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Villes anciennes de Djenné

Mali
Facteurs affectant le bien en 2017*
  • Déchets solides
  • Habitat
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Troubles civils
  • Autres menaces :

    Détérioration des maisons d’habitation

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Absence de plan de gestion et de conservation 
  • Pression du développement urbain 
  • Détérioration des maisons d’habitation 
  • Problème de gestion des déchets 
  • Empiétements sur les sites archéologiques
  • Instabilité sécuritaire
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril
  • Grave détérioration des matériaux dans la ville historique et déclin continu des sites archéologiques
  • Interventions inappropriées
  • Erosion de la cohérence architecturale de la ville
  • Absence d'application et de mise en œuvre d'outils de réglementation et de planification
Mesures correctives pour le bien

En cours de rédaction 

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

En cours de rédaction 

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2017

Montant total accordé : 110 000 dollars EU (Fonds-en-dépôt italien) ; 23 100 dollars EU (Croisi Europe) ; 86 900 dollars EU (Commission européenne) ; 53 000 dollars EU (Fonds-en-dépôt néerlandais)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2017
Demandes approuvées : 4 (de 1981-2015)
Montant total approuvé : 84 577 dollars E.U.
2015 Protection des sites du patrimoine mondial de Djenné (Approuvé)   25 000 dollars E.U.
2012 Assistance internationale d’urgence pour la protection ... (Approuvé)   21 600 dollars E.U.
2007 Plan de gestion et de conservation des villes anciennes ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1981 Provision of one expert and financial assistance for ... (Approuvé)   7 977 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2017**

2002, 2005 : missions du Centre du patrimoine mondial ; 2006 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif; 2014,2016 : mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS de suivi réactif

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2017

Le 25 janvier 2017, en réponse à la décision 40 COM 7B.13, l'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/116/documents/, et complété par un rapport d’évaluation plus détaillé soumis le 3 mai 2017, disponible à la même adresse. Ces rapports fournissent les informations suivantes :

  • Parmi les 20 mesures correctives adoptées par le Comité (décision 40 COM 7B.13), cinq ont commencé à être mises en œuvre :
    • Des mesures ont été prises pour attribuer des documents de titres fonciers (propriétés de l’Etat) aux quatre sites archéologiques du bien, afin de les protéger de la pression foncière ;
    • Le système de surveillance du bien a été renforcé notamment sur les sites archéologiques de Djenné-Djeno, Hambarkétolo et Kaniana, mais ces sites restent soumis à des risques de dégradation et de pillage ;
    • La protection physique et la valorisation des sites se poursuivent avec l’amélioration du système des cordons pierreux et l’installation de balises et de panneaux complémentaires de signalisation ;
    • Des mesures de conservation durable des berges du fleuve sont prises dans le cadre d’un projet avec la Fondation Agan Khan Trust for Culture (AKTC) financé à hauteur de 300.000 euros. Ces mesures contribueront à régler, de façon durable, le problème des occupations illégales des berges tout en résolvant l’épineuse équation de l’assainissement ;
    • Les programmes d’information et de sensibilisation se poursuivent avec l’organisation d’ateliers, la diffusion radiophonique de messages relatifs à l’assainissement, la protection des sites archéologiques et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ;
  • L’inondation provoquée en août 2016 par des pluies diluviennes, a provoqué, dans le tissu ancien, l’écroulement ou la dégradation de certaines maisons monumentales dont l’ancien Palais marocain qui date du 16e siècle ;
  • Des fissures apparaissent sur certains piliers de la grande mosquée de Djenné mais ne constituent pour le moment pas une menace pour l’intégrité du monument ;
  • Le Plan de conservation et de gestion du site n’a pas encore été actualisé mais un financement a été mobilisé pour le réaliser avant fin 2017. Ce financement s’inscrit dans la mise en œuvre de la 2e phase du programme de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali (2017-2020). La 1ère phase de ce programme lancé en 2013 a été concentrée sur Tombouctou ;
  • Le document du règlement d’urbanisme, bien que validé au niveau régional, n’a pas encore été adopté en Conseil des Ministres ni mis en œuvre ;
  • La Mission culturelle de Djenné ne bénéficie pas encore de ressources financières suffisantes et de moyens logistiques adéquats pour mettre en œuvre efficacement ses activités.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2017

Les efforts déployés par l’État partie pour engager la mise en œuvre des mesures correctives afin de garantir les meilleures conditions d'intégrité et d'authenticité du bien sont bien notés. La fragilité de la situation sécuritaire au Mali ralentit la capacité d’intervention de l’État partie, d’où un faible niveau de mise en œuvre des mesures correctives (cinq mesures engagées sur 20). Cette situation s’explique également par un faible niveau de financement mobilisé pour Djenné, les partenaires financiers ayant surtout manifesté de l’intérêt pour Tombouctou et concentré leurs soutiens sur ce site. De ce fait, il est recommandé que le Comité prenne note des progrès réalisés par l’État partie et l’encourage à les poursuivre et à sensibiliser davantage ses partenaires à soutenir Djenné dans le cadre du Plan d’action pour la 2e phase de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali.

