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Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine

Panama
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Cadre juridique
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Infrastructures de transport maritime
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Ressources humaines
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Présence permanente et croissante de bétail ;
  • Mise en œuvre retardée du plan de gestion de la zone spéciale de protection marine ;
  • Projet de construction d'une base navale ;
  • Absence de réglementation claire pour le bien ;
  • Pêche commerciale et sportive ;
  • Capacités de gestion insuffisantes dans le bien.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien: 350 000 dollars EU (planification de gestion, installation de bouées d'amarrage pour les bateaux de plongée, travail avec les communautés locales, renforcement des capacités, plan d'utilisation du bien par le public, travaux visant à une meilleure compréhension par les intervenants locaux des mesures de protection juridique)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Une mission de suivi réactif de l’UICN s’est rendue sur les lieux en janvier 2014. Suite à cette visite, le 31 janvier 2014, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien et un résumé accessible au public. Le rapport de mission et le résumé sont disponibles à https://whc.unesco.org/fr/list/1138/documents/. L’État partie répond à un certain nombre de questions de conservation posées par le Comité lors de ses précédentes sessions, comme suit :

  • L’Autorité nationale chargée de l’environnement (ANAM) au Panama va travailler en étroite collaboration avec le Conseil de direction du Parc national de Coiba à l’achèvement du plan de gestion de la Zone spéciale de protection marine prévu d’ici la fin juin 2014. En ce qui concerne le plan de gestion du Parc national de Coiba, l’État partie se dit prêt à prolonger sa validité de cinq ans au-delà de la date d’expiration actuelle en juin 2014. L’État partie note son intention de demander une aide internationale pour conduire une évaluation stratégique de la mise en œuvre du plan de gestion en utilisant les instruments du Centre du patrimoine mondial ;
  • La Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien a été soumise au Centre du patrimoine mondial selon les recommandations de l’UICN en décembre 2013 ;
  • Il n’y a actuellement aucune politique spécifique d’État en matière de développement et de conservation de la zone côtière face au bien, et aucune information n’est fournie sur l’élaboration d’une telle politique fondée sur une évaluation stratégique environnementale (ESE) du potentiel d’aménagements côtiers, comme demandé par le Comité dans la décision 33 COM 7B.38 ;
  • Le Fonds national pour la nature de l’ANAM a alloué 975 000 dollars EU pour le retrait du bétail sur place et procède au choix de l’entreprise avec qui sera passé le contrat pour effectuer ce travail. Il est prévu de retirer tout le bétail avant la fin 2014 ;
  • L’État partie note son intention d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures de biosécurité spécifiques propres à éviter que la base navale devienne une source d’introduction d’espèces exotiques par l’air et l’eau, et de préparer un plan de renforcement des capacités du personnel de la base navale pour éviter que le personnel se livre au trafic de faune et de flore sauvages et à l’agriculture. Il prévoit d’intégrer pleinement cette formation dans le programme d’enseignement officiel de la marine au 1er janvier 2015.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Des progrès ont été accomplis par l’État partie pour effectuer le retrait du bétail présent sur le bien, en s’engageant à mener toute cette opération d’ici la fin 2014. La mission a conclu que la base navale sur l’île de Coiba ne semble pas constituer une réelle menace pour la Valeur universelle exceptionnelle du bien et les avancées de l’État partie dans la mise en œuvre des mesures de biosécurité et la formation du personnel naval sont positives.

