Nahr Ibrahim
Le Nahr-Ibrahim (en arabe : نهر ابراهيم, Fleuve d'Abraham) aussi connu sous le nom de fleuve d'Adonis est un fleuve qui prend sa source dans la grotte d'Afqa (1 200 m d'altitude) au Mont-Liban et qui se jette dans la Méditerranée à quelques kilomètres au sud de Byblos au Liban.
Nahr Ibrahim | |
Fleuve près de Yahchouch. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 30 km |
Bassin | 310 km2 [1] |
Bassin collecteur | Vallée de Nahr Ibrahim |
Débit moyen | 16,1 m3/s [1] |
Cours | |
Embouchure | la Méditerranée |
· Localisation | à quelques kilomètres au sud de Jbeil |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 34° 03′ 41″ N, 35° 38′ 31″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Liban |
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Histoire
modifierLe Mont-Liban est une chaîne de montagnes karstique sillonnée par plusieurs fleuves, dont la rivière d'Abraham. Ce fleuve est le moins pollué du Liban. Il est nommé d'après Abraham de Cyrrhus, disciple de saint Maron, connu notamment pour avoir converti la région au christianisme.
La vallée et les sites archéologiques font partie de la liste indicative au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996[2].
Visite
modifierNahr Ibrahim n'est pas accessible par véhicule. Les touristes et locaux y accèdent à pied par le chemin naturel aménagé par la réserve de biosphère de Jabal Moussa.
Légende
modifierD'après la mythologie grecque et phénicienne, Adonis, dieu de l'amour et de la beauté, aurait été tué par un sanglier envoyé par Arès, dieu de la guerre, ou bien par Arès lui-même déguisé en sanglier[3],[4],[5],[6], près d'une rivière. D'après le mythe, le sang d'Adonis coula dans l'eau de la rivière, ce qui expliquerait le fait que l'eau soit rougeâtre à certaines époques. Depuis lors baptisé « Fleuve d'Adonis », ses eaux prenaient cette couleur à cause du sable, né de l'érosion de la roche rouge de la grotte d'Afqa, qu'elle entraîne ; le site du fleuve est très visité.
Galerie
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Fleuve au mois de mai
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Fleuve au mois de mai
Notes et références
modifier- (en) Ahmad Houri et Saadieh El Jeblawi, « Water quality assessment of Lebanese coastal rivers during dry season and pollution load into the Mediterranean Sea », Journal of Water and Health, , p. 615-623 (lire en ligne).
- UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Ensemble du site naturel de la Vallée du Nahr Ibrahim avec les monuments et les sites archéologiques qui s'y trouvent - UNESCO World Heritage Centre », sur whc.unesco.org (consulté le ).
- Lucien de Samosate 2015, p. 638.
- Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 14, 3-4)
- Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (CCXLVIII)
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne] (X, 298 et suivants)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Émile Chambry, Alain Billault, Émeline Marquis et Dominique Goust (trad. du grec ancien par Émile Chambry, préf. Alain Billault), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1248 p. (ISBN 978-2-221-10902-1), « La déesse syrienne ».
Articles connexes
modifierLiens externes
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