Aller au contenu

fascisme

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

Étymologie

(Siècle à préciser) De l’italien fascismo, dérivé de fascio (« faisceau de licteur ») qui était l’emblème du parti fasciste italien. Apparenté à faix, faisceau, etc.

Nom commun

Singulier Pluriel
fascisme fascismes
\fa.ʃism\
ou \fa.ʃizm\
ou \fa.sism\

fascisme \fa.ʃism\ ou \fa.ʃizm\ ou \fa.sism\ ou \fa.sizm\ masculin

  1. (Politique, Fascisme) Régime politique qui s’appuie sur un pouvoir fort, un État sécuritaire, l’exaltation du nationalisme et une politique réactionnaire.
    • Ce qui menace la culture ce sont les fascismes, les nationalismes étroits et artificiels qui n’ont rien de commun avec le vrai patriotisme, l’amour profond de son pays. Ce qui menace la culture c'est la guerre à laquelle fatalement, nécessairement, ces nationalismes haineux conduisent. — (André Gide, Discours sur Maxime Gorki, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
    • On admet généralement par exemple, que le fascisme est, par nature, belliqueux, qu’il se développe dans une atmosphère d’hystérie guerrière et ne peut régler ses problèmes économiques que par les préparatifs de guerre ou des conquêtes. Pourtant, ce n’est manifestement pas le cas du Portugal, ni des diverses dictatures sud-américaines. Il y a aussi l’antisémitisme, qui est censé être une des marques distinctives du fascisme ; mais certains mouvements fascistes ne sont pas antisémites. Les controverses savantes, dont les revues américaines se font l’écho depuis des années, n’ont même pas permis de déterminer si le fascisme est ou non une forme du capitalisme. Pourtant, quand nous appliquons le terme « fascisme » à l’Allemagne, au Japon ou à l’Italie de Mussolini, nous savons à peu près ce que nous entendons par là. C’est en politique intérieure que ce mot a perdu toute trace de signification.
      […]
      Comme on le voit, le mot « fascisme » ainsi utilisé est presque totalement dénué de sens. Dans la conversation, bien entendu, on l’emploie de façon encore plus extravagante que par écrit.
      […]
      Pourtant, ensevelie sous toute cette confusion, gît bien une certaine signification. […] même ceux qui lancent le mot « fasciste » à tous les vents lui attachent au minimum une signification émotionnelle. Par « fascisme », ils entendent grosso modo quelque chose de cruel, sans scrupules, arrogant, obscurantiste, antilibéral et anti-classe ouvrière. À l’exception du petit noyau des sympathisants fascistes, la quasi-totalité des Anglais accepteraient « brutal » pour synonyme de « fasciste ». C’est approximativement la meilleure définition qu’on puisse donner de ce mot dont on a tant abusé.

      — (George Orwell, traduit par Frédéric Cotton et Bernard Hoepffner, À ma guise, sous la dir. de Sonia Brownell Orwell et Ian Angus (What is Fascism?), volume III : As I Please, 1943-1945, partie Qu'est-ce que le fascisme?, Tribune, collection « The Collected Essays, Journalism and Letters of George Orwell », Londres, New York, 24 mars 1944 (réimpression 1968), PDF)

Dérivés

Hyperonymes

Hyponymes

Traductions

Prononciation

Voir aussi

  • fascisme sur l’encyclopédie Wikipédia
  • fascisme dans le recueil de citations Wikiquote

Références

Étymologie

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

fascisme commun

  1. Fascisme.

Étymologie

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

fascisme neutre

  1. Fascisme.

Taux de reconnaissance

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 97,4 % des Flamands,
  • 98,1 % des Néerlandais.

Prononciation

Références

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]