Marquette-lez-Lille
Marquette-lez-Lille | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Dominique Legrand 2020-2026 |
||||
Code postal | 59520 | ||||
Code commune | 59386 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marquettois | ||||
Population municipale |
11 213 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 307 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 058 474 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 35″ nord, 3° 04′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 23 m |
||||
Superficie | 4,86 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lille-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.marquettelezlille.fr/ | ||||
modifier |
Marquette-lez-Lille (Marquette jusqu'en 1962) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située à quatre kilomètres au nord de Lille, dans la plaine des Flandres françaises, en plein cœur de l'agglomération de Lille-Roubaix-Tourcoing.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle, la Becque du Corbeau, le canal de Roubaix et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
Le canal de la Deûle est un canal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys à Deûlémont, après avoir traversé 40 communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[3].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marquette-lez-Lille est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), terres arables (6 %), prairies (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Les routes d'accès principales sont : la rocade nord-ouest D 652 (sortie 10, « Marquette centre »), la RD 617 sur la rive droite, et la RD 949 sur la rive gauche.
La gare de Marquette était desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant les gares de Lille-Flandres et de Comines. La desserte ferroviaire est remplacée par des autocars depuis la fermeture de la ligne.
La commune est desservie, en 2023, par les Lianes 1, 90 et 91, les lignes 14, 50, 86, 88, CO3, 907, 908, 923, 924 et par la ligne de transport à la demande 77R du réseau Ilévia[16].
Environnement
[modifier | modifier le code]La ville de Marquette-lez-Lille a été en lauréate du prix Chloro'Villes/Environord 2012[17] (dans la catégorie : Préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources naturelles) pour un projet d'écopâturage intitulé « Quand chauves-souris, animaux de la ferme et habitants tissent des liens », visant à réintroduire des animaux en ville pour l'entretien des espaces verts ; Transhumance nocturne urbaine, bat' night (protection des chauve-souris qui mangent moustiques et chironomes, mini-fermes associées aux crèches).
Dans cette ancienne ville industrielle, le projet environnemental "Naturellement vôtre" se base principalement sur la biodiversité et le retour des espèces.
Archéologie
[modifier | modifier le code]La situation géographique de Marquette-lez-Lille, située à la confluence de la Deûle et de la Marque, a permis à la ville d'être un véritable témoin historique. Un passé riche qui ressort aujourd'hui lors de campagnes de fouilles archéologiques.
Dans le quartier de Village-en-Flandres : des fouilles archéologiques menées sur trois hectares (aujourd'hui quartier de la Becquerelle) entre et ont permis de découvrir une voie romaine aménagée depuis plus de 2000 ans, un enclos circulaire culturel de l'âge du bronze, des parcelles et enclos du premier âge du fer et La Tène.
Dans un puits, ont été retrouvés en état de parfaite conservation une balance, une semelle cloutée et 79 sesterces en cuivre et laiton représentant Antonin le Pieux, sa fille Antonina et sa femme Lucille[18].
Dans le quartier de l'Abbaye : sous l'ex-usine chimique Rhône-Poulenc devenue la friche Rhodia, une abbaye cistercienne, l'abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette a été mis au jour. Celle-ci fut créée par la comtesse de Flandre Jeanne de Constantinople qui en fit l'une des plus grandes d'Europe. Les fouilles ont permis de mettre au jour, entre autres, la tombe de Ferrand de Portugal. D'autres recherches viseront à retrouver la sépulture de Jeanne de Flandre.
Dans le quartier du Haut-Touquet : une nécropole mérovingienne, composée de 130 tombes, a été découverte en 2005-2006 avant la construction d'un nouveau quartier.
Toponyme
[modifier | modifier le code]Noms anciens : Marchete, 1221, cart. de St-Pierre de Lille. Markette, 1225, cart. de Loos.
Issu du germanique marko, « marécage ».
Marquette-lez-Lille est créée le 28 janvier 1962 en remplacement de Marquette[20],[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Plusieurs campagnes de fouille menées à Marquette ont montré l'ancienneté de la présence humaine : voir ci-dessus section Archéologie.
Le nom de Marckete apparaît pour la première fois en 1143 dans une bulle du pape Célestin II qui attribue les revenus de l'autel à l'abbatiale Saint-Pierre de Lille.
Sur le territoire de cette commune, les habitants de Lille, conduits par le marquis de Roubaix, remportèrent une victoire signalée, en 1340, contre les Anglais et les Flamands.
