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Ennevelin

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Ennevelin
Ennevelin
L'entrée du village, côté Rue Jules Ferry.
Blason de Ennevelin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Communauté de communes Pévèle-Carembault
Maire
Mandat
Michel Dupont
2020-2026
Code postal 59710
Code commune 59197
Démographie
Gentilé Ennevelinois, Ennevelinoises
Population
municipale
2 356 hab. (2021 en évolution de +8,52 % par rapport à 2015)
Densité 238 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 32′ 32″ nord, 3° 07′ 49″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 42 m
Superficie 9,92 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ennevelin
Géolocalisation sur la carte : France
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Ennevelin
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Ennevelin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ennevelin
Liens
Site web http://www.ville-ennevelin.fr/

Ennevelin [ɛnvəlɛ̃] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

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Ennevelin dans son canton et son arrondissement

Ennevelin est une commune de Flandre romane, située dans le pays du Pévèle.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Ennevelin
Fretin
Avelin Ennevelin Templeuve-en-Pévèle
Pont-à-Marcq Mérignies

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Marque, la Chapellerie[1], la Planque[2], le Courant du pont tissard[3], le Fourneau[4], le Pont Thibault[5] et divers autres petits cours d'eau[6],[Carte 1].

La Marque, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix à Wasquehal, après avoir traversé 25 communes[7]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marque sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,248 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 6,310 3 mars 20 247,3 m3/s, atteint le [8].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[9].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cappelle-en-Pévèle à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Au , Ennevelin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (7,6 %), forêts (5,2 %), prairies (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones humides intérieures (0,1 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Noms anciens. Anevclin, dans une charte de 1275, cartulaire de l'Abbiette de Lille. Carpentier cile une vente de 1150. II. 680.

Annevelin, 1289, car t. deLoos. Anevellin, 1387, cart. de l'Abbiette.

Les habitants d'Ennevelin, ainsi que ceux de Fretin et Templeuve, avaient droit de pêche dans les marais qui se trouvent entre ces trois villages ; ils furent confirmés dans leur droit en 1258 par la comtesse Marguerite, à qui ils devaient 40 sols, monnaie de Flandre, de reconnaissance.

Le 8 septembre 1708, les fourrageurs français, poursuivis par deux bataillons anglais, se réfugièrent dans le château d'Ennevelin, qui était entouré de murailles et de fossés, et y repoussèrent pendant plus d'une heure toutes les charges, jusqu'à ce qu'on leur eût envoyé des secours [Mercure historique). La droite de l'armée française, commandée par le duc de Bourgogne, en septembre 1708, fut placée derrière ce village, elle devait secourir Lille pendant que cette ville était assiégée par les Alliés.

Avant la Révolution française, Ennevelin était le siège d'au moins une seigneurie.

Vers 1670, Guillaume d'Avesne, écuyer, fils de Florent, écuyer et de Jeanne Mansemant, est seigneur d'Ennevelin. Il nait à La Franche (Hainaut), devient bourgeois de Lille le et meurt le . Il a épousé Marie-Chrétienne de La Frelie, puis à Lille le Marie-Catherine de Sailly (Lille 1634-1677), fille de Jacques de Sailly, seigneur d'Ardompretz et bourgeois de Lille et de Marie Poulle, et enfin Marie-Isbergue Mouget. Guillaume d'Avesne est enterré au côté de ses deux premières femmes dans l'église d'Ennevelin[21].

Vers 1730, Nicolas-Guillaume Imbert, écuyer, est seigneur de Seneschal, la Phalecque (sur Lompret), Ennevelin, Planty; il assure les fonctions de rewart (chargé de la police) puis de maïeur (maire) de Lille. Il meurt d'un coup de sang en présidant le magistrat (ancêtre du conseil municipal) de la ville[22].

Selon le géologue Jules Alexandre Alphonse Meugy (1850), la tourbe était autrefois exploitée dans une partie de la vallée de la Marque (près du lit mineur où on la trouvait sur une épaisseur pouvant atteindre 6 m) ; d'Ennevelin à Bouvines et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison selon lui d' « inconvénients graves » dus à une exploitation désordonnée et faite sans surveillance[23].

Aigremont, situé sur l'actuelle commune d'Ennevelin, était avant la Révolution française, le siège d'une seigneurie devenue en 1773 un marquisat[24]. La ferme d'Aigremont constitue un vestige de ce passé. Un hôtel particulier de Lille l'Hôtel d'Hailly d'Aigremont est également lié à cette ancienne seigneurie. Les descendants du seigneur d'Aigremont, fait marquis en février 1773, vont garder le titre qui survit à la Révolution française.

Jacques Thieulaine, seigneur d'Aigremont et du Fermont au XVe siècle, a été secrétaire de plusieurs dirigeants de la région à l'époque : il a été secrétaire de la veuve du duc de Bourgogne Philippe le Bon Isabelle de Portugal, de leur fils Charles le Téméraire, de la fille de Charles Marie de Bourgogne du mari de Marie Maximilien Ier , de leur fils Philippe Ier le Beau et du fils de Philippe, l'empereur Charles Quint au service duquel il meurt vers 1525[25].

