Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add,
- Rappelant les décisions 40 COM 7B.24 et 40 COM 7B.106, adoptées à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Félicite l’État partie pour les efforts importants qu’il a déployés pour assurer la protection et la conservation du bien, malgré la situation instable et la difficulté des conditions de travail sur place ;
- Exprime sa préoccupation au sujet des nombreuses difficultés rencontrées par le Département des antiquités de Cyrène (DOAC) pour la protection du bien, notamment contre l’empiètement urbain ;
- Lance à nouveau son appel en faveur d’une mobilisation accrue de la communauté internationale afin que celle-ci accorde un soutien financier et technique supplémentaire à l’État partie, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine, pour mettre en œuvre les mesures à court et moyen termes identifiées lors de la Réunion internationale sur la sauvegarde du patrimoine culturel libyen (Tunis, mai 2016) ;
- Demande au Centre du patrimoine mondial d'aider l'État partie à organiser dès que possible un atelier technique de suivi pour explorer des pistes pour la gestion et le suivi du bien et pour dresser une carte indiquant les limites précises du bien et de sa zone tampon, ainsi que les emplacements des empiètements et des interventions du DOAC, et toute information supplémentaire utile à la conservation du bien et de sa zone tampon ;
- Demande également à l’État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial régulièrement informé de l’évolution de la situation à l’intérieur du bien et de toute nouvelle mesure prise pour assurer la protection et la conservation du bien, et de fournir un rapport détaillé sur les travaux de restauration effectués, en ajoutant les explications techniques justifiant ces interventions ;
- Réitère sa demande à l’État partie d’inviter le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS à effectuer un mission en Libye dès que les conditions de sécurité le permettront ;
- Appelle tous les États membres de l’UNESCO à soutenir les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par l’intermédiaire du Fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42esession en 2018 ;
- Décide de maintenir le Site archéologique de Cyrène (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.