Ancienne ville de Ghadamès
Facteurs affectant le bien en 2019*
- Guerre
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Situation de conflit régnant dans le pays
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
Mesures correctives pour le bien
Pas encore identifiées
Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives
Pas encore identifié
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2019
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2019**
Janvier 1998: mission de l'UNESCO; mars 2003: mission du Centre du patrimoine mondial
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2019
Le 8 février 2019, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation. Un résumé analytique de ce rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/362/documents/. Les progrès réalisés dans le traitement de plusieurs problèmes de conservation soulevés par le Comité lors de ses précédentes sessions y sont présentés comme suit :
- Les mesures nécessaires à l'entretien et à la remise en état des bâtiments endommagés par les fortes pluies de 2017 ont été prises, notamment l'établissement d'un devis quantitatif pour chaque bâtiment et l'appui financier de 800000 dinars libyens (570000 dollars EU) du gouvernement libyen pour les travaux d'entretien urgents. Plusieurs contrats ont été signés avec des entreprises spécialisées en travaux d'entretien et de restauration, dont l’achèvement est prévu à l'automne 2019. Cependant, d'après les avis des experts locaux en entretien et de CRAterre, il n'a pas été possible de fabriquer des briques de boue et de les utiliser au cours de l'automne dernier ;
- Plusieurs activités ont été réalisées en coordination étroite avec la communauté locale, qui s'est engagée pour la conservation du bien et a investi dans ces activités. Les propriétaires de maisons situées dans le périmètre du bien sont conscients de l’importance historique et culturelle de celui-ci et contribuent à sa conservation ;
- D'autres activités concernent la documentation de l'ensemble du patrimoine de la ville selon des critères précis, ainsi que la conception d'un système d'information géographique (SIG) ouvert pour la documentation, l'inventaire et la présentation du bien. La Direction de la promotion et du développement de la ville de Ghadamès a pris des dispositions pour la présentation et la promotion du bien à des fins commerciales. La désignation de l'école historique de Tilouan comme centre d'information touristique a apporté une contribution à cet objectif. Il est prévu à l’avenir d'adopter un plan pour la réglementation de l'utilisation des terres à l'intérieur du bien et de la zone tampon proposée, et d’élaborer un plan de préparation aux risques ;
- La clarification des limites adoptée en 2018 a été communiquée à des fins de protection et de conservation à la municipalité de Ghadamès, à l'autorité de promotion et de développement de la ville de Ghadamès et à l'autorité de planification urbaine;
- Le Département des Antiquités (Department of Antiquities - DoA) a participé au programme « Formation par l’action » pour le renforcement des capacités dans des domaines comme la conservation préventive, la gestion, l'enregistrement et la documentation.
Il n'y a pas eu d’atteintes à la sécurité ou de menaces spécifiques pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, l'État partie demande donc au Comité de retirer ce bien de la Liste du patrimoine mondial en péril. À cette fin, l'État partie a invité officiellement une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS pour évaluer l'état de conservation du bien.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2019
Les informations communiquées par l'État partie témoignent de son engagement en faveur de la conservation du bien, malgré le conflit actuel. L'analyse de la situation du bien est en cours. L'allocation de fonds pour des travaux d'entretien d'urgence et les efforts déployés par l'État partie pour élaborer des outils réglementaires et de gestion, comme le plan de préparation aux risques, sont appréciés. L'État partie devrait envisager de soumettre une demande d'assistance internationale pour répondre à la nécessité de planifier et mettre en œuvre un ensemble complet de mesures de conservation et de restauration permettant de garantir l'intégrité et l'authenticité du bien.
Le détail des travaux de conservation et de restauration en cours n'a pas été transmis et le Centre du patrimoine mondial n'a pas non plus reçu d’informations sur l'évolution de l'utilisation des terres dans les limites du bien et de la zone tampon proposée. Les informations sur ces plans et sur tout autre projet de restauration majeure ou de nouvelles constructions, susceptible d'affecter la VUE du bien, doivent être soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant de prendre toute décision difficile à inverser, conformément au paragraphe 172 des Orientations.