La mission a conclu que les activités de pêche, en particulier des pêches illicite et sportive, mais aussi de la pêche industrielle, constituent une menace pour la VUE du bien. Le manque d’informations explicites sur l’étendue de l’extraction et l’absence d’une bonne gestion et application des règlements de la pêche pose un sérieux problème. La pratique de la pêche sportive est d’autant plus préoccupante qu’elle semble se développer rapidement en prenant pour cible des zones où se trouvent des frayères, des coraux rares et un fort endémisme. La mise en application d’un règlement approprié pour la pêche dans la Zone spéciale de protection marine (ZSPM) est une priorité absolue, tout comme la nécessité d’établir une gestion efficace à effet immédiat dans les territoires les plus menacés et les plus critiques pour la VUE du bien. La mission a également conclu qu’une augmentation du nombre de touristes, si elle était mal gérée, allait représenter une menace pour la conservation à long terme de la VUE du bien. La nouvelle législation qui est en cours de rédaction autoriserait les aménagements privés sur les îlots dans la partie septentrionale du bien, ce qui est interdit dans le règlement actuel du plan de gestion. Le nouveau projet de loi est manifestement contraire à la VUE du bien. Le Fonds de Coiba doit être opérationnel dès que possible et prévoir l’établissement et la maintenance d’un système de surveillance et de patrouille adéquat sous la conduite d’un personnel professionnellement qualifié et soucieux de faire respecter les règlements de la pêche et du tourisme dans l’ensemble du bien. Le pouvoir de décision du Conseil de direction a besoin d’être renforcé et devrait inclure des représentants du secteur du tourisme et des communautés locales des zones côtières situées face au bien, notamment celles des municipalités de Zoná et Mariato.

Il est recommandé que le Comité salue les progrès de l’État partie concernant le retrait du bétail et sa volonté d’étendre le plan de gestion au parc national, mais demander à l’État partie de compléter et de mettre en vigueur une réglementation de la pêche pour la ZSPM en priorité, qui devrait inclure les zones de pêche interdite et les fermetures saisonnières des zones critiques (en particulier le banc Hannibal, l’île Montuosa et l’île d’Uva), établir les limites relatives au nombre et à la capacité des bateaux de pêche dans le bien et fixer des quotas pour le total admissible des captures et les tailles minimales pour les espèces clés. Le Comité pourrait recommander que le Fonds de Coiba soit pleinement opérationnel dès que possible et appuie la gestion efficace du bien, notamment de la pêche. Il est enfin recommandé le Comité de prier instamment l’État partie de veiller rigoureusement à ce qu’aucun aménagement ne soit autorisé à l’intérieur des limites du bien et de renouveler sa demande à l’État partie d’assurer le traitement effectif des impacts cumulatifs et combinés causé par  des projets de développement dans le continent sur la valeur universelle exceptionnelle du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.84
Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine (Panama) (N 1138 rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7B.31, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
  3. Salue les progrès de l’État partie pour retirer le bétail présent sur le bien et l’encourage à tenir fermement son engagement de procéder au retrait de tout le bétail d’ici la fin 2014 ;
  4. Salue également les progrès de l’État partie pour développer et mettre en place des mesures de biosécurité et assurer la formation du personnel naval, et encourage l’État partie à rester vigilant en veillant à ce que la base navale ne devienne pas une menace pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
  5. Note la conclusion de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de 2014 qui laisse entendre que le bien reste sous pression et demande à l’État partie de mettre en œuvre toutes ses recommandations ;
  6. Se déclare préoccupé par l’incidence négative de la pêche, en particulier de la pêche illicite et sportive, sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et prie instamment l’État partie de compléter et mettre en œuvre en priorité le plan de gestion pour la Zone spéciale de protection marine (ZSPM), qui devrait inclure une réglementation explicite de la gestion des pêches, indiquant les zones interdites et les fermetures saisonnières de zones critiques telles que le banc Hannibal, l’île Montuosa et l’île d’Uva, et demande également à l’État partie de fournir une version électronique et trois exemplaires imprimés du projet de plan de gestion de la ZSPM dès qu’il sera disponible, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;
  7. Demande en outre à l’État partie de veiller rigoureusement à ce qu’aucun projet d’aménagement ne soit autorisé dans les limites du bien et à traiter de manière effective les impacts cumulatifs et combinés causé par des projets de développement dans le continent sur la Valeur universelle exceptionnelle du bien ;
  8. Prie aussi instamment l’État partie de faire en sorte que le Fonds de Coiba soit pleinement opérationnel le plus tôt possible et que le Conseil de direction renforce son pouvoir de décision, en y intégrant les représentants du secteur du tourisme et des communautés locales des zones côtières face à Coiba ;
  9. Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la recommandation de la mission de suivi réactif, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
38 COM 8E
Adoption des Déclarations Rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
  2. Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :

  • Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
  • Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
  • Bolivie : Ville de Potosí ;
  • Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
  • Colombie : Parc national de Los Katíos ;
  • Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
  • Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
  • Guatemala : Parc national de Tikal ;
  • Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
  • République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
  • Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;

ASIE ET PACIFIQUE :

  • Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
  • Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
  • Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
  • Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;

EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :

  • Albanie : Butrint ;
  • Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
  • Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
  • Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
  • Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
  • Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
  • Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
  • Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
  • Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
  • Chypre : Paphos ;
  • Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
  • Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
  • États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
  • Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
  • Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
  • Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
  • Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
  • Islande : Parc national de Þingvellir ;
  • Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
  • Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
  • Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
  • Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
  • Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
  • Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
  • Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
  • Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
  • Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
  • Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
  • Saint-Siège : Cité du Vatican ;
  • Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
  • Slovénie : Grottes de Škocjan ;
  • Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
4.  Décide que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;
5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
  • biens du patrimoine mondial en Afrique,
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
6.  Prend note que le Centre du patrimoine mondial a lancé le processus d'harmonisation de l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle et, le cas échéant, reflète les modifications de noms des biens du patrimoine mondial dans le texte des Déclarations comme requis par le Comité lors de sa 37e session, et demande au Centre du patrimoine mondial de mettre à jour également la taille de la propriété et/ou de sa zone tampon, le cas échéant, à la suite des décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant des modifications mineures de limites 
7.  Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet.
Projet de décision :   38 COM 7B.84

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B,

2.  Rappelant la décision 37 COM 7B.31, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),

3.  Salue les progrès de l’État partie pour retirer le bétail présent sur le bien et l’encourage à tenir fermement son engagement de procéder au retrait de tout le bétail d’ici la fin 2014 ;

4.  Salue également les progrès de l’État partie pour développer et mettre en place des mesures de biosécurité et assurer la formation du personnel naval, et encourage l’État partie à rester vigilant en veillant à ce que la base navale ne devienne pas une menace pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;

5.  Note la conclusion de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/UICN de 2014 qui laisse entendre que le bien reste sous pression et demande à l’État partie de mettre en œuvre toutes ses recommandations ;

6.  Se déclare préoccupé par l’incidence négative de la pêche, en particulier de la pêche illicite et sportive, sur la valeur universelle exceptionnelle du bien et prie instamment l’État partie de compléter et mettre en œuvre en priorité le plan de gestion pour la Zone spéciale de protection marine (ZSPM), qui devrait inclure une réglementation explicite de la gestion des pêches, indiquant les zones interdites et les fermetures saisonnières de zones critiques telles que le banc Hannibal, l’île Montuosa et l’île d’Uva, et demande également à l’État partie de fournir une version électronique et trois exemplaires imprimés du projet de plan de gestion de la ZSPM dès qu’il sera disponible, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN ;

7.  Demande en outre à l’État partie de veiller rigoureusement à ce qu’aucun projet d’aménagement ne soit autorisé dans les limites du bien et à traiter de manière effective les impacts cumulatifs et combinés causé par des projets de développement dans le continent sur la Valeur universelle exceptionnelle du bien ;

8.  Prie aussi instamment l’État partie de faire en sorte que le Fonds de Coiba soit pleinement opérationnel le plus tôt possible et que le Conseil de direction renforce son pouvoir de décision, en y intégrant les représentants du secteur du tourisme et des communautés locales des zones côtières face à Coiba ;

9.  Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la recommandation de la mission de suivi réactif, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Année du rapport : 2014
Panama
Date d'inscription : 2005
Catégorie : Naturel
Critères : (ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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