Il est également constaté avec préoccupation que de nouveaux problèmes ont émergé après l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2016. Il s’agit notamment de l’écroulement ou de la dégradation de certaines maisons monumentales, dont l’ancien Palais marocain, datant du 16e siècle. A cela, s’ajoute l’apparition de fissures sur les piliers de l’emblématique mosquée de Djenné dont le premier édifice a été construit au 13e siècle après l’inondation provoquée par les pluies diluviennes en août 2016.  Malgré les efforts déployés, il y a également des difficultés au niveau des sites archéologiques qui restent soumis à des risques de dégradation et de pillage du fait de la recrudescence de l’insécurité et des attaques de groupes terroristes. A cet effet, il est recommandé que le Comité exprime son inquiétude et encourage l’Etat partie à solliciter une demande d’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial.

Par ailleurs, la révision du Plan de conservation et de gestion du bien, tout comme la mise en œuvre du règlement d’urbanisme, ainsi que le renforcement des capacités opérationnelles de la Mission culturelle de Djenné apparaissent aujourd’hui comme grandement prioritaires. Ainsi, il s’avère nécessaire d’actualiser et de compléter les mesures correctives provisoires adoptées par le Comité (décision 40 COM 7B.13). Il est également indispensable de préparer dans les meilleurs délais une proposition d’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), tel que demandé par la même décision.

Enfin, il est recommandé que le Comité réitère sa demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif, en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives. La situation sécuritaire n’a pas permis d’organiser cette mission demandée par le Comité en 2016.

Décisions adoptées par le Comité en 2017
41 COM 7A.28
Villes anciennes de Djenné (Mali) (C 116rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 40 COM 7B.13, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
  3. Prend note des efforts déployés par l’État partie dans la mise en œuvre de quelques unes des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile au Mali et de l’absence de ressources suffisantes au niveau local, qui a ralenti leur mise en œuvre ;
  4. Note qu’en dépit de l’insuffisance des moyens financiers et logistiques adéquats dont dispose la Mission culturelle de Djenné, des ressources ont été allouées à la finalisation du Plan de conservation et de gestion avant fin 2017 et que des mesures se poursuivent pour la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite ;
  5. Exprime également son inquiétude suite à l’apparition de nouvelles dégradations dans le tissu urbain ancien du bien, après l’inondation provoquée par les pluies diluviennes en août 2016 ayant provoqué l’écroulement de certaines maisons monumentales, dont l’ancien Palais marocain, datant du 16e siècle ; et suite aux risques de dégradation et de pillage des sites archéologiques ;
  6. Encourage l’État partie à solliciter une demande d’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en œuvre des actions prioritaires de réhabilitation de ces maisons monumentales endommagées ;
  7. Note avec appréciation le soutien apporté par l’Aga Khan Trust for Culture pour les mesures de conservation durables des berges du fleuve ;
  8. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Djenné qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée et réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation sécuritaire sera stabilisée au Mali, cette mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  9. Note également que l’intérêt du soutien international pour le bâti s’est concentré essentiellement sur Tombouctou et appelle la communauté internationale à apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien, notamment dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la 2e phase de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali ;
  10. Demande à l’État partie d’actualiser et de finaliser la liste des mesures correctives, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, avec un calendrier de mise en œuvre actualisé, ainsi qu’une proposition d’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
  12. Décide de maintenir Villes anciennes de Djenné (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
41 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/17/41.COM/7A, WHC/17/41.COM/7A.Add et WHC/17/41.COM/7A.Add.2),
  2. Décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
    • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 41 COM 7A.54)
    • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 41 COM 7A.55)
    • Belize, Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (décision 41 COM 7A.2)
    • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 41 COM 7A.23)
    • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 41 COM 7A.24)
    • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 41 COM 7A.6)
    • Égypte, Abou Mena (décision 41 COM 7A.32)
    • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 41 COM 7A.1)
    • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 41 COM 7A.3)
    • Îles Salomon, Rennell Est (décision 41 COM 7A.19)
    • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 41 COM 7A.18)
    • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 41 COM 7A.33)
    • Iraq, Hatra (décision 41 COM 7A.34)
    • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 41 COM 7A.35)
    • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 41 COM 7A.36)
    • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 41 COM 7A.40)
    • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 41 COM 7A.37)
    • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 41 COM 7A.38)
    • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 41 COM 7A.39)
    • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 41 COM 7A.41)
    • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 41 COM 7A.14)
    • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 41 COM 7A.28)
    • Mali, Tombouctou (décision 41 COM 7A.29)
    • Mali, Tombeau des Askia (décision 41 COM 7A.30)
    • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 41 COM 7A.56)
    • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 41 COM 7A.15)
    • Ouganda, Tombes des rois du Buganda à Kasubi (décision 41 COM 7A.31)
    • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 41 COM 7A.57)
    • Palestine, Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (décision 41 COM 7A.42)
    • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 41 COM 7A.43)
    • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 41 COM 7A.25)
    • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 41 COM 7A.26)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 41 COM 7A.44)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 41 COM 7A.45)
    • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 41 COM 7A.46)
    • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 41 COM 7A.47)
    • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 41 COM 7A.48)
    • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 41 COM 7A.49)
    • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 41 COM 7A.4)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 41 COM 7A.7)
    • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 41 COM 7A.8)
    • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 41 COM 7A.9)
    • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 41 COM 7A.10)
    • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 41 COM 7A.11)
    • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 41 COM 7A.17)
    • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 41 COM 7A.16)
    • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 41 COM 7A.21)
    • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Liverpool – Port marchand (décision 41 COM 7A.22)
    • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 41 COM 7A.27)
    • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 41 COM 7A.51)
    • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 41 COM 7A.52)
    • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 41 COM 7A.53)
        Projet de décision : 41 COM 7A.28

