Cluses

commune française du département de la Haute-Savoie

Cluses est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cluses
Cluses
Vue aérienne de Cluses
depuis Châtillon-sur-Cluses.
Blason de Cluses
Blason
Cluses
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Philippe Mas
2020-2026
Code postal 74300
Code commune 74081
Démographie
Gentilé Clusiens
Population
municipale
17 164 hab. (2021 en évolution de −2,13 % par rapport à 2015)
Densité 1 642 hab./km2
Population
agglomération
92 832 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 40″ nord, 6° 34′ 46″ est
Altitude Min. 470 m
Max. 1 175 m
Superficie 10,45 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Cluses
(ville-centre)
Aire d'attraction Cluses
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Cluses
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Cluses
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Cluses
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Cluses
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Cluses
Liens
Site web cluses.fr

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Située dans la vallée de l'Arve, à l'entrée de la plus grande cluse des Alpes, la ville est à mi-distance entre les villes de Genève et Chamonix.

Communes limitrophes

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Cluses, dans la vallée de l'Arve.
 
Cluses, et la vallée de l'Arve, sous une mer de nuages.

Le nombre de jours d'enneigement au sol à Cluses est de 12 (30 en 1960).[réf. souhaitée] Le record de chaleur est de 40,6 °C en .

Le climat est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin. Ainsi, les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Cluses 1 950 h/an 1 146 mm/an 12 (30) j/an 22 j/an 40 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous des normales saisonnières depuis 2007 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures (sous abri, normales) °C 2 4 7 8,5 15,5 16,5 19,5 20 14 12,5 4,5 1,5 10,4
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 100 104 72 63 73 109 107 125 96 73 120 104 1146
Source: Le climat en Haute-Savoie (en °C et mm, moyennes mensuelles)

Voies de communication et transports

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Rond-point en centre-ville.

Voies routières

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Elle est traversée par l'autoroute A40 et desservie par les sorties de Cluses-Centre et Cluses-La Sardagne.

Pistes cyclables

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Une piste cyclable s'étend sur 3 km le long de l'Arve, du pont Vieux dans le centre au canal de fuite EDF et fait la jonction avec Thyez vers Marignier. Cette piste cyclable est inscrite dans un projet pour lier les communes de Chamonix à Annemasse en suivant les bords de l'Arve.

Transport ferroviaire

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Depuis , la commune est desservie par la ligne L3 du RER franco-valdo-genevois dit « Léman Express ».

Liaison TER avec Annecy (Paris / Lyon), Chamonix et Genève par Bonneville et La Roche-sur-Foron, TGV Neige en hiver (desserte des stations du Grand Massif et du Chablais).

Transports en commun

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Transport en bus dans toute la ville (payant depuis ) via le réseau Arv'i.

Transports aériens

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À 50 km de l'aéroport de Genève (Cointrin) GVA.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Cluses est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cluses, dont elle est la commune-centre[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,2 %), forêts (32,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Cluses depuis la face nord du Bargy.

On trouve de nombreux hameaux et quartiers à Cluses tels que Marzan, Noiret, Ponthior, Messy, Curzeilles, Sardagne, Ewües 1 & 2, Saint-Vincent, Saint-Nicolas, Grand-Champs.

L'ensemble de la population se répartit sur les quartiers du centre-ville, de la Sardagne qui s'étend vers l'ouest jusqu'à Thyez, de Messy qui se trouve au sud de l'autre côté de l'Arve en limite de Scionzier, et les Ewües qui est un quartier principalement de logements sociaux qui se situe au nord du centre-ville et de la Sardagne.

Les quartiers Ponthior, le Noiret et autres qui se situent plus au nord sont de plus en plus attractifs du fait de l'ensoleillement qui est plus fort sur les coteaux. Ces quartiers s'appuient sur les versants sud du Chevran et de la pointe d'Orchex bénéficiant ainsi de cette lumière recherchée dans un environnement où les montagnes ont tendance à ombrager durablement le fond des vallées.

