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Îles de Gough et Inaccessible

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Activités illégales
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Système de gestion/plan de gestion
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Dix-neuvième session du Comité – paragraphe VIII.4.

 

Nouvelles informations : L’UICN note qu’un article du New Scientist du 31 juillet 1999 déclare que le gouvernement britannique néglige le site du patrimoine mondial de l’Ile de Gough, principalement par absence de contrôle des bateaux qui pêchent illégalement le thon et l’espadon. Il indique que « Les eaux autour de l’île sont fréquemment envahies de bateaux de pêche industrielle » et que « les bateaux pêchent illégalement le thon et l’espadon avec des filets dérivants et des palangres. » On note également l’absence de contrôle et de suivi concernant les oiseaux tués accidentellement par les lignes et les filets de pêche alors qu’ils étaient à la recherche de nourriture. Le New Scientist indique que le gouvernement britannique a acheté un navire patrouilleur de surveillance des zones de pêche après l’inscription de l’île sur la Liste du patrimoine mondial mais que navire n’a pas suffisamment d’autonomie pour patrouiller autour de l’île de Gough à partir de sa base de Tristan da Cunha.

L’UICN a reçu plusieurs rapports, dont un du Comité consultatif pour l’Antarctique (AAC), qui indique que l’île est bien gérée. Il semble que l’on se préoccupe actuellement de la pêche à la palangre dans les eaux autour de l’île de Gough, mais que cela se produit à l’extérieur des limites du site du patrimoine mondial. Le rapport laisse entendre que même si le gouvernement britannique pouvait effectuer un contrôle strict de toute la pêche dans la zone économique exclusive de 200 milles nautiques autour des îles, cela ne résoudrait pas totalement le problème car les oiseaux touchés vont à la recherche de nourriture beaucoup plus loin que les 200 milles nautiques, même en période de reproduction. Sur le plan terrestre, l’Ile de Gough est gérée conformément au plan de gestion et il se pose relativement peu de problèmes. En août 1999, un rapport complet émanant de l’observateur de l’environnement sur l’Ile de Gough a été soumis à l’UICN. Ce rapport signale en détail qu’il faut prendre des mesures préventives contre l’introduction d’espèces envahissantes ; présente des mesures à prendre pour l’entretien de l’endroit ; et décrit la situation en formulant des recommandations portant sur les opérations menées dans la zone logistique (notamment contrôle des déchets, réaction devant les déversements de carburant, réglementation concernant l’entrée dans la réserve et la pêche et sensibilisation à la conservation.)

Une question se pose depuis l’année dernière au sujet de l’apparition de la sagina cf. procumbens, plante herbacée qui aurait été transportée depuis l’Ile Marion où elle posait déjà un problème. Un spécialiste va visiter le site cette année pour estimer l’étendue de l’envahissement et tenter de l’éradiquer. D’autre part, l’établissement d’un inventaire sur deux ans des communautés d’invertébrés commencé en septembre 1999, permettra de mieux connaître cette faune et l’impact que les souris pourraient avoir eu sur l’Ile. L’UICN signale que les limites de l’Ile de Gough s’étendent jusqu’à trois milles nautiques en mer car telle était l’étendue des eaux territoriales lors de la promulgation de l’ordonnance concernant la conservation de l’Ile Tristan da Cunha et de la Réserve de faune sauvage en 1976. Par la suite, les eaux territoriales du groupe d’îles de Gough-Tristan da Cunha ont été étendues à 12 milles nautiques.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 COM X.B.28
Rapports sur l’état de conservation de biens naturels dont le Comité a pris note

X.28 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants. Des observations complémentaires faites au cours de la session du Comité sont reflétées ci-dessous :

Baie Shark - Australie occidentale (Australie)

Tropiques humides de Queensland (Australie)

Les îles Heard et McDonald (Australie)

Le Délégué de l'Australie a remercié l'UICN du processus consultatif amorcé, qui pourrait servir de modèle à d'autres États parties. Il a aussi informé le Comité que l'aire de protection marine autour de l'Ile Macquarie avait été étendue et qu'elle comprend maintenant 16 millions d'hectares, ce qui en fait la plus grande zone marine sous haute protection du monde.

Forêt Belovezhskaya Pushcha/Bialowieza Belovezhskaya Puscha (Bélarus/Pologne)

Réserve de faune du Dja (Cameroun)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Le Délégué de la Colombie a informé le Comité qu'une délégation du ministère de l'Environnement s'était récemment rendue à Los Katios et avait visité des zones dont l'accès n'était pas possible jusque là. Il a souligné que la proposition d'accorder un droit collectif de propriété sur 100.000 hectares concernerait un secteur situé à l'extérieur du Parc, dans la zone tampon. Il a ajouté que son gouvernement serait heureux de recevoir la visite de la mission de suivi sur ce site en l'an 2000. Les autorités colombiennes ont resserré la coopération transfrontalière avec le Parc national de Darien (Panama) et renforcé le système des aires protégées.

Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique)

Les Iles Galapagos (Equateur)

L'observateur des États-Unis a souligné le rôle de son gouvernement dans la sauvegarde des îles Galapagos et il a félicité le gouvernement équatorien des progrès réalisés. Il a noté la décision de référence relative à la Loi sur les Galapagos et a demandé si elle était entrée en vigueur, notamment en ce qui concerne la zone de 40 milles marins. Le Secrétariat a informé le Comité que l'on avait signalé quelques menaces de pêche illégale. L'UICN a noté le caractère essentiel de l'application de cette législation novatrice et le fait qu'il fallait rapidement élaborer et mettre en oeuvre une réglementation spécifique. La Déléguée de l'Equateur a fourni des informations provenant du ministère de l'Environnement faisant état de progrès dans le contrôle des espèces introduites et d'une amélioration générale de la conservation de la biodiversité du site. S'agissant du contrôle de la zone de 40 milles marins, elle a déclaré que la loi n'était pas encore entrée en vigueur mais qu'il existait déjà une base sur laquelle fonder la conservation et le contrôle de l'environnement. Elle a remercié le Comité de tous ses efforts de sauvegarde des Galapagos.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national du Mont Kenya (Kenya)

Parc national de Sagarmatha (Népal)

L'observateur du Népal a exprimé sa gratitude pour l'appui international en faveur de l'important projet touristique mené dans le Parc national de Sagarmatha. L'observateur du Royaume- Uni a noté la caractère novateur du projet.

Te Wahipounamu - Zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)

Sanctuaire de l'oryx arabe (Oman)

Le Délégué de la Thaïlande a noté les sérieux motifs de préoccupation soulevés par le Bureau concernant la gestion de ce site, vu la diminution du nombre d'oryx arabes et le fait que la délimitation des limites et la planification de la gestion devaient être achevés depuis longtemps. Il a rappelé que le Comité avait inscrit ce site en l'absence d'un texte de loi et d'un plan de gestion en décembre 1994. Il a souligné le rôle des Orientations concernant le retrait des biens. Le Délégué du Bénin a noté que l'on n'avait pas toujours agi avec rigueur dans le passé et qu'un certain nombre de sites n'auraient pas été acceptés s'ils étaient présentés aujourd'hui. S'agissant du retrait, un site serait d'abord mis sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le Délégué de la Thaïlande a clairement indiqué qu'il n'avait pas proposé le retrait du site de la Liste du patrimoine mondial et qu'il était parfaitement informé des modalités de cette procédure. L'observateur du Royaume-Uni a observé que l'on rencontre des problèmes similaires dans un certain nombre de sites et que le processus de soumission périodique de rapports permettra certainement de traiter ces questions. L'UICN a fait remarquer qu'elle avait signalé à maintes reprises les problèmes que pose ce site. L'IUCN a noté que la législation était inefficace si l'on ne disposait pas de ressources suffisantes pour sa mise en oeuvre. Le Président a rappelé aux membres du Comité que les sites naturels de la Région arabe étaient rares sur la Liste. En conclusion, le Président a remercié le Comité du débat qui avait eu lieu et il a noté qu'il fallait sensibiliser les pays à la Convention du patrimoine mondial et à ses obligations, ainsi qu'aux valeurs à préserver pour les générations futures, en particulier les décideurs. Il a remercié le Délégué de la Thaïlande de sa déclaration et il a engagé le Comité à continuer à réfléchir sur la manière de renforcer la protection des sites du patrimoine mondial.

Parc national de Huascaran (Pérou)

Lac Baïkal (Fédération de Russie)

L'observateur de la Russie a demandé que les informations concernant ce site, fournies durant l'adoption du rapport de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau, soient incluses dans ledit rapport.

Forêt impénétrable de Bwindi (Ouganda)

Ile de Gough (Royaume-Uni)

Zone de conservation de Ngorongoro et Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national Canaima (Venezuela)

Baie d'Ha-Long (Viet Nam)

Mosi-oa-Tunya/Victoria Falls (Zambie/Zimbabwe)

Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note :

« Le Bureau recommande que l’Etat partie engage le gouvernement de Ste Hélène (dont dépendent les îles Tristan da Cunha et de Gough) à étendre les eaux territoriales de la Réserve de faune sauvage de l’Ile de Gough à 12 milles nautiques. A la suite de cela, le Bureau recommande que le gouvernement britannique envisage l’extension des limites du site du patrimoine mondial et fasse rapport sur ce qu’il peut faire pour la protection de l’environnement marin plus étendu. » 

Année du rapport : 1999
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 1995
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(x)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 23COM (1999)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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