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Entre la mer et de petites montagnes la ville de Bergen ressemble à un pays idéal pour l'artiste qui souhaite tenter sa chance : depuis 2000 sont parvenus à nos oreilles : l'électronique envoûtante de Röyksopp, la douceur folk de Kings of Convenience, ou la pop enjôleuse d'Annie.
La ville accueille chaque année le plus grand festival de musique et de théâtre des régions nordiques et baltiques avec pour objectif d'être le carrefour le plus important pour les artistes créatifs et professionnels de cette partie du monde. On y trouve aussi le siège du label Tellé Records qui concentre en son sein son lot d'artistes déjantés mais surtout une sélection redoutable en matière de house et techno.
C'est en 1997 que le groupe effectue ses premiers balbutiement musicaux. Initialement créé autour d'un trio d'amis, Fredrik Saroea, Ketil Mosnes et Kevin O'Brien (auquel se joindra temporairement Tom Mæland), Datarock va tout d'abord se développer dans la mouvance trash métal. Puis, en 2000, le groupe évolue pour devenir un duo. Seuls Fredrik Saroea, Ketil Mosnes continuent l'aventure. Ils abandonnent alors les guitares métal pour le synthé vintage.Premières influences : Devo, Talking Heads, Happy MondaysIls se font tout d'abord remarquer en décembre 2000 grâce à l'énergie dégagée par leurs sets lors des soirées Pop Till You Drop organisées dans leur ville de Bergen. L'électro rock qu'ils produisent et leurs performances scéniques délirantes enflamment le public et déchaînent les passions ... et le buzz enfle.
En 2002 ils publient leurs premières productions sur le label local Tellé Records. Leur réputation dépasse alors les frontières de la Norvège, on les retrouve notamment sur scène lors du Festival Sónar de Barcelone en 2003.
C'est en 2005 qu'ils font enfin paraître un premier album Datarock Datarock sur leur propre label (Young Aspiring Professionals).
Ils se déclarent alors les enfants du triptyque Devo, Talking Heads et Happy Mondays. Le groupe cultive la nostalgie des années 80 et du divertissement, ainsi que la culture Nerds. Ce mélange détonnant de pop lo-fi, de hardcore ou de disco parvient à séduire les oreilles les plus réticentes. C'est avec le morceau « Computer Camp Love » que leur carrière internationale va décoller : le morceau fera en 2007, notamment partie de la liste des 100 meilleurs titres de l'année pour le magazine Rolling Stones.
Depuis lors Datarock s'est produit plus de 300 fois dans 16 pays différents. Ils négocient alors les droits de leur titre «Fa-Fa-Fa » sur des supports les plus divers. Ainsi le titre est repris par Cola-Cola ou Apple, mais aussi particulièrement utilisé au sein de jeux vidéos, on le retrouve sur ainsi sur NBA Live 08 ou FIFA 08, mais aussi sur le site officiel des Sims. Un remix du morceau « I Use To Dance With My Daddy » est lui repris comme bande son pour le jeu Need For Speed: Prostreet.
La vie en rougeAprès avoir prêté leur titre « Fa-Fa-Fa » à Coca-Cola, s'être produit sur scène dans des survêtements vintage rouge sang, les membres du groupe persistent et signent en 2009 leur attachement à la couleur rouge. Leur nouvelle production s'appelle Red à l'image de leur couleur fétiche.
Musicalement le groupe a renouvelé ses influences. Leur nouveau triptyque multiculturel est désormais constitué de Fela Kuti, Africa Bambaata et Kraftwerk, la modernité et la tribalité, l'exotisme et l'avant garde mêlés. Ils se sont a nouveau plongés sur leurs computers vintages pour en sortir un album post moderne hommage aux années 1980, leur référence ultime en matière de musique pop.