Enfin, le quartier de la Maladière est une zone commerciale et industrielle où de nombreuses entreprises se sont installées aux abords de la sortie d'autoroute qui est le principal moteur de l'activité du quartier. Ce quartier se trouve à l'est du centre-ville de l'autre côté de la cluse qui a donné son nom à la ville. Le quartier est très isolé du reste de la ville et se trouve dans un passage beaucoup plus étroit de la vallée juste en amont de la ville, ce qui fait que l'ensoleillement en hiver y est très faible et donc c'est une zone peu attractive en matière de logement. Ce quartier héberge aussi, jusqu'au , un bureau de Douanes, ultime vestige de l'Autoport de Cluses, dont l'activité fut florissante jusqu'en 1993 et l'avènement du Marché Unique. Regroupant des sociétés spécialisées dans la matière, et un bureau de l'Administration des Douanes et Droits Indirects français, ces trois services sont en phase de restructuration actuellement. La date ci-dessus étant purement une rumeur, il est difficile de juger de sa pertinence. Une autre implantation, dite de Douane « volante » (branche de la surveillance) a ses quartiers dans le centre-ville, non loin de l'église. Elle officie, en priorité, sur la zone La Roche-sur-Foron - Servoz.

En continuant vers le sud-est en suivant la vallée vers l'amont, on arrive rapidement sur la commune de Magland qui est dans des conditions similaires à la Maladière avec une forte concentration d'entreprises de décolletage[7].

Logement

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Projets d'aménagements

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Toponymie

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Deux noms de vallée en Suisse, Clozza et Cluozza, ont une origine celte attestée[8]. La forme attestée à l'origine de ces toponymes est le mot gaulois Cladia[9], signifiant « tranchée » ou « fossé ». Le mot peut également désigner une vallée encaissée, un passage étroit. Cluses a probablement la même origine. Le nom a ensuite été réinterprété au travers d'un mot latin cludo « fermer ».

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Klyuza (graphie de Conflans) ou Clluses (ORB)[10].

Histoire

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Cluses est considérée comme la capitale du Faucigny, en rivalité (historique) avec La Roche-sur-Foron (foires et banque) et Bonneville (fonctions administratives).

Cluses devient ville indépendante le . Hugues ( 1329), fils de Humbert Ier et baron de Faucigny, crée une charte de franchises avec les Clusiens[11]. Quatre syndics sont élus par la population. Des droits lui sont accordés.

Au Moyen Âge, on parlait déjà d’un pont sur l’Arve. Le premier bourg est né à l’entrée de la cluse, blotti entre les montagnes et la rivière.

En , Loche de Saint Martin, chevalier, commande une armée sarde qui s'avance jusqu'à Cluses mais qui doit regagner les cols alpins.

En 1720, Claude-Joseph Ballaloud introduit le travail de l’horlogerie dans une vallée qui ne vit que de l’agriculture. Très vite, les ateliers familiaux se multiplient et fournissent les grandes firmes de Genève en Suisse. L’acquisition d’un savoir-faire s’accompagne de la création de l’École royale d’horlogerie en 1848. Pour répondre aux besoins des grands secteurs industriels, les artisans horlogers se diversifient dans la fabrication de petites pièces micromécaniques en série. Les techniques du décolletage sont nées et ne cesseront d’évoluer pour être aujourd’hui reconnues mondialement.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

 
Cluses vue d'Amont en 1927. En arrière, pentes dans le Flysch de Châtillon.

Le , le village typique haut-savoyard construit en chalets de bois est entièrement détruit par un incendie. Après cet épisode, une grave crise secoue Cluses. Les habitations et industries détruites, les gens quittent la ville.

C'est à la suite de cet incident qu'on chercha à développer la ville. Ainsi, le développement de l'horlogerie savoisienne en Faucigny passe par la création d'une École royale d'horlogerie par Achille Benoit, en 1848, avec le soutien du syndic, le docteur Firmin Guy. Cette institutionnalisation, d'une industrie présente dès le XVIIIe siècle, avait pour but de mettre fin à l'émigration de travail local[12],[13]. La formation en horlogerie sera complétée par la mécanique et l'électricité dans les années 1890. L'École royale d'horlogerie devient un lycée technique en 1960. Il fermera ses portes en 1989 avec la dernière promotion de sept élèves. L'établissement est devenu aujourd’hui le lycée Charles-Poncet[14].

La ville fut reconstruite de façon totalement différente. Le style turinois du Piémont en Italie fut adopté. L'architecte Justin refit le dessin de la ville en damier. Depuis, des règles d'urbanisme strictes sont toujours d'actualité sur les nouvelles constructions et maisons de Cluses. Ce style unique fait de Cluses une particularité en Haute-Savoie.

Le conflit ouvrier de 1904

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Entre le et la fin , un conflit oppose des ouvriers à leur patron, puis aux forces de maintien de l'ordre, avec un moment culminant le lors duquel 3 manifestants sont tués, et 39 autres blessés, par les fils du patron engagé dans le conflit[15].