Pierre-Louis Jacops d'Hailly (1669-1738), écuyer, est seigneur d'Hailly, Aigremont, Lompret. Bourgeois de Lille, bourgeois d'Arras, conseiller secrétaire du roi, il est l'auteur de récits de voyages conservés à la Bibliothèque municipale de Lille. Il se marie deux fois, d'abord à Lille le avec Julie-Thérèse Diedeman (1669-1695), puis à Arras le avec Marie-Madeleine Quarré, dame de Kaverlies, fille de Philippe-Albert, écuyer, seigneur de Boiry et d'Anne-Madeleine Payen[26].

Henri-Ambroise-Ernest Jacops (1709-1764), écuyer, seigneur d'Aigremont, Hailly, Lompret, nait à Lille en mars 1709 (baptisé le ). Fils du second lit de Pierre-Louis Jacops, passe bourgeois de Lille le , est inscrit au rôle des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt le . Il épouse à Lille, le , sa cousine issue de germain Madeleine-Charlotte Jacops, fille de Jean-Baptiste, écuyer, seigneur de Vertein, et de Marie-Jeanne Cardon[26].

En février 1773 sont données à Versailles des lettres érigeant en marquisat (titre de marquis) la terre d'Aigremont en faveur d'Henri-Louis-Marie Jacops d'Aigremont (1741-1795). La terre, fief et seigneurie d'Aigremont possède toutes les justices (justice seigneuriale), de nombreux arrière-fiefs, et s'étend aux villages d'Ennevelin, Templeuve-en-Pévèle, Avelin, Fretin, Marc-en-Pévèle[24]. Henri-Louis-Marie Jacops d'Aigremont, fils d'Henri-Ambroise-Ernest, écuyer avant de passer marquis, seigneur d'Aigremont, Hailly, Lompret et de très nombreux fiefs, naît à Lille en septembre 1741 (baptisé le ), devient chevau-léger de la Garde du roi par certificat du , bourgeois de Lille le . Il émigre pendant la Révolution française, et meurt à Hambourg le . Il épouse par contrat à Hem le , Marie-Louise-Angélique, comtesse de Gand, fille de Jean-Guillaume-François-Marie, marquis d'Hem, et de Louise-Angélique des Fossés[26].

Louis-Narcisse Jacops (1768-1829), 2e marquis d'Aigremont, fils d'Henri-Louis-Marie, naît à Lille en juillet 1768 (baptisé le ). Il fait ses preuves de noblesse en même temps que son frère Louis-Paulin le afin d'obtenir une sous-lieutenance. Pendant la Révolution française, il émigre en 1791. Il vit à Brunswick de son travail de peintre miniaturiste. Rentré en France, il est placé en surveillance à Lille par arrêté du ministre de la police Joseph Fouché le 14 nivôse an X (). Il devient en 1824 conservateur-adjoint, puis en 1826 conservateur du Palais des Beaux-Arts de Lille. Il meurt à Lille célibataire le , à 61 ans[27].

Louis-Paulin Jacops (1769-1846), frère de Louis-Narcisse, 3e marquis d'Aigremont, naît à Lille en septembre 1769 (ondoyé le , baptisé le 15). Il entre comme cadet aux Gardes wallonnes du roi Charles III d'Espagne le , tout en étant sous-lieutenant de remplacement au régiment français de Champagne-infanterie dont son oncle le vicomte de Gand était le colonel. Lui aussi émigré en 1790 ou 1791, Paulin fait au sein des Gardes wallonnes toutes les campagnes contre la Révolution française et monte régulièrement en grade (enseigne en 1793, sous-lieutenant en 1795, sous-aide-major en 1799, lieutenant en 1802). Fait colonel d'infanterie et gouverneur d'Alméria en 1804, il reste au service de Joseph Bonaparte après l'éviction des Bourbons d'Espagne et rentre en France en 1812. Sous la Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis en 1815 et accède au grade de colonel au service de France. Il meurt le , à 77 ans, au château de Beaulieu (Vaucluse, commune de Monteux). Il épouse à Madrid en 1804 Anne-Françoise-Caroline-Geneviève de Chaussande, fille d'Antoine-François-de-Paul-Hyacinthe, baron de Saint-Roman, et de Marie-Anne-Thérèse-Césarine de Proyet[27].

Louis-Eugène-Richard Jacops (1822-1893), fils de Louis-Paulin, 4e marquis d'Aigremont, naît à Carpentras le et meurt le , à 71 ans. Il prend pour femme le Amicie de Seguins-Vassieux, fille d'Alexandre Joseph-François, comte de Seguins, marquis de Vassieux, et de Félicité-Flavie de Cohorn[27].

