Charentay
Charentay | |
Le village en mars 2005. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Évelyne Jomard 2020-2026 |
Code postal | 69220 |
Code commune | 69045 |
Démographie | |
Gentilé | Charentois |
Population municipale |
1 265 hab. (2021 ) |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 23″ nord, 4° 40′ 48″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 272 m |
Superficie | 13,78 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
modifier |
Charentay est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Village de plaine, Charentay est situé à 50 km de Lyon et 20 km de Mâcon.
Agriculture
[modifier | modifier le code]À mi-plaine, mi-coteau, le village est à la fois tourné vers les pentes du Beaujolais avec une production de vins AOC « brouilly » et « beaujolais », mais aussi vers la culture céréalière.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Lager | Belleville | |||
Odenas | N | |||
O Charentay E | ||||
S | ||||
Saint-Étienne-des-Oullières | Saint-Georges-de-Reneins |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Nord-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Charentay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,1 %), cultures permanentes (33,2 %), prairies (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (2,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom proviendrait du mot celtique « carentos » qui signifie amitié[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]De gueules à trois bandes d'argent, au chef d'or chargé d'un lambel à cinq pendants d'azur.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château d'Arginy, datant du XIIIe siècle, mais remanié au XVe siècle, aurait abrité quelques nobles templiers.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté de communes Saône Beaujolais.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2021, la commune comptait 1 265 habitants[Note 1], en évolution de +2,02 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Charentay a une petite école qui compte 130 élèves.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les conscrits sont fêtés chaque année à Charentay.
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Charentay compte un club de foot ainsi qu'un club de boules lyonnaises.
Cadre de vie
[modifier | modifier le code]Environnement
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Des maisons anciennes, de belles fermes aux portes voûtées.
- Le château d'Arginy, datant du XIIIe siècle, remanié au XVe siècle, comprend des douves, un portail monumental aux armes des Camus et une tour ronde en brique dite des « Huit Béatitudes ».
- Le château de Sermezy, construit au XVIIIe siècle et restauré au XXe siècle, présente de beaux jardins aux bassins ornés de sculptures.
- La tour de la Belle-Mère présente une architecture originale du XIXe siècle.
- L'ancien lavoir, don de Mme Portier-Desvignes en 1859, respecte les dernières volontés de son époux puisqu'il a été déclaré le 13 mai 1860 par le conseil municipal « devoir être essentiellement et à toujours à l'usage du public qui en jouira gratuitement ». Rénové en 2000, il continue d'offrir en permanence de l'eau à la population de Charentay et à ses vignerons pour leurs traitements.
- L'église Saint-Martin a été fondée par Béraud, sire de Beaujeu vers 1052.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Émile Bender (1871-1953), homme politique.
- Claude Sigaud (1862-1921), médecin.
- Henri Bertrand (1927 - 1989), coureur cycliste, est né dans la commune.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Charentay et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Charentay ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Sources : Site officiel de la commune de Charentay sur la base des registres municipaux.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.