Avant la Révolution française, Marquette était le siège d'une seigneurie principale portant le nom du village. Vers 1744, Jean-Jérôme-Joseph Grenet (1715-1787), écuyer, est seigneur de Marquette, Blérancourt, Wasnes (Wasnes-au-Bac?), Onaing (Onnaing?), Maugré. Fils de Jérôme-Joseph et de Marie-Joseph du Bois de Hoves, il nait à Lille en juillet 1715 (baptisé le ), et se marie à Lille le avec Antoinette-Thérèse-Joseph Aulent, dame du Fresnoy, du Petit Ribautecœuil, née à Lille en mars 1722 (baptisée le ), fille de Pierre-Alexandre, seigneur de la Longuerie, avocat au bailliage de Lille, juge ordinaire en la gouvernance de Lille, bourgeois de Lille, membre du magistrat (ancien conseil municipal) de Lille et de Marie-Marguerite Chauwin. Jean-Jérôme-Joseph Grenet est bourgeois de Lille le , conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Lille. Il meurt le , à 72 ans[22].
À côté de la seigneurie principale, se trouvaient des fiefs appartenant également à un seigneur, tels que le fief d'Hollebecque sur lequel a été construit le château d'Hollebecque[23]. Claude-François de Wazières, né à Marquette en août 1676 (baptisé le ), est écuyer et seigneur d'Hollebecque. Il est le fils de Jean-André-François de Wazières, chevalier, seigneur de Beaupré (sur Haubourdin), capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille, échevin, mayeur, rewart (chargé de la police) de Lille, et de Marie-Jeanne-Henriette de Vicq. Claude-François accède à la bourgeoisie de Lille le . Il épouse à Lille le Antoinette-Albertine de Bacquerode de Mussen (à Ecques), fille de François, écuyer, seigneur de Mussen et d'Antoinette Waresquiel[24].
Jean-Antoine de Fourmestraux (1726-an VIII), échevin (commissaire aux arts) de Lille, seigneur d'Hollebecque, est connu pour avoir soutenu le graveur Nicolas Masquelier, lequel avait pour parent Louis-Joseph Masquelier, également graveur[25].
Le fief d'Hollebecque ira ensuite au XVIIIe siècle par mariage à la famille D'Hespel, futurs comtes d'Hespel, seigneurs sur Sainghin-en-Weppes, Fournes-en-Weppes, Salomé, etc[26].
Le village qui s'était d'abord développé sur la rive droite de la Deûle avec l'installation d'unités industrielles (amidonnerie, industrie chimique), s'étend sur l'autre rive à partir du milieu du XIXe siècle par la création d'un hôpital dédié à Saint-Jean-de-Dieu dans le quartier de Lommelet.
Le début du XXe siècle voit l'implantation de deux importantes minoteries mais c'est dans les années 1920 que la commune s'industrialise fortement et compte nombre d'entreprises qui emploient la main-d'œuvre locale : Kuhlmann, Decauville, Les Grandes Malteries modernes, Massey-Harris ou encore Les Grands Moulins de Paris.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, en 1941, alors que les premiers mouvements de résistance se mettent en place, (filières d'évasion, publication de journaux, gestes de résistance divers…), deux soldats allemands sont abattus dans la nuit du 24 au 25 Août par Henri Peters dans la rue Saint Roch. Condamné à mort puis fusillé le 13 février 1942, la ville renommera par la suite la rue de l'épinette en rue Henri Peters en son hommage. Il fut le seul citoyen marquettois exécuté pendant la guerre.
La fermeture de ces entreprises dans les années 1970, laisse de nombreux sites et bâtiments à l'abandon. Depuis, la commune a entrepris sa reconversion, laissant la place aux activités davantage tertiaires. Les aménagements urbains permettent aujourd'hui à la commune de se prévaloir d'un cadre de vie en constante amélioration tout en développant de nombreuses infrastructures modernes.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Marquette-lez-Lille se blasonnent ainsi :"D'azur au nom de Marquette d'argent mis en bande entre deux cotices du même." |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Fredersdorf-Vogelsdorf (Allemagne)
- Sleaford (Royaume-Uni)
- Tiszafüred (Hongrie)
- Şomcuta Mare (Roumanie)
Économie
[modifier | modifier le code]Marquette-lez-Lille fut le siège de nombreuses industries :
- L'usine de la société Decauville où furent fabriqués les wagonnets du même nom ainsi que des milliers de kilomètres de voie de 60 cm, qui servirent à transporter le charbon au fond des mines du Nord-Pas-de-Calais et un peu partout en France dans les forêts et les industries.
- L'industrie chimique avec les établissements Kuhlmann et Dekachimie en 1961.
- L'usine Massey-Harris devenue Massey Ferguson qui produisait des moissonneuse-batteuses pour le monde entier, jusqu'en 1982.
- Les Grands Moulins de Paris (minoterie) dont l'usine construite en 1923 sera fermée en 1989.
