ʃinʹɩ (sine) « plus âgé », comp. de ʃαn (sean‑) « vieux » ; tʹinʹɩ (teine) « feu » ; bʹrʹᴇʃ (breis) « davantage » ; kʹᴇlʹtʹ (ceilt) « cacher » ; mʹᴇrʹigʹ (meirg) « rouille » ; gʹatʹɩrʹɩ (geaitiri) « petit bâton, margotin ».
Il importe de souligner le fait que α (la variété la plus avancée d’ɑ, cf. § 146), apparaît ici dans les mêmes conditions qu’une voyelle d’avant.
§ 105. II. Entre deux consonnes vélaires. — ᴜ, ö, λ (devant h), ɔ, o̤ (forme avancée de ɔ), ʌ (forme désarrondie de ɔ), ɑ, a (forme avancée de ɑ, sous l’influence de χ et h, cf. § 186), ə (en position atone).
dᴜv (dubh) « noir » ; mᴜk (muc) « cochon » ; brλh (bruth) « éruption » ; bɔg (bog) « mou, doux » ; gɔb ou go̤b (gob) « bec » ; rʌd (rud) « chose » ; mɑk (mac) « fils » ; səlaꞏχ (salach) « sale », aussi səlaχ ; mɑrəv (marbh) « mort » ; sɑlən (salann) « sel ».
§ 106. Il peut arriver que les consonnes qui précèdent et suivent une voyelle ne soient pas de même qualité. On a alors :
III. Entre consonne vélaire et consonne palatale. — ɪ, forme rétractée de i ; voyelle d’avant, devant laquelle se développe un glide quand il y a lieu : tɪlʹɩ (tuile) « supplément, surplus » ; bʷɪlʹɩ (buile) « rage » ; kʷɪrʹɩ (cuire) « invitation ».
ɛ, qui n’apparaît qu’après des consonnes vélaires comme s et r, qui ne développent pas de glide (sans quoi, on attendrait un glide w) : sɛvʹɩrʹ (saidhbhir) « riche » ; rɛvʹ (raibh) « était ».
ö (cf. § 159), devant lequel ne se développe pas d’appendice vélaire, et qui se comporte donc comme une voyelle d’arrière :
köʃɩ (coise), gén. de kɔs ou ko̤s (cos) « pied » ; löʃg̬ʹɩmʹ (loiscim) « je brûle ».
Parfois o̤ : sg̬o̤lʹ (scoil) « école ».
a, qui ne donne pas davantage lieu au développement d’un glide et, contrairement à α, se comporte donc comme une voyelle d’arrière : maʃɩ (maise) « bénéfice » ; banʹi (bainne) « lait ».
ɩ (en position atone), précédé d’un faible glide : fʹiꞏəkʷɩlʹ (fiacail) « dent » ; dʹαkʷɩrʹ (deacair) « difficile ». Mais il faut noter que,