Ce conflit local a eu un retentissement national, puisqu'il s'inscrit dans une période marquée par l'affirmation de la classe ouvrière dans ses luttes économiques et son émancipation politique. On notera par exemple, le marqué par la répression violente par l'armée d'ouvriers grévistes à Fourmies ou en 1907 lorsqu'éclate la révolte des vignerons à Béziers.

En tant que défenseurs des ouvriers jugés à l'automne 1904, Aristide Briand, avocat et militant radical-socialiste, favorisera également la médiatisation de l' "affaire". La presse socialiste de l'époque a été le porte-voix de ce conflit social[16].

L'émergence du mouvement ouvrier à Scionzier

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Aux alentours de 1901 est fondé à Scionzier, un village voisin de Cluses lui aussi fortement marqué par l'industrie horlogère, un syndicat C.G.T de travailleurs horlogers. En , Camille Caux à la tête du syndicat déclenche une grève générale, avec des manifestations allant jusqu'à Cluses au chant de l'Internationale et ornée du drapeau rouge.

Des revendications salariales sont gagnées, et Camille Caux, "ouvrier républicain démocrate", est élu conseiller municipal quelque temps après. Dans le même temps, les ouvriers diffusent leurs propres journaux, tels que Le Cuivre, L'Ouvrier métallurgiste.

Les évènements à Scionzier vont profondément influencer les ouvriers de Cluses. Le avait déjà eu lieu une conférence syndicale du secrétaire de la fédération des cuirs. Dès le mois d', un syndicat est créé à Cluses. À l'approche du , les travailleurs du bassin de l'Arve veulent organiser une démonstration à Cluses contre l’ « exploitation capitaliste » et pour l’ « émancipation sociale ».

1904, un conflit social et politique à Cluses

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Alors que se prépare le , se déroule en même temps une campagne électorale en vue des élections municipales, dont le premier tour est également prévu le , puis le second le

Lors de ces élections, une liste de notables conservateurs, notamment soutenue par Michel Crettiez, fils de Claude Crettiez à la tête d'une des plus grosses fabriques horlogère de la ville, se voit opposer une autre liste portée par une conglomérat d'ouvriers syndiqués et de patrons républicains. Entre les deux tours, un des fils Crettiez aurait crié "à mort le syndicat"[15].

Au soir du , la liste ouvrière-républicaine n'a aucun élu. Certains travailleurs démissionnent alors de la fanfare municipale. Le , c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres : sept ouvriers sont renvoyés de l'usine Crettiez parce qu'ils avaient affiché leur soutien à la liste républicaine et aux syndiqués.

Une grève éclate qui très vite se généralise. Plusieurs manifestations, le plus souvent spontanées, ont lieu tout au long du mois de mai. Lors d'une d'entre elles, les carreaux de l'usine Crettiez sont brisés et la jardin d'un des contremaîtres est saccagé. Claude Crettiez, patron autoritaire marqué par les traditions paysannes, refuse toute négociation sur la réintégration des licenciés.

Le , la mairie conservatrice en appelle aux soldats. 300 soldats arrivent à cheval pour assurer l'interdiction de toute manifestation pendant un mois. La contestation s'affaiblit, mais la colère reste tenace avec des drapeaux rouges brandis en certains endroits, des conférences syndicalistes, des repas pour récolter des fonds, etc.

Le , le conflit reprend ouvertement avec une grève générale qui termine en affrontement avec les forces armées qui bloquent un pont permettant l'accès à l'usine Crettiez. Le , une nouvelle manifestation intervient et sous la pression populaire, l'armée ne peut pas tenir.

Des pierres sont jetés sur l'usine, puis Michel Crettiez, l'un des fils de Claude Crettiez, sort à la fenêtre armé d'un fusil. Il fait feu : 3 personnes sont tuées et 39 autres sont blessées. La colère est immense, et les fils Crettiez échappent de peu à un lynchage public, alors que l'usine est saccagée. Les tensions perdureront jusqu'en 1905.

Le , le verdict du procès est prononcé : les fils Crettiez sont condamnés et les ouvriers incriminés acquittés. Le encore, 500 manifestants s'opposent au retour de Marcel Crettiez à Cluses. L'usine Crettiez sera forcée de délocaliser à Sallanches.

Les interprétations et les filiations

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Si pour certains, ce conflit relève plus d'une logique émotionnelle emprunte d'éléments d'honneur liés au contexte de sociétés encore marquées par la culture paysanne traditionnelle[17], d'autres pensent y déceler les contours d'une lutte de classe[18].

