a et b Jean-Christophe Henry, « L'Enfant et les Sortilèges : discographie comparée », forumopera.com « Maurice Ravel » « un dossier proposé par Catherine Scholler »,‎ (lire en ligne)
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  26. « Mauro Trombetta », Istituto Superiore di Studi Musicali "Achille Peri", Reggio d'Émilie,‎ (lire en ligne)
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    « Ève Ruggiéri invite quelques chanteuses qui interprètent des Reine de la nuit[d] ... »
  28. Morgane Las Dit Peisson (journaliste) et Aurélien Didelot (montabe vidéo), « Elizabeth Vidal est la Cantadora », Le Mensuel « Interview pour le Mensuel »,‎ (lire en ligne)
  29. a et b Laurent Ruquier (présentateur, coproducteur), Catherine Barma (productrice) et Serge Khalfon (réalisateur), « On n'est pas couché », France 2,‎ (lire en ligne [[vidéo]])
    « La cantatrice Elizabeth Vidal commente la sortie de l'album « la Cantadora : l'Opéra impossible », cf. à partir du minutage 02:41:06 »
  30. a et b Philippe Dufreigne (journaliste, chroniqueur) et Ophélie Giomataris (camerawoman, journaliste reporter d'images), « Nouvel album pour Elizabeth Vidal, La Cantadora[a], dont la voix brise le verre », BFM TV « Actualités »,‎ (lire en ligne [[vidéo]])
    « Philippe Dufreigne présente, dans sa chronique culturelle quotidienne, les extraits de l'album La Cantadora : L'opéra impossible d'Elizabeth Vidal. »
  31. Christine Turenne, « Elizabeth Vidal : Soprano aux mille couleurs », L'Express,‎ (lire en ligne)
  32. Elizabeth Vidal, Méditation de Thaïs, Concert de Prague, (écouter en ligne) [écouter en ligne]
    Cf. minutage 01:59 à 02:00
  33. Elizabeth Vidal, Méditation de Thaïs, Concert de Prague, , [vidéo] (écouter en ligne) [écouter en ligne]
    Cf. minutages 00:52 à 00:53 et 03.22 à 03:23
  34. Elizabeth Vidal, Méditation de Thaïs, Concert de Prague, , [vidéo] (écouter en ligne) [écouter en ligne]
    Cf. minutage 04:12 à 04:16
  35. « La Cantadora : une cantatrice rock'n'roll - Gala », sur Gala.fr (consulté le ).

Références Harvard

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Traductions

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  1. (en) « Vidal entered the Music School of the Paris Opera at the age of 18[H 2]. »
  2. (en) « Elizabeth Vidal [...] made her debut at the age of 23 on the stage of the Aix en Provence Festival alongside Jessye Norman in Ariadne auf Naxos, before consolidating her experience with John Eliot Gardiner in the troupe of the Lyon Opera[H 4]. Elle se produit très tôt avec des chefs à la renommée internationale tels que Horst Stein, Richard Bonynge, Semyon Bychkov, Samuel Rosenthal, Jeffrey Tate, etc. Peu connue en France, sa carrière se déroule principalement à l'étranger — Londres (Covent Garden, The Proms), Tokyo, New York (Lincoln Center), Séoul, Palerme, Munich[H 5], Buenos Aires, Pékin, Miami, Hong Kong, Saint-Pétersbourg[2], au théâtre du Châtelet[3] à Paris — dans des rôles de soprano colorature tels que Zerbinette dans l'opéra de Ariane à Naxos de Richard Strauss, la Reine de la nuit[d] dans La Flûte enchantée de Mozart[4],[H 6] ou encore Gilda dans Rigoletto de Giuseppe Verdi. Elle interprète L'Enlèvement au sérail à Turin puis à Vienne aux côtés de Renée Fleming et sous la baguette de Michel Plasson[H 7] au cours de la saison 2006-2007. Elle donne un récital de colorature acrobatique à Nice. »
  3. (en) « Elizabeth Vidal a charming Sister Constance[9] »
  4. (en) « Elizabeth Vidal a radiant Constance[10]. »
  5. (de) « Elisabeth Vidal allerdings war an diesem Abend wohl froh über ihr voluminöses, schwarzes Kostüm, das vor allem an den Hüften recht ausladend gestaltet war. "Es hat vermutlich den Aufprall etwas gedämpft", meint Matthias Hüttenhofer, Geschäftsführender Direktor des Theaters[4]. »
  6. (en) « However, I certainly enjoyed Kuentz's live recording of Mozart's Die Zauberflote, where the audience's presence (they applaud but are not otherwise a nuisance) lends a spontaneous feeling to the performance. The cast is good, too, with a personable Tamino (Salvatore Guzman) and a characterful, if vocally a somewhat gruff Papageno (Klaus Hager). The star among the women is the Queen of Night[d] (Elizabeth Vidal), who sings a spine-tingling, accurate "Der Hölle Rache", while the Three Boys are charming. The whole opera has plenty of spirit and the recording a convincing theatrical[13]. »
  7. (en) « Most Excellent Order of the British Empire »
  8. (en) « Giuseppe Sabbatini (en) makes an appealing Nicias without quite putting across the glamour of die playboy in the few minutes at his disposal. Marie Devellereau and Isabellc Cals duet nicely as Crobyle and Myrtale and are joined by the elegant Elisabeth Vidal effortlessly walking the vocal tightrope above them in the high-lying role of La Charmeuse[14]. »
  9. (en) « Elizabeth Vidal, soprano [...] is a fiery Queen of the Night, only betraying her French nationality in her slightly accented dialogue[H 6]. »
  10. (en) « The original Ginevra, Teresa Bertinotti-Radicati, is described in the CD booklet annotations as a spectacularly gifted soprano all too willing to dazzle audiences with her uncommon range and technique. “Spectacular” is also a good description of what Elizabeth Vidal does with the role here. Her first-act aria. “Quest'anima consola”, calls for a high E-natural, a note she triumphantly repeats three times in the opera's concluding scene. The role's vocal challenges rival those of Mozart's Queen of the Night, but the music goes on much longer. It seems unjust to ask for a higher degree of textual clarity under such arduous circumstances, but that is my only reservation about Vidal's singing[H 15]. »
  11. a et b « I found it to be a very pleasant voice overall, and listened to one of my favourite selections on the disc first: Saint-Saëns" Parysatis "Le Rossignol et la Rose". My absolute favorite recording this has never been better than the one sung and recorded by Rita Streich on Deutsche Grammophon. The more subtle shades of the Streich voice is immediately apparent[16]. »
  12. (ru) « Молодежная оперная программа[21] »
  13. (ru) « С участниками Молодежной оперной программы занимаются такие известные певцы как Маквала Касрашвили, Евгений Нестеренко, Ирина Богачева, Елена Образцова, Лора Клейкомб (США), Элизабет Видаль и Андре Конье (Франция), Дебора Йорк (Великобритания), педагоги и коучи Светлана Нестеренко (Академия хорового искусства им. В.С. Попова), Любовь Орфенова, Глория Гуида Борелли (Неаполитанская консерватория), Семен Скигин (Высшая школа музыки им. Ганса Эйслера), Марк Лоусон (Баварская Государственная опера), Мзия Бахтуридзе (театр La Scala), дирижеры Антонелло Аллеманди (Италия), Кристофер Мулдс (Великобритания), Дмитрий Юровский, режиссер Андрейс Жагарс (директор Латвийской Национальной оперы)[21]. »
  14. (en) « The Sixth International competition of singing and piano duets[2] »
  15. (en) « Three centuries of classic romance[2] »

Notice d'autorité

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