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« Confédération syndicale internationale » : différence entre les versions

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La CSI a également pour objectif de se confronter aux entreprises multinationales et d’apporter son soutien partout où le syndicalisme indépendant est faible et réprimé. Elle envisage d’accentuer le rapprochement avec les autres organisations de la société civile, dont les [[organisations non gouvernementales|ONG]] et de participer aux [[Forum social mondial|forums sociaux mondiaux]]<ref>[http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061031.OBS7613.html] [[Nouvel Observateur]] édition du 01.11.06.</ref>.
La CSI a également pour objectif de se confronter aux entreprises multinationales et d’apporter son soutien partout où le syndicalisme indépendant est faible et réprimé. Elle envisage d’accentuer le rapprochement avec les autres organisations de la société civile, dont les [[organisations non gouvernementales|ONG]] et de participer aux [[Forum social mondial|forums sociaux mondiaux]]<ref>[http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061031.OBS7613.html] [[Nouvel Observateur]] édition du 01.11.06.</ref>.


Guy Ryder souligne que le mouvement syndical international a fait sa révolution sur les questions environnementales. « Il a fallu attendre 2004 pour que la CISL, l'ancêtre de la CSI, supporte le [[Protocole de Kyoto]] contre les gaz à effets de serre », surmontant l'opposition de l'[[AFL-CIO]] déclare Guy Ryder. « Il n'y a pas de consensus international entre tous les syndicats. […] Notre agenda converge avec celui des ONG environnementales. À elles, de leur côté, de militer aussi pour la création d'emplois décents et durables pour les travailleurs autour du développement durable, sinon elles perdront le support de l'opinion »<ref>''Les syndicats ont fait leur révolution verte depuis Kyoto'', interview de Guy Ryder par Christian Losson, ''Libération'', 4 avril 2008</ref>.
Guy Ryder souligne que le mouvement syndical international a fait sa révolution sur les questions environnementales. {{citation|Il a fallu attendre 2004 pour que la CISL, l'ancêtre de la CSI, supporte le [[Protocole de Kyoto]] contre les gaz à effets de serre}}, surmontant l'opposition de l'[[AFL-CIO]] déclare Guy Ryder. {{citation|Il n'y a pas de consensus international entre tous les syndicats. […] Notre agenda converge avec celui des ONG environnementales. À elles, de leur côté, de militer aussi pour la création d'emplois décents et durables pour les travailleurs autour du développement durable, sinon elles perdront le support de l'opinion}}<ref>''Les syndicats ont fait leur révolution verte depuis Kyoto'', interview de Guy Ryder par Christian Losson, ''Libération'', 4 avril 2008</ref>.


== Composition ==
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** [[Organisation centrale des diplômés|Akademikernes Centralorganisation]] (AC)
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** [[Landsorganisationen i Danmark]] (LO)
** [[Landsorganisationen i Danmark]] (LO)
** [[Confédération des fonctionnaires et employés du public (Danemark)|Funktionærernes og Tjenestemændenes Fællesråd]] (FTF)
** [[FTF - Confédération des professionnels en Danemark|Funktionærernes og Tjenestemændenes Fællesråd]] (FTF)
* '''{{Djibouti}}''' :
* '''{{Djibouti}}''' :
** [[Union djiboutienne du travail]] (UDT)
** [[Union djiboutienne du travail]] (UDT)
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** [[Union dominiquaise amalgamée des travailleurs|Dominica Amalgamated Workers' Union]] (DAWU)
** [[Union dominiquaise amalgamée des travailleurs|Dominica Amalgamated Workers' Union]] (DAWU)
** [[Syndicat dominiquais|Dominica Trade Union]] (DTU)
** [[Syndicat dominiquais|Dominica Trade Union]] (DTU)
** [[Union des travailleurs littoraux et alliés (Dominique)|Waterfront & Allied Workers' Union]] (WAWU)
** [[Union des travailleurs littoraux et alliés|Waterfront & Allied Workers' Union]] (WAWU)
* '''{{République dominicaine}}''' :
* '''{{République dominicaine}}''' :
** [[Confédération autonome syndicale classiste (République dominicaine)|Confederación Autonoma Sindical Clasista]] (CASC)
** [[Confédération autonome syndicale classiste|Confederación Autonoma Sindical Clasista]] (CASC)
** [[Confédération nationale des travailleurs dominicains|Confederación Nacional de Trabajadores Dominicanos]] (CNTD)
** [[Confédération nationale des travailleurs dominicains|Confederación Nacional de Trabajadores Dominicanos]] (CNTD)
** [[Confédération nationale d'unité syndicale (République dominicaine)|Confederación Nacional de Unidad Sindical]] (CNUS)
** [[Confédération nationale d'unité syndicale|Confederación Nacional de Unidad Sindical]] (CNUS)


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Dernière version du 30 septembre 2024 à 21:53

Confédération syndicale internationale
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Syndicat
Zone d’influence Monde entier
Fondation
Fondation
Identité
Siège Bruxelles (Belgique)
Présidente Drapeau du Japon Akiko Gono
Vice-présidents Drapeau des États-Unis Cathy Feingold
Drapeau du Brésil Antônio Lisboa.
Secrétaire général Luc Triangle
Membres 200 182 000 dans 163 pays (2019)
Site web www.ituc-csi.org

La Confédération syndicale internationale (CSI ; en anglais : International Trade Union Confederation, ITUC ; en allemand : Internationaler Gewerkschaftsbund, IGB ; en espagnol : Confederación Sindical Internacional, CSI) est la première organisation internationale syndicale en termes d'organisations affiliées et d'adhérents. Elle a été fondée en 2006.