Au début des années 1980, des manifestations d'oppositions aux actions coup de poing du syndicat d'extrême droite SNPMI[19], font appel à la mémoire de 1904. En , les membres de l'association Cluses Citoyenne ont inauguré une plaque commémorative sur le bâtiment de l'ancienne usine Crettiez dans le centre-ville de Cluses[20].

Politique et administration

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L'hôtel de ville.
 
Logo de la municipalité jusqu'en 2019.

Tendances politiques et résultats

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Cluses est une ville à tendance politique conservatrice qui, du fait de son histoire, a toujours été orientée à droite[réf. nécessaire]. La droite modérée à catholique est très représentée.

De 1995 à 2002, le Front national fait une percée, notamment aux élections municipales de 2001.

Le premier tour de 2002 place Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac sur le même score. En revanche, lors de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtient près de 64 % au deuxième tour.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1841 1850 Firmin Guy   Médecin
Les données manquantes sont à compléter.
1853 1858 Henri Jaccottet   Industriel
1858 1859 Joseph Dupupet    
1859 1860 Jean Pierre Raphet    
1860 1864 Firmin Guy   Médecin
1864 1865 Jean Claude Simond    
1865 1871 Alexis Robert    
1871 1880 Ferdinand Dupuis   Avocat
Conseiller général du canton de Cluses (1871 → 1874)
1880 1884 Alexis Dancet    
1884 1887 Alexandre Pochat    
janvier 1888 mai 1888 Maurice Martin    
mai 1888 1900 Alexandre Tronchet    
1900 1902 François Michaud    
1902 1904 Edmond Drompt    
1904 1907 Ernest Dancet    
1907 1908 Antoine Thouna    
1908 1921 François Pochat Républicain
catholique

puis Rad.
Notaire
Conseiller général du canton de Cluses (1900 → 1919)
1921 1925 Alix Rannaz    
1925 1932 André Gaillard    
1932 1941 Pierre Trappier Rad. Pharmacien
Conseiller général du canton de Cluses (1934 → 1940)
1941 mars 1944 Claudius Bretton   Industriel
octobre 1944 1945 Louis Gourdan   Pharmacien
1945 mars 1977 Paul Béchet   Industriel
mars 1977 mars 1983 Fernand Montessuit   Enseignant et directeur d'école
mars 1983 mars 2014 Jean-Claude Léger RPR puis UMP Industriel
Conseiller régional de Rhône-Alpes (1992 → 2004)
mars 2014 novembre 2017
(décès)[21]
Jean-Louis Mivel DVD Proviseur de lycée
Conseiller général (2011 → 2015) puis départemental du canton de Cluses (2015 → 2017)
décembre 2017 En cours Jean-Philippe Mas[22] DVD-LR Administrateur de sociétés
Conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

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La cascade de l'Englennaz.

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[23].

Instances judiciaires et administratives

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Jumelages

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La ville de Cluses est jumelée avec plusieurs autres villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels.

Cluses est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 17 164 habitants[Note 5], en évolution de −2,13 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 6091 8231 7321 9531 9701 9471 9251 5851 643
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 7511 8131 9151 9152 1262 4032 2082 1412 155
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 2162 4082 6443 0953 4165 3188 61212 45514 826
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
15 46916 35817 71117 83517 41617 37117 164--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lors de l'incendie de 1844, la destruction des habitations a fait fuir la population dans d'autres villes du bassin clusien.

Cluses et sa banlieue continue la plus immédiate (Scionzier, Thyez, Marignier, Marnaz, Châtillon) totalisent 45 710 habitants en 2020.

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 8 430 hommes pour 8 566 femmes, soit un taux de 50,40 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,80 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,7 
75-89 ans
9,0 
13,6 
60-74 ans
15,8 
21,3 
45-59 ans
20,1 
19,8 
30-44 ans
19,1 
17,9 
15-29 ans
16,1 
21,3 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2021 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

Ménages

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Le nombre total de ménages à Cluses est de 6 931. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Cluses 29,5 % 29,7 % 17,4 % 14,3 % 5,5 % 3,6 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[29]

Immigration

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En 2018, la ville comptait 3 457 immigrés sur un total de 16 996 habitants soit 20,34 % de sa population[30].

Sécurité

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La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire (ZSP) avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. Le classement en ZSP signifie que la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[31] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[31], selon le ministère de l'Intérieur du gouvernement Jean-Marc Ayrault, sous la Présidence de François Hollande. Ce territoire bénéficie donc de gendarmes supplémentaires et de renforts plus fréquents de gendarmes mobiles.

