Droit G
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La doctrine le définit
comme une convention par laquelle une ou plusieurs personnes mettent
leurs activités à la disposition d'une ou plusieurs autres personnes. Ils se
déplacent sous leur subordination.
Selon l'article 1101 du code civil : Le contrat est une convention par laquelle
une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs autres
personnes à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose.
La liberté contractuelle est exprimée dans l'article 4 de la déclaration des
Droits de l'homme et du citoyen en 1789.
Avec Qui on peut contracter ? Le contrat peut être conclut entre une
personne physique et une autre ou bien avec une personne morale sans
aucune intervention de la loi au niveau de contenu du contrat à condition
qu'il ne s'oppose pas à l'ordre public ou à la morale et aux bonnes mœurs.
Lorsqu'il s'agit de contracter avec les mineurs ou bien des majeurs incapables,
la loi exige la présence des parents ou bien tuteur qui représente lorsqu’il
s'agit d'un mineur moins de 18, ou bien d'un curateur qui assiste lorsqu'il
s'agit d'un mineur émancipé ou bien d'un majeur incapable.
L'employeur dans certains cas employer des mineurs: Lorsqu'il s'agit des
spectacles ou bien mannequin (autorisation des parents), L'apprentissage
pour les enfants à partir de 15, Des vacances scolaires à partir de 14.
Mais pour l'emploi des mineurs la Loi exige plusieurs conditions et règles
pour l'employeur ce qui rend cette option difficilement accessibles.
On a tout contrat doit être écrit (Les contrats dérogatoires), Sauf les contrats
à durée indéterminée à temps complet.
Exception : SI la convention collective l'exige.
Les parties du contrat on la liberté de définir le contenu du contrat sans
aucune intervention à condition qu'il ne s'oppose pas à l'ordre public. Mais La
loi et le code du travail exige certaines clauses qu’un contrat du travail doit
contenir à savoir les clauses obligatoires : L'identité des parties contractantes,
La date d'engagement, La fonction et la qualification, les horaires et la
rémunération.
Ainsi qu'un contrat s’il est conclu au Maroc, il doit être rédigé en Arabe. Mais
si l'une des parties contractantes est étrangère dans ce cas il y a la possibilité
de traduire le contrat dans sa langue d'origine. On peut y ajouter aussi que les
parties du contrat disposent d'une liberté contractuelle mais le code du
travail impose aussi des règles qu'il faut respecter et des limites à ne pas
dépasser à savoir : Qu'un contrat doit être obligatoirement écrit ( Sauf si il
s'agit d'un Contrat à durée indéterminée à temps complet) , Les parties
peuvent ajouter des clauses facultatives ( non-concurrence, mobilité,....) mais
non pas des clauses interdites par le Code du travail : Clause des Célibats ,
clause de discrimination, rémunération inférieure au SMIC.
Parmi les clauses recommandées on trouve : La période d'essai ;
La période d'essai c'est une période qui permet à l'employeur d'évaluer les
compétences du salarié dans son travail, au regard de son expérience, et au
salarié d'apprécier si les fonctions occupées lui conviennent. Article 1221-20
CTF, Article 13 CTM
On doit faire la distinction entre la période d'essai et la période du test ou
d'examen, cette dernière n'est pas régit par la loi, c'est une option que
l'employeur peut appliquer afin d'évaluer les compétences professionnelles
du salarié elle est d'une très courte durée et non rémunérée.
La période d'essai n'est pas obligatoire, Doit être prévue dans le contrat du
travail ou la lettre d'engagement, A une durée bien déterminée en fonction
de la nature du contrat, Peut être rompue librement et unilatéralement par
l'une des parties sans justification mais on respecte un délai de prévenance.
La médiation : Elle peut être utilisée dans le cadre d’une procédure civile ou
pénale (à l’exclusion des crimes). C’est la médiation judiciaire. Pour le
médiateur il reçoit une rémunération fixé par le juge et versée par les parties
en fonction de sa mission, il doit remplir certaines conditions à savoir :
d’honorabilité, qualité de moralité, d’indépendance et de compétence. La
mission du médiateur ne peut dépasser 3mois, renouvelable 1seule fois son
objectif est de rechercher un accord de manière active. Le médiateur propose
des solutions, il est supervisé par le juge qui peut intervenir pour assurer le
bon déroulement du règlement. Médiation civile concerne les contentieux
familiaux. Le médiateur est désigné par le juge. En cas de succès l’accord doit
être homologué par un juge pour qu’il puisse avoir une force exécutoire. La
médiation pénale concerne les actes de petite délinquante (Contraventions,
délits). Elle est mise en œuvre par le procureur de la république, compétent
pour ces affaires, qui propose des sanctions soit directement ou par
l’intermédiaire du médiateur qui a été désigné par le juge. L’objectif de ce
mode de règlement (médiation) est d’assurer la réparation du dommage
causé et donc pour la sanction prononcée le délinquant dispose de 10jours
pour accepter ou refuser. En dehors de tout procès, les parties du contrat
peuvent insérer une clause prévoyant le recours à un médiateur en cas de
litige. C’est la médiation conventionnelle. En cas d’accord, on demande au
juge l’homologation pour que la décision puisse avoir une force exécutoire,
sinon on peut toujours faire recours à la voie classique.
La transaction : C’est un contrat par lequel les parties mettent fin à une
contestation née ou préviennent une contestation à naître. Elle relève donc
du droit des contrats, dont elle doit respecter les conditions de validité. Elle a
pour effet de régler les différends, elle revêt l’autorité de la chose jugée en
dernier ressort. Elle met fin à toute contestation. Les parties peuvent
demander au président du TGI de conférer une force exécutoire à l’acte
présent. Elle remplace le jugement et produit les effets. Elle peut être
appliqué pour plusieurs différends, mais impossible de l’appliquer pour le
divorce, ou bien lorsqu’il s’agit des dispositions de l’ordre public.