Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant les décisions 37 COM 7B.39 et 40 COM 7B.11, adoptées respectivement à ses 37e (Phnom Penh, 2013) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
- Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il communique les détails pertinents du projet de développement de l’Ethiopian Sugar Corporation (dit projet Kuraz), avec notamment des informations claires et précises sur sa portée et localisation ainsi que des informations sur le transfert des communautés pastorales en rapport avec le bien de toute urgence et d’ici le 1er décembre 2017, comme demandé par le Comité à ses 38e et 40e sessions qui se sont tenues respectivement en 2014 et 2016 ;
- Tout en accueillant avec satisfaction le lancement du projet financé par l’Union européenne qui abordera les questions du développement touristique, des limites du bien, de la gestion, de la protection juridique, de la prévention aux risques et de la participation des communautés, prie instamment l’État partie d’accorder la priorité au tracé des limites du bien, les résultats de ce travail étant nécessaires afin de réaliser l’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) du projet Kuraz et d’élaborer le plan de gestion, et de convenir, dès que possible, d’un calendrier pour l’achèvement de ce travail de délimitation ;
- Note la soumission tardive de l’EIP du projet Kuraz et demande à l’État partie de prendre attache avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives lors de son examen pour garantir le fait qu’elle soit compatible avec les normes internationales acceptées et le Guide de l'ICOMOS pour les évaluations d'impact sur le patrimoine appliquées aux biens culturels du patrimoine mondial, et qu’elle se fonde sur des limites du bien définies et des informations claires, détaillées et adéquates concernant le projet Kuraz ;
- Prenant également note de l’envergure du projet Kuraz, de ses impacts potentiels directs et indirects sur le bien, réitère sa demande à l’État partie de finaliser et de soumettre l’étude d’impact environnemental du projet Kuraz ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.