Louis-Théophile (dit Ludovic) Jacops, fils de Louis-Eugène-Richard, 5e marquis d'Aigremont, naît le . Il épouse à Aix-en-Provence, le , Louise-Marie-Marguerite-Noélie Dufaur, née le , fille de Charles-Louis et de Léocadie Le Blanc de Castillon[27]. Il meurt le 8 décembre 1927. Dont postérité.

Le château d'Aigremont, qui était d'une belle construction, fut détruit en 1794 par les attaques réitérées des Autrichiens, pour en déloger les Français, qui y étaient en avant-postes du camp de Pont-à-Marcq.

Héraldique

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Les armes d'Ennevelin se blasonnent ainsi :Fascé contrefascé d'or et d'azur de quatre pièces.

Associations sportives

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  • Le Judo Club d'Ennevelin
  • Stade d'Ennevelin : football

Politique et administration

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Liste des maires

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la mairie d'Ennevelin

Maire de 1802 à 1807 : N. J. Lambelin[28],[29].

Maire en 1881 : Charles François Favier[30].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1908 1912 Edmond Favier    
1912 1921 Léon Favier    
1921 1935 Pierre Favier    
1935 1947 Louis Warocquier    
1947 1959 Paul Warocquier    
1959 1960 Raymond Duthilleul    
1960 décembre 1984 Roger Caby
(1929-1984)
PS Décédé en fonction
janvier 1985 avril 2004 Daniel Devendeville   Directeur d'école élémentaire et maternelle
Décédé en fonction
mars 2008 Michel Dupont DVG Cadre
mars 2014 Alain Vallaeys DVG Directeur général des services retraité
En cours Michel Dupont DVG Cadre retraité
3e vice-président de la CC Pévèle Carembault (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 2 356 habitants[Note 3], en évolution de +8,52 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2541 3491 4861 4871 6841 7411 7031 6251 646
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5691 6011 5871 5921 6261 5441 5071 5081 427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4161 3861 3451 1871 1891 1651 1521 1311 099
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0851 0781 2101 4741 7921 9732 1812 1422 186
2021 - - - - - - - -
2 356--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 097 hommes pour 1 107 femmes, soit un taux de 50,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,6 
4,8 
75-89 ans
5,2 
16,1 
60-74 ans
17,9 
22,8 
45-59 ans
21,3 
18,5 
30-44 ans
19,2 
17,8 
15-29 ans
16,6 
19,7 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Lieux et monuments

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  • Église Saint Quentin : église de type "Halle" qui a été rénovée au XIXe siècle par l'architecte Charles Leroy. Un côté est orné d'un cadran solaire. L'église n'a presque rien conservé du caractère de son origine. L'autel appartenait à l'abbaye de Saint-Quentin-en-l'Isle. Baudry, évêque de Tournay, le lui avait donné en 1106 : jusqu'alors elle ne l'avait tenu qu'en personnat.
  • Ferme d'Aigremont : Ferme entourée de douves qui a été rénovée. Constitue les restes du château de la famille d'Aigremont, détruit en 1794.
  • Monument aux morts, inauguré en 1921.
  • École Daniel Devendeville : initiallement école élémentaire, cette école dont le premier chantier s'est achevé en 1984, abrite également les classes de maternelle. L'école a pris le nom du maire Daniel Devendeville à sa mort en 2004, puisqu'il en était également le directeur.
  • Espace Naturel des Rotours. Dans ce parc se trouvait autrefois le château dit d'Ennevelin, détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Étang communal : bassin artificiel dont le premier empoissonnement a eu lieu en novembre 1986.
  • Ferme de la Bosse.
  • Ferme Saint-Vaast.
  • Médiathèque "La Marque Page". Celle-ci est le fruit du réaménagement d'une ferme au carré abandonnée.

Personnalités liées à la commune

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  • Pierre-Louis Jacops d'Hailly : Seigneur d'Aigremont en 1684, conseiller-secrétaire du Roi à la chancellerie du Parlement de Flandres à Tournai, auteur de plusieurs manuscrits conservés à la Bibliothèque municipale de Lille.
  • Daniel Devendeville : Directeur de l'école élémentaire et maternelle de 1978 à 2002 et maire de la commune de 1984 à 2004. Depuis le 18 décembre 2004, l'école s'appelle désormais "école Daniel Devendeville" pour lui rendre hommage; une plaque se trouve à l'entrée principale de l'établissement.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 48 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/2020 au 01/06/2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Ennevelin » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « la Chapellerie »
  2. Sandre, « la Planque »
  3. Sandre, « le Courant du pont tissard »
  4. Sandre, « le Fourneau »
  5. Sandre, « le Pont Thibault »
  6. « Fiche communale d'Ennevelin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  7. Sandre, « la Marque »
  8. « Station hydrométrique La Marque à Ennevelin », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  9. « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Ennevelin et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Cappelle-en-Pev » (commune de Cappelle-en-Pévèle) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.151 (lire en ligne).
  22. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 87-89.
  23. Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : [1]) ; voir p 80, chapitre "Vallée de la Marque")
  24. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 422-424, lire en ligne.
  25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 181, lire en ligne.
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