impeignable
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Adjectif 1) (XVIIIe siècle) Dérivé de peindre, avec le préfixe im- et le suffixe -able.
- (Adjectif 2) (XIXe siècle) Dérivé de peigner, avec le préfixe im- et le suffixe -able.
Adjectif 1
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
impeignable | impeignables |
\ɛ̃.pɛ.ɲabl\ |
impeignable \ɛ̃.pɛ.ɲabl\ masculin et féminin identiques
- Que l’on ne peut pas peindre ou décrire.
Angelique Tomin était dans une stupefaccion[sic] impeignable !...
— (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou Le Cœur humain dévoilé, 9ème partie, Paris, 1796, page 268)Mais ce qui est impeignable, c’est cette âme divine qu’elle développait sans s’en douter. C’est en tout le caractère de Desdemona.
— (Stendhal, Journal 1801-1814, G. Charpentier, Paris, 1888, page 164)Il raconte : «On m’avait dit que le Gers est impeignable car trop doux ; aussi ai-je voulu relever le défi et je me suis lancé. D’abord une peinture figurative, lors d’une exposition à Flaran. Puis, libéré de la figuration, j’ai retrouvé des thèmes sur des arbres, avec des coteaux».
— (Lavardens. Alain d'Antin de Vaillac expose au château, ladepeche.fr, 22 mai 2019)
Traductions
[modifier le wikicode]Adjectif 2
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
impeignable | impeignables |
\ɛ̃.pɛ.ɲabl\ |
impeignable \ɛ̃.pɛ.ɲabl\ masculin et féminin identiques
- Que l’on ne peut pas peigner.
En voulez-vous un portrait ? tête renversée en arrière, comme la tête déprimée des serpents , forme que l’on remarque également chez les scélérats prudents ; sur cette tête, de gros flocons de laine crépue, inextricable, impeignable (pardon de l’expression), [...].
— (Germain de Lagny, Les Chasses sauvages de l’Inde, 2e édition, E. Dentu, Paris, 1864, page 235)Un an plus tôt, j’avais une crinière impeignable et un tempérament rebelle aux infections.
— (Gabriel Veraldi, Le chasseur captif, Gallimard, Paris, 1956)Thornsen avait le cheveu roux, impeignable, la peau blanche, le ventre gras.
— (Jean-Baptiste Tillol, Le Jeu d’Axel, Éditions du Seuil, Paris, 2001)