Il convient de saluer l'engagement et l'intérêt des communautés locales et des propriétaires pour l'entretien et la conservation du bien. Il est recommandé que le Comité les encourage à poursuivre leurs efforts pour maintenir la VUE du bien et à préparer un plan de gestion selon l'approche préconisée par la Recommandation de l'UNESCO sur les paysages urbains historiques de 2011.
Les efforts faits pour clarifier les limites du bien apparaissent comme une étape indispensable vers sa protection et sa gestion efficaces. L’étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS pour définir une zone tampon appropriée est appréciée. Il est recommandé au Comité de réitérer son appel à l'État partie pour qu'il poursuive cette concertation, conformément au paragraphe 164 des Orientations.
Avec le début du troisième cycle de l'exercice de soumission de rapports périodiques, l'État partie a déclaré qu’il était prêt à lancer l'élaboration des plans de gestion de ses cinq biens du patrimoine mondial et qu’il allait solliciter le soutien international à cette fin. Il a également fait état d’une prise de conscience croissante de la part de la société civile, des autorités locales et nationales et des décideurs de haut niveau quant à la nécessité de protéger le patrimoine culturel de Libye, notamment les biens inscrits au patrimoine mondial. L'organisation d'ateliers et de colloques sur l'état de conservation des biens inscrits patrimoine mondial a souligné l'importance de leur protection et de leur conservation, en faisant le lien entre identité nationale et patrimoine culturel.
Il est recommandé que dans les efforts importants qu’il déploie pour la conservation du bien, l'État partie continue dans le sens de la stratégie élaborée lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen, organisée à Tunis en mai 2016 (rapport disponible à http://whc.unesco.org/fr/actualites/1496), en s'appuyant sur les mesures à court, moyen et long terme identifiées pendant cette réunion.
L'escalade récente de la violence soulève de nombreuses inquiétudes quant à la durabilité des efforts déployés pour conserver la vieille ville de Ghadamès, car la situation empêche l'État partie de prendre les mesures nécessaires pour protéger et conserver ce bien. Il demeure essentiel que la mission conjointe invitée par l'État partie et demandée par le Comité à ses 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) et 41e (Cracovie, 2017) sessions soit effectuée dès que les conditions de sécurité le permettront. Dans l'intervalle, il est important que l'État partie poursuive ses efforts pour tenir le Comité informé, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de la situation sur le terrain, ainsi que de la mise en œuvre des mesures prises, tout en répondant, dans la mesure du possible, aux commentaires et demandes du Comité.
Il est recommandé au Comité de demander à la communauté internationale de soutenir l'État partie dans ses efforts de conservation.
Compte tenu des informations ci-dessus mentionnées, il est recommandé au Comité de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 2019
43 COM 7A.26
Ancienne ville de Ghadamès (Libye) (C 362)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A.Add.2,
- Rappelant la décision 42 COM 7A.25, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Félicite l'État partie pour les efforts importants qu’il déploie pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile, et le prie instamment de poursuivre ses efforts à cet égard dans la mesure du possible ;
- Demande à l'État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de tenir le Comité régulièrement informé de l'évolution de la situation du bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet à venir de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible d’affecter la VUE du bien, y compris les travaux de conservation et de restauration des bâtiments affectés par les fortes précipitations de 2017, avant de prendre toute décision difficile à inverser ;
- Encourage l'État partie à soumettre une demande d'assistance internationale pour répondre à la nécessité de planifier et mettre en œuvre un ensemble complet de mesures de conservation et de restauration permettant de garantir l'intégrité et l'authenticité du bien, y compris l'achèvement et l'adoption du plan de gestion, conformément à l'approche de la Recommandation de l'UNESCO sur les paysages urbains historiques de 2011 ;
- Encourage également l'État partie à poursuivre la finalisation de la modification mineure des limites du bien, en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prend acte du fait que l'État partie a invité une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le site, et l'encourage en outre à l’organiser dès que les conditions de sécurité le permettront ;
- Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie afin de mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long terme identifiées lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
- Demande également à l’État partie d’établir les mesures correctives et le calendrier de mise en œuvre de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, et de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
- Décide de maintenir l’Ancienne ville de Ghadamès (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
43 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/19/43.COM/7A, WHC/19/43.COM/7A.Add, WHC/19/43.COM/7A.Add.2, WHC/19/43.COM/7A.Add.3 et WHC/19/43.COM/7A.Add.3.Corr),
- Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
- Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 43 COM 7A.41)
- Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 43 COM 7A.42)
- Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 43 COM 7A.45)
- Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 43 COM 7A.48)
- Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 43 COM 7A.6)
- Égypte, Abou Mena (décision 43 COM 7A.17)
- États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 43 COM 7A.3)
- Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 43 COM 7A.4)
- Îles Salomon, Rennell Est (décision 43 COM 7A.2)
- Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 43 COM 7A.1)
- Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 43 COM 7A.18)
- Iraq, Hatra (décision 43 COM 7A.19)
- Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 43 COM 7A.20)
- Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 43 COM 7A.22)
- Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 43 COM 7A.12)
- Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 43 COM 7A.26)
- Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 43 COM 7A.23)
- Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 43 COM 7A.24)
- Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 43 COM 7A.25)
- Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 43 COM 7A.27)
- Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 43 COM 7A.13)
- Mali, Tombeau des Askia (décision 43 COM 7A.55)
- Mali, Tombouctou (décision 43 COM 7A.54)
- Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 43 COM 7A.53)
- Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 43 COM 7A.43)
- Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 43 COM 7A.14)
- Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 43 COM 7A.56)
- Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 43 COM 7A.44)
- Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 43 COM 7A.30)
- Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 43 COM 7A.29)
- Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 43 COM 7A.50)
- Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 43 COM 7A.51)
- République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 43 COM 7A.31)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 43 COM 7A.32)
- République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 43 COM 7A.33)
- République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 43 COM 7A.34)
- République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 43 COM 7A.35)
- République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 43 COM 7A.36)
- République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 43 COM 7A.5)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 43 COM 7A.7)
- République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 43 COM 7A.8)
- République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 43 COM 7A.9)
- République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 43 COM 7A.10)
- République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 43 COM 7A.11)
- République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 43 COM 7A.16)
- Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 43 COM 7A.15)
- Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 43 COM 7A.46)
- Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 43 COM 7A.47)
- Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 43 COM 7A.52)
- Yémen, Ville historique de Zabid (décision 43 COM 7A.38)
- Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 43 COM 7A.39)
- Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 43 COM 7A.40)
Projet de décision : 43 COM 7A.26
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A.Add.2,
- Rappelant la décision 42 COM 7A.25, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Félicite l'État partie pour les efforts importants qu’il déploie pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile, et le prie instamment de poursuivre ses efforts à cet égard dans la mesure du possible ;
- Demande à l'État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de tenir le Comité régulièrement informé de l'évolution de la situation du bien et de l'informer, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet à venir de restauration majeure ou de nouvelle construction susceptible d’affecter la VUE du bien, y compris les travaux de conservation et de restauration des bâtiments affectés par les fortes précipitations de 2017, avant de prendre toute décision difficile à inverser ;
- Encourage l'État partie à soumettre une demande d'assistance internationale pour répondre à la nécessité de planifier et mettre en œuvre un ensemble complet de mesures de conservation et de restauration permettant de garantir l'intégrité et l'authenticité du bien, y compris l'achèvement et l'adoption du plan de gestion, conformément à l'approche de la Recommandation de l'UNESCO sur les paysages urbains historiques de 2011 ;
- Encourage également l'État partie à poursuivre la finalisation de la modification mineure des limites du bien, en étroite concertation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prend acte du fait que l'État partie a invité une mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS sur le site, et l'encourage en outre à l’organiser dès que les conditions de sécurité le permettront ;
- Appelle à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour apporter un soutien financier et technique à l'État partie afin de mettre en œuvre les mesures à court, moyen et long terme identifiées lors de la réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
- Décide de maintenir l’Ancienne ville de Ghadamès (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.