        Le Comité du patrimoine mondial,

        1. Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
        2. Rappelant la décision 40 COM 7B.13, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
        3. Prend note des efforts déployés par l’État partie dans la mise en œuvre de quelques unes des mesures correctives adoptées à sa 40e session, dans un contexte sécuritaire difficile au Mali et de l’absence de ressources suffisantes au niveau local, qui a ralenti leur mise en œuvre ;
        4. Note qu’en dépit de l’insuffisance des moyens financiers et logistiques adéquats dont dispose la Mission culturelle de Djenné, des ressources ont été allouées à la finalisation du Plan de conservation et de gestion avant fin 2017 et que des mesures se poursuivent pour la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite ;
        5. Exprime également son inquiétude suite à l’apparition de nouvelles dégradations dans le tissu urbain ancien du bien, après l’inondation provoquée par les pluies diluviennes en août 2016 ayant provoquée l’écroulement de certaines maisons monumentales, dont l’ancien Palais marocain, datant du 16e siècle ; et aux risques de dégradation et de pillage des sites archéologiques ;
        6. Encourage l’Etat partie à solliciter une demande d’assistance internationale au titre du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en œuvre des actions prioritaires de réhabilitation de ces maisons monumentales endommagées ;
        7. Note avec appréciation le soutien apporté par l’Aga Khan Trust for Culture pour les mesures de conservation durables des berges du fleuve ;
        8. Exprime sa préoccupation sur la fragilité de la situation sécuritaire à Djenné qui n’a pas permis d’organiser la mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif demandée et réitère sa demande à l’État partie d’inviter, lorsque la situation sécuritaire sera stabilisée au Mali, cette mission conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM de suivi réactif en vue d’évaluer l’état général de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
        9. Note également que l’intérêt du soutien international pour le bâti s’est concentré essentiellement sur Tombouctou et appelle la communauté internationale à apporter son soutien à l’État partie, en coopération avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, par tous les moyens possibles, pour la conservation et la protection du bien, notamment dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la 2e phase de réhabilitation du patrimoine culturel du Mali ;
        10. Demande à l’État partie d’actualiser et de finaliser la liste des mesures correctives, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS et l’ICCROM, avec un calendrier de mise en œuvre actualisé, ainsi qu’une proposition d’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial d’ici le 1erfévrier 2018, pour adoption par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        11. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
        12. Décide de maintenir Villes anciennes de Djenné (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
        Année du rapport : 2017
        Mali
        Date d'inscription : 1988
        Catégorie : Culturel
        Critères : (iii)(iv)
        Liste en péril (dates) : 2016-présent
        Documents examinés par le Comité
        Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
        Rapport (2017) .pdf
        arrow_circle_right 41COM (2017)
        Exports

        * : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

        ** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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