- La société Vicat dispose d'une unité de production de béton.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[27],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 11 213 habitants[Note 6], en évolution de +7,61 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 930 hommes pour 5 424 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Enseignement du premier degré
[modifier | modifier le code]École maternelle
[modifier | modifier le code]- École maternelle publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
- École maternelle publique Les Alouettes
- École maternelle publique Van Hecke - Groupe scolaire de l'Abbaye
- École maternelle privée Saint-Joseph
École primaire
[modifier | modifier le code]- École primaire privée Saint-Joseph
- École primaire publique Groupe scolaire Jeanne de Flandre
- École primaire publique Jacques-Yves Cousteau - Groupe scolaire de l'Abbaye
- École primaire publique Paul Bert
Enseignement du second degré
[modifier | modifier le code]Collège
[modifier | modifier le code]- Collège Albert Debeyre
Lycée
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de lycées sur la commune, les lycées les plus proches sont situés à Marcq-en-Barœul, La Madeleine et Lille.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Les vestiges de l'abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette créée en 1228 où se trouve le tombeau de la Comtesse Jeanne de Flandre et de Constantinople. Inscrits à l'inventaire des monuments historiques le [32].
- Le site du Lommelet (1825), premier hôpital psychiatrique de la région qui comprend une chapelle, des bâtiments de soins, des ateliers et une ferme.
- L'école de musique (ancienne mairie)(1848).
- L'hôtel de ville (1874 - château Despretz où la mairie s'est installée en 1930).
- L'école Jules Ferry (1872 - à présent rénovée en annexe de l'Hôtel de Ville).
- L'église Saint-Amand (1874).
- L'église Notre Dame de Lourdes (1932).
- Les ex-Grands Moulins de Paris (1921), de style néo-flamand, inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2001[33]. Ils ne fonctionnent plus depuis 1986[34].
- La chapelle Saint-Roch (rue Lalau).
- Les pavillons de l'Épinette (1923), cité ouvrière située au bord de la Marque.
- Le domaine du Vert Bois, parc de 4,5 hectares qui compte 660 espèces d'arbres.
- Le patrimoine ferroviaire du dépôt de tramway de l'AMITRAM, dont plusieurs machines sont classées monument historique.
- Le syndicat d'initiative, avec des fresques signées Jef Aérosol.
-
Le syndicat d'initiative, décoré par Jef Aérosol
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Isabelle Aubret, chanteuse, née et ayant vécu à Marquette-Lez-Lille jusqu'à 13 ans.
- Jeanne de Constantinople, (env. 1200 - 1244), comtesse de Flandre et de Hainaut, y a vécu de 1240 à son décès en 1244.
- Alexandre Descatoire, sculpteur français décédé en 1949 à Marquette-lez-Lille.
- Alphonse De Vreese ou Devreese (né le à Marquette-lez-Lille et mort le à Lille), coureur cycliste, professionnel de 1944 à 1952.
- Nathalie Vincent, Animatrice de télévision.
- André Ryssen
Folklore et tradition
[modifier | modifier le code]- L'hôpital pour les pauvres, fondé par Jeanne de Constantinople, fonctionnait au sein de l'abbaye de Marquette grâce à des dons sous forme d'argent ou d'aliments, principalement de volailles, qui après avoir été engraissées, prenaient le nom de chapons et étaient distribuées aux pauvres. En 1968, la municipalité de Marquette décide de ressusciter cette coutume : des chapons, petits biscuits à l'effigie du volatile, sont jetés à l'occasion de la Fête des Chapons, le premier week-end de juin.
- À la belle saison, chaque dimanche et jour férié, l'Amitram (Association du Musée International des Transports Métropolitains) propose un circuit d'environ 3 km le long de la Deûle, à bord de tramways anciens, du pont Mabile à Marquette à la ferme Saint-Chrysole à Wambrechies[35].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Marquette-lez-Lille » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Marquette-lez-Lille », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « le canal de la Deûle »
- « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marquette-lez-Lille et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marquette-lez-Lille ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
- C5 inq collectivités du Nord-Pas-de-Calais lauréates du prix Chloro'Villes 2012, L'Eco du nord, Energies, Developpement Durable… Mardi, 12 juin 2012
- Voix du Nord du 13 mars 2009
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Commune de Marquette-lez-Lille Date de création : 28 janvier 1962, insee, consulté le 25 août 2024
- Marquette devient Marquette-lez-Lille Date d'effet : 28/01/1962, insee, consulté le 25 août 2024
- Paul (1874-19) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 455.
- « L'Histoire de Marquette lez Lille », sur marquette-en-flandre.net (consulté le ).
- Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p. 289-293 (lire en ligne).
- Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, § 23, lire en ligne.
- Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 723-724, lire en ligne.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marquette-lez-Lille (59386) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Notice no PA59000113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA59000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, p. 44-53, Éditions Scala, Paris, 2007 (ISBN 978-2-86656-406-3).
- Eric Maitrot et Sylvie Cary, Lille secret et insolite, éditions Les Beaux Jours, mai 2007
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Jean-Jacques Lecourt, Mémoire en Images - Marquette-lez-Lille, Éditions Sutton, 2003 (ISBN 2-84910-022-6)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette
- Liste des communes du Nord
- Géants du Nord
- Flandre romane
- Gare de Marquette
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Site de l'Office de Tourisme du Val de Deûle et Lys