En 2019, la CSI revendique plus de 200 millions d'adhérents. Elle regroupe 332 organisations syndicales dans 163 pays. Son slogan est : « Renforcer le pouvoir des travailleurs ».

Depuis 2022, la CSI est présidée par Akiko Gono, syndicaliste japonaise.

La CSI est issue du rapprochement mené depuis les années 2000 entre la Confédération internationale des syndicats libres et la Confédération mondiale du travail et un « groupe de contact » d'organisations non affiliées rassemblant entre autres CGT française, CTA argentine et l'OPZZ polonaise. La troisième confédération syndicale internationale, la Fédération syndicale mondiale, en complète perte de vitesse depuis la chute de l'Union soviétique reste à l'écart de ce rapprochement.

En janvier 2005, les secrétaires généraux de la CISL et de la CMT lancent à Porto Alegre le processus effectif de création de la CSI dont le congrès fondateur a eu lieu du 1er au 3 novembre 2006 à Vienne. Le , la Confédération internationale des syndicats libres qui comptait 241 organisations affiliées dans 156 pays représentant environ 155 millions d’adhérents et la Confédération mondiale du travail (CMT) qui comptait 144 organisations affiliées dans 116 pays représentant environ 26 millions d’adhérents se dissolvent.

En 2011, elle regroupe environ 176 millions de travailleurs de 301 organisations réparties dans quelque 151 pays[1].

La confédération dont le siège est installé à Bruxelles a pour secrétaire général le belge Luc Triangle.

La CSI, qui se veut unitaire et pluraliste se déclare : ouverte aux centrales syndicales démocratiques, indépendantes et représentatives, dans le respect de leur autonomie et de la diversité de leurs sources d'inspiration et de leurs formes d'organisation[2].

La constitution d’une confédération plus puissante est selon ses artisans la réponse syndicale à la mondialisation de l’économie et du capital.

La nouvelle organisation disposera d’un poids plus important pour la poursuite des actions de lobbying auprès des institutions multilatérales telle que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) ou l’Organisation mondiale du commerce (OMC), laquelle n’a jusqu’ici pas pris en compte les revendications de « clause sociale » portées par les syndicats.

La CSI a également pour objectif de se confronter aux entreprises multinationales et d’apporter son soutien partout où le syndicalisme indépendant est faible et réprimé. Elle envisage d’accentuer le rapprochement avec les autres organisations de la société civile, dont les ONG et de participer aux forums sociaux mondiaux[3].

Guy Ryder souligne que le mouvement syndical international a fait sa révolution sur les questions environnementales. « Il a fallu attendre 2004 pour que la CISL, l'ancêtre de la CSI, supporte le Protocole de Kyoto contre les gaz à effets de serre », surmontant l'opposition de l'AFL-CIO déclare Guy Ryder. « Il n'y a pas de consensus international entre tous les syndicats. […] Notre agenda converge avec celui des ONG environnementales. À elles, de leur côté, de militer aussi pour la création d'emplois décents et durables pour les travailleurs autour du développement durable, sinon elles perdront le support de l'opinion »[4].

Composition

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Structures régionales

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À sa création, la Confédération syndicale internationale regroupe 306 organisations syndicales actives dans 154 pays et représentant plus de 168 millions de travailleurs. Elle maintient des liens étroits avec la Confédération européenne des syndicats et elle a poussé les organisations régionales des anciennes CISL et CMT à fusionner en 2007 et 2008 pour former ses nouvelles organisations régionales.

Ces organisations sont :

Fédérations syndicales internationales

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La plupart des Fédérations syndicales internationales étaient proches de la Confédération internationale des syndicats libres. Par le biais de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE, et de l'animation en commun du site Globals Union, la CSI collaborent avec les 10 plus importantes fédérations syndicales internationales :

Confédérations membres

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Liste des dirigeants

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Secrétaires généraux

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Période Nom Pays
2006-2010 Guy Ryder Royaume-Uni
2010-2022 Sharan Burrow Australie
2022-2023 Luca Visentini Italie
depuis 2023 Luc Triangle Belgique

Présidents

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Période Nom Pays
2006-2010 Sharan Burrow Australie
2010-2014 Michael Sommer Allemagne
2014-2018 João Antonio Felicio (en) Brésil
2018-2022 Ayuba Wabba (en) Nigeria
depuis 2022 Akiko Gono Japon

Nombre d'adhérents

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En novembre 2019, l'organisation comptait 200 182 174 adhérents répartis dans 163 pays[8].

Notes et références

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  1. Réginald Harvey, « Confédération syndicale internationale - La voix des syndicats d'ici porte sur la scène mondiale », sur Le Devoir,
  2. [1] Le Monde, 31.10.06.
  3. [2] Nouvel Observateur édition du 01.11.06.
  4. Les syndicats ont fait leur révolution verte depuis Kyoto, interview de Guy Ryder par Christian Losson, Libération, 4 avril 2008
  5. [3]
  6. [4]
  7. CSI: LIST OF AFFILIATED ORGANISATIONS; Octobre 2011
  8. [5] Le nombre des adhérents des confédérations déclarés à la CSI

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Articles connexes

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Liens externes

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