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Formé à Glasgow (Écosse) en 1982, le trio mené par Stephen Pastel (né McRobbie) bénéficie de l'étiquette C86 lancée par le New Musical Express pour promouvoir le renouveau du rock anglais après la séparation de The Smiths.
La formation complétée par le guitariste Brian Superstar (né Taylor) et le batteur Chris Taylor, rapidement remplacés par Martin Hayward et Bernice Simpson, émerge avec le titre « Breaking Lines » suivi de l'album Up for a Bit With the Pastels en 1987. L'influence du groupe qui combine astucieusement un rock mélodique à guitares se fait sentir sur la scène britannique qui l'adopte définitivement avec la compilation d'inédits Suck On The Pastels (1988). L'arrivée d'Annabel « Aggi » Wright (ex-Shop Assistants) aux claviers vient consolider l'équipe qui s'entoure du chanteur Eugene Kelly (The Vaselines) et du guitariste David Keegan (Teenage Fanclub) pour l'excellent Sittin' Pretty (1989) qui clôt la première période du groupe.
Après des rumeurs de séparation, le groupe recentré autour du noyau Stephen Pastel, Annabel Wright et Katrina Mitchell repart sur le label Domino avec les albums Mobile Safari (1995) et Illumination (1997) où l'héritage du style shogaze est encore prégnant. En 1998 sort la collection de remixes Illuminati voit les participations de Stereolab, Jim O'Rourke, My Bloody Valentine), Kid Loco, Cornelius et John McEntire (Tortoise).
En 2000, en l'absence d'Annabel Wright, Stephen Pastel - fondateur du label 53rd & 3rd Records - et Katrina Mitchell se concentrent sur les sorties de Geographic Records avant de revenir aux affaires en 2003 avec la bande originale du film The Last Great Wilderness à laquelle participe Jarvis Cocker (Pulp). En 2009, après une expérience de musique scénique, The Pastels s'associe aux Japonais de Tenniscoats pour l'album Two Sunsets. En 2013, l'éclectique Slow Summits prolonge l'histoire des vétérans du rock indépendant britannique.