Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.71, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Salue les efforts déployés par l’État partie pour améliorer les capacités des artisans locaux qui entreprennent des activités de conservation via un programme de formation fondé sur des principes scientifiques de conservation et l’utilisation de savoir-faire et de matériaux traditionnels ;
- Note avec satisfaction les informations fournies par l’État partie sur l’organisation du symposium international sur les monuments en brique et sur la révision du schéma directeur pour la conservation et le développement, et réitère sa demande à l’État partie de poursuivre ses efforts en vue d’élaborer un plan global de conservation et d’utilisation du bien, conformément à la décision 39 COM 7B.71, avec le concours d’experts et de spécialistes de différentes disciplines ;
- Recommande que l’État partie mène une étude d’évaluation de la vulnérabilité du bien face aux catastrophes, développe une stratégie systématique de réduction des risques de catastrophes et l’intègre dans le schéma directeur ;
- Note également avec satisfaction que l’État partie s’est attaché à protéger la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien en contrôlant le développement dans le périmètre du bien et en préparant un avis portant sur des réglementations supplémentaires ;
- Demande à l’État partie de fournir au Centre du patrimoine mondial des informations complémentaires sur les projets de construction révisés de l’université et de l’hôpital, pour examen par les Organisations consultatives, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de veiller à ce que cela n’ait aucun impact négatif sur la VUE du bien, et encourage l’État partie à prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser l’avis limitant les constructions dans le périmètre du bien, à le soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives et réviser le document en fonction de leurs commentaires préalablement à son adoption ;
- Invite l’État partie à communiquer au Centre du patrimoine mondial les mises à jour relatives aux progrès accomplis dans l’approbation et la mise en œuvre du schéma directeur de conservation et de développement, y compris les projets de restauration et les interventions post-inondations sur le territoire du bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.