Enseignement

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L'enseignement dans la ville de Cluses s'étend de la maternelle jusqu'au lycée.

Les écoles de l'enseignement primaire sont réparties sur les différents quartiers de Cluses. On trouve ainsi des écoles dans le centre-ville, dans Messy, à la Sardagne, au Noiret, aux Ewües 1 et 2. En général, ces écoles rassemblent les deux niveaux (maternelle et élémentaire). L'école privée de Sainte-Bernadette rassemble également les deux écoles dans le centre.

Deux collèges sont présents : le collège public Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle[32] (établissement public) et le collège Saint-Jean-Bosco[33] (établissement privé).

On trouve également trois lycées dont deux professionnels et un d'enseignement général. Le lycée des Cordeliers, qui est rattaché aux locaux de l'école de Saint-Jean-Bosco, est un lycée professionnel situé en centre-ville[34].

Le second, le lycée de la vallée de l'Arve Paul-Béchet propose des formations liées au décolletage, aux microtechniques et à l'usinage pour des niveaux bac professionnel avec des équipements en phase avec les industriels de la vallée (3 ans d'étude et environ 300 élèves)[35],[36]. Le lycée Paul Béchet est rattaché au lycée Charles Poncet depuis .

Le lycée Charles-Poncet propose des formations générales de la seconde à la terminale et des formations technologiques, de la seconde jusqu'au BTS, liées principalement au décolletage. Il est aussi appelé le lycée de l'horlogerie car ce lycée utilise les bâtiments de l'ancienne École royale, puis nationale, d'horlogerie. Il a actuellement une forte influence sur les commerces locaux puisque nombre d'entre eux sont dépendants de la consommation des lycéens. Environ 1 400 élèves y étudient chaque année et 200 professionnels y travaillent[37].

Depuis 2015, dans le cadre de la formation Baccalauréat Professionnel Microtechniques, le lycée Charles Poncet et la ville de Cluses ont renoué avec leur passé horloger. Une initiation au métier d'horloger est dispensée aux élèves de cette section (au sein de la SEP Paul Béchet) leur permettant d'accéder après leur diplôme à un complément de formation en Horlogerie via un CAP, un BMA ou même un DMA.

Manifestations culturelles et festivités

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Tous les ans, le dernier dimanche de juin, a lieu le Festival des musiques du Faucigny, en l'honneur de Francois Curt. Ce festival tourne sur 13 villes du Faucigny : Cluses, Bonneville, Sallanches, Passy, Megève, Chamonix, Taninges, Samoëns, Saint-Jeoire-en-Faucigny, Cruseilles, Scionzier, La Roche-sur-Foron, Saint-Gervais-les-Bains. Chaque année une ville accueille ce festival. La dernière édition ayant eu lieu à Cluses date de .

De 2001 à 2016, Cluses a accueilli un festival de musiques actuelles : Musiques en Stock. Ce festival se déroulait au centre-ville, accueillait près de 25 000 spectateurs et était entièrement gratuit. De nombreux artistes nationaux et internationaux ont foulé la scène du festival : The Stranglers, dEUS, Stephan Eicher, Mickey 3D, Venus, Kill the Young, Émilie Simon, Sanseverino, Soulwax, The Dandy Warhols, Adam Green, The BellRays, Mademoiselle K

Au mois de novembre se déroule le salon du Livre clusien : Esperluette. Il reçoit de nombreux auteurs locaux et nationaux sur deux jours. L'accès au salon est gratuit.

Fin 2006, est née une nouvelle manifestation, gratuite également : Cluses O'Clock, manifestation autour du temps et de l'horlogerie. Sur place : des ateliers pédagogiques pour enfants et adultes, des conférences et une bourse horlogère.

Médias

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Économie

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Cluses est une ville où l'industrie est l'essentiel du centre d'activité. Cluses est surnommée « capitale du décolletage ».

Cluses connut au XXe siècle un développement impressionnant. De 2 208 habitants en 1902, sa population passa à 16 732 en 1990 puis à 18 000 actuellement. De paysans vivant de la terre en 1902, 199 entreprises individuelles existaient à Cluses en 1990. Depuis 2001, la concurrence de la Chine en matière industrielle tend à inverser la croissance forte que Cluses a connue ces dernières années.

Entreprises de l'agglomération

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Parmi les grandes entreprises présentes à Cluses, on peut citer Somfy ainsi que Montfort Communication.

