Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B,
- Rappelant la décision 39 COM 7B.44, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Note que le programme de suivi des eaux a été concluant en confirmant que les principales zones de pollution élevée des eaux sont situées dans la partie sud-ouest du bien, mais exprime sa préoccupation quant au fait que les effluents pollués de l’usine de traitement des eaux continuent de présenter un risque important pour les sites fossilifères ;
- Note également les dispositions en matière de gestion des eaux au sein du bien, et réitère sa demande à l’État partie de fournir des informations plus précises sur :
- Les objectifs de qualité des eaux,
- Le cadre de gestion d’ensemble du bien, y compris une actualisation sur les engagements que l’État partie a pris avec les parties prenantes ;
- Demande à l’État partie de préparer une stratégie de prévention des risques pour les sites fossilifères vulnérables et de la soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Accueille favorablement l’approbation de principe donnée en mai 2016 pour le développement de la deuxième phase du projet de travaux de traitement du bassin ouest, laquelle améliorera la qualité des effluents, réduisant ainsi la menace pour les vestiges de fossiles, et réitère également sa demande à l’État partie de soumettre le cahier des charges du projet ainsi qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE) au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu’ils seront disponibles, et d’ici le 1er décembre 2017 au plus tard, et avant que les paramètres du projet aient été déterminés et qu’un contrat de construction ait été accordé, et ce, afin que le projet puisse bénéficier des conclusions de l’examen ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport d’avancement et, d’ici le 1er décembre 2018, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 43e session en 2019.