La Chanson (Pouchkine)
Apparence
Pour les autres utilisations de ce mot ou de ce titre, voir La Chanson.
La Chanson
Paris : M. Lévy frères, (p. 291-292).
« L’oiselet du bon Dieu ne connaît ni souci ni travail. Pourquoi se fatiguerait-il à tresser un lit et solide et durable ? La nuit est longue, un rameau lui suffit pour dormir. Vienne le soleil en sa gloire, l’ oiselet entend la voix de Dieu, il secoue ses plumes et chante sa chanson.
« Après le printemps, splendeur de la nature, vient l’été avec ses ardeurs ; puis arrive le tardif automne amenant et brouillards et froidure. Pauvres humains, tristes humains ! Vers de lointaines contrées, en de tiédes climats, au-delà de la mer bleue, l’oiselet s’en- vole jusqu’au printemps[1]. »
- ↑ Les deux strophes entre guillemets sont d’une autre mesure que le reste du poème.