Industrie du décolletage

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Définition du décolletage : réalisation par tournage ou usinage de petites pièces de micromécanique. La vis a été la première production de cette industrie.

À partir d'une barre de métal, l'opération consistait pour obtenir le filetage, à diminuer la section avec un tour et à enlever le collet.

Très vite les horlogers suisses utilisèrent le savoir-faire clusien pour sous-traiter les éléments de micromécanique des montres. Puis vint le tour de l'automobile et des nouvelles technologies avec la connectique moderne.

Le Centre technique de l'industrie du décolletage est basé à Cluses.

Commerce

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 825 [38].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine naturel

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  • La ville de Cluses est entourée de montagnes présentant quelques curiosités telles que la pointe du Chevran, présentant un panorama sur la vallée ou encore la cascade de l'Englennaz, seule cascade sur le territoire du Cluses.
 
L'Arve.

Espaces verts et fleurissement

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En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[40].

Patrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Cluses.

Héraldique

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Les armes de Cluses se blasonnent ainsi :

Palé d'or et de gueules de six pièces[42].

La plus ancienne représentation de ces armes proviennent d'un sceau, « appendu à des lettres de bourgeoisie datées du 7 mars 1580 »[42].

Les armes de la ville reprennent celle de la Maison de Faucigny.

Au XVIIe siècle, les armes du mandement de Cluses se blasonnaient ainsi : Une croix d’or en champ d'azur[43].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cluses comprend quatre villes-centres (Bonneville, Cluses, La Roche-sur-Foron, Scionzier) et quatorze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Cluses », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cluses ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cluses », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. Cluses
  8. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056, lire en ligne), p 117.
  9. Xavier Delamarre, Dictionnaire des thèmes nominaux du gaulois Volume 1 Ab - /Ixs(o)- : Index des thèmes de l'onomastique celtique ancienne établis d'après les noms de personnes, de dieux, de peuples, de lieu et de rivières ; approche morphologique et sémantique, (ISBN 978-1-7980-5040-8 et 1-7980-5040-4, OCLC 1127387694, lire en ligne), p 222.
  10. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  11. Léon Ménabréa, Article « De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles », Mémoires (n°1, IX), Académie de Savoie, , p. 354. Voir aussi Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Annecy, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne), p. 59.
  12. Narcisse Perrin (préf. Paul Guichonnet), L'horlogerie savoisienne et l'École nationale d'horlogerie de Cluses, Éditions Cheminements, (réimpr. 2004) (1re éd. 1902), 171 p. (ISBN 978-2-84478-032-4, lire en ligne), ???.
  13. Michel Germain et Gilbert Jond, Le Faucigny autrefois, La Fontaine de Siloé, coll. « Chroniques de l'autrefois », , 203 p. (ISBN 978-2-84206-017-6, lire en ligne), p. 56.
  14. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd’hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 174.
  15. a et b François Robert, « Pierre Judet, Horlogeries et horlogers du Faucigny (1849-1934). Les métaphores ďune identité sociale et politique », Histoire, économie & société, vol. 24, no 4,‎ , p. 603–603 (lire en ligne, consulté le )
  16. Henri Geroule, « Le procès de Cluses. La plaidoirie de Briand », l'Humanité,‎ (lire en ligne).
  17. « politique et violence », sur politique et violence (consulté le ).
  18. « La grève ouvrière à Cluses en 1904 : l'affirmation d'une lutte de classe. », sur Arve à gauche, (consulté le ).
  19. « EN HAUTE-SAVOIE Une centaine de petits patrons ont bloqué la circulation pendant huit heures Des classes moyennes qui se rebiffent », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « 112 ans après, une plaque commémore le drame de Cluses et la grève des horlogers », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  21. « Après son malaise cardiaque au tribunal d’Annecy, le maire de Cluses décède », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  22. « Jean-Philippe Mas élu maire de Cluses », sur Le Messager, (consulté le ).
  23. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Cluses, consultée le
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  32. Site du collège Geneviève Anthonioz-de Gaulle
  33. Site du Collège Saint Jean Bosco
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  35. Site du lycée Paul Béchet
  36. Lycée Professionnel de la Vallée de l’Arve Paul Bechet
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  39. Histoire de l'École d'Horlogerie et du Lycée Charles Poncet sur le site du Lycée Charles Poncet
  40. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  41. « La littérature savoyarde du Moyen Âge au début du XVIIIe siècle » sur le site Sabaudia.org.
  42. a et b Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°8, 2016.
  43. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 249 (lire en ligne).